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Soixante-septième année - Anno IX*
18 Septembre 1931
N* 37
L
f
" t PAEAISSANT CHAQUE VENDREDI
DES VALLEES
PRIX D'ABONNEMENT I
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Psr sn
L. 10,—
. 24,. 22,
Penr 6 mob
6,
12,
On s'abonne: à TorrePelliee, au Bureau d’Àdministration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dant toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SB PAVE D'AVANCE.
S'adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Gl^o CostXbel - Le Collège ■
Torre Pelliee — pour l’Administration, au Bureau du Journal, Via Arnaud,
N* 25 - Torre Pelliee.
Pour toutes les annoncés s’adresser au Bureau du journal.
Tousles éhangemeiits d’adresses coûtent fo centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Le nnméro: SO centimes
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...) dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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LA VIE miÉRIEUIIE.
« Vous êtes en Moi, Je suis en vous ».
Saint-Jean XIV, 20.
...Vivre la vie sans tenir compte des valeurs de l’esprit, serait l’iamoindrir et la
limiter. On ne saurait juger quelle somme
incalculable d’énergies et de profondes satisfactions est perdue pour ceux qui renoncent là la. vie spirituelle.
L’aptitude ou l’incapacité de reconnaître la véritable essenlce die ce fait complexe qu’eist vivre, est la cause première
de la différente direction que peut prendre la vie humaine. Etre conscient du concept de la nécessité du divin et s’en, pénétrer toujours, c’est ouvrir notre moi aiux
battement® de cette vie qui sait la réalité
die certains couchers, mais qui a aussi les
certitudes sublimes de l’aa.irore d’un jour
qui ne connaît pas de fin.
L’homme, formé de la poussière de la
terre, mais animé par l’Esprit de Dieu,
sort 'de son milieu quand il a>rt de ces
deux grandes réalités ; Ja Nature et Dieu...
Vous vous rappelez la conversation intéressante que Jésus a eue, autrefois, avec
un docteur de la loi, Nicodème. Ce dernier
(exemple caractéristique d’une certaine
culture qui forn>e un obstacle à des visions
injipérieures au lieu de les rendres plus
aisées), fàft des objections qui diémontrent
une incompréhension tenlace de l’affirmation de Jésus, à savoir que polur entrer
dans le Règnie de Dieu il faut naître à
nouveau. Jésus, peu à peu, l’amène vers
la révélation qui est connaissance : révélation qui n’agit point dans .le vague, mais
qui a son centre dans la personnalité même du Christ, 'lumière du monde, fils de
Dieu ; tout comme la lumière du soleil est
la fille du soleil, tout en étant soleil.
Etre dans le divin, renaître en Christ,
est donc, pour le chrétien, une nécessité
qui se fonde sur la réalité de la vie, considérée comme une réalisation du Règne
de Dieu.
^ H* H*
Mais comment pouvons'-nous nous idem
tifier avec 'le divin ? D'une' façon très simple, c’est-àrdire naturelle ; non pas de mystérieuses initiations, mais un abandon confiiant de tout notre être, tel qu'’il est, en
Christ. Vous avez un petit grain de Semence : c’est un être vivant, mais sa vie
est invisible. S’ü pouvait concréter en
pensées et en expressions ce qu’il sent,
il rêvélermt des aspirations que d’autres
pourraient lui reprocher comme des rêverie® ambitieuses et fantastiques : des désirs ardents d’expansion, aspirations viers
les hauteurs, vers le soleil ; visions formatrices de branches, de Heurs et de fruits :
aspirations et visions qiie Dieu plui a
données.
Comment se réalisent-elles T Tout simiJement (et cela nous semblerait un miracle si nous ne le savions pas par expéHénce) ; eles se réalisent en jplaçant le
grain de semence dans les conditions ambiantes que Dieu a voulues et préparéesi,
tWur que sa vie invisible devienne visible,
ht frappe au but.
R en est de même pour notre esprit
avec ses ardentes aspirations d’élévation,
^ bien, de bonheur. Si elles existent, c’est
Que Dieu les a placées en nous. L’homme
a lutté et lutte pour préparer les conditions ambiantes..., mais combien de fois le
coffre doré ne cache-t-il pas aiux negands
îa perle de grand prix;! C’est alors que
toutes les tentatives échouent ; et Christ
répète l’appel que l’on n’écoute jamais assez : Venez à moi... Sans moi, vous ne pouvez rien faire.
D’autres personnes, au contraire, ne font
rien pour aboutir à une vie suipérieure ;
elles se sentent, dans leur pessimismei incapables d’y arriver et se préoccupent seulement de cette apparence que le monde
juge suffisante pour urne vie respectable.
Mais qui pourrait jamais se sentir suffisant pour les éternels et suprêmes idéale
de la vie spiritueide, alors que souvent l’on
a toute nécessité d’une coopération divine
pour les réalisations de cette terre ?
« « *
Mais il y a celui qui, après quelque
temps, découragé ou épouvanté, s’éloigne
du Christ, en éprouvant cette nouvelle
nai^lance en Christ.
Dans la réalisation de notre ascension,
il y a trois moments caractéristiques. Le
premier n’est que radieuses espépances,
comme le geste du semeur qui jette la semence et voit déjà la moi^n blondissante.
Le second moment est, souvent, celui du
tourment et de la crise d’âme... ; à chaque jet de lumière, voici des révélations
de réalité et de motifs mauvais ; en présence de la lumière divine nous com'mençons à nous connaître comme jamais nous
ne /nous étions connus auparavant... A
chaque pas, voici des impératifs qui se
présentent à la conscience comme les ciseaux qui gri'ncent dans les mains du vigneron : Si ton œil droit te fait tomber
dans le péché, arrache-le et jette-le lom
de toi (Matthieu V, 29). (Voir aussi Luc
IX, 62; Jean XII, 24).
Mais, pour prolongé que puisse être
l’inévitable contraste entre la matière et
l'Esprit, (entre la volonté corporelle ,et celle
illuffiinée, croyez avec l’apôtre Paul que :
Cduî qpii a commencé en vous une bonne
œuvre en poursuivra l’achèvement (Philippiens I, 6), dans la. mesure où vous serez
et demeurerez en Lui.
« :)t «
Cette communion intime dans le divin
ne produit pas seulement la purification,
la sélection, la transformation, comme' conséquence : il arrive ce que Jésus dit, avec
une image expressive, à propos du Sarment : une transfusion de nature à natture. Vous (êtes) en Moi, Je (suis) en
vous.
Et maintenant prenoins quelques exemples de cette réalité dans la vie de l’Apôtre>... qui pouvait écrire : Je vis, nm plus
moi-même, mais Christ vit en moi (GaJàr
tes II, 20).
