1
Soixante-troisième année.
9 Septembre 1927
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ABONNEMENT:
Par an
6 moia
Italie (y compris ic* Vallées) et Colonies . . . . L< 10,— 6,—
Etranger................................... » 24,— 12,—
Plusieurs abonnements à la même adresse .... » 22,—
Etats-Unis d’Amérique...............................1 collar % dollar
Amérique du Sud..................................... 1 pesos or >4 pesos
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de ï’Echo (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
I,'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
N" 31 ■ Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencemen
de i’année.
,«v Le Numéro: *5 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, iustes. pures. aimabl6s...i.. dignes de louanges, occupent vos pensées
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Il s’agit de l’Eglise Vaudoise de Iris
(République Argentine) que je viens de
visiter ces deux dernières semaines.
Après avoir joui pendant un an et demi
du ministère de M. Quido Rivoir, elle le
voit maintenant partir pour répondre à
l’appel que lui a adressé l’église de Tarariras ; pendant 3 ou 4 mois on pourra
encore pourvoir aux cultes de Iris en
lui prêtant le Conducteur de l'Eglise de
Cañada de Nieto ; puis, s’il n’y a pas un
Pasteur ou un Candidat en Théologie qui
vienne de l’Italie, la Colonie Iris, la
grande et belle Eglise Vaudoise de la
Pampa, va rester sans conducteur spirituel. Mais je suis persuadé que cela
n’arrivera pas. Nous ne pouvons pas
abandonner ces 200 et plus de familles
de colons qui veulent et qui doivent
rester Vaudois !
Nos colons d’iris viennent presque
tous de nos Colonies de TUruguay ; à
mesure que la population augmentait
dans ces anciens groupements, les jeunes
sentaient le besoin de chercher de nouvelles zones plus vastes et plus riches ;
et c’est ainsi que, il y a 26 ans, un bon
nombre de familles vint s’établir dans la
Pampa, au milieu de ces plaines immenses
et sablonneuses, à une centaine de kilomètres de Bahia Blanca. Il n’y avait
alors presque personne dans ces régions
et les nouveaux colons purent acheter, à
des prix raisonnables, des propriétés de
centaines d’hectares ; ils bâtirent leurs
premières maisons avec du chaume et
de la boue ; mais, depuis lors, tout a
changé : les Vaudois, bons colonisateurs,
ont planté partout des arbres, ont transformé leurs maisons qui sont souvent
mente élégantes, ont planté de très beaux
jardins, ont acheté des moulins à vent
pour tirer l’eau des puits, ont bâti de
grands hangars et se sont procuré les
machines agricoles les plus perfectionnées.
C’est la culture du blé qui constitue
la richesse de ce pays. Quelques Vaudois
s’occupent aussi du bétail et j’en ai
visité un qui possède 1700 brebis et
400 vaches ; mais généralement on ne
tient que les 20 ou 30 vaches nécessaires
pour le lait et pour la viande et l’on
sème le blé dans la plus grande partie
de la propriété. Après 25 ans de cultivation à blé, ces terres que, naturellement, on ne songe pas même à fumer,
sont encore fertiles et l’orsqu’elles commencent à perdre un peu de leur vigueur,
on les laisse reposer en y semant de
de la luzerne. Tout le travail de la campagne se fait au moyen des machines ;
il y a deux ou trois machines différentes,
traînées par 8 ou 10 chevaux, pour
rompre la terre et pour semer, et l’on
peut continuer à semer ici pendant 3-4
mois ; il y a d’autres machines pour
moissonner. Quelques familles ont déjà
adopté un type de « moissonneuse » qui
coûte presque cent mille lires et qui
coupe le blé, le bat, le nettoie, le met
dans les sacs et dépose les sacs par
terre à mesure qu’elle avance dans le
champ. Cette machine peut moissonner
et battre 300 quintaux de blé par jour
et pour la faire fonctionner il ne faut que
3 hommes. Lorsque la moisson est bonne,
une famille de condition moyenne peut
récolter ses 2000 quintaux de blé et
lorsqu’il s’agit d’un gros propriétaire
(comme nous en avons quelques-uns ici),
il faut multiplier ce chiffre par trois.
Naturellement les années ne sont pas
toujours bonnes à cause de la sécheresse
et quelquefois la récolte se réduit à peu
de chose ; lorsque la récolte est bonne
un colon peut facilement, après avoir
mis de côté l’argent nécessaire pour les
instruments de travail, acheter un nouveau morceau de terre pour ses enfants.
Aussi, à Iris les familles sont-elles très
nombreuses (60 naissances contre 5 décès)
et je garde le souvenir le plus agréable
de cette nombreuse jeunesse, forte et
belle physiquement et fidèle en même
temps à l’Evangile. Quel privilège pour
un Pasteur d’avoir toujours autour de
lui des dizaines de jeunes gens et de
jeunes filles, dévoués, respectueux, toujours disposés à travailler pour l’église.
J’ai visité, accompagné par M. Rivoir,
la plupart des familles d’iris. Il y a 60 km.
