1
Année XII*.
PRIX D'ABOSNSMENT par an
Italie . t . . . . li. 3
Tous les pays de TUnlon de
poste ‘ . , . , . . . i fl
Amérique du Sud . - . * fl
On s'abonne :
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Chez MM. les Pasteurs , I
Cheà M. Ernesi Bobert (Pignerol) et
à la Librairie Chiantove et !
itasoarelli f Plynerbl ).
fi’a-bonhement part-du Ir Janvier <
g. se paie d’avance. j
N. 40.
Numéros séparés demandés avan^
le tirage 10 centimes chacun.
Àtinonce» ; 20 oeiitimes par ligne
pour une soûle fois, **—IS oentlmes de 2 i 5 fois et 10 oeutimes pour 6 fois et au dessus.
S’adresser pour la Kédactlon et
l'AdniiulRtrntlon A M. le Pasteur H. "Bob^o — Siihit
Clmon (Plnerolo) Italie.
Tout eliangôiuent d'adrasfts cet
payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAUDQISES
Paraissant chaque Vendredi
Von!f me seres tenioim. ÂcxE.i l, 8.
Suivant la vérité avee la charité. Ei*n, iv, 15.
GO
SSE
P m tii a 1.
CommuBicalion officielle. — Les jugements
d’une prôphétesse sur les Vallées Vaudoises.
— Discours de Mi Boegner. — Noucelles
relitjieùiiiii^ 'ChfùHique'oaudoiM. — Rnvm
polüique. — Annonces,
CominnMîéatîon officielle
Examens de concours
Les examens de concours aux bourses Campbell el Burgess, ou anonymes, auront lieu les jours 12 et 13
octobre courant, et commenceront à
8 h. du matin.
Les concurrents devront se faire
inscrire, auprès du modérateur ou du
modérateur-adjoint, au plus tard le
11 octobre.
Le Modérateur
P. Lantaret.
Les josemesls d’use jtrophéUsse
aur
les Vallées Vaudoises
Le B avril dernier, un voyageur
partait de Bâle pour se rendre au
sein de nos Vallées. Ce voyageur
était une dame américaine «qui
occupe une place importante au
sein d’une dénomination» de son
pays. Ses nombreux écrits et
ses visions sont placés, par la
secte des « Adventistes du septième jour», si ce n'est à côté
de la Bible, du moins immédiatement après.
M"*® E. G. White a été, en effet,
d’après eux , « l’objet des manifestations spéciales (1) de l'Esprit de
Dieu » et« ils se sentent hautement
honorés de voir ainsi accomplie
la promesse de Dieu , de rallumer
le don de la prophétie au milieu de
ses enfants». ^
Donc, la propbétesse "White- (Car
nous pouvons bien appeler ainsi
la dame visionnaire et prédicateur), après avoir traversé le Saint
Gothard, Milan et Turin , est arrivée à La Tour où elle a assisté
au culte des « Sabbatariens »,
puis elle s'est rendue au Villar
(1) C’est nous qui soulignons ici et plus loin.
2
.326.
où elle a prêché, un dimanche,
devant un auditoire atténtif d®
« quatre-cents personnes », De
retour à Bâle, elle a raconté
son voyage dans le journal Les Si'gnes des Temps {N. 3, 4 et 5),
et fait part au public de ses impressions. Comme il s’agit de nos
Vallées, les lecteurs du Témoin
seront peut-être bien aises de connaître les jugements que pórte sur
nous la prophétesse américâine.