A la gloire de Dieu, il affirme qu’il possède, par la communion avec le Christ, Sa
pensée, Son amour, Sa puissance... Nous
avons la pensée du. Christ, écrit-il avec
une. admirable certitude aux CorinUiiens
(1 Cor. II, 16). ...Pour celui qui est en
Christ, il y a comme une mise au point
qui nous porte, des choses qui passent, à
la contemplation des immenses firmaments
■des choses éternelles, de façon à établir
des divines harmonies entre ce qui passe
et ce qui est éternel, Oh ! si les chrétiens
avaient toujours demeuré en Christ, que
d’erreurs la transfusion de Sa pensée leur
aurait épargnée; et quels triomphes te
christianisme pourrait enregistrer aujourd'hui j!
Si la présence du Christ en nous est une
lumiène qui nous pqffie à des -visions exac
tes selon les pensées de Dieu, eUe est aussi
une lumière qui porte avec soi la flamme
qui ravive l’amour... L’apôtre Paul sent
cette réalité et affirme : L’amour du Christ
nous presse (2 Corinthiens V, 14).
C’est l’amour qui est placé à la baSe de
tout te plan-de la rédemption humaine,
parce que l’amour de Dieu est comme te
ciel, qui entoure toute la terre. Jésus dit,
dans ces admirables paroilies qui résumient
tout le contenu de l’Evangile : Dieu a tomt
aimé le monde, qu’ü a donné son fils unitqae, afin que quiconque croit en Lui ne
j^.périsse point, mais qu’ü ait la vie éternelle
^ (Jean III, 16).
■- C’est cet amour qui dans le Christ n’héiitait pas à toucher tes immondes lépreux,
4'àmour qui entifevoyait Zachée (dans te
‘feuillage des sycomores de Jéricho...
C’est l’amour que l’apôtre Jean veut
*'ÿôir comme manifestation; de Dieu en
«rioùs : ..Æ nous •nous aimons les uns les
'dutres, Dieu demeure en nous, ...à ceci
woîts reconnaissons que nous demeurom en
'Lui et Lui en nous (1 Jean IV, 12, 13),..
i C’est l’amour sans lequel ni science,
ni tnavaîl, ni sacrifice ont de la valeur.
Christ en vous sem cet amour qui excuse
tout, croit tout, espère tout, supporte tout
'’(1 Cor, XIII, 7), parce qu'il est plus que
toute chose.
« « »
Mais que pourraient faire en nous, fragiles vases de terre, la pensée et l’amour
du Christ,? Et voici l’apôtre affirmer : Je
puis toute chose en Celui qui me fortifie
(Philippiens IV, 13).
C’est par cette force que de pauvres
créatures, nées lavec tout te fardeau de
l'atavisme et de: son péché, j)euvent se relever, peu à peu, et devenir des instruments de bénédiction pour autrui.
C’est par cette force que je vois dans
les siècles d’antan' : enfants, femmes, vieillards, affronter le martyre avec sérénité.
C’est par oette force que 'des créatares
frêles et souffrantes ont pu, de tout tempS',
faire l’expérience de la réalité de cette
parole : Ma grâce te si^t, car ma force
s’accomplit <hhs la faiblesse.
C’est dans cette force que tant de chrétiens trouvent 'et trouveront le moyen d’'alter On avant dans une vie difficile, ou monotone, ou pleine de contrastes, dans la
certitude que toutes choses conccfitrent
au bien de ceux qui aiment Dieu (Rom.
VIII, 28)...
Telle est l’iniestimable valeur de oet intdivisible polynôme spirituel : Foms (êtes)
en Moi, Je (suis) en vous...
{Fragments ôM sermon prononcé par M. le
pasteur V. Sommani, pour l’ouverture du
Synode).
Discorso pronunziato ,il 7 Setteinbre
1951, nel Tempio di "Torre Pellice, In
occasione dell'apertura del Sinodo
Valdese e della consacrazione di cinque
Candidati al Santo Ministero.
Prezzo: Una Lira, franco di porto
Per ordinazioni rbolgorsl alla TIPOGRAFIA ALPINA
IN MEMORIAM
Fidars en souvenir de M. le prof. Jean
Coiissm: M.me A. E. Dreher, Manate,
pour l’Orphelinat, 200 ; pour l’Asile des
Vieillards de Saint-Germain, 100.
Il’) a-l-il piBi rieo île wM
Coïncidence étrange : l’article sur les
Noms VauÂois, panu récemment dans VEcho, était précédé d’un autre article signé
avec un nom italianisé ; dans le même
numéro, voici — dans la chronique de StJean — un autre nom italianisé ; et —
chose plus g-rave — en voici un autre,
écrit en gros caractères, qui sert de titre
à l’article dédié à la mémoire d’un vénéré
Pasteur universellement et profondément
aimé.
Les observations de emm. t. senaienteUes donc arrivées fort à propos pour arrêter le mal, et empêcher qu’une aussi
funeste tendance ne revête « les caractères d’une plaie ? ». Que emm. t. me pandonne, mais je ne réussis pas à saisir la
gravité de ses préoccupations.
Il y a tout d’abord des cas où les incriminés ne sont pas des coupables. Ni
mon père ni moi — par exemple — avons
voulu modifier notre nom : la transformation s’est faite à travers des circonstan'Oes qu'’il serait trop long de décrire.
(Jui sait combien d’autres cas semblables.
Et alors, nous faudrait-il recourir au tribunal pour remettre les choses au point ?
— Non, certes.
IMais je préfère parler de ceux qui ont
désiré italianiser leux nom. Ils n'ont pas
besoin d’avocat, et qu’eux aussi me pairdonnent si j’ai l’air de prendre leur défense. Mais je tiens à dire ma pensée à
leur égard. La voici. Plusieurs d’entre eUx
auront eu leurs braves et bonnes raisons ;
et en tous cas ce sont des citoyens libres,
qui honorent (malgré leur nom modifié)
leur iiguple et leur Eglise ; et, quoi qu’en
dise emm. t., ils ont su et sauront toujours démontrer « un attachement très
fort à. la famille spirituelle vaudoise » : un
attachement que l’on ne rencontre pas
toujours, même chez ceux qui ont conSerté leur nom tel que.
Il y a plus : comme bons Vaudois, n’est-il
pas vrai, nous reconnaissons toujours une
valeur incontestable à nôtre vieille Bible,
y compris la Genèse. Or il nous est dit
que te Seigneur changea le nom d’Abram
en celui d’Abraham ; par Son ordre Swaï
devint Sara, et Jacob devint Israël. J’en
tire la condusion qu’ü est permis de modifier son nom.
Maintenant, que chacun pense comme
il l'entend; mais je me dis que nous vivons dans une époque de liberté, et que
cette liberté (don extrêmement précieom)
doit être respectée : si quelqu’un modifie
son nom, la chose peut nous paraître
drôle, mais c’est son affaire. Efforçonsnous de servir fidèlement la patrie, notre
peuple, l’Eglise, quel que soit te nom que
nous portons. Quant à la liberté individuelle, chacun y tient.