d’une extrémité à l’autre de la paroisse,
mais les routes sont assez bonnes et
avec l’auto que l’église de Iris prête à
son Pasteur, on peut passer assez rapidement d’une ferme à l’autre. Si vous
arrivez dans une maison à l’heure des
repas, vous êtes immédiatement invité et
l’on vous fait cuire un poulet ou quelques
perdrix ou un petit cochon dé lait. Pour la
nuit, nous nous sommes généralement
arrêtés, pendant ces 15 jours, chez l’une
ou chez l’autre des familles de la paroisse, toutes également hospitalières et
gentilles. Nous avons à Iris 4 temples
et le culte est célébré une fois par mois
dans chacun d’eux ; il y a aussi souvent,
sur semaine, des cultes de famille auxquels sont invités les voisins, et de belles
réunions de jeunesse où l’étude de la
Bible et le chant tiennent la première
place. La vie religieuse, malgré quelques
ombres que l’on observe aussi ici comme
dans toutes les paroisses, est assez développée et saine ; 011 voit avec plaisir des
hommes, qui sont conseillers communaux
ou juges de paix, diriger une école du
dimanche, s’occuper avec amour du chant
sacré ; pas de difficulté pour trouver des
anciens et des diacres. Voilà l’église qui
attend son Pasteur 1
Il faut que ce Pasteur soit un homme
qui aime son peuple et qui n’aime pas
excessivement son cabinet d’étude ; il
faut encore que ce Pasteur aime l’activité,
le mouvement, qu’il comprenne et qu’il
sente la musique du moteur de l’auto
qui le ramène à la maison dans la nuit
tranquille. Après la réunion du soir, il
faut naturellement aussi qu’il soit un peu
débrouillard, qu’il sache faire les petites
réparations dans le presbytère, qui d’ailleurs a été bâti il n’y a pas longtemps
et qui est assez confortable ; s’il veut
avoir un jardin, il n’a qu’à le planter (il
y a autour de la cure et du temple des
centaines de mètres carrés de terre inculte) ; s’il apporte dans son auto un
fusil, il peut facilement rentrer le soir à
la maison avec quelques perdrix ou un
lièvre. Il faut, en un mot, que le Pasteur
qui va venir soit un « Pasteur de la
Pampa » et il pourra être ici aussi heureux, et peut-être davantage, qu’en Italie :
il aura en tous cas ici, j’en suis persuadé,
beaucoup de satisfactions morales et
spirituelles.
Un peu à la fois, avec l’aide de Dieu,
nos églises de l’Amérique du Sud pourront se former ici leurs Pasteurs et déjà
maintenant deux jeunes gens vaudois
étudient la Théologie à Buenos-Aires et
l’un d’eux a l’intention de desservir plus
tard une église vaudoise. Mais en attendant, il nous faut un Pasteur qui vienne
de l’Europe pour occuper le poste de
fris et pour faire sentir à nos frères d’ici
que l’Eglise Mère veille sur eux et les
' aime. David Bosio.
LETTRE OUVERTE
à Messienrs les Pasteurs de la Suisse.
Chers et honorés Collègues,
J’aurais de beaucoup préféré vous adresser la parole, dans une fraternelle réunion
pastorale, où nous aurions pu, ensemble,
débattre amicalement la question qui va
faire le sujet de ces lignes. Mais, à défaut,
je ne saurait me taire, puisqu’il s’agit des
intérêts des âmes et du règne de Dieu ;
je vais tout au moins m’efforcer de me
servir de ma plume comme d’un porte-voix
et m’imaginer que je vous parle avec toute
la considération et l’estime qui vous sont
dues.
¡Dans nos villes italiennes un nombre
|[sse:z considérable de jeunes gens des deux
sexes, dé nationalité, hélvétiquo.-vienneUft,
chercher des emplois et suivre une carrière.
Comme il n’y a de communauté suisse,
avec église et pasteur, que dans un nom^
bre très restreint des cent et plus de vüles
d’Italie, il s’ensuit que ces jeunes gens,
s’ils ne sont pas renseignés, avant leur dé-^
part de chez eux, de l’existence d’églises
évangéliqiuas italiennes et ne sont pas munis d’une lettre d’accompagnement ou d’introduction, vivent entièrement en dehors
de toute influence chrétienne évangélique.
Or, les conséquences d’un tel état de choses sont assez graves pour qu’on cherche
le mieilleur remède à y apporter.
11 est compréhensible que loin de la famille et de leur milieu, privés d’une at"
mosphère religieuse saine et chaude, le
monde s’empare facilement de jeunes gens
inexpérimentés et les entraîne dans ses
tourbillons.
Dans notre long ministère de près d’un
demiisiècle, au nord et au sud de l’Italie,
nous avons connu trop ^souvent des cas
douloureux et humiliants de jeunes gens
ruinés dans leur santé par des excès aux^quels de mauvaises compagnies les avaient
entraînés, voire même conduits prématurément au tombeau par des intempérances
de conduite auxqueles oh ne se livre pas
impunément dans un climat comme le
nôtre.
Mais le point sur lequel je désire surtout fixer votre attention, très honorés
Collègues, c’est le fait que votre jeunesse
qui s’amène en Italie, sans y connaître des
amis chrétiens évangéliques, tombe dans
un milieu catholique^romain ; car les places
souvent sont acceptées par le moyen d’àn'nonces dans les journaux ou d’agences de
placement.
Quel mal y a-t-il de se rendre en pays
catholiques ? il n’en découle pas nécessairement que leur foi soit en danger — pour-'
rait-on me répliquer.
Le mal le voici, et il n’est pas imaginaire, mais démontré par les faits. Rlu-i
sieurs de ces jeunes gens terminent assez
tôt leur instruction religieuse, peut-être
même esb-eUe quelque peu hâtée, parce
qu’ils veulent émigrer ; et comme ils l’ont
reçue dans ,un pays en majorité protestant, on n’a pas cru nécessaire, peut-être,
de leur faire comprendre les fondamentales
différences entre les deux confessions religieuses. Aussi avons-nous entendu tel individu se justifier, pour avoir fait un mariage catholique et laissé baptiser ses enfants par le prêtre, par une remarque qui
pourrait paraître ingénue : « C’est tout là
même chose, puisque catholiques et protestants se disent chrétiens ». Une jeune
gouvernante poussa si loin cette largeur,
qu’ayant accompagné ses élèves catholiques
à la communion, elle la prit ele-même, au
grand scandale de sa maîtresse, très observante, qui prétendit qu elle avait commis une profanation.
Mais il y a pis.
Des jeunes filles inexiêrimentées,. ne
connaissant personne parmi leurs coreligionnaires, se laissent attirer par les soins
empressés dont elles se voient entourées
par les dames de l’<< Action Catholique »,
qui sont à l’affût. Nous venons d en avoir
dans notre viUe un cas frappant.
Une jeune Suissesse, de bonne souche
protestante, se place dans une famille catholique et se trouve bientôt en rapport
avec des nonnes et une très zélée dame
de 1’« Action ». Celles-ci découvrirent tout
de suite le chemin secret de la forteresse
et le point vulnérable. La jeune fiUe voulait compléter son instruction, apprendre
l’italien, cultivef la musique... On lui offre
le tout gratis par pure sympathie à ¡sa
personne et sain^ amitié chrétienne. Insensiblement, notre alouette est prise au
miroir de tant de bonté pour une étrangère. On a pu lire, dans le journal local,
que ladite jeune fille avait été baptisée,
confirmée et communiée le même jour par
monseigneur l’évêque.