¥■
* *
Commençons par un jugement
général sur le protestantisme contemporain. Sortant de la cathédrale de Milan où ell« a été témoin
de l’idolâtrie romaine, elle fait la
réflexion suivante:
«Telle est la religion que les protestants se mettent à envisager ave.c
tant de fqyeur et â laquelle ils finiront par s’unir.... Or, comme Rome
ne change jamais, c’est le protestantisme qui changera... Actuellement,
un grand nombre de protestants trouvent qu’ils ne peuveat défendre leurs
doctrines par la Bible; et plutôt que
d’accepter les doctrines bibliques
qu’ils ont laissées en arrière ù la réformation, ils penchent de plus en
plus Vers le principe catholique; —
on les voit en effet pour éluder ces
grandes vérités bibliques si longtemps
négligées et qui reparaissent aujourd’hui, recourir pour leurs meilleurs
arguments, au témoignage des Pères,'
aux coutumes et aux préceptes des
hommes
Ce jugement sera adventiste,
prophétique, féminin, sabbatiste,
conditionalisté, américain, tout
ce que vous voudrez, mafs'ilaun
grave défaut, celui de n’être pas
fondé sur la vérité. Si l’on en excepte la seule fraction ritualiste
de l’Eglise d’Angleterre, où donc
notre prophétesse a-t-elle découvert chez les églises de la réforme
la tendance à renoncer à l’autorité
suprême de la Bible et à se rapprocher du catholicisme? Les écrits
des Pères pourront bien être cités
pour établir certains faits historiques,, qui ne plaisent pas aux
sabbatistes; les églises réformées
répandues dans le monde pourront bien ne pas Voir dans la révélation tout ce que G.White
a cru y découvrir; —mais est-ce
là une raison pour les accuser
« d'envisager avec faveur» les superstitions romaines, de chercher
à «éluder de grandes yér^iée bibliques en s'appuyant sur les Pères,
les coutumes», eton-'fij
Première conclusion: LaprÙphéteeseadventiste ne s’.entpij|i nul
à dénaturer les faits et à lâiicef dès
calomnies.
Jf
■* ilr
Ecoutons maintenant ce qu’elle
dit des Vallées ; ,
«Quoique les liabilanlp de ces Vallées ne soient plus les chrétiens, fervents et consciencieux qq’ils étaient
jadis et que les trophées du pà^sé
paraissent leur suffire, Dieu y a sans
doute |un peuple, et mâ prière est
qu’il arrache les barrières qui onfété
élevées pour empêcher la vérité âe pénétrer jusqu'à eux. Il en est plusieurs
qui soupirent après une pureté et une
piété plup grandes. Ils ont précigéraqnl
besoin du genré”d’énlèè¥|nywi^nt"sïtaple etdirect quedonnaienl les apôires.
Les doctrines qui prévâienl dans les
églises réfonnées”Vohl empreintes de
quelque chose de fort vague »,
3
.327.
Parlant de beux qui sont désireux de connaître ïa vérité;
« II y a, dit-elle, une œuvre ü faire
pour nourrir de Paliment spirituerces
brebis aiFamées».
Qiteile idée cès lignes donnerontelles de nos églises au lecteur
étranger ?
Evidenoment il se figurera que
l'enseignement religieux donné
parmi nous n’a rien de bien défini,
de franchement évangélique ; que
ceux qui désirent conn^îfrè^ le
chemin du salut n’ont pas les moyens de lie faire que même il existe
« des barrière» empêchant'îa vérité
de pénétrer jusqu'à eux»; qu’il
est urgent, par conséquent, d’envoyer à ceS- pauvres populations
des missionnaires sabbatistes pour
les évangéliser.
Nous ne nous arrêterons pa§ àréfüter des erreurs aussi grossière^.
Au sujet des doctrines qui sont
enseignées parmi nçus il est fort
Probable que ^notre prophétesse
ait prononcé son « discours sententieux » sans prendre la peine
d’entendre môme une seule prédication vaudoise. C’est moins honnête, mais ç’e”st plus cotiimode.
Et quant aux besoins de nos
populations, M”® W, flajitée de
pouvoir/s’adresser, à rqcqagiop, à
un auditqire nombreux,, a confondu
la curipaité naturelle qui attire, les
gens. vers, les nouveautés, avec de
Vrais besoins religieux ; elle a pris
pour des «brebis affamées» ces
personnes instables que l’on trouve
chez nous commo ailleurs-, qui
apprennent toujours et qui ne
Peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité», qui ont
la « maladie des questions », qui
passent leur vie à goûter de tout
et demeurent toujours, « flottants et
emportés à tout vent de doctrine »,
Deuxième conclusion: La droiture 'et le discernement spirituel
de la prophétesse sont fort sujets
à caution.
¥
« »|é
Dernière citation concernant les
pasteurs des Vallées :
« Maints de leurs conducteurs spirituels ne, cherchent pas à faire des
progrès eux-mêmes et'sont fort désagréablement affectés lorsque d’autres
sont pressés de cherqliei la vérité.
Quand de nouvelles lumières commencent à briller, ils éprouvent le sentiment qu’avaient les pharisiens lorsque
Christ vint apporter de nouvelles lumières à la nation juive. Ils sont
disposés à arrêter celle tumière qui
va croissant, et dont ifs nè Vèufent,
ni pour eux ni pour d’tlülres ».
Après avoir porté; sur le protestantisme en général et sur les
églises des Vallées, les jugements
que nous avons vu, rien d’étonl
nant à ce que la soi-disant prophétesse traite les pasteurs comme
des hypocrifèsèadurcis et des ennemis de la vérité.