A propos, le titre de ces réflexions? Eh
bien, voilà) je me suis demandé : 1 Ecfw,
qui est toujours si intéressant, ést-il maintenant à court dé sujets à trmter ? N y
a-t-il plue rien de mieux à dire ? Je
suis persuadé que notre journal continuera
à bien servir l’Eglise, même si paitfois ü
y paraît des noms italianisés.
* G. Bertinatti.
ERNESTO GIAMPICCOLI
DISCORSI RELIGIOSI
con notizie biografiche redatte da
GIOVANNI ROSTAGNO.
— Volume di 342-pagine L. 8 —
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Pellicc.
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Mardi (8 Septembre)
A 8 h. 30, a lieu le culte.
Les travaiux coirtmiencent ensuite, et
M. le pasteur H. Tron setdw, président de
la Commission d’examen die l’activité de la
Table, lit son rapport, conçu dans un esprit de critique chrétienne ; il analyse les
différents prdblèmte soumis à l'examen,
souvent avec humour, toujours avec charité. Aprœ cette lecture, l’assemblée synodale commence la lecture et la discussion
du rapport de la Vén. Table.
La note funèbre ne manque pas, cette
année ; à côté des ouvriers, MM. E. H.
Tron, pa^èui-, J. Coïsson, professeur, P.
CuZwTio, ' pasteur, c’est la perte d’amis fidèles que nous devons déplorer : rév. Domld Matheson, rév. H. M. Adam. MM. U.
Janni, A. (Muston, M. Falchi rappellent
l’importance de l’œuvre qu’ils ont accomplie, et M. le Modérateur annonce, avec
des paroles de profonde douleur, le départ
pour la patrie céleste de Miss Ketty Sullivan Camningham, fidèle amie de notre
œuvre.
Eméritation. Le Modérateur annonce, et
le Synode en prend acte, que MM. Giov. Petrai, Benvènuto Oelli, David Revel, pasteurs, Gustave Bert, ancieni-évangéliste,
Enrico Porneron, professeur, sont arrivés
à l’âge fixé pour l’éméritatioin,^ et les remercie pour leur activité;
Ministres en mission. Ce {piaragraphe
donne lieu à une assez longue discussion,
parce que dans notre terminologie réglementaire l’expression : en mission n'est
pas des plus claires j on finit par s’en remettre, pour une solution définitive de la
question générale, aü nouveau Statut de
l’Eglise Vaudoise lequel sera,^D. V., présenté l’année prochaine.
FiofUmces. Ce problème, qui pèse lourdement sur notre Administration et qui menace d’entraver même la vie spirituelle
de notre Eglise, provoque une discussion
très intéressante. MM. G. Comba, L. Micol, D. Pons, attirent l’attention des membre du Synode, des laïques surtout, sur
la gravité de la crise qui secoue le monde
entier ; fis nous prouvent, i>ar plusieurs
exemples, que nous devons nous estimer
heureux de notre condition; les Vaudois
doivent apprendre à faire tm sacrifice
pour leur Eglise, non pas en lui donnant
le Bui)erflu, ce superflu que, naturellement, -personne n’est disposé à avouer,
mais en donnant, nous ne disons pas la
<hme, mais la centième partie des revenus.
La séance est ouverte à 14 h. 30 et la
discussion continue sur le même sujet, les
finances ; sujet brûlant qui sera l’objet
d’une séance particulière, à laquelle participeront seulement les laïques, jeudi soir.
MM. P. Bosio, Giov. Bertinatti, Arnaldo
Comba, Guido Comba font différentes observations et propositions pour secouer les
¡Vaudois de leur apathie et réveiller en
eux le sentiment de leur responsabilité
en faisant appel à leur point d’honneur
(nommer une Commission pour une campagne financièré, adopter des méthodes rationnelles pour les collectes, etc.).
Instruction religieuse. L’assemblée unanime approuve l’attitude pleine de dignité
que la Vén. Table a prm à l’égard de l’enseignement religieux dans, notre Collège
et dans nos écoles. M. U. Janni invite la
iVén. Table à faire des démiaaxhes auprès
des autorités compétentes pour obtenir
que les élèves évangéliques ne soient pas
obligés à acheter le volume du Libro di
Stato contenant l’enseignement religieux
d’après la doctrine catholique-romaine. Il
voudrait aussi que la Vén. Table élevât sa
protestation contre l’ignoble campagne,
qui frise souvent la bouffonnerie et la diffamation, d’une partie de la presse à
l’égard du protestantisrçe. Le Modérateur
promet de s’occuper de la chose, tout en
rappelant les paroles évangéliques : « Heu)reux serez-vous, lorsqu’on vous outragera,
qu’on vous persécutera... ».
Jeunesse, Tous les lecteurs de L’Echo des
Vallées savent que l’organisation de la jeunesse a donné beaucoup de soucis à notre
Administration qui s’est trouvée, à un certain moment, en présence de quatre groupements différents, tous animés des meilleures intentions, cela va sans dire ; aussi,
vu les propos iréniques des orateurs, l’assemblée a cru bien faire en m’entrant pas
dans le vif de la question ; à savoir si
l’Eglise a le droit et le devoir de s’occuper
diièctement de sa jeunesse.
Publications. M. le pasteur Bartb. Revel lit quelques lettres qui prouvent combien l’œuvre de la Commission des Publications est appréciée par le public. MM. S.
Coluoci et C. Bonavia font quelques observations sur la diffusion de notre littérac
ture et sur la nécessité d’améliorer nos
éditions.
Journaux. Peux lignes du rapport de
la Table où les Directeurs de La Luce et
de L’Echo des Vallées sont remerciés « pour
le zèle qu’ils ont apporté dans l’accomplissement de leur tâchej», provoquent une
discussion animée où l’on parle de tout
un peu ; de la question de la jeunesse et
des communiqués sur la vaccination, des
polémiques théologiques et des comptesrendus de la Cnoix-Rouge, de l’absolutisme
d’un directeur et de la mauvaise qualité
d’un papier ; faut-il faire de La Luce un
journal exclusivement populaire, ou bien
doit-il aussi toucher aux problèmes plus
importants de la culture ? L’Echo doit-ü
être un journal purement ecclésiastique,
ou continuefa-t-il à être L’Echo des Vallées ? MM. Bruno Revel, M. Falchi, Giov.
Miegge, Elio Eynard, R. Nisbet,'P. Bosio,
G. Cosfabel, G. Del Pesco, C. Bonavia, E,
Geymet, font plusieurs observations, résumées d’une façon très sympathique par
M. le pasteur A. Prcchet. Comme conclusion : tous vont travailler pour rendre
nos journaux'plus intéressants.
HS ^
Examen des rapports des différents Districts. District. Le rapport des Vallées
n’offre aucun sujet de discussion, la note
dominante (la crise des collectes) ayant
déjà été amplement étudiée.
