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" PitIX Ô'ABOÎÎÎimÈfâT
Italie et Colonies italiennes
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'■prof. Luigi Micol ^
TORRE PJCLLÎÔE
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cement de l’année.
Le monéro : 26 oentimee
Que toutes les«i^oses vraies, honnêtes, justes, pupes, aimables..., dignes de louange, (Xîcupent vos pensées (Philipp, IVj 8).
AVIS ;
Le prochain numéro de l’Echo paraîtra
le 12 novembre.
Echo
« Pourquoi cherchez-TOiis parmi les
morts Celui qui e,=tt vivant? Il n’est
pas ici,, 11 est ressirsioité ».
Saint-Luc XXIV, 5^6.
Nous ne sommes pas de . ceux qui donnent à la date du 2 novembre une im^
portanoe exagérée ou unie signification qui
n'a pas lieu d’être ; et cependant nous
ne pouvons demeurer entièrement indifférents au milieu de fémotion générale de
ce jour, dans notre pays surtout. C’est
pourquoi nous aussi, à cette époque, nous
penserons d’une fajçon toute particulière
à nos chers disparus et nous visiterons
leur tombe, ravivant dans nos âmes tes
doux souvenirs du passé. Mais si nous te
faisons, ce sera te cœur éclairé, fortifié et
consolé par les parotes de notre texte.
Ces paroles sont oelles que l’ange
adressa aux pieuses femmes dans le jardin de Joseph d’Arimathée, où, trois jours
auparavant, le corps inerte de leur bienaimé Seigneur avait été déposé. EU'es
n’ignoraient certainement pas l’annonce
que Jésus avait faite à ses disciples : « Il faut que je souffre beaucoup,
que je sois mis à mort, et que je ressuscite trois jours après»,; mais dans la
profondeur de leur douleur, elles l’oublient
et cherchant l’Absent : et elles le cherchent instinctivement là où leurs yéux
avaient vu disparaître la dépouille mortelle bien-aimée, dans les ténèbres du sépulcre. Là elles voudraient déposer la
fleur de la reconnaissance, là eltes voudraient verser les l'armes de léur douleur,
là elles voudraient épancher tout leur
cœur, et là encore ellés voudraient s’entnetenir longtemps, ravivant dans leur
âme les plus chers souvenirs. Leur regard
sonde à la lumière du jour qui naît et
leur cœur bat à la pensée die revoir le visage aimé ; elles cherchent et attendent :
mais en vain... «Pourquoi cherchez-vous
parmi les morts... ? ».
Combien de gens qui, ,â cette époque,
dans les visites^ aux cimetières et aux tombes, comme les pieuses femmes, chercheront l’absent parmi les morts ! Et cela
non pas parce que tous ignorent les promesses divines de vie et d’immortalité,
mais parce qu’ils se laisseront guider plus
par leur instinct humain et terrestre que
par ces promesses mêmes. Combien, en
présence du silence d’une tombe, ou en
présence d’un nom ou, de quelques dates
gravées dans le marbre renouvelleront
tour douteur dans te souvenir toujours
angoissant des derniers jours de vie du
cher disparu ! Combien chercheront d© pénétrer du regard dans l’obscurité du sêpulfere pour revoir le!s traits d'un visage
aiméi! Combien répéteront tout bas un
nom comme pour rappeler à eux cie tendre enfant, cette mère vénérée, oet époux
ou cette épouse bien-aimés, la séparation
desquels a été si douloureuse ! Combien !
Mais, chers afflig'és qui errez dans les allées d’un cimetière à la recherche d’un
nom ou d'une tombe sur î^uefe verser
toute la tendresse dé votre aflfection, c'est
à vous que l'ange répète ; Pmrqim cherchez-vous parmi les morts ?
Quant à nous, si nous allons visiter la
tombe d’un de nos bien-aiipés pour y déposer la fleur dû souvenir et de la reconnaissance, ce n’test. pas.^ parmi les morts
que nous, chercherons l’absent; lés ineffabtes promesses du Christ dirigéront nos
regards plus haut, et nous croirons aux
paroles de l’ange ; «¡.Il est vivant, il n’est
pas ici, il est ressuscité».
«Il est vivant!». A l’entréé d’'un vieux
cimetière de la Toscane, on peut lire :
« Maison des vivants ».. Cette inscription
est juste et opportune, car pour te
croyant le cimetière n’est pas' un champ
de morts ni, selbn la signification littérale de la parole : une demeure de personnes qui dorment, ômis im© ■ maison
de personnes qui vivent. Le corps est
mortel, mais l’âme, c’est-à-dire l’esprit,
l’étineele éternelle, le souffle divin soufflé
clans les narines du premier homme par
lequel il est devenu une âme vivante, est
immortelle. Nous ne possédons pas de Jésus, il est vrai, un traité défini à Tégard
de notre immortalité, mais dans ses discours et surtout dans sa vie nous en
avôns une démcnstration si précieuse et
si convaincante qu’avec raison Tapôtre
a pu dire de Lui.: «Il a détruit la mort
et II a mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Evangile ». Qui pourra jamais
oublier la solennelle, et plus que sdennélle, divine affirmation ; «Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi
vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais ? ». ...Oui, chers disparus, Id nom de
morts, de défunts, par lequel nous avons
l’habitude de vous appeler ne vous convient pas ; et c’est en pensant à vous
comme à des vivants que nous voulions
commémorer votre mémoire.
«Il est vivant...'», et l’ange ajoute:
« Il n’est pas ici ». Pour Jésus cette affirmation était parfaitement vraie. Dans le
sépulcre, dont la pierre avait été roulée,
rien n’était resté de Lui, sauf tes traces
visibles de son passage' et les linges qui
avaient servi à sa sépulture. Le sépulcre
était vide, tant il est vrai qu’aux deux
anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête
et l’autre aux pieds, à la place où te
corps de Jésus avait 'été couché., MarieMadeleine pouvait dire : « On a enlevé
mon Seigneur, et je nie sais pas où on l’a
mis», et à Jésus Lui-même, qui lui; était
apparu et qu’ell'e avait pris pour le jardinier : « Seigneur, si c’est toi qui JTa
emporté, dis-moi où tu l’as mis et j’irai
te prendre».