Ce qüi étonne c’est de voir, après
celai les émissaires de la secte se
présenter, ici et là, au public
vaudois comme »’ayant nullement
« l’intention d’entraver l’œuvre »
des pasteurs, les appelant « frères •
et affectant de prier pour eux d'ans
les assemblées. Gela petit être habile pour attirer les gens simples
et crédules; quant à être loyal,
c’est une autre question.
4
------328
Mais voici qui'eat plus qu'étonnant. La prophétesse qui compare
cliaritablement les pasteurs aux
pharisiens du temps de Jésus, n’at-elle pas l'audace de se comparer
elle-même avec ses adeptes, au
Christ, et les prétendues nouvelles
lumières de sa secte à l’enseignement du Fils de Dieu qui est la
Lumière du Monde? Après une
pareille preuve d’orgueil et de
folie, on n’est pas surpris d’entendre les adventistes du 7® jour se
donner comme chargés par Dieu
d’apporter aux hommes le dernier
message qui doit précéder la venue
de Christ, les exhortant à observer
le sabbat juif au lieu du jour que
l'Eglise, conduite par les apôtres
inspirés, sanctifia dès ses origines,
à la gloire du Sauveur ressuscité.
Nous espérons que dépareilles
«lumières» qui ne sont, comme
d'autres doctrines adventistes, ni
nouvelles ni évangéliques, seront
toujours combattues par les conducteurs des églises vaudoises ,
qui n’ont nul besoin, pour l’intelligence des Ecritures, des prétendues visions de M“® White.
Troisième conclusion; Si'la pro. phétesse ne se distingue ni par sa
véracité, ni par son discernement
spirituel, elle se distingue du
moins par son orgueil et par sot
fanatisme.
¥
★ *
une œuvre tarée dans ses origines,
dans sou enseignement et dans son
esprit.
Tandis que nous travaillons et
prions pour l’union des églises
évangéliques d’Italie, nos églises
des Vallées devraient-elles enregistrer une secte de plus dans leur
sein? — A Dieu ne plaise.
, H. B.
Après ce que nous venons de
voir de l’esprit de la secte adventiste tel qu’il se fait connaître par
la plume de leur prophétesse, nous
croyons que les vaudois ont quelque chose de mieux à faire que
d’encourager, en aucune manière.
Discours de M. Boegner
Quand quelqu’un fait une promesse,
il contracte une dette, et les dettes
il faut les payer, dit un proverbe
allemand. Nous avons promis dans
notre dernier numéro de donner à
nos lecteurs un résumé du discours
que le directeur de la Société , des
Missions françaises prononça pour la
consécration de Mr. Louis Jalla. Voici
donc nos notes.
Texte: « Allez-vous-en par^tout le
monde, et prêchez l’évangile à toute
créature humaine » Marc. xvi. 15. Introduction: La cérémonie qui nous
réunit ici est des plus importantes: d’abord par sa nature : il s’agit d’un jeune
homme qui se consacre au service de
Jésus-Christ pour les mis.sions; puis
par ceux qui s’unissent à lui pour
accomplir cet acte de consécration:
cette fiancéé, qui elle aussi, s’enrôle dans l’armée missionnaire, ces
deux mères qui donnent leurs enfants au Seigneur; et enfin par son
but: la mission au Zambèze. Divers
senliments et diverses questions peuvent s’agiter dans nos cœnrs’: toute
hésitation ou doute doivent être repoussés par la vérité contenue dans
notre texte: La thèse qu’il renferme
nous dit; en travaillant à l’œuvre des
5
--329-.
missions nous obéissons à la volonté
formelle de Dieu. Elle est appuyée
par trois preuves: L’ordre de Jésus
Christ. 2° Les signes des temps. 3“
L’appel spécial que Dieu adresse à
l’Eglise Vaudoise.
La raison de principe, la raison de
temps et la raisosn de lieu s’unissent
donc pour dire à notre ami, à ses
parents, à notre église tout entière :
C’est la volonté de Dieu que nous
accomplissons aujourd’hui.
I.