■ IP, IIP, IV<^ et F® District. MM. E. Geymet, U. Jauni, A. BiUour, déplorent la suppression de quelques écoles de ces deux
Districts les Vaudois ne sentent-ils donc
pas la terrible responsabilité qui pèse sur
eux ?
Mercredi,
District Rio Platense. La nécessité de
rendre toujours plus étroits les liens qui
unissent nos Vallées aux Colonies de TAmérique du Sud a été sentie, cette année,
comme jamais par le passé, grâce à la présence et à l’activité de M. le pasteur Ernest Tron. MM. Jules Tron et Mario Faldii insistent sur cette nécessité, et M. le
Modérateur propose d’adresser un message
d’affection reconnaissante là nos frères
d’outre-mer, en attendant que le Syrude
examine les moyens pratiques pour fortifier ces liens.
On passe ensuite à l'exàmen dju rapport
de la Commission d’Examen.
La suppression de quelques écoles primaires dans notre œuvre d’évangélisation,
provoque une discussion qui permet d’envisager l’avenir avec un certain optimisme : si les écoles ont été utiles, elles ne
sont pas indispensables pour l’œuvre de
notre Eglise, qui trouvera toujours, dans
la prédication du pur Evangüe, le vrai
moyen d’arriver aux foules ; il est regrettable que- le manque d’esprit de saicrifi.ee
dans nos membres d’Eglise ait diû faire
envisager cette nécessité, mais l’Evangile
doit être annoncé.
MM. BaJme et G. Comba expriment la
profonde douleur du Val Balsille pour la
mort de l’Ecole Latine, avec l’espoir que
la Vén. Table aidera toujours les étudiants de cette Vallée. M. le Modérateur
répond que personne n’a été plus douloureusement frappé que les membres de la
Table, qui ont fait l’impossible pour la
sauver ; les Vaudois ont-ils fait, eux, au
moins leur possible ? ?
La discussion est ainsi terminée, et le
Président donne la parole à M. ¡Henry
Martyn Gooch, secrétaire de YAlliarice
Evangélique Universelle, qui adresse à l’âs- •
semblée un chaleureux message, dans le- •
quel il afBrme son amour pour son Eglise,
pour notre Eglise. Le président, M. le prof.
D. Bosio, lui répond en faisant ressortir
la communion de nos coeurs en Christ.
Après cette parenth^, le prof. G. Costabel lit le rapport de la Commission
. d’examen de la Faculté de Théologie, et
,1’on passe tout de suite à la discussion du
rapport du Conseil de la Faculté. MM. M.
Falchi, G. -Comba, A. (Mnston, L. Micol
font quelques observations sur les pro• grammes, (en recommandant l’enseignement de la philosophie, la lecture de quelques ouvrages scientifiques, etc. Le doyen,
M. le prof. Giov. Rostagno, explique la nécessité des examens à la, fin de chaque sermestre, et rappelle que les professeurs
sont surchargés de travail ; il apporte les
salutations de M, le prof. E. Comba, absent pour cause d’étude.
» * *
M. le pasteur E. Tron jtMnior lit le rapport
de la Commission d’examen des Institutlions Hospitalières, qui ne donne lieu à
aucune discussion ; tout a bien marché et
l’état général est satisfaisant ; une seule
observation de M. A. Ribet, qui recommande de rendre plus intense l’assistance
spirituelle des malades.
Mercredi soir.
A 20 h. 30, un public très nombreux se
réunit dans le temple pour y écouter le
message de M, le pasteur Ernest Tron, de
Colonia Valdense ; cette réunion est présidée par le modérateur M. V. A. Gostabel, qui explique les raisons et le but de
cette séance extraordinaire. Avec la puissance qui découle d’une conviction profonde, l’orateur M. Ernest Tron rappelle
brièvement l’hfetoire 'de nos Colonies, de
leur origine, de leur développement,^ de
leurs difficulté; il affirme, à plusieurs reprises, avec énergie, que l’Eglise Vaudoise
des Vallées et l’Eglise de nos Colonies sont
comme un arbre dont les br anches ne sauraient être coupées sans que le tronc luimême en souffre. S’il est indéniable que
nos frères de l’Argentine et de TUruguay
regardent à nos Vallées, comme aux montagnes, source de force, il est aussi vrai
que nous, Vaudois des Vallées, pouvons tirer de profondes leçons de l’activité évangélique de ces frères éloigné.
Comme manifestatbn de fraternité,, le
montant de la coILecte est destiné à l’Asile
de Oolonia Valdense.
, auiblié C’est donc tout le problème de la
discipline eccléiastique qui doit être re- |
manié. Il faut enrayer le mal : toute l’aS- |
semblée le reconnaît en approuvant lé
paroles du Modérateur, et s’en remet à la |
Commission des vœux pour une solution I
pratique. La séance est suspendue à 10 ^
heures pour la réeption 'des délégué des
' Eglises sœurs, dans le temple.
t» ü: Sir.
Jeudi.
Mariages mixtes. Les travaux commencent à 8 h. 30 et l’assemblée discute l'ordre du jour de la Conférence du IV° District, par lequel la Conférence demande
au Synode de préiser si les Conseils d’Eglise doivent prendre, et dans quelle forme, des mesures disciplinaires, lorsqu’un
éyangélique contracté un mariage mixte
en le célébrant dans l’église catholique,
vu que par ;ce fait il finit par renier
pratiquement sa foi. La discussion est très
animée ; MM. V. A. OostabeJ, P. Bosio, A.
Alessio, L. Rivoira, C. JaUa, A. Muston,
Giov. Miegge, G. Pasulo, M. Falchi, A.
Giampiccoli, E. Tron junior exposent leurs
points de vue ; en réalité, il n’y a pas de
discussion sur le fond de la question, vu
que tous les orateurs, et les non-orateurs;
sont d’accord sur la néessité de prendre
une attitude énergique et de faire sentir
aux jeunes gens évaugéliques qui vont se
marier dans l’église romaine que, par ce
fait même, ils sortent de l’Eglise Vaudoise qu’ils renient, en signant des engagements contraires à notre foi. La divergence d’opinions n’existe que sur la forme
des mesures disciplinaires. Faut-il rayer
de la liste dœ membres d’église le nonî
des œupables ? Faut-il simplement les suspendre pour un temps déterminé ? Il y
a bien les Consistoires qui devraient appliquer le Règlement et rayer le nom de
ceux qui commettent des péché scandaleux; or, le mariage mixte, dans l’Eglise
Catholique, en est un ; mais les Consistoires n’osent pas assumer cette .responsabilité, et cet article est pratiquement
La journée des « étrangers » a, comme
toujours, le don d’attirer un nombreux J
public qui écoute avec intérêt les messa- j
ges des représentants des Eglises sœurs. ^
C’est, tout d’abord, M. le rév. John
Oman, D. D„ Principal of Westminster
College, qui nous apporte les salutations, |
et l’expression de la communion fraternelle de l’Eglise Presbytérienne ■ d’Angleterre dont il est modérateur et qui passe,
elle aussi, par des moments difficiles ; n*oublions pas que Dieu se sert de nos difficulté pour accomplir de grandes choses.