Mais l’affirmation de l'ange est vraie
aussi pôur nos chers disparus : ils ne sont
pas dans le cimetière où, pour la dernière
foi.s, nous les avons accompagnés. Leur
dépouille mortelle repose, oui, sous te
vieux cyprès, au pied dé la pierre tonlbaJé, dans le froid sépulcre, mais nos bienaimés ne sont pas là, ils sont aileurs,
dans la vision immédiate de Dieu, dans
la parfaite communion avec Lui- Vous
vous rappelez la sublime promesse du
Christ : « Il y a plusieurs demeures dans
la maiison de mon Père... Je vais vous
préparer une place, et quand je m'en serai alê et que je vous' aurai préparé
une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je serai 'Vous
soyez aussi ». « ...Dans la maison de pon
Père ! ! ! », Là donc ils vivent, dans k
glbire et dans la paix des Cieux, â l'abri
de toute anxiété. Ressuscités avec Christ,
I
>jk?torieux du séputere et de la mort,, ils
yfvent la vraie vie immorteille dans le séjour éternel
Si donc, <en ces jours, nousi visitoms
le cimetière, approchons-nous de la tombe
file nos chers disparus, .non avec le sentihent de ceux qui ne croient point ou
isie ceux qui doutent, mais avec te sentifnent de ceux qui croient et qui, possédant l’esprit du Christ, peuvent répéter,
convaincus : « 0 mort, où est ton aiguil■’.ten ? O sépulcre, où est ta victoire?...
grâces soient rendues à Dieu, qui nous
•donne la victoire par notre Seigneur Jé
sus-Christ ! ».
i|. « ...Pourquoi cherchez-vous parmi les
morts celui qui est vivant ? M n'est pas
Ici, il est rèæuscité».
Considérons la mort en Jésus-Christ et
■jmt pas sans Jésus-Christ. Sans Jésuschrist elle est horrible, Æe est détestaet l'horreur de la nature. En JésusChrist elle est tout mtre ; eJle- est airm'^le, sainte et la joie du fid^e. Tout est
^doux etn Jésus-Christ, jusqu’à la mort, et
Vesi pourqiwi il a souffert et est mort
!>pour sanctifier la mort et les scmffrcmces :
’•et comme Dieu et commis homme û a été
%,(mt ce qu’il y a de grand et tout ce qu’ü
Jy a d’abject ; afin de sanctifier en soi toutes choses, excepté U péché, et pour être
le modèle de toutes les conditions.
Pascai..
Pour le 2 novembre!
Le deuxième jour de novembre est consacré, par le calendrier et par la tradition populaire, surtout dans les pays catholiques, à la commémoration des défunts.
Sans partager, à l'égard des défunts et
de l’au-delà, une croyance qui n’est pas
évangélique, mais poussés uniquement
par te souvenir d’une chère personne disparue, plusieurs d’entrie vous, lecteurs,
iront jusqu’au champ du repos et s’arrêteront devant une tombe. C’est là, en
effet, que nous avons déposé, un jour,
en pleurant, te corps, d’un père ou d’une
mère, d’un enfant ou d’un parent bienaimés ; c’est l’endroit où toutes les distinctions humaines, tous les motifs de séparation, toutes tes grandeurs et toutes
les misères disparaissent dans une
impressionnante égalité ; la mort, ainsi
que Dieu, ne faisant point acception des
personnes. C’est pourquoi nous aimerions
voir dans ce lieu, beaucoup plus souvent,
l’humilité, la simplicité, la crainte de TEterhel. Mais la main de l’homme a établi, même au champ du repos, une frappante distinction.
Pensez â certains cimetières des viles
qui ne sont qu’une exposition plus ou
moins artistique et esthétique de monuments, de statues, dé pierres tombâtes,
dont te but est de glorifier la créature
au heu du Créateur ; à ce riche étalage
de verroteries qui sont la plus lamentable et la plus mortuaire des expressions
de regret èt dont le spectacle n’invite
ni à la méditaticHi, ni -à la iléflexiori !
Et pensez, paricontraste, à certaines tïMnbes pauvres, nues et solitaires, à œs cimetières de montagne qui sont parfois
trop délaissés par k négHg©nce“dés vivants, mais qfue, comme le dit un écri
vain, « le même vent qui fait chanter tes
hêtres, les sapins et tes mélèzes, oaresàe
en passant sur cet ©note où tes corps
fatigués, usés et meu.rtris, s’étendent dans
l’attitude du suprême repos »!
Pourtant, c'est vers le cimetière que
plusieurs personnes dirigent, en ces jours,
leurs pas ; 6’est Sur une tombe qu’elleis
se courberont pour y déposer les fleurs
de l'affection qui à été brisée ici-bas;
c’est à ce petit coin de terre qu’effles dc«inerént Un aspect nouveau et plus joyeyx.
N’y a-t-il pas là qudqu© chose de beau
et de juste, tant qiie cet acte ne devient
pas une formalité, une pure extériorité
qui servirait à nous faire observer des
hommes ? N'est-ce pas beau que de pouvoir évoquer d’une façon particulière,' à
une certaine époque de ïaamée, tout un
passé de choses et de figures disparues,
de pouvoir penser à des départs douloureux, à des visage qui nous ont aimés
et que nous avons aimés, à ceux qui ont
déjà achevé léur course terrœtre ? Qui,
tout eak est beau.
Mais voici ce qui est important au point
de vue reflgiéux': Quels sont les sentiiiMiiitâ qui nous animent, lorsque, ’silencieux, nous fixons une tombe ? Savonsnous lever nos regards et nosi cœurs audessus du séputere, qui ne renferme
qu’un corps corruptible, vers un monde
nouveau, vers la maison du Père ? Pouvons-nous contempler, par la foi, au-delà du
voile qui nous sépare die la grande Réi^té,
ceux de nos chers aimés qui sont morts
. dans l'a foi en JésusOhrist et que nous
retrouverons, avec tout^ les âmes sauvées, dans la lumière du ciel ? Sommesinous
attachés à cette terre, ou bieW te flambeau
de l'espérance chrétienne nous soulève-t-il
en-haut, vers les choses invisibles et éteirnelles ? Avons-nous assez de foi pour
transformer cette commémoration des défunts dans une commémoration des vivants par la grâce de Dieu et par k fié-'
surrection de Christ ? Assez d’humilité et
de crainte pour penser à l’heurê de notre
départ?
Ecoutez l’histoire que j’ai lu© quelque
part ; Jadis, une princesse, fille d'un sièoïe impie, voulut qu’après sa mort on
gravât ceS niots sur sa tombe; «Cette
tombe ne sera ouverte ni par k. main des
hommes, ni par 1a main de Dieu ». Ainsi
fut fait. Des aimées passèrent, et l’inscription contihuait à redire aux vivants
que k mort a le dernier mot. Un jour,
pourtant, on s’aperçut qu’une fente s©
• dessinait dans k lourde pierre. Elle s’élargit peu à peu, comme souS une irrésistible poussée et, aq printemps suivant, une
tige de lierre en, jaillit.
Pour avoir foi en Dieu qui ouvre tes
tombeaux, le cflirétien (n'a pas attendu,
une telle réponse, U sait que son Rédempteur est vivant; ü sait que celui qui vit
et croit ©n Christ, viyra; i sait, et vous
devez te savoir vous aussi, devant le tombeau de vos bien-aimés, que cette vie n’est
pas une énigme douloureuse et indéchiffrabîle, mais une préparation à k mort et
à k rencontre avec Dieu.