On a dit : La difficulté pour l’enfant de
Dieu n’est pas de faire son devoir, mais
de le connaître; aussi pour le chrétien, pour l’église toute entière l’essentiel est de connaître quelle eslía
volonté de son' Roi. Celte volonté
nous est formellement manifestée palles paroles de J. Christ : c’est que l’évangile soit annoncé à íOMÍe créature
humaine. Toute la Parole de Dieu
confirmq, que tel est l’ordre du Seigneur, et l’accord quii existe entre
celte parole et le reste de lâ révélation vient l’appuyer. — N’est-ce
pas dans le but que l’Evangile soit
annoncé aux payens que l’Elernel a
appelé Abraham pour faire de lui un
peuple en qui seraient bénies toutes
les familles de la terre? Et que les
patriarches, vivant de foi, ont été
bénis par les prophéties les plus précieuses?
Dès lors il ne nous reste qu’à obéir !
Heureux ceux qui le font: ils trouvent
une force dans la communion. L’accomplissement du moindre commandement de Dieu est une joie pour
eux: preuve en soit l’église morave
si vivante par ses missions. i
II. !
Les Vaudois pàrlaril pour l’exil, il
y a 200 ans, ne prévoyaient pas qu’ils
verraient un jour leurs églises s’étendre d’un bout à l’autre de l’Ilalie.
Autres temps, autres devoirs. Regardons aux temps; leurs signes sont
une preuve que la volonté de Dieu
est telle que la décrit notre texte.
Un regard sur le pa.ssé nous montre
qu’il en a toujours été ainsi: aux
temps apostoliques les communications rendues plus faciles par l’extension de l’empire Romain avec
sa civilisation, et de la langue grecque, montrèrent à l'église un champ
ouvert devant son activité, et ce
champ c’était le monde tout entier
qu’il fallait évangéliser. Au moyenâge l’invasion des barbares et les divers bouleversements qui eurent lieu
à cette époque facilitent la propagation du christianisme. Rajeunie par
la réforme, l’église voit son devoir
et s’y livre. Y a-t-il cependant dans
l’histoire une époque où, plus que
dans la présente, lés signes des temps
semblent inviter des chrétiens à raviver l’esprit missionnaire qui est en
eux? Qu’on regarde^;aux communications rendues < si faciles par les
nouvelles inventions: la vapeur et
l’électricité; aux barrières qui tombent
partout avec la civilisation, au mouvement colonial qui ouvre la route
de tous les pays aux missionnaires.
Ces payens qui vivent au delà des
mers et avec lesquels nous sommes
mis en contact ne sont-ils pas nos
frères? La même aurore qui a resplendi sur notre Europe par la prédication de l’évangile.ne commencet-elle pas à luire sur eux?
Oui, leurs cœurs doivent aussi être
réchauffés par les rayons du soleil de
Justice eU l’Eglise a le devoir de leur
en fournir l’occasion.
!Î
6
.330.
m.
Mais, objeclera-t-on; celte vocation
missionnaire en faveur des payens
esl-elie pour les Vaudois qui ont déjà
un si grand champ d’évangélisation
devant eux?
Les appels pressants q_ue Dieu adresse aux églises yaudoises nous
permettent de répondre affirmativement. Nous avons des faits à citer:
Ce n’est eertâinemçat pas le hazard
qui a dirigé les pas du missionnaire
Coillard au milieu de vous: son appel
n’a pgs été vain: preuve en soit le
départ de notre frère Weilzecker et
son établissement au Lessouto. Voiçi
notre jeune frère qui se dispose à le
suivre, le mouvement s’étend, les
dons croissent; vos jeunes gens y
participent en regardant comme un
privilège de pouvoir faire quelque
chose pour les missions.
Que tout trouble disparaisse de vos
esprits à la pensée qu’il est difficile
de concilier la double vocation de
votre église; Il y a dans chaque église
des vocations missionnaires spéciales:
Evangélisation et missions, on a pas
le choix entre ces deux activités,
elles se; condensent et ne vont bien
qu’en fonctionnant simultanément; up
devoir n’exeiut pas l’autre. Ainsi Paul
quoique étant l’apôtre des gentils ne
négligeait jamais l’occasion; d’évangéliser les juifs ses concitoyens.