Comment obvier à ces tristes incidents ?
Sans prétendre me poser en magister et
faire la leçon (ce dont je me garderai
bien!), qu’il me soit permis d’indiquer
trois précautions à prendre, qui pourront
certes donner de bons résultats.
1“ Il serait désirable que dans le cours
de religion on eût soin de mettre en relieif
les différences essentielles entre l’enseignement catholique et celui évangélique.
2" Il faudrg.it publier un petit agenda,
qui, après uiî bref exposé de la foi évangélique et quelques passages appropriés,
suivis de courtes prières, contienne les indications nécesisaires pour orienter dans
la bonne direction la jeunesse qui s’expatrie temporairement. On donnerait les
adresses des foyers, des « homes », des
Unions Chrétiennes, et surtout des églises
et des Pasteurs du pays vers lesquels elle
se dirige et où il y a plus de dangers
pour elle.
3" Toutes les fois que la chose est possible, c’est à dire qu’un ¡Pasteur en Suisse
sait que des jeunes gens de sa paroisse
vont partir pour telle ville italienne, qu il
en avertît le Pasteur du lieu pour qu’il
puisse leur faire bon accueil et les suivre
à leur plus grand avantage.
Malheureusement, nous le savons, dans
bien des cas, on n’apprend un départ que
lorsqu’il s’est effectué. Comme qu’il en soit,
en bout temi>s il est utile de signaler la
présence de ces jeunes gens et de fournir
leur adresse.
Il n’y a rien de nouveau ni de conclusif
dans les observations qui précèdent, nous
n’en avons pas la prétention ; mais nous
aurons atteint notre but si par leur moyen
vous serez amenés, très honorés Collègues,
à chercher quels pourraient être les meilleurs remèdes pour enrayer un mal que
vous déplorez autant que nous et qui est
réel.
Bien à vous en Christ.
Un vieux Barbe Vaudois.
2
LE
Nous n’avons pas à rappeler que le Synode est l’assemblée législative de l’ifelise
Vaudoise, réunissant 5 jours chaque année
les Pasteurs et les représentants laïq;ues
de toutes nos églises : des Vallées, de
rAmérique, du channp de l’Evangélisation
en Italie ; les représentants de nos différentes institutions ; les délégués des Eglises soeurs, nationales et étrangères.
L’ouverture du Synode de 1927 eut Meu
limdi 5 septembre, à 3 h. de'l'aprèsHnadi,,
dans le temple de La Tour, devant une
assemblée imposante qiui débordait dans les
couloirs aprfe avoir occupé toutes les places disponibles dans la nef et sur les galeries. Salué par les accords de l’orgue, le
cortège des Pasteurs et Délégués fait son
entrée, précédé du prédicateur d’ofiîce,
M. François FeyromU, et des candidats
qu’on va consacrer : MM. Jean Miegge et
Robert Jahier. Après le beau service liturgique d’occasion et l’exécution du beau
Caro finale déifia creazime, de Haydn, de
la part de la Chorale de La Tour, le prédicateur annonce son teixte : « .^..quiconque
fera la volonté de Dieu celui-là est mon
frère et ma sœur et ma mère » (Marc III,
35). iEt ü nous donne im sermon digne de
la circonstance, riche de pensée, soigné
dans la forme et prononcé avec force et
une chaleur communicative. 'Nous ferons
mieux que d’essayer de le réstuner en le
gâtant ; nous comptons en insérer un large
fragment dans notre prochain numéro.
Dans la péroraison, il adresse aux candidats les exhortations fraternelles d’usage,
des avertissements salutaires et de précieux encouragements en vue des difficultés
qu’ils trouveront sur leur route.
Suit la cérémonie toujours si solennelle
et si émouvante de la consécration des deux
candidats, immédiatement suivie de l’excellente exécution, de la part d’un quartette
d’instruments à cordes (M.He Edith iRevei,
MM. De Ritter, Riccardo et Carlo Turin),,
d’un andante rétigioso, de Sinigagha.
La fonction est terminée et l’assemblée
s’écoule. Un grand nombre de personnes
se rendent à l’Aula Magna, où l’on vient
d’ouvrir le Grand Bazar du Collège ; et
les membre du Synode se réunissent à la
Maison Vaudoise pour leur
PREMIÈRE SÉANCE.
Le Bureau provisoire, formé du doyen,
d’âge des pasteurs en activité, M. Adolphe
Comba, président : MM. Guido Comba et
Guido Miegge, secrétaires ; MM. Héli Long
et Albert Costahdlo, assesseurs, procède
d’abord à la vérification des mandats, d’où
il résulte que les membres du Synode avec
voix délibérative sont au nombre de
auxquels il faut ajouter quelques membres
avec voix purement consultative.
On passe ensuite à l’élection du Bureau
définitif avec le résultat ci-après ; MM.
Giovanni Petrai, président ; Louis Jourdan, de Colonia Valdense, vice-président ;
Guido Comba, secrétaire ; Giovanni Miegge
et Robert Jahier, vice-'secrétaires ; Alexandre Rivoir et Vincent MorgUa, assesseurs.
En occupant le fauteuil présidentiel,
M. iPetrai remercie le Synode pour l’honneur qu’on lui confère, souligne la haute
signification de l’élection du VicePrésident,
par laquelle le Synode a voulu, en la personne de M. Jourdan, honorer nos chères
Eglises d’Amérique. Et il ajoute : « Que
chacun de notis soit, comme dirait l’apôtre, prêt à écouter et lent à parler, et que
l’esprit de fraternité règne parmi nous
durant toute le session synodale».
On fixe les séances de 8 h. à midi, et de
2 h. 1/2 à 6 h. 1/2 du soin; dernier terme
pour les délibérations, vendredi 9 courant,
à 10 heures.
La séance est close par une prière du
pasteur M. Pierre Chauvie.