M. le doct. August Ernst, représentant J
de la Société Gustave-Adolphe, d’Allemagne, apporte un meæage du Préident de
cette Société, en exprimant toute sa joie
pour le fait que le temps de la doulou-i
reuse séparation est passé.
M. Emst Reuter, pasteur de l’Eglise Allemande de Milan, représentant de la Fédération Evangélique d’Allemagne, exprime la sympathie de ses icoUègues, pour
notre œuvre et notre histoire, qui a tant
de ressemblance avec ^histoire de son
Eglise.
Le président, M, le prof. D. Bosio, lit
ensuite un message de la Fédération Protestante de France, qui est repréentêe
par MM. les pasteurs Benjamin Bertrand
et Daniel CoUaVc. Le premier, pasteur de
l’Eglise du Saint E&prit (Paris) et membre de la Société Biblique de France, offre '1
én hommage à la Vén. Table un exemplaire du volume Perles et Joyaux (dont j'f
nous avons parlé dans notre dernier numéro), en rappelant avec quel intérêt il
a toujours suivi notre œuvre et notre peu:^le, qu’il considère comme son peuple.
M. Daniel Couve, directeur de la SociétC|^'*
des Missions Evangéliques de Paris, ap-^
porte un message d’aiffection et de recon- I
uafesance pour l’intérêt que notre Eglise
a toujours démontré pour la cause des ^
Missions, en donnant ses enfants pour'|
cette cause sainte, qui est un puissant !
coefficient de l’œuvre d’évangélisation.
Enfin M. G. Ferreri, représentaut de ,5
l’Eglise Weslèyenne d’Italie, dit toute sa'^
joie de se retrouver au milieu des frères ^
qu'il aime profondément et exprime ses 1
vœux pour une plus grande Eglise ^
Evangélique.
M. le prof. D. Bosio répond à chacun |
des orateurs au nom de l'assemblée qu’il
représente et «k>nt il interprète les senti-*
ments 'd’une façon fort heureuse.
4: « $
A 14 h. 30, après que M. A. Prochet a
terminé la lecture de son admirable riapr
port sur les Iniques et leur collaboratùm
avec le pasteur, la discussion est ouverte. ,;^
L’orateur insiste avec force sur l’idée du 'S
sacerdoce universel comme étant la con- 3
dition indispensable pour que cet esprit 1
de collaboration soit un esprit chi’étien,
humble et efficace ; il examine avec finesse
quelques-uns de ces moyens de collabora-,-à
tion, de l’activité spirituelle des ancienâ' J
à l’œuvre du portier d’une église.
MM. Bruno Revel, P. Bosio, A. Muston,
M. Morieschini, font quelques observai
tions sur l’esprit qui doit animer cette i
collaboration.
Hi H*
M. le pasteur L. Micol lit le rapport de f
la Commission des Règlements et propose
quelques modifications. ^-'4
La discussion conunence sur un problè*i|
me de terminologie : les églises qui ne J
sont pas encore régulièrement constituées, *
doivent-eUes s’appeler stations ou (égli-'
ses, etc. ?
Le problème suivant cache, sous son apiv|
ptarence légale, ime question très impoi>j
tante pour nos églises : rappeler, mêmeï
au risque de se répéter, quels sont les de*J
voirs matériels et spirituels d’un meiur'
bre d’église, d’une façon particulière
3
¡’fréquentation des cultes. MM. C. Jalla, D.
^4^>ns, E. Tron junior, Ernest Tron, G. Fah
|gulo, P. Bosio, exposent leur point de vue
; et la proposition d’ajouter aux conditions
■ requises à un membre électeur « fréquentation régulière des cultes » est approuvée.
H: ^ H*
y A 16 h. 30 la discussion reprend sur
‘*nos. rapports avec nos frères de l’Amériïque du Sud. Cette question, qui a viveliinent préoccupé le Synode convaincu de la
P%rlavité de la situation et qui exige une
solution-définitive, est ex|aminée sous ses
; différents aspects. M. le Modérateur illusI tre la situation de ce District qui est,,
; pratiquement, indépendant, et avec le|quel les rapports risquent de s’affaiblir
Ifoujours plus : il proposerait que le Syp'node élût lui-même le chef de ce District,;:
ijîl n’aurait même aucune difficulté à lui
^donner un vice-modérateur, avec, bien entendu, le libre consentement du -District
|içême.
P"” MM. G. Bonnet, Giov. Miegge, G. Tron,
l'G. Fasulo, Guido Miegge, P. Bosio, E. Par
^cal, Piacentini, M. Moreschini, A. Muston,
reconnaissent tous rurgenoe d’une déci"sion, mais se demandent si la proposition
du Modérateur suffira pour rendre plus
forts ces liens, et s’il ne serait pas possible de trouver aussi d’autres moyens,
M. le ptasteur Ernest Tron explique ce
j|,_que les pasteurs ont déjà fait, et ce qu’ils
Iferont encore pour rendre plus populaire
l’histoire vaudoise, plus vivante la conÊscience de peuple vaudois. Le Synode
donne mandat à la Commission des Règleh ments de déterminer les modalités de ces
innovations. En attendant cette sanction
juridique, M. le Modérateur annonce que
M.me Ernest Tron va former un Comité
pour faire connaître notre œuvre d’évan^lisation d’Italie, tandis que L’Echo des
Vallées donnera, lui aussi, dans ce but,
des nouvelles de cette œuvre et que M- Ernest Tron préparera une histoire populaire des Vaudois en espagnol.
^ ^ ^
On envisage ensuite la pœsibilité d’une
nédiictibn du nombre des membres de la
* Table et l’eventualité de prolonger la durée de leur charge. MM. A. Muston, E,
.. Tron junior, G. Fasulo, prennent part à la
discussion qui n’aboutit à aucune conclusion, car il s’agit de deux problèmes d’administration assez complexes, vu que les
Districts sont plutôt vastes.
Vendredi.
La dernière journée de travail de l’assemblée est consacrée à l’exsamen de quel,.j,ques propositions présentées par la Commission des vœux, présidée par M. le pasteur A. Jahier.
; L’assemblée approuve l’idée de célébrer,
•Vl’ainnée prochaine, le IV“* centenaire dé
■l’adhésion des Vaudois à la Réforme, par
rnic séance qui devrait avoir lieu à Chan
■ foran ; après quelques observations de
ÿjjMIM. Falchi, A. Muston, P. Bosio, L. Mii- col, on charge la Vén. Table d’étudier les
.‘‘modalités.
Le problème des mariages mixtes, célébrés dans l’église catholique, attire de
l’attention de l’assemblée ; un ori diu du jour est présenté par M5M. P. Bo, ,Bio, G. Bertin, qui charge la Commission
: des Règlements de déterminer les mesures
■.^^bisciplinaires dans- des cas de ce genre,
¿MM. L. Bounous, A. Alessio, L. Micol, C.