• » »
Séulement, ces fleura qui garnissent en
oes jours lés cimetières, sont-elles k
preuve suffisante de notre affection enVérS ceux qui nous ont devant t N'y
a-t-il rien autre à faire,,les autres jours
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L’Echo des Vallées - Veldré'di .29 Octobre 1937-XVI
de l'année? Voici, ^p. pe propos, ime
phrase que Blaisfe Pascal écrivit à sa sœur
après la mort de leur père, et que nous
4r
devrions conserver** dans^ nos coeurs:
■#ip
W
Q'r
'«iUne des pim solides et des pim utües^,
charités envers les morts est de faire fes
ahoæs qu’ik nous ordcmmfnàent s'ils
étaient enoore wa monde et ^ pratiquier
tes saints avis qu'üs nous ont donnés ».
Quelle' précieuse leçon et quelle vérité
renfermées dans ces paroles ! Voilà le pitus
beau signe de respect, l’hommage te plus
sincère que nous puissions rendre à la mémoire de nos bien-aimés, d'autant plus si
leur vie, teur témoignage, teur foi ont été
capables de laisser une empreinte dans
nos âmes)! Çar, après tout, des chrysanthèmes au cimetière comptent bien pour
quelque chose, mais ils flétrissent si vite !
Ne vaut-il pas mieux vivre avec te souvenir de nos bien-aim^ enraciné en nous,
comme si leur regard nous suivait p^tout, comme si leur voix ne s’était point
tue, comme si nous dussions encore teur
obéir ? N’^-ce pas en nous efforçant d®
pratiquer tes saints avis et tes saintes eX"
hortations qu’ils nous ont donnés, que
nous leur témoignons vraiment encore de
l’affection et du respect ? H nous en
coûte peut-être davantage ; mais n'esboe
pas ce (jui coûte qui a de la valeur, surtout au point de vue moral?
Et je pourrais mettre un point final à
ces réflexions, mais j’ajoute encore quelques mots. Quand vous reviendrez du cimetière et que vous rentrèrez chez vous,
queBfi sera votre attitude envers vos parents qui vous entourent ? Sachez tes aimer et leur faire du bien, pendant qu’ils
sont avec vous > n’attendez paS de le!s
pleurer avec des larmes qui, quelquefois,
ne sont pas sincères, et de couvrir illeur
tombe de fleurs, au cimetière. Aîmez-les
pendant leur vie et pendant votre vie.
Qu'aucun tombeau ne ae referme Sàns
que nous puissions dépo^r sur son bord
la fleur d’une affection qui, pendant la vie
du cher disparu, avait déjà répandu son
parfum et révélé toute sa beauté.
E. Rostan.
X, qui se dit matérialiste, se rend tous
les ans sur la tombe de son ami : qu’y
va-t-ü foâre ? G. Tournade.
Cocí
ly
.i t
Chaque fois qu'une idée me vient qui
puisse être utile pour tes colonnes de l’Echo, j’en prends note. En pteine rue, hier
soir, j’en ai marqué deux. Cependant,
bien des réflexions, remaries, souvenirs,
etc., ne Sont pas suffisants à fournir la
matière d'un article, et d’autre part peuvent mériter die ne pas être jetés au
rancart
Puisque le Eédacbeur me recommande
la coDiaboration, de temps à autre je rassemblerai quelques-unes de oes noteis, sans
ordre, en espérant que leB fidèles lecteurs
y trouvent un brin d’intérêt. Ce sera un
pot pourri, ou du coq-à-Tane (en italien,
en disant « di polo in frasoa », on préfère
le règni© végétal à celui animal).
Altons-y donc.
« • •
Règne animal.
Au cours d’une promenade à la campagne, au printemps, nous nous asnmies,
qwlques amis et moi, au bord d’un ruisseau. Une jeune fille de la compagnie aperçut un hanneton qui luttait contre le courant par lequel il allait être entraîné, et
fut saisie de pitié. Cédant à sa prière,
je descendis vers le bord de l’eau pour
jeter un fétu au nuisible coléoptère, qui
trouva son salut sur ce pont inattaudu.
L’inseote ne connut pas d’où lui venait
le secours; il ne sut jamais qu’unie inteflKigience infiniment supérieure à là
sienne avait daigné s’occuper de son sort.
Pendant les vendanges, im sohit anatogue fut offert pai^ un enfant à une arai
gnée qm nageait, à bout de forces, dans
te moût d’une cuve.^
Combien de fois ne sommes-nous pas ti- ^
rés de dangers pressants par la Providence!
Mais nous ne sommes ni comme te hanneton ni comme l’araigMée : nous avons le ^
devoir de là reconnaissance envers Celui
dont la main noUs a relevés. >
» « «
Règne végétal
"A pr(^)os de vendangea Dans une vigne que j’ai visitée chez des amis, certaines treües étaient chargées à tes casser,
et tes grappes se présentaient magnifiquement : presque point de grains vermoulus ou moisis, maJgié ' tes grandes
pluies. J’exprimai mon admiration au propriétaire, mais hélas, ce beau raisin, me dJt-il, est de valeur infime. Peut-être
pour cel'a tes parasites ne l’attaquentrils
pas même. i
Inutile de répéter que l’apparence
trompe, que ce n’est pas la quantité mais
la qualité qui vaut.
Le malin ne se donne pas la peine de
tendre des pièges où il n’etet pas sûr de
faire une bonne moisson de victimes. Il " >
est rare qu’il se dérange pour peu de
chose.
Le vigneron soigne let surveillle avec
plus d’assiduité la vigne de laquelle' il attend un fruit plus tehoisi (Voyez Jean
XV, 1-8).
ï!
De nouveau te règne animal
Du coq au poules. Dans une basse-cour
j.'ai remarqué deux poules qui tâchaient
de soustraire à leurs semblable^ la becquéè occasion,neflie, et quand leur adresse
ne leur suffisait pas à se saisir de la
proie, elles se vengeaient avec de violents
coups de bec contre celles qui lete avaient
précédées, plus timides ou plus faibles.
Mais qu’arrivait-il lorsque les deux égoïs- tes vexatrices se trouvaient vis-à-vis ? Il
s’en suivait une lutte dont toutes tes deux
sortaient mal-en-point.
Que de fois tes méchants finissent par
se faire justice entre eux! Le mal, en
ce cas, combat le mal, mais il ne peut le
détruire, car il faudrait qu’il en arrivât
à un suicidé.
Seul le bien peut vaincre le mal'; Dieu
contre Satan.
» » O
Lu dans un journal humoristique, d’habitude plutôt grivois, feuileté par hasard
dans un café :
« L’ennemi est un individu dont on commence à avoir de l’estime à peine l'on
commence à connaître tes amis».
Maxime un peu pessimiste, mais quelquefois, malheureusement, on peut faire
cette expérience.
• • «
Traiduit d'une lettre d'un cher ami,
« Ce soir je m’ennuie affreusemeint.