' Conclmion: L'ordre de Christ est
donc là pour tous, pour vous en particulier: mais Jésus ne le donne pas
sans l’accompagner de ses plus précieuses promesses.. Ainsi vous êtes
dans l’ordre, mon frère qui vous préparez à partir; les bénédictions du
Seigneur sont sur vous. Allez donc
avec courage entreprendre votre lâohe
Celpi qui a béni les Coillard et les
Dielerlen ne vous abandonnera pas.
pt vims, frèrOs vaudois, quiaveiz été
nommé l’Israël des AIpes; imitez Moïse
en soutenant votre jeune frère par
vos prières. Qu’en ce jour solenbel
un pacte soit formé entre vous et lui
et que tous onsemble nous travaillons
à accompliif l’ordre de'Christ.
iiou»elie® reltigteuee®
La Semaine Êengieuise Hé Genève ,
parlant de la discussion 'du projet
d’union à notre dernier' Synode, fait
les considérations suivantes;
Les débats ont duré deux jours,
caractérisés par un excellent esprèt
d’urbanité, de calme et de sagesse;
car le sujet était un des plus graves
dont les membres du Synode se soient
jamais ‘occiipés. Nous ne pouvons reproduire les discohrs prononcés pour
ou contre tel ou tel article, cela nous
mènerait trop loin. Au lieu de se livrer
à une discussion générale sur le projet qui leur était soumis, les membres de rassemblée ont délibéré sur
chacun des points que le l’apporteur
d’une Commission spéciale proposait
à leur examen , en y joignant les avis
des Eglises et les éclaircissements ïiécéssaires.
Le projet a été voté dans son ensemble par ê7 membres sur 70, trois
s’étant abslènus de donner leur suffrage. Est-il besoin d’ajouter que nous
avons accueilli - Cette nouvelle avec
bonheur, et que nous voyons dans
ce vote solennel l’anrore d’une période
de progrès et de bénédictions dont
profitera la cause' du pur Evangile
sur le sol de la Pépinsule , italienne.
Puissed’avenir ne pas infliger un cruel
%
'i'di.
7
.331
démenli' aux espéraflces én' présent Í
Veailk Celui qui ne s’est pas laissé
sans lérnôins jusqu’à'ce jour au milieu
de populations moins pmilégiées que
la nôtre sous le rapport religieux,
faire'tourner !^,sa gloire les décisions
qu.q nos frôlés ont prises sous son
regard ¡et après ayoir imploré le
secours de son Esprit!
Provinoes baUlques. — D’qprès le
Comité de statistique de la Gourlande,
994 ressortissants de .celle province,
soit 594 hommes et 400 femmes , ont
passé 'en 1885 de fËglise luthérienne
a l’Eglise grecque orthodoxe; plus
de la moitié de ces convertis habitaient 'les villes.' ' i ' 'I
Depuis lors, le prêtre de Berghof,
M. Beschanizki, a donné, h lui tout
SOUÍ, dans 1ers semaines qui ont précédé le 15 juillet 1886, l’onction sainte
à 209 nouveaux cônveltis de son district. Le prêt re Swej er ew, d e Lechi i gai I,
l’a donnée, en trois mois, à 800 personnes. On assure, .d’autre part, que
800 des 1,700 Suédois qui habitent
l’îie de Worms, sur les côtes de l’EsIhonie, Se seraient également inscrits
pour recevoir l’onction des prêtres
laisses Orlow et Obraszow.
Le tribunal de Riga, devant lequel
le procureur générai avait traduit les
pasteurs Dcebner, TVeu, Sunle, etc.,
comme coupables d’avoir «entraîné
au luthéranisme des personnes de
confession grecque», s’était déclaré
incornpélenl, en invoquant le droit
provincial. Là-dessus, un ukase du
Sénat a expressément étendu aiix Provinces jialliques la loi de l’Empire
qui a trait à l’aposlasie de la foi
orthodoxe et a la const ruction d’églises d’autres confessions.
i {Sem. Reliq^} ...
iiThrontiquc ^j^ubotsc
Pbal. — Dimanche dernier, 26 septembre, l’assemblée électorale de la
paroisse de Pral a nommé par 63
votes >sùr 64 votantS'M. Paul Lanlarel
comme nouveau paslour de cette paroisse, en remplacement de M. Daniel
Gay senior, démissionnaire et rentré
dans le champ de l’évangélisation.
Elablissemmts d’instTnctim mondairç. — L’année scolaire va s’ouvrir
à La Tour et au Pomarel dès le 4
octobre à 8 heures du matin.
A Florence l’ouverture de Técole de
théologie est fixée pour mardi prochain, 5 octobre.
IKcDue )»oitttque
Celte fois, notre revue embrasse
tout un mois. Comme c’est le temps
des villégiatures, la politique ïi’est
pas riche en nouvelles. Notons tes'
plus importantes; '
'— Le choléra est en diiiiinotion presque partout, mais n’a pas
encore abandonné tous les lieux qu’il
a visités cet été. Cependant il n’y a
plus ¡que 42 communes infbctées qui
donnent une soixantaine de morts par
jour. Environ frs. 400.000 de secours
ont été distribués par le comité central de Róme.