. JBonavia, font plusieurs. observations sur
lai modalité et la nécessité de ces mesures.
Enfin, vu que la Conférence du IV® District attend une décision, le Synode attire
l’attention des Conseils d’Eglise sur Varticle 42 du Règlement, et charge la Commission des Règlements de déterminer les
mesures.
Un ordre du jour affirmant l’amour que
les Vaudois des Vallées portent à leurs
frères de l’Amérique du Sud, et qui charge
la Table de déterminer les meilleurs moyens
pour venir à une bonne solution, est approuvé à l’unanimité.
s; • » •
Après que M. le prof. M Falchi a rendu
* compte de la ferme décision prise par les
Imques de faire un effort pour l’extinction du déficit, la séance est close, et les
membres du Synode se rendent au temple pour un culte avec célébration de la
Sainte Cène ; cérémonie qui est, cette année, particulièrement imposante, pour le
nombre des participants.
» »
Elections. La- Vén. Table est formée par
MM. V. A. Costabel, modérateur ; L. Marauda, vice-modérateùr ; R. Malan, G. Far
sulo, E. Meynier, E. Revel, pasteurs ; D. Jahier, P. Margiunti, A. GiampiccoU, laïques.
MM. J. Bonnet, N. Introna, sont nommés membres du Conseil de l’Ecole de
Théologie. MM. Th. Pons, A. Rivoire, sont
nommés membres de la Commission des
Institutions Hospitalières.'
M. le pasteur E. Tron senior, est chargé
du sermon d’ouverture, au prochain Synode, et M. A. Mingardi, suppléant.
Les travaux se terminent ainsi après pne
allocution du Président, qui rfeume ses impressions bienfaisantes, et la bénédiction.
(C.
* * «
Soirée de la « Pra del Torno».
Le temps n’a pas favorisé, vendredi 11
septembre, la séance annuelle que la Société «Pra del Torno» a l’habitude de tenir pendant la semaine du Synode. Malgré cela, à 20 h. 30, la salle de la Maison
Vaudoise était assez remplie ; pas autant
les galeries, où l’on pouvait cependant remarquer un fort groupe de jeunes. C'est
M. Seiffredo Colucci qui préside. Après
l’invocation, le chaut d’un cantique et la
lecture de quelques versets, Liborio Naso
prend la parole : en sa qualité de président pour 1930-31, il donne un intéressant aperçu de l’activité de la Société pendant l’année qui vient de s’écouler, avec
force détails et avec des chiffres éloquents.
Ensuite, M. Colucci exprime aux membres sa sympathie, ses vœux et ses encouragements -pour l’avenir. Et nous voici à
la partie centrale de la réunion : M. le
pasteur Daniel Couve, directeur de la Société des Missions de Paris, entretient le
public, on ne peut plus attentif, pendant
35 minutes, qui ont dû paraître courtes
à l’auditoire. Ce discours a été goûté et
apprécié à sa juste valeur, pour son contenu foncièrement pratique. M. Couve remercie la Société pour les sommes qu’elle
a envoyées à Paris en faveur de l’œuvre
des missions, et se félicite de voir tant
de jeunes gens des deux sexes parmi ses
auditeurs. Il nous parle de l’influence qu’a
exercée l’introduction de la civilisation
européenne en Afrique. Il est difficile, aujoürd’hui, de trouver des sauvages comme
autrefois!: pour cela, il faut aller bien
loin, pénétrer à l’intérieur de ces terres.
Cette civilisation a, par ses conquêtes, détruit les superstitions et l’idolâtrie des
païens, mais n’a laissé à leur place que
le vide et l’indifférence. C’est aux chrétiens d’apporter là-bas un souffie de vie
religieuse, d’étancher la soif qui dévore
les âmes de ces malheureux que la coloniaaition ne cherche qu’à exploiter sans pitié. Chez les païens aussi, le problème de
la jeunesse se présente dans toute sa gravité, et le dévouement enthousiaste de
jeunes ouvriers pourra seul soulager la
misère morale et spirituelle de ces peuplades. L’assemblée salue par ses applaudissements la fin du discours de M. Couve,
et s’apprête, par le chant d’un cantique,
à écouter le message, très court, de M. Robert Caisson, missionnaire au Zambèze,
qui rappelle le temps où il était lui aussi
de la « Pra del Torno », et dit qu’il faut
travailler pour la jeunesse païenne. M. le
pasteur Guido Miegge, puisque la parole
est libre, recommande la collecte que les
membres vont faire, en passant entre les
bancs, pendant le chant d’un caiiitique,
et qui a donné, nous a-t-on dit à l’oreille,
la somme de L. 441, Merci à tous les
généreux !
La réunion est close par la prière du
jeune pasteur Jean Tron. e.
Tout bon Vaudois voudra posséder
la biographie de son Temple, ainsi que
celles des autres Temples vaudois.
Vient de paraître; ~
Les ïml
par JEAN JALLÀ
.richement illustré, à la Bottega della
Carta. L. 4,50.
Un roi chrétien en Angola.
C’est en 1919 que Maroo-Lucindo fait sa
première apparition à la station de Lincoln (Mission philafricaine); il est avec
son jeime frère Mutanda. Tous deux sont
acceptés comme internes et ils entrent en
apprentissage dans l’atelier de menuiserie
de’la Mission. Marco est très assidu aux
leçons et très appliqué dians son travail.
Comme U est âgé de 22 à 25 ans, il a plus
de peine que ses jeunes compagnons, mais
il fait des efforts soutenus et arrive à un
résultat heureux.
ibinme tous ses camarades, il doit suivre
les ^réunions, cultes et classes bibliques, et
l’on ranarque qu’il y prend un vif intérêt.
Dans le courant de l’hiver 1920 il quitte
laTMission et va travailler comme menuisier-chapron chez un Portugais. Il se perfëetiopne dans son métier et apprend assez
bien la langue portugaise. Il revient à Lincoln en 1923. Après quelques absences, il
se décide à entrer dans la classe des catéchumènes. Son baptême a eu lieu en juin
1926.
Les missionnaires rendent ce témoignage
qpe Miatco est un de ceux qui leur ont procuré le plus de satisfaction, dans sa conduite et sous tous les rapports.
Depuis lors ü fait encore quelques stages
riiez des colons, quelques séjours à Lincoln,
fl d’y rend utile, soit dans les choses matérielles, soit lau sein de l’Eglise, où ü: se
riîontre un membre fidèle, considéré de
tous à cause de son sérieux et de sa façon
intelligente 'de juger des gens et des choses.
¡'Déjà avant son baptême, un parti indigène, indigné de l’attitude du roi de cette
époque vis-à-vis de ses sujets, lui avait offert la dignité royale. Mais Marco avait
nettement décliné cet honneur, d’abord
pairee qu’ü savait que les autorités portugaises se réservent toujours cette nomination importante et .ensuite parée qu’il ne
voulait pas s’occuper de politique.