C'est peut-être aussi la faute au temps,
qui augmente ma mauvaise, pour ne pas
dire infâme, humeur,. Qu'y a-t-il de
mieux, pour adoucir l'esprit, que de communiquer avec quelqu’un qui sache comprendre certains états d'âme ? Et iis sont
si rares, tes hommes ¡qui peuvent et
qui savent comprendre dans un monde
pétri d’hypocrisie et de mensonge...
« C’est vrai, que je hais lé mensonge.
Je crois qu’il n’existe point d’arme plus
lâche et plus insidieuse que Ifhypocrisie
et le mensonge. Et pourtant, je suis fqfcé
d’en être entouré dans mon existence... ».
« « »
Plus loin, dans là même tettre.
« En ces moments, il est doux dé pouvoir rencontrer un ami, de pouvoir penser qu'il se trouve encore dans le monde
— rari mantes in gmrgite vasto — des
hommes non taréa Mais de vrais amis,
de ceux qui méritent ce nom, moi — qui
ai pourtant une foule innombrable de connaissances — j’en connais peu, fort peu ;
autant que l'on peut en compter sur quelques doigts d’une seule main. Cela, parce
que je considère amis seulement ceux qui
sont absolument exempts d'hypocrisie et
ceux qui, comme moi, sont capables d’appeler tes choses par leurs noms. Seuls
de tels hommes t peuvent user de sincé!^rité dans tes relations auflcatea».
* Mon correspondant a probablément fait,
sur le compta dé-quelque ami, la douteurêuse.. expérience que semble avoir faite
te coÉàborateur du journal humoristique
’ qui a rédigé la maxime traduite plus haut.
A propos d’humoristes, etc,.
Un autre ami, formidable calembouriste, m’a appris que te nom propre « Victor » se comi>Qse „de... deux assassins. La
solution de la charade est imponible à deviner, car en voici le développement :
« Vie tue Aille (= victuaifle ! ! !), et Tor
tue (= tortue) ». C’est glaçant !
Pourtant, à bien y penser, dans la seconde partie l’auteur du calembour a raison, sans y avoir même taintainement
songé : ne peut-il pas arriver, en effet,
que le tort quelquefois tue en nous le sens
de la justice et de la charité ?
emm: t.
Colloitttc pastoral.
La presque totalité du Corps Pastoral
du P' District se réunissait à Pignerol,
lundi 25 courant, à 9 heures, pour le traditionnel Colloque d'automne.
Le surintendant M. Louis Marauda, modérateur-adjoint, ouvre la séance par une
lecture-biblique suivie de quelques paroles
d’exhortation fratérnielle et d'une prière.
A l’ordre du jour.plusieurs sujets. Yoici
d’abord YEcho des Vallées. Nul ne songe
à en mettre en doute l’importance, surtout comme source d’informations ecclésiastiques, comme lien qui nous unit à nos
frères disséminés dans te monde, et aux
Eglises évangéliques étrangères. UEcho
expose et débat nos problèmes et donne,
dans la mesure du possible, des nouvelles du protestantisme mondial. Aussi l’Echo devrait être le journal de chaque famille vaudoise. Sa diffusion, déjà remarquable aux Vallées, augmentera encore
considérablement si nos paroissiens -veulent bien répondre affirmativement à
l’appel d’abonnemient que leur adressera
le pasteur. Celui-ci pourra peut-être trouver dans nos Unions de jeunesse des vaillants collaborateurs dans la diffusion de
notre journal.
Mais il ne suffit pas que l’Echo soit lu.
Il faut encore qu’il soit... payé. Et vraiment nous ne devrions pas avoir des abonnés qui doivent le montant de deux, trois,
même quatre ans d’abonnement ! Nos lecteurs, dont la précision est bien connue
dans tant d’autres domaines, ne manqueront pas de régler leur petite dette.
On aborde ensuite te problème de l’instruction religieuse des catéchumènes. Malgré qijelques divergences d’idées, te Colloque s’accorde sur les lignes générales
de cette instruction. On devrait étudier,
dans la première armée de catéchisme,
l'Ancien Testament ; dans la deuxième, le
Nouveau Testament et quelques parties
du manuel de catéchisme ; l’étude die ce
dernier devrait être reprise et approfondie dans le troisième cours ; chaque pasteur pourrait, naturefleinent, compléter
cette instruction par des cours supplémentaires.
Le président de la Commission de District, M. Marauda, annonce la visite d’Egl'ise régulière à plusieurs de nos paroisses. CeUes-ci auront aussi le privilège de
recevoir la visite du missionnaire M. Robert Coisson, aux mois de février et mars.
La ^nce continue après l'interruption
dé midi. On y entend la tecture d’'un exposé fort intéressant sur les tentatives faites dans te passé d’unir les forces évangéflques italiennes.
Le Colloque s’est déroulé dans une atmosphère de cordialité fratemelte. M. te
prof. Rostagno a fait une brèvie apparition pour dire à ses anciens 'élèves, tous
tes pasteurs présents l’ont été, des paroles d’affection patemeUe. Nous l'en remercions ainsi que M. et M.me Marauda, qui,
nous ont accueillis avec tant de générosité.
R.
GbRNURES
Allemagne.
Le chef de la police allemande au Ministère de l’Intérieur a rendu l’arrêté suivant : L’attitude; manifestée depms longtemps par 'tes organes de l’Eglise dit©
confessionneHe n’est rien moins qu’une opposition voulue au 5'’ règlement d'appMcation de la loi concernant la protection
de l’Eglise évangélique altemande ; elle
est de nature à nuire au prestige et au
salut de l'Etat. Les dits organes entendent patronner un enseignement libre
pour la formation des jeunes théotegiens, au mépris des institutions créées
par l'Etat. D’entente avec te Ministre des
Sciences et de l’Education du Reich et
de Prusse, ainsi qu’avec te Ministre des
Affaires ecclésiastiques du Reich et de
Prusse, je décrète donc ce qui suit : en
vertu du paragraphe l«"' de l’ordonnance
du Président du Reich pour la protection
du peuple et de l’Etat, du 28 février 1933,
les séminaires de théologie, les corps enseignants et les commissions d’examens,
ainsi que les groupements d’étudiants institués par tes organes de l’Eglise dite confessionnelle sont dissous, et tous les cours
de théologie et retraites organisés par eux
sont interdits. (S. Œ. P. I.).
Angleterre,
En septembre 1937, la Conférence de
l'Egliss anglicane, dite Conférence de
Lambeth, a célébté son 70® anniversaire.