DEUXIÈME SÉANCE.
{Mardi matin, 6 courant).
La séiince est ouverte à 8 h. par le culte
d’usage, présidé par le Président, qui communique au Synode le texte de la dépêche
à envoyer au Roi : « Sinodo Valdese, inau
gurando sm seséione., rinnova alla maestà
del Re i sentimenti fieUa sm inaltérable
devoüUme, e implora su cK Essa, sulla real
famiglia e suUa patria itcMana le più preziose benedizioni.
« Giovanni Petrai, presidente ».
La dépêche est approuvée par acolamationR,
La parole est au rapporteur de la Commission 'Examinatrice de la Gestion de la
Table, M. Emüio Cor sani, pour la lecture
de son excellent rapport où, dans le meilleur esprit, en un langage clair et beaucoup de sens pratique, il passe en revue,
paragraphe après paragraphe, toute l’activité de l'Administration. (Vifs applaudissements).
Avant de passer à l’examen du rapport
de la Table, le Président commémore les
ouvriers de l’I^lise, les amis et bienfaiteurs qui nous ont quittés dans le courant
de l’année.
Suit une minute de recueillement, l’assemblée étant débout, et une prière du
pasfeur -Simeoni.
Au par^aphe e.Em4rüatim», le Modérateur relève ; 1“ que M. Adolphe Comba
a atteint la limite d’âge après 44 ans de
service dont 24 dans l'Eglise Française de
Gênes et 13 à Brusio et Poschiavo, et partout il a honoré le nom de pasteur vaudois : 2® que M. Lkmiel Buffa, également
atteint par la limite d’âgie après 45 ans
de service, a occupé une quantité de postes dans sa longue carrière, avec succès ;
, qu’il a rendu à l’Eglise, à maintes reprises, de précieux services comme collecteur.
Il eut un ministère consciencieux et discipliné. Les deux éméritations sont votées
à Tunànimité.
Le Modérateur rappelle qu’à Budapest
est réuni, oes jours^ei, le Congrès de l’Alliance Mondiale Presbytéiienne, auquel
nous sommes représentés par lè pasteur
G. Del Pesco. Il propose d’envoyer au Congrès, par le canal de M. Del Pesco, le télégramme-message ci-après : « Sinodo Valdese, riunito Torre Peüice, invia Conferenza Alleanza Pan Presbiteriana saluti
fraterni e vìvi auguri di benedizioni ».
« Gioi'Annt Petrai, presidente ».
(Applaudissements).
Le Modérateur lit ensuite le rapport de
la Mission Suédoise, en Erythrée, arrivé en
retard pour être résumé dans le rapport
de la Table. La Mission a actuellement 22
missionnaires, dont 6 italiens. Elle continue à lutter avec de graves difficultés ;
plusieurs maîtres d’école indigènes ont dû
être licenciés vu qu’il! ne leur est plus permis d’enseigner qu’aux enfants d'évangéliques. Il est juste d’ajouter, cependant,
qu’on n’a pas eu de limitation pour l’exercice du culte. « Nous voulons, ajoute le
Modérateur, exprimer à la Mission Suédoise notre très vive sympathie pour les
difficultés qu’elle traverse, et prier pour
elle ».
Suit un entretien au sujet de la Commission des Publications (Silvio 'Pons, Ern.
Comba, Giov. Rostagno, Paolo Bosio, Arthur Muston) que nous ne croyons pas
devoir résumer puisqu'il n’aboutit pas à
des propositions concrètes. A souligner cependant les remercîments de M.-Muston
au prof. Rostagno pour son exceUènt €più
presso a Te, Signor », qui a déjà fait tant
de bien même dans les milieux catholiques
et qu’ü faudrait pouvoir placer dans toutes nos familles.
Le Synode s’associe, par ses applaudissements, aux paroles de M. Muston.
M. Barth. Revel recommande aux Pasteurs de s’occuiier de la diffusion de
« L’Amico di Casa », particulièrement intéressant cette année.
Le Modérateur rend hommage à l’acti'vité efficace déployée par L’Echo des Vallées en faveur de la souscription pour le
Collège.
Et l’on passe rapidement à l’examen du
« l.er District », qui ne donne pas lieu à
discussion. Le rapport de la paroisse de
Saint-Germain, tiré au sort, est lu par le
I'
pasteur i(I. Henri Tron, juihor. 4 SftintG^aanain, eulte est en ^si
^es réunions dans les quaft!ti®?s ; çp^ifi les
écoles du dimanche, par là faute de bien
,des parents qui s’en désintéressent, laissent quelque peu à désirer.
M. Paolo Bosio se réjouit de voir qu'aux
Vallées aussi on adopte peu à peu la coupe
individuelle.
Le Modérateur a des paroles de sympaîtliie pour le prof. Maggiore, éprouvé dans
SA SRnté et qu’il remercie pcair les préciet}?: services rendus en sa qualité de
conseiller de la Table. Il remercie également, au même titre, son collègue dans
la Table, le pasteur Louis Marauda, qui
vient d’achever son septennat.
« Il.me District ». le rapport des églises
de Biella-PiedicavaUo rédigé par l’évangéliste M. Rosati, est lu par le vice-modérateur M. Costabel et ne soulève pas de
discussion.
A propos de 1’« église de S. Giovanni in
Conca », de Müan, le prof. Falchi rappelle
le souvenir béni de deux excellents anciens, morts dans le courant de l’année :
Francesco Cavagnaro et Giovanni Luzzani
qui furent, leur vie durant, de très fidèles
témoins de l’Evangile.
« Oôme ». Le pasteur Soulier relève avec
un peu d'étonnement le chiffre énorme de
46 nouvelles admissions ; mais le délégué
de Còme, M. G. Dreher, explique le fait
par l’activité inlassable du pasteur M. D.
Revel, qui va chercher les évangéliques
partout où il croit pouvoir les trouver.
« Ill.me District ». A propos de « Florence» (Via de’ Serragli), M. Paolo Bosio
voudrait que nos instituts de bienfaisance :
Gould, de Vallecrosia et les autres, soient
mentionnés dans les rapports des églises
particulières dont ils dépendent plus directement, puisque toutes les œuvres ressortissant à la Table devraient être soumises au contrôle du Synode.