— Le bref infaillible par lequel le
pape a rendu auxjésuites les privilèges
que leur avait enlevés Clément XIV,
infaillible lui aussi, a ouvert les yeux
des libéraux sur les tendances modérées de Léon XllI, et créé une cértaine agitation qui s’est manifestée
dans de nombreux meetings anti-cléricaux tenus dans une foule de villes
italiennes,
— Le ministre de grâce et justice
a rédigé une circulaire contre les
monaçations abusives, car il paraît
que, contrairement à la loi sur la
suppression des corporations religieuses, bon nombre de nonnes et de
moines qui avaient fait leurs vœux,
après la loi, étaient logés et nourris
dans les couvents supprimés.
Le Roi a pareillement autorisé la
ville de Naples à loger les habitants
de certaines ruelles malsaines dans
8
-332™
l’immense couvent de la Sapienza où
étaient retirées quelques religieuses
qui r ont été transportées ailleurs.
Là-dessus protestation du Cardinal
San Felice et des conseillers cléricaux
de Naples.
— Le réveil du cléricalisme a donné
dne‘solennité particulière aux’fêtes
du 20 septemore en mémoire de
l’entrée dés troupes à Rome, p?ii’, la
brèche de Porta Fia. Le télégranrme
du Roi au syndic de Rome, appelant
la capitale une «conquête à laquelle
il n’est pas permis de toucher (conquista intangibile) » a été fort applaudi
par l’opinion pulalique.
JE»pagt*e. — Une tentative de révolution républicaine, ayant à sa tête
le général vülacampo, aidé de 200
soldat?, vient d’être faite à Madrid et
a misérablement échoué.
Le général Velarde et le colonel
Mirasol en ont cependant été victimes.
Les insurgés se sont rendus et les
chefs paraîtront devant un conseil de
guerre.
La reine a fait une visite 'à la capitale et y a reçu de grandes ovations.
France, — iJî général Boulanger
a visité les fortifications sur la frontière italienne. On a beaucoup, parlé
de l’envoi de M. Herbette comme ambassadeur h Berlin. L’on considéré ce
fait comme indiquant un certain rapprochement de la France à l’Allernagne.
'Freycinet a prononcé le 28, à Toulouse, un di.scoürs politique où il
invoque l’union de tous les républicains pour lés questions de finances,
de réformes militaires, etc., et annonce rinlenlion de conserver toutes
fes possessions coloniales actuelles. La
France désire la paix, mais elle serait
prête à tous les sacrifices si sa dignité était menacée.
Angleterre. — Le Parlement
après,.avoir rejeté une proposition
parnelUste relative aux affaires d’Irlande, a été ajournée.
Les troubles se sont renouvelés à
Belfast entre catholiques et protestants.
Allemagne. — De grandes manœuvres ent eu lieu en Alsace-Lorraine. L’Empereur s’est rendu à Strasbourg où il a été acclamé. Le prince
impérial a visité Metz.
Après avoir repueilli
dans son retour âMa capitale i 'les témoignages les plus‘uufvérsels d'attachement dé la part de son peuple,
le prince Alexandre,: mal vu par la
Russie, a abdiqué sa couronne et a
quitté la Bulgarie le septembre,
pour rentrer dans la vie, privée. Un
conseil de régence gouverne le pays
et les yeux de l’Europe sont tournés
vers ce petit royaume dont Rassemblée nationale doit bientôt élire un
nouveau prince.
On espère que cette élection ne suscitera pas des complications, mais
. —. _ - ■ • — — w--— — '• 7 —- — —
pour y faire entendre ses ordres
==*F
••om “.m■ I ■! > ,.''M
A IN rv OIV O BS
■4 , ’ f T I ' ■ '
On demande un jeûné homme sérieux pour diriger une 2® classe élémentaire.
Appointements.'’ . . . fr. 1000
Indemnité de voyage . » ’ 100
Demandes et cer,tificals à M- lé prof.
G. Perpetua, directeur du collège de
la L. J. S. Tunis.
r>a, vendere
.In lei ritorio di S. Secondo, regione
Miradolo, podere di giornate 18, consistente in prati giornate 6, campi,
alleno, bosco, orto, il tutto irriguo,
casa colonica con pozzo d’acqua viva,
tetto con cantina e stanza.
Dirigersi in Pinerolo dal eìg. Notaio
Vincenzo CioéniNO.
Ernest Robert . Géì'ani
Pignerol, Imprim. Chiantore et Mascarelli