Cette importante assemblée s’est réunie
pour la première fois, en 1867, à la demande du Synode provincial de l’Eglise
du Canada, qui désirait ainsi fournir aux
membres de l’Eglise anglicane de toutes
les parties du monde l'occasion dje prendre part aux délibérations touchant leur
patrimoine commun. La première Conférence eut lieu à Londres, au Palais de
Lambeth ; 76 évêques d’Angleterre, du
Pays de Galles, d’Ecosse, d'Amérique, d’Irlande et des colonies britanniques avaient
répondu à l’invitation. La Conférence de
1930 réunit 307 évêques. Bien que là Conférence de Lambeth ne revête qu’un caractère purement consultatif, son influence
est si grande qu’elle dépasse te cadre des
milieux anglicans. (S. Œ. P. /.).
^ Ht %
Brésil.
La Confédération évangélique du Brésil est te fruit de l’union de trois organismes différents : le Conseil évangélique
pour l’éducation religieuse du Brésil
(1910), le Comité brésilien pour la coopération (1916) et la Fédération des Eglises évangéliques du Brésil (1931). Eïïe se
propose comme but d’unifler et de rendre plus efficace la coopération chrétiennè.
« La Confédération évangéliquie du Brésil
cherche à exprimer et à encourager l’unité
réelle du protestantisme, à coordonner tes
forces de ce dernier par une action commune et à entretenir des relations avec
les Eglises du Christ du monde entier!».
La Confédération évangélique du Brésil est formée de 6 Eglises (congrégationnaliste, presbytérienne, épiscopale, méthodiste, presbytérienne chrétienne et indépendante), de 6 Sociétés de Missions et
de 2 Sociétés bibliques. Elle entretiient
des relations étroites avec te Comité de
coopération de l’Amérique latine, le Conseil international des Missions et te Co>mité mondial des écoles du dimanche,
comme auæi avec les Mouvements Foi et
Constitution et du Christianisme pratique : elle s'efforoe de travailler à Tuîiité
chrétienne. Un Comité pour l’unité de
î’Eglise et de la paix a été créé pour diffuser les idées du Mouvement Foi et Constitution et de l’Alliance ■ universelle pour
l’Amitié intemationate par les Eglise
En vue de promouvoir un réveil au sein
de l’Eglise, elle tente des efforts spéciaux
d’évangélisation. Le dernier Congrès évangélique du Brésil s'est tenu, en décembre 1936, à San Paulo. Toutes les Eglises
et presque toutes les organisations religieuse affiliées à là Confédération avaient
1
3
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.'TO'
L’Echo des Vallées - Vendredi 29 Octobre 1937-XVI
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«ïivoyé des. délégués; huit orgaiiisations
non-affiliées avaient aussi été invitées ; 60
I>articipants étaient présents. * La ConféT
; dération évangélique du Brésil, constatant qné les Eglises d’autres pays portent
>âux problèmes sociaux un vif intérêt, dé«lare suivre avec sympathie les efforts
tentés à Genève par Ite Conseil Œbîujnênique. Elle reconnaît que te Mouvement
Foi et Constitution essaie de renverser
les barrières qui divisent lia chrétienté,
afin que tous soient un en Christ. Lés
divisions régnant au sein du protestantisme, constituent encore un problème,
auquel on doit chercher une solution.
(S.Œ.P.I.).
^ * I
Esthonie.
Le 28 juillet dernier, l’Assemblée nationale a adopté l'a nouvelle constitution de
î Etat libre d'Esthonie, à llaquellè ont travaillé, à côté d’un bon nombre d’autres
personnes, quatre pasteurs et l’évêque
Rahamagi, en tant que représentant de
l’Eglise évangélique luthérienne d’Esthonie. Cette nouvelle constitution accorde
une pleine reconnaissance à l’EgÜse. Le paragraphe 14 de celle-ci règle tes relations
entre l’Eglise et l’Etat et garantit la liberté de conscieinoe et de foi. L’appartenance à une Eglise ou à une communauté
religieuse est absolument libre. Il n’existe
aucune Eglise d’Etat. Toute liberté est
laissée quant à l’excircioe des actes religieux, tant que ceux-ci ne nuisent pas à
Tordre public et à la. morale. La confession de foi ne peut pas servir de prétexte
à l'a violation ou à la négligence des devoirs civiques. Le paragraphe 84 reconnaît comme membres du Conseil des Etats
les deux représentants des deux plus grandes Eglises d’Esthonie. (S.Œ.P.I.).
^ «
Etats-Unis.
La Conférence des Missions étrangères
d’Amérique du Nord, en examinant la
gravité de la situation en Extrême-Orient,
demande aüx chrétiens du monde d’intercéder pour leurs frères des régions dévastées par la guerre. Dans son appel, elle
dit, entre autres, que les Eglises ont une
part de responsabilité dans les événements qui .se déroulent actuellement. Elte
recommande aux chrétien de partager tes
souffranoes et les détresses du peuplé de
ces deux grandes nations. Venir en aide
à ceux qui souffrent est te privilège des
dirétiens. I^es Eglises doivent intetrcéder
sans se lasser et rappeler que le Royaume
de Dieu déborde te cadre du monde des
nations. (S.Œ. P. I.),
CHRONIQUE VAÜDOISE
BOBI. Le 22 courant a eu lieu l'ensevelissement de Louis Duramd-Canton, originaire de Rorà, décédé aux Payants, à Tâge
de 75 ans. A sa nombreuse famillle, notre
sympathié chrétienne. R.
MASSBL. Encore une nouvelle, oubliée
dans nos dernières glanures : cet été se
sont unis en mariage Paiü Meytre, des
Coups, et Mm'guefrite OïdlM^met, du Por>rinohe. Nous voulons leur répéter nos souhaits : que Dieu teur donne une vie heureuse et toujours plus consacrée à son
service.
★ Dimanche, 10 courant, au culte principal, a reçu le baptême Lmra Georff&tte
Rostan d’Albert et d’Hélène Pons, du Gros
Passet. Que te grâce de Dielu se manifeste puissamment sur elle et donne aux
parental d’être fidèles aiux promesses faites devant Dieu et son î^lise.
★ Les travaux du temiile sont en trailn :
pour préparer le travail aux maçons, le
vendredi et le samedi 8 et 9 courant, un
bon nombre de membres d'Eiglisef (cinquante-huit personnes en tout), ont travaillé avec enthousiasma, Plbsiexirs dons
nous sont aussi parvenus, et nous sommes sûrs que d’autres nous parviendront
encore. Il nous ipanque encore fargent
pour renouveler six bancs, mais, certes.
ils ne manqueront pas, les Massdins et
Ids amis qui saisissent cette bonne occasion de faire du bien à notre Eglise., et
de rappeler par un souvenir pratique une
personne aimée ou même une date importante pour eux. Nous attendons avec
confiance.
★ Cette année aussi, notre école du dimanche a eu sa fête de la vendange. Dimanche, 17 courant, M. Ugo Rjvoiro ^
arrivé avec deux grosses corbeill'ee de raisin, qui ont été la joie de nos enfants.
Nous saisissons cette occasion pour Ten
remercier.