Le Modérateur juge cependant la chose
inutile, vu que chaque institution de bienfaisance publie son rapport spécial.
Le rapport de l’église de « Brindisi »,
tiré au sort, est lu par son pasteur M.. Billour, et ne donne pas lieu à discussion.
TROISIÈME SÉANCE.
(Mardi après-midi, 6 courant).
Elle fut des plus intéressantes, comme
on va le voir.
« IV.me District ». Le rapport de l’église
de « Catane », tiré au sort et lu par le
pasteur G. Fasulo, constate une bonne fréquentation des cuites malgré bon nombre
de dévoyés pour plusieurs raisons. Les finances sont en progrès et la Colonie Suisse,
toujours plus nombreuse, est d’un précieux secours sous ce rapport.
M. Pario Bosio, qui a visité l’automne
dernier les églises de la Sicile, leur rend
le meiiUeur témoignage, ainsi qu’aux ouvriers qui travaillent avec succès au milieu des difficultés. Il signale surtout l’œuvre si promettante de « Riesi ». Et, à pro130S de « Riesi », le pasteur Mingardi constate que le peuple y a compris Jésus-Clirist
et Q]ue personne n'y met en doute la bonté
de la religion du Christ.
Le prof. Th. Longo souligne le bel exemple de la congrégation de Piazza Armerina,
où 7 familles d’ouvriers ont contribué, en
un an, la sonune de L. 2.487,50.
On a ensuite un petit entretien au sujet
de r« Asüo pei Vecchi » de Sicile. M. Attilio
Jalla trouve que la souscription n’avance
guère. Le pasteur Coiucci le déplore à son
tour et voudrait que toutes les églises de
quelconque dénomination donnent davantage pour l’Asile. Mais le pasteur G. Fasulo, l’âme de l’œuvre, est toujours plein
de courage, sans se faire d’illusions. Il continue à récolter ; peut-être ne verra-t-il
pas, lui, le couronnement de l’œuvre, mais
d’autres le verront, si l’on ne perd pas
courage.
« V.me District - Région Rio Platense ».
Le Président donne la bienvenue aux
deux représentants MM. J. D. Hugon et
'Louis Jourdan. Le Modérateur, après avoir
renseigné le Synode sur le voyage de
M. David Bosio dans cette région, confirme
à mopveau toute notre affection réeUe et!
tout ^tre intérêt pour nos frères d’Amè+
rique, lors-mêiiifi qtie cette affection ne soit
peut-être pas toujours comprise.
M. Falchi, délégué d’« Iris », s’acquitte
du mandat de se faire l’écho du désir de
régtüse d’iris d’avoir un pasteur stable.
Et le vénéré M. J. D. Hugon prend la
parole, accueilli par les applaudissements
de l’assemblée. Ce n’est pas d'un pasteur
que nous avons besoin, mais de plusieurs :
il en faudrait deux à Iris, dont un auxiliaire pour les disséminés ; plus un auxiliaire à Colonia Valdense, plus un ouvrier
itinérant. Cela fait quatre. Et les moyens
de les payer se trouveraient facilement,
car nos gens sont dans l’aisance. Il on faudrait ausri un pour Euenos-Ayres, où il 7
aurait une belle œuvre à faire. R décrit
ensuite sous les couleurs les plus roses le
miilieu, qui ne laisse rien à désirer au point
de vue matériel ; le climat est bon, les ressources abondent, lès gens sont aimables
et respectueux, les autorités bien disposées pour nous. Le pasteur qui irait s’y
établir, n’aurait pas à s’en repentir. Qui
va répondre à l'appel ? — L’ancien
M. Alessio, de Palerme, se lève aussitôt
et se dit prêt à partir pour l’Amérique,
si l’on veut accepter ses services.
M. Louis Jourdan prend à son tour la
parole et prononce un discours enflammé
qui nous remue tous. « Je vous remercie
de l’honneur que vous faites à nos église©
en ma personne. Quand je serai de retour
làHbas, je dirai ce que j’ai vu et combien
vous nous aimez. Nous avons besoin de
pasteurs simples, qui se font tout à tous,
mais aussi de bons laïques pour la prédication. J’ai visité presque toutes nos colœ
nies, et partout j^ai été accueilli avec joie.
Nous comptons sur vous, mais nous devons
aussi compter sur nous-mêmes ; dans deux
ou trois ans, nous aurons deux pasteurs
formés sur les lieux. N’attendez pas li9
ans pour nous envoyer un autre visiteur
que nous voudrions avoir tous les 8 ou 10
ans au moins. (Vifs applaudissements).
M. Henri Pons remercie les Eglises Vau*
doises, au nom de la Société Biblique, pour
leurs contributions, et donne des nouvelles
encourageantes de l’œuvre.
Et l’on passe à 1’« examen des propositions des Conférences de District », à savoir : 1“ une proposition du pasteur Bertinatti, adoptée par la Conférence du II.me
District, d’anticiper les séances du Synode
qui devraient avoir lieu en juillet. La Commission d’Examen est contrairè. M. Bertinat défend sa proposition et en démontre las avantages par la lecture du rapport
qui la motive. A côté de tel orateur qui
voudrait qu’on l’examine à fond, plusieurs
autres signalent les inconvénients qui en
résulteraient, le Modérateur entre autres.
La question n’est pas mûre, à ce qu’il pa^
raît, aussi le Président propose-t-il de la
passer à une Commission ad hoc de 5 membres qui en référera au prochain Synode.
La 2.me proposition Bertinat, adoptée par
la mêm.e Conférence, tendant à fixer les
Conférences de District au commencement
plutôt qu’à la fin de la campagne d’hiver,
et qui est intimement liée à la précédente,
sera egalement soumise à l’examen de la
même Commission, ainsi que la 3.me proposition, du Ill.me District, qui demande
au Synode « d’examiner nouvelement la
question de l’existence et des attributions
de la Commission de District, qui semble
ne plus répondre aux nécessités pratiques
de l’heure ».