. Le parti opposé ayant appris les démarches faites auprès de Marco, accusa celui-ci
auprès de l’administrateur, affirmant qu’ü
fomentait une révolte. Aussi fut-il appréhendé par la police et conduit à Caconda,
siège de l’administration. Une enquête ré’véla son innocence ; mais l’administrateur
le retint pour quelque temps à son service. C’était une précaution, car ü craignait que sa présence n’entretint des ri^ valités dans la tribu
Ji A ce moment un oncle de Marco ^t déi signé comme roi. Païen de toute son âme
. et ardent patriote, il a de nombreux démêlés avec les autorités, qui bientôt le
déposent. Un de ëês demi-frèreS le remplace ; mais celui-ci, païen endurci, indolent, adonné à la boisson, remplit ses fonctions avec la plus grande négligence.
‘ Après ces fâcheuses expériences, les autorités sont convaincues qu’il faut placer
à la tête de la tribu d^ Caluquembe
qui compte 4.000 hommies adultes un,
hommie jeune, intelligent, connaiffiant le
' portugais et ayant le cœur ouvert à la
i- civilisation. Et leur choix se porte immédiatement sur Marco-Lucindo qui est à
ce moment à Lincoln. H ref,uise d abord
d’assumer cette responsabilité ; il estime
qu’elle est incompatible avec sa qualité de chrétien. Les autorités portugaises insistent, lui assuhant qu’il doit accepter cette charge pour le bien de son
peuple.
Marco S’en ouvre aux missionnaires et,
sa décision prise, il demande à ^Eglise, le
dimanche, à l’iissue du culte, de prier pour
lui, afin qu’il soit dirigé dans sœ fonctions
et que la puissance de Dieu le antienne.
. Il sent le besoin intense du secours du
Saint-Esprit pour affronter les puissances
redoutables du paganisme qu’il connaît
mieux que personne. H prend aussitôt la
résolution de ne pas s’installer dans la capitale de ses prédécesseurs, où sont conservées toutes les reliques d’un paganisme
plusieurs fois séculaire et spécialement les
ossements des anciens rois, qu’il faut parfois ailler consulter en les aspergeant de
sang. L’atmosphère de cette résidence, tout
imprégnée des miasmes des plus noires superstitions, n’est pas ce qu’il faut à un
jeune roi, dont l’ambition est de conduire
ses sujets au Christ Sauveur. Aussi c’est
avec joie que^le 4 octobre 1930, les missioinnaires de Lincoln et d’Etonga, accompagnés
des indigènes de lia Stationi, entourent le
couple royal à Toocasian de son instaJllac
tien sur une petite colline à une demiheure de Lincoln.
La jeune compagne du roi, une chrétienne aussi, est un peu craintive pour
l’avenir, mais ele compte, comme son ralari,
sur la puissatnee d'Én-haut et ¡sur les prières de l’Eglise. Marco a demandé que les
chrétiens de Suisse prient aussi Jour lui
afin qu'il puisse glorifier son Sauveur en
toutes circonstances, car sa position est
très déücato.
Depuis ■ qrfil est le chef de Sa tribu, il.
a plus d’une fois remplacé le missionnaire
Mermoud pour la prédication du dimanche'matin et ü a eu ainsi l’occasion de rendre son témoignage devant plusieurs centaines d’indigènes. E. K
(Le Semeur Vmidois).
CHRONIdUE VAUDOISE.
COLONIA El^ SOMBBERITO. Les noU'^
velles de cette église vaudoise, qui vient
de se constituer d’une façon régulière
tout récemment, sont bonnes. Grâce au
zèle de son pasteur, M. E. Ganz, le t^ple a surgi, et présente un aspect assez
confortable/;; cette conununauté a eu, en
août, la visite du pasteur de Iris, M. S.
Long, et le succès a été réjouissant ; une
centaine de personnes assistaient au culte
principal, témoignant ainsi 'de leur joied'avoir finalement un lieu de culte et
un conducteur spirituel.
LA TOUR. Samedi 5_septembre, â Buenos-Aires, a (été célébré le mariage de
M.Ile Mary Elsie Parise et de M. le doct.
Mario Jahier.
Samedi, 17 courant, dans le temple de
La Tour, Ml le pasteur Jules Tron bénissait le mariage de M. le pasteur Giovanni
Miegge et dé M.lle Ellen Pons; un groupe
de jeunes chanteurs, dirigés par M; ie
prof. K Tron junior, a exécuté un choeur
pendant la cérémonie.
Nos meilleurs vœux aux époux.
— La i^irée que nous avions annoncée
a eu un très bon résultat, ce dont nous
nous félicitons avec les acteurs. Tous ont
très bien joué leurs rôles en surmontant
bravement les difficultés qu’offraient le
dr,ame et la langue. Ad nmiora !
PR ALI. Nous avons eu le privilège
d’entendre, pendant les mois d été, des
messages, très édifiants, de la part des
MM Y. A. Costabel, modérateur, pasteurs
H. Meynier, Philippe Grill, C. Lupo, EL
Corsani, R. Rivoire. Un cordial merci a
tous. A. F.;
BODORET. L’assemblée électorale du 13
courant a désigné son futur conducteur
spirituel dans la personne de M. Jea'n Tron,
pasteur. Le résultat de la votation est le
suivant : 54 voix sur 54 votants, c’est-âT
dire runanimité. Nous nous réjouissons
sincèrement avec notre jeune collègue
pour cette encourageante manifestation
et nous lui souhaitons â Rodoret un minisr
tère long et béni. Alfur.
SAINT-GERMAIN. La Direction de l’Asüe des Vieillards de Saint-Germain remercie, avec reconnaissance, _ les Unions
Fédérées Voudoises de la bonne visite
faite à l’Asile, des rafraîchissements et de
la récréation procurés à nos- vieillards.
Cette visite a fait du bien et on en gardera longtemps le souvenir.
Nous avons reçu les dons suivants, dont
nous accusons avec gratitude la réception :
Juana Armand-Hugon, en souvenir de son
père, L. 250 - Eglise de Viüesèche, 50 - Id.
de Rodoret, 15 - Id. de Prali, 20 - Des
Unions et des Mères de famüle de Prali,. 25
- Eglise de Bobi, 50 - Id. de Massel, 2i5 “
Id. de Rome, Piazza Cavour, 200 - Id, de
Coazze, 100; Id. de Pignerol, 90 - Id. de
Milan, Via Fabbri,'250 - Id. de Rome,
Via Quattro Novembre, 200 - Id. d’Angrogne, 30 - Id. de Prarustin, 100 - Id.
de La Tour, 700 - Id. de Rio Marinai, 50
- Vola Susette, en souvenir de son frère,
15 - M.me David Combe, en souvMiir
de son mari, 57 - Long ESdvige, Rome,
4
25 - C. Fontana-ííoux, 200 - Caroline et Emma MettÌer,, Rome, 2Ò - Cacroline Caseìani, Id., lÒÒ - Prof. Grfeet,
50,M. et M.me Seiger, 300 - Banco dì
Beneficenza, S. Gtermano, 2O0 - Robutti, 5
- Famille Rosabrusin, en souvenir de la
mère, 50 E. Bounous, pour un accord,
100 - M.me Cocito, 25 - Grill Antoine et
Henriette Genre, ConchiUas, 90 - Vinçon
Santiago, 90 - M.me C. Maggiore, en souvenir de son mari, 25 - Clémentine Rostan,, JNew-York, 21 - M.lle Novarese, 50
Une Amie fidèle, 200. C. A. Tron.