POMARBT. Dimanche dernier, a été
présenta au Saint Baptême Ms Luigina
Costantino de Louis et d’Albina Bertalotto,
de La Pérouse. Nous formulbns les meilleurs souhaits pour cette chère petite et
pour ses parents.
★ Dimanche prochain, au culte principal, nous célébrerons la fête du souvenir
de nos chers disparus, et le soir, à 20 heures, dans TEcote Latine, aura feu 1a première réunion de la jeunesse de te paroisse. Nous l'annonçons afin que tous en
prennent bonne note.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
Stato CiYile dal 18 al 24 Ottobre 1937-XY.
Nascite N® 2 — Decessi N«
n
Nous rappelons que 1e « Convegno » Annuel' des Unibns Chrétiennes Vaudoises
aura lieu à Saint-Jean (Maison Vaudbise)
lundi, l“»' novembre prochain, avec te programme suivant : 9 h. 30 : culte ; rapports du Comité de Groupe ; considérations sur l’activité passée et future des
Unions (M. Robe’’t Jahier, pasteur) —.
12 heures : dîner en commun (L. 6 sans
vin) — 14 heures : exposition du sujet ;
Ce que Di&u demcmde de, dhacun de nmjs
(M. Henri Margiunti) ; programme d’action ; élection du Comité.
Tous Ites Unionistes et leurs amis sont
cordial'ement invités. A. J.
des U. C. G.
DIMANCHE, 14 NOVEMBRE.
Jéms-Christ est la lumière.
Dès son apparition dans Thistoire, en
tant que révélation des desseins de Dieu
pour le monde et de sa volonté pour Thomme, te christianisme a eu à faire face à
l’opposition. Cette oipposition n’a jamais
di^aru, au cours des siièclés, quoiqu’eille
ait pris des formes diverses. Toutes l'ete
fois que te foi chrétienne s’est trouvée
en conflit avec les tendances et Topinjon
publique d'une ^oque déterminée, cette,
opposition a souvent pris un caractère
agressif.
Un paganisme subtil et insinuant, avec
Bon propre système philbsophique et ses
règles de vie, a petit à petit imposé sa
domination au monde occidental, au cours
des derniers siècles. Nous Tappetons te sécularisrae. Il est apparu comme 'un humanisme idéaliste et matérialiste, mauiîestar
tien de te révolte de la raison humaine
contre la dommation d'un pouvoir supraterrestre. Il s’est exprimé, sous une forme politique et économiqiifô, dans oes idéologies extrêmes, qui demandent te soumission totale et l’entière obéissance die
l’individu aux intérêts d’un groupement
national, racial ou économique. Son influence ne se limite cependant pas à oes
manifestations extrêmes; eDe se perçoit
sous une forme ou sous une autre ; il faut
comprendre sa signification.
De nos jours, la puissance du mal sem
bie presque tangible, et la lutte entre les
. ' ténèbres et' là’lumière est plus ouverte et
plus terrible que dépuîls des siècles. Si
l’issue du conflit ne dépendait que de nos
seides forces, nous pourrions désespérer,
en face d’ün ennemi si gigantesque. Mais
^lle réconfort, et un© force paisible et invincible, qui n’est point te nôtre, nous
viennent des paroles du quatrième Evangilfe : .
j,,.- ^ «"La lumière luit dans les tênè« bres et tes ténèbres ne font point
reçue». Joan I, 5.
•ÿ
' La cause de Dieu triomphera finalement.
Notre impérieux devoir est de devenir, et
de rester, de fidèles témoins de cette lumière, afin qu’elé se répand© par toute
la Terre et dans tels cœurs et les esprits
de tous lies hommes.
LUNDI, 15 NOVEMBRE.
Je suis venu comme une lumière dans
le mande.
L’esprit du monde de tout temps; aujourd’hui comme toujours, permet à
l’homme d'utiliser c© qui lui pairaît extsellent dans sa vi© pour des fins, qui n’ont
rien de commun avec oe que nous considérons comme la vie éternelle, et même
pour la poursuite d’objectifs, qui sont,
œi eux-mêmes, démoniaquels et contraires
a tou'te vie spirituelite. Dans te premier
cas, toute signification positive et complète est enlevée à la vie ; dans l’autre
cas, une signification spirituelle pemi-;
eieuse et néfaste remplace ce qui est la
Vraie vie,
. La seule réponse à cet esprit du monde
fc’est un esprit de vie — un esprit, de
^nfiance absolue en Dieu, le Seigneur des
deux et de la terre.
A
Tu aimeras le Seigneur, ton
t
’î* Dieu, de tout ton cœur, de toute
ton âme, de toute ta force, et de
toute ta pensée ». Luc X, 27.
« Tu adoreras te Seigneur, ton
j Dieu, et tu le serviras lui seul ».
Jmç IV, 8.
Reconnaître ces obligations suprêmes,
c’est témoigner que l'homme ne peut vivre une vie humaine réelte s’il n’a un
Maître, ou s’il essaie d’être son propre
maître.
Les tiraillements que nous éprou'vons,
si souvient dans notre vie, proviennent
de notre constante tendance à oublier
cette vérité et à aller à fenoontr© de nos
devoirs suprêmete, comme aussi de la peine
que nous avons a rester fidèles et sincères. Lorsque le lien, qui unit fhomme à
Dieu, se rd'âche ou se dénoue, l’individu
se trou've en état d© guerre avec lui-piê, me. Il en résulte, alors, que te monde est
submergé dans la confusion des bruits
alarmante de guerre et de tette. M«i>.
« te lumière luit dans tes ténèbres »
(Jean I, 5). — « Il a fait briller te lumièie
dans nos cœurs pour faire resplendir 1a
connaissance de te glbire die Dieu sur la
face de Christ» (2 Cor. IV, 6).
Il illumine nos ténèbres, nous sommes
: délivrés de notre sentiment d’isoitement
‘ et de désespoir, dans nos Ifittes, et nous
sommes rendus capables de triompher.
MARDI, 16 NOVEMBRE.
Marchez comme des mfamts de lumière.
L'amour paternel et la bonté de Dieu
révélés en Jésus-Christ, td' est te centre
du message chrétien. C’est par te vie, te
mort et te résurrection dû Fils parfait
qu© Dieu a fait luire te himière, dans les
ténèbres morales du monde. Et sa lumière
brille sur ceux auxquels II donne l'esprit
die filîalité.
La notidh de flEalité s© trouve presque
à chaque page du Nouveau Testament,
comme te thème sans cesse répété d'un©
grande symphonie, La façon dont Jésus
parle de Son Père, à ses disciples, démontre qu’il a conscience d'une relation unique avec Dieu. Mais fl englobe « Ses frères», dans cette même relation bénie,
soit par la manière dont H parte d© «Mon
Père et votre Père », soit par Sa mort et
3
Sa résurrection qui triomphe de te mort,
comme « le ' ibremier-né d’entre plusieurs
frères ». Or la famiflfe et l'teilManc© dont H
.est te premier-né est la coniimiunauté^chrétienne universelle.*
« Et parce que vous êtes fils,
^ Dieu a envoyé dans nos cœurs
l’Esprit de son Fils, lequd cri© :
Abba ! Père! Ainsi tu m’es plus
esclave, mais fils ». Gai. IV, Q.