Par contre, la 4.me proposition, émanant de la Table, au sujet d’un nouveau
remaniement des Districts,, est adoptée :
« La Table, se référant à la délibération
du Synode de l’année dernière, propose de
partager les Districts comme suit : l.er.
Vallées ; 2.me, Piémont, Lombardie, Vénitie ; o.me, Nice, Ligurie, Toscane ; 4,me,
Italie méridionale ; 5.me, Sicile ; 6.me, Région Rio Platense ».
« Questions générales ». Le Modérateur
remercie la Commission Examinatrice pour
son travaü si consciencieux et fait dans
un excellent esprit, et répond à plusieurs
observations de la Commission même.
3
"-'a
M. Guido Comba, chai^ par FEfelise
Vaudoise de New-York (où nous avons
plus de 1.QOO Vaudois), dît quie cette congrégation exprime le désir d’être unie à
nous par des liens plus étroits et qu’elle
a drdt à notre synipathie. Le Modératevx
répond que notre sympathie lui est assurée et que l'iEIgtlise^inère est disposée à
«’occuper d’eUe au besoin. En attendant,
que, dès l’année prochaine, son Pasteur
, envoie au Synode un rapport qui sera ré,«umé dans le rapport de la Table. M. Mwtirin applaudit à l’œuvre du pasteur Griglio
en faveur de la Fédération Vaudoise.
Plusieurs orateurs insistent auprès de
la Société des ÎPubilicatims pour qfu’eUe prépare et imprime une C5fé BüMque qui nous
est absolument indispensable. j, c.
(A suivre).
L’abondance de matière nous oblige à
renvoyer au prochain numéro la chronique
des soirées et séances du soir.
Le XII" Congrès National
des UÉDS CMienoes de Jetees ta
Tone Pellico - 2-3 septembre 1927.
S*-
II eut lieu les 2 et 3 septembre, à
Torre Pellice, et fut un véritable évènement. De tous les côtés d’Italie étaient
accourus les délégués des Unions (Chrétiennes, 79 en tout, représentant une
cinquantaine d’Unions, sans oublier un
bon nombre d’Unionistes n’ayant pas droit
de vote, et un bon public.
Le Congrès a été une affirmation du
protestantisme italien, qui, en dehors des
Eglises évangéliques, témoigne de son
unité et de sa vie dans l’Unionisme, tel
qu’il est actuellement chez nous.
Le Congrès a encore été l’écho des
préoccupations spirituelles et religieuses
•des Unions Chrétiennes. L’on a reconnu
très profondément la nécessité de donner
de plus en plus la première place au côté
religieux du triangle unioniste; d’intensifier
la vie chrétienne pratique sous toutes
ses formes: œuvres sociales, de relèvement moral, missions, évangélisation,
éducation populaire chrétienne.
En troisième lieu, l’on a senti le besoin
sincère de donner un cachet d’italianité
à l’œuvre unioniste dans notre belle patrie.
Le discours d’ouverture fut prononcé
par le pasteur Aristarco Fasulo, qui proposa à l’attention du Congrès l’épisode
de David et de Goliath. La vie du chrétien,
dit-il, est une milice, et son travail c’est
la lutte contre le mal. De quelles armes
nous servirons-nous? Comme David refusa
l’armure de Saül, qu’il ne pouvait porter,
ainsi le chrétien doit refuser les armes
du monde pour combattre le monde. Qu’il
se lève et qu’il lutte avec le Christ 1
La matinée du vendredi est occupée
par la lecture des trois rapports, dont
nous allons dire un mot.
Le président du Comité National des
Unions, le prof. Mario Falchi, lit son
rapport moral, qui examine l’activité
unioniste depuis le Congrès de Grezzano
(1924) jusqu’à aujourd’hui.
Après la lecture du rapport financier
(Humbert De Filippi) et une brève discussion, c’est le tour du rapport de MM.
Eynard et Ferreri, lu par ce dernier, sur
Les caractères constitutifs de l’Unionisme
Italien. Un travail puissant, qui examine
avant tout l’histoire unioniste italienne
depuis 1855, date de la Convention de
Paris, et envisage ensuite le problème
des Unions d’église et des A. C. D. G.
proprement dites, dont le Comité National
doit s’occuper indistinctement, et qui
doivent fortifier les liens qui les unissent
les unes aux autres.
La discussion du rapport a lieu dans
l’après-midi; il résulte que le Comité
National ne voit pas d’un œil différent les
Unions d’église et les A. C. D. G.; que
rUnionisnie Italien est à l’avangafde du
protestantisme et ne peut pas se renfermer
dans les églises (Janni); que, d’autre part,
c’est des Unions d’église que doivent
sortir les hommes et les leaders de. l’Unionisme (Falchi); que, si les Unions veulent
arriver à Jésus, elles n’y arriveront pas
à travers d’autres activités, mais ouvertement (Lupo). L’ordre du jour Ferreri
conclut et résume la discussion.
Suit le rapport sur L’organisation fédérale la meilleure, du pasteur G. Bertinatti.
Il s’agit du « decentramento » de l’Unionisme, au moyen des Comités régionaux
^comnie en Piémont, en Vénétie et dans
l’Italie centrale,). Le rapport passe en
revue les nécessités,-les avantages d’une
telle organisation, les moyens par lesquels y parvenir.
La discussion est renvoyée au lende
màin, car les délégués sont reçus à 5
heures par la Vén. Table à la Maison
Vaudoise: un accueil fraternel.
Puis les délégués se dispersent. Plusieurs s’en retournent à l’Ecole Normale,
où, dans une salle de la * Mostra P.
Paschetto», on a placé une petite et
intéressante exposition unioniste qui
mériterait une mention à part, s’il ne fallait compter avec l’espace restreint.
Le soir, au temple neuf, a lieu la
conférence du pasteur Ugo Janni sur
Pierre Vatdo et S. François. Après une
longue introduction sur les conditions de
l’église au XILme siècle, l’orateur énu
mère des analogies et des contrastes
entre ces deux grands chrétiens et termine avec un appel à un renouveau de
religiosité.