SAINT-JEAN. Dimanche dernier, le
culte du Chabas a été présidé par M. le
pasteur Guido Miegge, qui nous a donné
uñe brillante causerie : Impressions d’Àmériqice; un vrai régal, dont les auditeurs
ont l>rofoñdément joui.
«»«»«K»
Quelques chiffres.
Voici quelques chiffres instructifs, au
sujet des progrès de quelques-unes des
œuvres missionnaires: , , ,,„
La Société missionnaire baptjste d’Angleterre compte aujourd’hui 11.758 statipns et postes d’évangélisation (contre
8^ en 1900). Le nombre des chrétiens
baptisés a, dans le même temps, plus que
doublé, tandis que le chiffre des élèves des
écoles triplait, passant de 16.119 à 52.939.
La Mission anglaise parmi les lépreux
donne ses soins à environ 11.000 de ces
înfprtunfe.
Il y a, au service des Missions américaines, 7.809 missionnaires, qui travaillent
d^s 87 pays à l’étranger. Près de la moitié de cet important effectif est à l’œuvre en Chine (18l6), dans l’Inde (1351)
et au Japon (515). (Evangile et Liberté).
. La sltaation religieuse et ecclésiastique dé la Suisse.
_ ML le pasteur A. MiUler, directeur du
Service de presse évangélique suisse, constate ce qui suit.
D’après le dernier recensement populaire, il y a en ce moment-ci, en Suisse,
2.320.764 protestants, 1.670.551 catholiques, 18.478 juifs et 72.718 i)ersonnes appartenant à d’autres confessions ou ne se
rattachant à aucune. Ces derniers ne représentent que 1,78 % de la population
entière. Il n’existe donc; pas encore un
mouvement de sortie de l’Eglise proprement dit, comme c’est le cas en d’autres
(Semeur Vaudois).
pays.
Armée du Salut.
Le Parlement anglais a adopté, en troisième dêiîiat, la loi sur l’Armée du Salut,
qui prévoit la nomination du général par
Un Conseil Supérieur et l’administration
de la fortune par un Comité. Les plaintes
qui pournaient s’élever contre le général
sont laissées à l’organisation intérieure de
l'Armée. Quelques députés de la Chambre
des Communes ont fait opposition, arguant que l’Armée du Salut était une organisation internationale et que 5.000 officiers anglais seulement avaient demandé
un changement, alors que l’Armée du Salut compte dans le monde entier 275.000
officiers, dont 25.Ô00 officiers supérieurs,
et que l’on n’a pas dernandé leur avis aux
simples soldats (un million d’hommes et
de femmes). Malgré cette intervention, la
loi a été acceptée par 231 voix contre 31.
L’Armée du Salut travaille dans 83 Etats
différents avec 20.000 postes. Chaque semaine, elle tient plus de 75.000 assemblées
en plein air. L’Inde à elle seule, compte
5.000 salies de réunion. E. P. D. '
(Le Christianisme m XX‘ siècle).
L'amour est notre meilleure ressource
vis^vis de ceux que nous avons à cœur
de gagner. ¡Voulez-vous un passe-port înfaillihle auprès de toutes les infortunes
de quelque nature qu’elles soient, fussentelles les plus fermées, les plus inabordables en apparence : vous le trouverez
dans la vertu de œ seul mot et de cette
grande chose : la sympathie. F. Coumn.
Guülamne Earel, par S. Delattre - Privas
(Ardèche). Un volume, 264 iwiges, prix :
15 fra français. — S. Delattre, éditeur.
Dans œ volume, M. le pasteur Delattre
fait reyÛTe la figure du réformateur de la
Suisse Romande, de Montbéliard, de Gap ;
c’est un ouvrage historique, fondé sur les
documents, mais qui ne présente aucun
apparat d’érudition ; la lecture en est donc
très aisée, en même temps qu’intéressante.
Le caractère même de Farel, par son impétuosité, par sa violence, est de ceux qui
s’imposent aux foules : il peut laisser perplexe le lecteur, mais le frappe toujours.
Nous sommes heureux de recommander
ce volume, car il contribuera aussi, d’une
façon indirecte, à préparer le IV'= centenaire du Synode de Chanforan, auquel Guillaume Farel prit une part active : en effet,
le chapitre XI® de ce travail est consacré à
Farel et aux disciples de Valdo.
L’Amico di Casa vient de paraître ; inutile de le recommander, car il est devenu
l’indispensable ami de nos foyers ; qui ne
le connaît pas ? Année après année, fl
poursuit son humble tâche de diffusion de
la culture évangélique, de la Bonne Nouvelle : il n’y a qu’à lui souhaiter un nouveau pas en avant dans la vente.
Jenny Lind, par C. A. Wilkeîns (5® édition) . — Genève - Bditio!ni Jeheber S. A.
— Prix : 3 frs. 50 suisses.
toujours été données avec les plus grands
mdyéhs.
jenny Lind fait une fortune, qu’éiBe
consacre au soulagement des malheureux,
des pauvres gens. Elle trouve le bonheur
dans un heureux mariage, et s’éteint en
1887, entourée de ses enfants, dans üUe
paix de cœur longuement méritée.
Cet ouvrage, traduit par M.me Julia Je>quièr, œt présenté sur un très beau papier, sous une couverture possédant une
gravure représentant l’actrice. A l’intériéür se trouvent plusieurs portraits de
ceUie qui fut l’émouvante Norma et aussi
la somnambule Amina aux beaux temps de
l’Opéra Italien.
B faut que cette biographie de la célèbre oaihtatrice suédoise ait rencontré un
vif succès puisqu’elle atteint à la cinquième édition-. Jenny Lind, en effet, intérêt
par la rareté de l’exem-iâî qu'elle a donné.
La pratique dè la scène n’a jamais entamé
sa foi prot^ante, qui était profc»ïde, et
ses succès triomphaux dans le mondje entier n’ont pu altérer sa modestie, qüi demeurait entièrie et touchante. En pleine
vogue, elfe quitte la scène pour ne piüs
se consacrer qu'aux concerts, notamment
ceux d’oratorio, en Angleterre, où les œüvres de Bach et surtout de Haendel ont
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