L'adoption, dans la famflle de Dieu,
transforme toute l'existence, donne à te
Vie une signification et une dignité nouvelles, et implique la responsabilité, comme dit Saint Paul, de vivre comme «des
enfants de Dieu irrépréhensibles, au milieu d’une génération iierverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme
des flambeaux dans te monde» (Phi. II,
-15). L’esprit d’adoptbn est donné à ceux
qui, reconnaissant les ténèbres' de leur
propre^ vie et de la vie du monde, s’en
détournent pour recevoir, par te foi, la
véritabte lumière du monde,, qui leur permet de « marcher comme des enfants de
lumière». _ (.4 suivre).
Les Livres.
Raymond et Madeleine Chasles ; La Bible et les Jeunes. — Editions Spes Paris. — Prix ; 15 francs.
L’objet que se propose ce livre êst d'inviter tes jeunes catholiques, surtout ceux
qui se rattachent au Scoutisme français,
« à lire enfin leur Bible ». Les-auteurs sont
convaincus que quiconque sait contempler
1a nature, observer tes mœurs des animaux et regarder te vie morêde des hom^
mes, découvrira à chaque instant faction
de Dieu. '
Que les jeunes apprennent à regarder
la nature et puis- «lisez votre BiMe et
voyez ! ».
La BiMe est d’une richesse incroyaible
pour répondre à toutes les aspirations humaines. Les au'teurs pensent même que
te Bible, « drame vécu », peut inspirer le
théâtre scout; en effet, «qjuelie vie scénique jaillit des histoires bibliques!»,
La seconde partie du livre développe
des jeux bibliques et des tableaux vivants
tirés de l’Ancien et du Nouveau Testament. L’effort de poputeriser te BiMe
parmi la jeunesse catholique est noble.
Les méthodes, celle, par exempte, de te représentation des scènes biHiques, sont-elles
toujours à la hauteur du but ? C'est oe
que nous nous demandons, perplexes.
K.
La famille du regretté
David Pellegrili
remercie tous œtm cpii, diume mamère ou
de l’autre, lui ont témoigné de la sympch
thie à. l’occasion de la màtadie et du départ de leur bien-aimé.
La Tour (Doni), 25 octobre 1937-XV.
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5,56 7,33 10,25 12,58 17,24“ 18,46 20,05 21,21
5'i9 6,13 7',02 7,45 10,43 13,19 17,42 19,03 20,26 21,40
5,36 6,29 7,26 7,58 11,03 13,41 18,04 19,32 20.53 22,02
6,13 7,06 8,07 8,24 11,40 14,20 , 18,38 20,04 21,30 22,39
0,25 2 5,10 6,40 8,08 11,48 13,29 17,25 18,36 19,05 20,15
1,03 5,51 7,22 8,39 11,22 14,11 18,03 19,14 19,31 20,52
1,22 6,14 7,46 8,55 12,41 14,32 18,19 19,31 19,44 21,08
6,31 8,04 9,08 12,57 14,50 18,40 ' } 20,02
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S. Martino » 7,03 8,08 9,22 10,51 13,08 14,57 17,02 .18,44 20,04 21,31
Porte » 7,06 8,11 9,25 10,54 13,11 15,- 17,05 18,47 20,07 21,34
Malanaggio (fac.) » 8,16 9,29 10,57 13,16 15,04 17,08 — 20,10 21,37
S. Germano » 7,14 8,19 9,32 11- 13,19 15,07 17,11 18,54 20,13 21,40
Villar Porosa » 7,24 8,26 9,39 11,07 13,26 15,15 17,18 19,01 20,19 21,47
Dubbione > 7,32 8,33 9,46 11,14 13,33 15,23 17,25 19,08 20,25 21,50
Pinasca » 7,35 8,36 9,49 11,17 13,36 15,26 17,28 19,11 20,28 21,58
S. Sebastiano » — — — 11,24 13,39 15,34 17,33 — 20,33 22,02
Perosa Argentina 7,45 8,45 9,55 11,30 13,45 15,40 17,36 19,19 20,36 22,05
Perosa Argentina P- 6,32 7,55 9,05 4 10,02 12,03 14,- 16,25 18,- 5 19,26 6 20,40
S. Sebastiano 6,35 7,57 , — — — 14,04 16,28 19,28 20,43
Pinasca > 6,40 8,03 9,11 10,07 12,09 14,10 16,33 18,10 19,34 20,48
Dubbione > 6,43 8,06 9,14 10,10 12,22 14,13 16,36 18,13 19,37 20,51
Villar Perosa » 6,49 8,13 9,24 10,20 12,32 14,20 16,50 18,20 19,44 20,58
S. Germano » 6,59 .8,20 9,31 10,27 12,o9 14,27 16,58 18,28 19,51 21,05
Malanaggio (fac.) » 7,02 8,23 9,34 10,30 12,42 14,45 17,01 — 19,54 21,08
Porte » 7,06 8,27 9,37 10,39 12,46 14,48 17,05 18,35 19,57 21,11
S. Martino » 7,09 8,30 9,40 10,42 12,49 14,51 17,08 18,38 20,- 21,14
RiagHetto-Fìugeraf/tfc^* 7,12 8,33 9,43 10,45 12,52 14,54 17,11 18,41 20,03 21,17
Abbadia »• 7,15 8,36 9,46 10,48 12,55 14,57 17,15 18,44 20,06 21,20
Ponte Lemina (fac.) » 7,18 8,39 9,49 10,51 12,58 15,- 17,18 18,46 20,09 21,23
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12,01
12,08
12,15
12,20
16,20
16,25
16,31
16,38
16,45
16,50
3
17,35
17,40
17,46
17,53
18,
18,05
Ogni Venerdì dalle ore 9 alle 12.
(1) Al Venerdì e Festivo — (2) Feriale — (3) Festivo.
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VALLI VALDESI.
ANGROUNA - Pastore : Roberto Nisbet.
AMGROONA (Serre) - Pastore : A. Deodato.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Alberto Ricca.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore: Alberto Ribet.
PERRERO,^- Pastore : Oreste PeyroneL
PINEROÌX) - Pastore : Luigi Marauda.
PGHAREITO - Pastore : Guido Mathieu.
FRALI - Pastore ; Lamy Cc&son.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostan.
PRAROSTINO - Cand. Teol. Edoardo Aime.
RICLAR!^ITO - Cand. Teol. ,A. JanaveL
RODOREtrrO - Cand. TeoL A. Genre.
RORA' ' Pastore : Enrico Geymet.
S. GEEÌRMANO OHISONE - Pastore : Gustavo
Bertin.
TÓRRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahler.
i^BAZIA - < Chiesa di Cristo ». Culto alle
are 16 - Pastore : Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de Vljle.
BARI - Chiesa Valdese - Da Carato.
BERGAMO - Chiesa : Viale Vittorio Emanuete, 4
- Pastore : Arnaldo Qjmba, Viale Roma, 6.
BIELLA - Chiesa : Piazza Puriicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario.
BORDIGHERA - Chiesa: Piani di Vallecrosia
' Pastore : Davide Pons, Istituto Femminile
Valdese.
BRESCIA - Chiesa ; Via dei Mille, 4 - l’astore :
Enrico Meynier, ivL
BRINDISI - Chiesa Valdese : Via Congregazione - Da Taranto.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, Ifi.
CARUNCHIO -^ Chiosa Vald^e - Cand. Ted.
Liborio Nasq, Ivi.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 20 - Pastore : Teodoro Balma, ivi.
CERIGNOLA • Chiesa EvangeUrii - Pastore :’
, Enriieo Pascal, Viale Regina Marini,, 17,
C0A2Q;E - CJiiesa Evangelica - Da Torre Pdlice.
COMO ^ Chieda: Via Rusconi, 9 - Pastore:.
Carlo Lupo.
OORATO - ailesa Valdese : Corso Mazzini, 27 -?
Pastore: A. Miscia, M.
FELONICA Po Chiesa Evangelica - Cand.
'“"Teol. Enrico (JofsanL
FIRENZE - CSiiesa di Via de’ Serragli, 51 Chiesa di Via Manzoni, 13 - Pastore; Virgilio Sommani - Coadiutore : Pastore T.
Vinay.
FIUME - Chiesa: Via Pascoli, 6. Culto allo
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, presso sig.
-i
Wlltsch, Via Baccich, 5.
FORANO - Clxiesa - Pastore: Alfonso Alessio^
Forano Sabino (Rieti). i
GENOVA - (Chiesa : Via Assarotti - Pastore
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chlrea - Grotte (Agrigento) - Dl^'
Caltanissetta. ^
IVREA - Caiiesa: Corso Botta, 5 - Pastoreii
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi,
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastas ;
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Cliiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Chiesa Evangelica - Pastore : Guido
Rivoir. ' ‘
MANTOVA - Chiesa; Via Bacchio, 5,
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 87,
isolato 147 - Pastore : Seiffredo Colucci,
Via C. Battisti 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa : Piazza Missori, 3 - Par
store : Enrico Tron, Via Euripide, 9.
NAPOLI - Chiesa; Via Cimbri, 8 - Pastore:
Mariano MorescMni, ivi.
NEW-YORK -.Prima Chiesa Valdese-405 West,
41 Street - Culto principale : 4 P. M. — Pastore Pietro Griglio - 21 West - 95 th Street.
NIZZA - Chiesa : Rue GiOffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PCI&LIA - Oiiesa Valdese - Da
Cterignola.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand Teoli
E. Micci, : ; !
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 43 - Pastore
V. Subilla, ivi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davhto
Pons, Istituto Femminile Valdese. ’
PIEDICAVALLO - Chiesa ; Via Carlo Albei to.
PÌSÀ - Chiesa ; Via Derna, 15 - Pastore : P.
Pdyrenei - Via Santa Maria, 85.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. March :
Via Possidonla, 4 - Da Messina.
RIESI - Chleiia Evangelica - Pastore:
berte Bert
HIO MARINA • Chiesa Evangelica - Da Livúnao.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107 «
Pastore ; Giovanni Bonnet,¡ ivi - Chiesa di
Piazza Cavour • Pastore : Paolo BoSio, Via
Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Car
dnclci, 16 - Cand. TeoL P. V. Panascia,
SAN GIACOMO DEGLP SCHIAVONI - aiiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Gìitóeppe, ivL
SANREMO - Chiieea ; Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese : Via S. Domenico, 5.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Da Torre
Pellice,
TARANTO - Chiesa ; Via Pupino, 16-20 (angolo
Via F. D. 'Palma - Pastore : G. Castiglione.
TORINO - Cliiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Slmeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastori Elio Bynard e Emilio
Ravazzini,
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M,. Maggiore - Pastore G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnls (S. M.
Formosa) - Pastore : Ernesto Ayassot, Ivi.
VERONA' - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
ZURIGO - Chiesa- Italiana : Waldcn.serwcrk Pas.tOT'e : Alberto Fulìrmann, Idnstrasse, 21.
¡1 culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE • Prof. Ernesto CowiIjo, moderatore - Pastore Guido Comba, cassiere Cand, Teol. Paolo Marauda, segretario del
Moderatore - Via Quattro Novembre, 107
- Konia (101) ,
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cosso,
4,2 - Roma (126) - Professori: ^nesto
Cónlha, Davide Bosio, Giovanni Miegge.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. Adolfo Tron,
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI I^f. Davide Bosio, presidente ; Virgilio
Sommani, Giovanni Miegge, Mariano Moreechini.
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA - Torre
Pellice - Direttore : Pastore Paolo Ctrissop..
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore ; Pastore Davide Forneron.
ISTITUTO femminile'VALDESE - tallecresda - Direttore: Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias,
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDESI - Torino
- Via BertìioUet, 34 - Direttore : Gr. UH.
Paolo Canobbio:
OSPEDALI VALDESI - a Torre PelUoe - a
Pomaretto - a Torino, Via BerthoUet, 3C.
CASA DELLE DIACONESSE - Sode: Torre
l’cllicC (Torino) - Direttore : Pastore Boberto, Ni sbet, Angrogna. '
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PET VECCHI - San Germano Cliisoue
- Direttore : B. Soulier, pastore emerito.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (SicUia).
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urngaay,
COLONIA VALDENSE (Dep-to de Chlonia) Pastore : Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Dopartamento de Colonia) - Pastore ; Enrico
Beux —, Pastore emerito : Pietro Bounous.
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO y COLONIA (Dep.to de Colonia) - Pastore : Daniel Breeze, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Pastore : Carlo
Negrin, Ombues de LavaUa
ROSARIO-BARKER-COLLA-POLONIA (JFep.to
de Colonia) - Evangelista : EmUio Ganz,
Cañada de Nieto,
S. SALVAXKDR - Pastore : Giovannni Tron Dolores (Soriano).
COLONIA NUEVA VtALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Pastore ; da destinarsL
COLONIA NIN Í SILVA (Dep.to die Paysandù)
- Pastore : da destinarsL
Argen tíoa.
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-i-í
' 'S,
.J.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore ; Silvio Long, Estación Jacinto Arauz, F, C.S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santo
Fé) - Evangelista Chrlo Alberto Griot,
Estación WlMerrautti, F.aC.A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia de
Santa Fé) - Visitata periodicameote.
SAN GUSTAVO (Provincia de Entre Rine) Visitata periodicamente.