Le lendemain, discussion du rapport
Bertinatti. Quoique l’autonomie régionale
soit un bien (Zerilli), les Comités régionaux ne s’imposent pas encore partout
(Ferreri). On suspend par conséquent le
sujet jusqu’au prochain Congrès avec un
ordre du jour (Ferreri).
Le prof, falla lit son rapport sur
L’Activité pour 1927-28. Triple cachet
unioniste : Christianisme selon l’Evangile,
italianité, solidarité disciplinée. Les'activités unionistes sont : 1® religieuses :
vie intime - culture religieuse - action
de propagande (missions, etc.) ; 2° sociales : l’étude de notre législation sociale - lutte contre l’impureté, l’alcoolisme
et le blasphème - secours aux institut
sociaux ; 3® récréatives : les sports (basket-ball et alpinisme) - chorales - sections
théâtrales ; 4° fédératives : les cadets correspondance - camps unionistes, etc. ;
5° devoirs fédéraux.
Suit la discussion, très animée. On
propose, comme jour d’action sociale unioniste en Italie, le 17 février, fête de la
liberté religieuse dans notre patrie (Jalla,
Ferreri) ; fêtons aussi le jour de la paix
(Ferreri) et celui de la mère (Falchi).
Chaque Unioniste dédiera une heure de
son travail pour l’indépendance financière
de l’Unionisme Italien (Ruosi).
A midi, dîner officiel. Beaucoup de
gaîté fraternelle, pas de discours. Le prof.
Falchi lève un hourrah pour l’A. C. D. G.
de Torre Pellice, qui, dit-il, fête cette
année son 75.me anniversaire. A 14 heures, photographie officielle ; et puis l’on
reprend les travaux du Congrès, qui
reçoit M.lle E. Meynier et M.me N. Malan,
pour les Unions Chrétiennes de Jeunes
Filles, et M. Lombardo pour l’Armée du
Salut. A propos du rapport Jalla, quelqu’un observe que ces Unions ne peuvent
pas rester, aujourd’hui, en dehors du
mouvement spirituel national qui domine
en Italie. Mais il ne faudrait pas confondre l’obéissance à l’Etat avec une préoccupation politique ; les Unions sont et
doivent être apolitiques.
L’ordre du jour Jalla est approuvé.
Mais il y a encore trois rapports...
Deux d’entre eux doivent être renvoyés
et l’on lit celui sur la Presse Unioniste
(Silvio Pons), qui redit la nécessité d’une
revue unioniste nationale, rédigée consciencieusement, et le besoin de livres
religieux adaptés aux Unions.
L’on passe enfin aux élections du
nouveau Comité National, dont voici les
résultats : Aiario Falchi, président (réélu);
Attilio Jalla (id.), Nicolò Introna (id.),
Carlo Lupo, Emilio Eynard (id.), Silvio
Pons, Carlo Maria Ferreri (id.), Giovanni
Miegge, Mario Piacentini (id.), membres.
L’on décide l’envoi d’une dépêche à
S. M. le Roi et à son Premier Ministre,
et enfin, à 19 h. 10, le XII.me Congrès
dot ses séances.
Dans la soirée, a lieu au temple neuf
une réunion de prière, où ont parlé, MM.
Filippini, Cervi, Bonavia, A. Jalla.
Réponse de S. M. le Roi au Président
du Congrès : « Giuseppe Fasulo, presidente - Grato del pensiero, Sua Maestà
ricambia vivamente il saluto molto cortese
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Listes précédentes
M.mes et M.rs :
L. 117.856,55
Gu^ve et Ketty Comba, Tunis »
Veuve Po^, Turin ?
IV^ Cargnino, M. »
iAnonsmie, 10tats-Uràs (2.me
veraement) »
J, Pons, diacre, Torre Pellice »
Paolo Vola, maréchal des OC.
RR., ex-élève 4u Collège »
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400,
lOO,
100,—
500,
500,—
(A suivre).
Total h. 122.131,55
IK « «
ANGROGNE. Vendredi, 2 courant, S.'At
Royale la princesse Giovanm arrivait en
« incognito » aux Bertots, pour une courte
visite à la famille d’une de ses personnes
dc( service, M.le Clotilde Gaydou. A son
retour à Saint-Laurent, Son Altesse a été
l’objet d’une vive manifestation de sympa>thie de la part de quelques personnes qui
la reconnurent. Notre peuiAe est toujours
très senrible à tout ce qui lui vient de la
Pamiie Royale, à laquelle il se sent attaché par des traditions séculaires!.
— Dimanche 11 courant, à 10 h. du matin, aura lieu, D. V., le cinquantenaire de
la ChapeUe du Pradutour. Parmii les orateurs, nous aurons M. le pasteur Jean Bonnet, de Rome, membre de la Vén. Table, et
M. Attilio JaUa, représentant des Unions
Chrétiennes. Dans l’après-midi, le prof. J.
Jaüa donnera des détails intéressants sur les
principales localités histbriqiues de la vallée.
Nous remercions les pasteurs Jean
Bonnet et Louis Rostagno pour les cultes
qn’ils ont présidés, ces deux derniers dimanches, au Serre et â Saint-Laurent.
iD. P.
! LA TOUR. Le Concert de musique sor
crée, préparé, organisé et dirigé par notre
organiste le prof. Adolphe Tron, eut lieu
dans l’après-midi de dimanche dernier,
dans le temple neuf, devant un public de
choix et aussi nombrèux qu’on pouvait le
souhaiter. Pour en parler dignement, il
faudrait le talent et le jai^on technique
d’un critique d’art, et nous ne possédons
malheureusement ni l’un ni l’autre. Des
profanes comme nous... et comme la majorité de l’auditoire, ne peuvent se payer le
luxe d’analyser : ils ne peuvent qu’admirer et jouir sans préoccupation ni arrièrepensée.
Et c’est ce que nous avons fait : nous
avons admiré la parfaite organisation du
concert, la variété et la richesse du programme qui s’est déroulé sans un accroc,
sans la plus petite hésitation. Si le public
avait pu manifester ouvertement ses imipressions, il aurait chaleureusement ai>plaudi tous les artistes, sans distinction :
M.lle Guérin-Desjardins, la jeune violoniste — si favorablement connue dans les
grands concerts de Paris et même parmi
nous — au jeu si expressif, si prenant et
si sûr, qui sait tirer de son instrument
des accords qui nous transportent ; M.lle
Madeleine Vidossich, du Conservatoire de
Milan, un soprano à la voix pleine où l’on
ne perçoit cependant jamais le moindre
effort et si souple dans les modulations ;
le baryton M. Mario Giaccone, à la voix
puissante et harmonieuse, qui s’est révélé
à nous pour la première fois, mais que les
publics des concerts turinais admirent de
longue date ; le prof. Adolphe Tron, notre
organiste, le principal ouvrier du concert,
qui, non seulement a été l’accompagnateur
distingué de tous les artistes, mais a joué
trois morceaux pour orgue avec l’expression, la finesse et la sûreté auxquelles il
nous a désormais habitués.
S’il est permis de le dire, le profane qui
trace ces lignes, a tout particulièrement
goûté les morceaux suivants : Pregliiera,
de Tosti (Giaccone); Otello - Preghiera, de
Verdi (Vidossich); Romance, de Lalo (Guérin-Desjardins) et le Preludio e fuga in sd
■rnaggiore, de I. S. Bach (Tron),
Un concert parfaitement réussi, aux
points de vue artistique et financier et
pour lequel nous félicitons l’organisateur
et remercions, au nom du public, tous les
exécutants qui ont voulu mettre leurs talents au service d’une bonne œuvre. c.
— La Société de Missions Prà del Torno
ÆWïa une léuiüon dé'prèpasaiide vendredi
soir, 9 septembre, à 20 h. 30, dans la salle
du Synode. Les étu<hants T. iVinay et B.
Ayassot parleront sur l’œuvrç des Misions. Le public est très çordiaidPy^Pt îï^vité. Une coUecte clôturera la BBunioïi.
— Un Concert sera donné à l'Aula Magna
du .CoUiège, dimanche 11 courant, à 20 h. 30,
par MJles Adeline Guérin-Desjgrimm et
Madeleine Viâossidi.
Le merveiüqux violon de i'Uîie et la ycâx
de soprano de l’autre, chaude et expressive, seront de nouveau entendus aviec le
lAaisir le plus profond par notre public,
qui les a admirés dans le Ccaicert de Mur
sique Sacrée.
billets (L. 10 et L 5, numérotés, et
L. 3) se trouvent en vente dans les principaux magasins.
SAINT-JEAN. Lundi, 29 août, a eu liett
l’ensevelissement de Gonin Jacques, horlpger, enlevé à l’affection des siens à l’âge
de 76 ans. Un grand nombre d’amis et de
connaissances témoignèrent leur sympathie
à la famille en deuil en accompagnant la
dépouile mortelle d’abord au temple, oO
eut lieu le service funèbre présidé par MM.
Tron et Gardiol, et ensuite au cimetière.
Que là veuve et les autres parents reçoivent ici encore l’expression de notre
vive sympathie.
— Samedi dernier a eu HeU la bénédiction du mariage de M.lle Inès Rivoàr et
de M. Adolphe Mour^ia, de La Tour. Bons
souhaits.
— Samedi, 3 courant, a eu lieu, dam
notre temple orné de fleurs, la bénédiction
nuptiale de M.lle \Bimica Bagmui et d©
M. Guido Vinay, ingénieur.
Un public nombreiux assistait à la cérémonie et les jeunes filles de l'Union ont
exécuté ün joK chœur d’occasion. M. Tron,
qui a présidé la fonction nuptiale, a présenté aux époux, au nom de l’église, le^
meilleurs vœux de bonheur. Après qu<4
M. R. Turin a joué un morceau de Bach,
pour violoncelle, accompagné à l’harmonium par M. le prof. A. Tron.
Nous prions les époux d’agréer, avec nos
félicitations, nos souhaits sincères pour
une longue et heureuse vie conjugale.
y.
Jean CoiMen, 4trècteur-reàPQii9able
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TORRE PELLICE - Stazione climatica rinomatissima, a 55 km. da Torino. Altitudine
535 metri. Acqua potabile. Luce elettrica, Gas Posta, Telegrafo, Telefono - Treni a trazione
elettrica - Servizio Automobilistico e di vetture Centro di amene passeggiate in collina e dL
interessanti escursioni alpine.
SCOPO DEL CONVITTO - Fornire ai
giovani alunni del Liceo-Ginnasio Pareggiato df
Torre Pellice una buona pensione di famiglia
e un’educazione fisicamente e moralmente sana,
in un ambiente cristiano - Massima libertà di
coscienza e di fede.
AMBIENTE - L’ambiente vasto, l’aria continuamente rinnovantesi, ed un letto igienico
procurano sonni tranquilli, ritemprando la mente
ed il corpo. Bagni e docce neWIstituto.
CIBO - Il cibo sano, variato, abbondante,
conferisce benessere e salute, favorendo i giovani organismi nel loro pieno sviluppo.......
CONVITTO FEMMINILE.VALOESE
(FOYER)
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO
TORRE PELLICE (Torino)
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Grande facilità d'imparare le lingue
Francese, Inglese, Tedesca. — Lezioni di'
Musica, di Canto e di Pittura.
TORRE PELLICE - Stazione climatica rinomatissima, a 55 km. da Torino. Altitudine
535 metri. Acqua potabile. Luce elettrica. Gas
- Posta, Telegrafo, Telefono - Treni a trazione
elettrica - Servizio Automobilistico e di vetture Centro di amene passeggiate in collina ed interessanti escursioni alpine.
SCOPO DEL CONVITTO - Fornire alle
giovani alunne del Liceo-Ginnasio Pareggiato
di Torre Pellice una buona pensione di famiglia
e un’educazione fisicamente e moralmente sana,
in un ambiente cristiano - Massima libertà di
coscienza e di fede.
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PASTIGLI!) PURGATIVA
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agisce dolcemente, regola in pochi
giorni le luniioni del corpo
Disinfettante
Depurativa
Rinfrescante
Contrariamente ai purganti violenti l’EUCHESSINA, non irrita
l’intestino, ma Io regola.
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Geometra PAOLO ROSTAGNO
TORRE PELLICE
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