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Cinqaante-qaatrième année.
19 Avril 1918
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PARAISSANT
CHAQUE VENDREDI
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Poor 6 mob
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SOMMAIRE: L’imprévu — Faites quelques choses pour quelqu’un — La page
dû soldat — Chronique vaudôise —•
Nouvelles et faits divers — Nouvelles
politiques,
L’IMPRÉVU.
L’imprévu nous rappelle, nous fait sentir notre dépendance. Tel est notre orgueil naturel, en effet, que volontiers
nous nous croyons nos seuls maîtres. Oubliant que nous ne sommes que des créatures, — que nous sommes ici-bas, non
pour nous-mêmes seulement, mais pour
Dieu que nous devons glorifier et servir,
nous élaborons des plans, nous disposons
de notre vie en ne pensant qu’à nous, en
ne comptant que sur nos lumières ou nos
forces. Comme le triste héros de 'la parabole, nous disons, nous aussi. Sous une
forme ou upe autre : « J’abattrai mes greniers, j’en bâtirai d’autres, j’y amasserai mes biens puis je dirai â mob âihe:
tu as des bien en abondance pour beaucoup d’années; repose-toi, mangé,' bois
et te réjouis l ». Mais vous savez quelle'
voix répondit à la sienne : « Insensé, Cette ’
nuit même, ton âme te sera redemandée ».
Eh bien, c’eSt une voix semblable qui
retentit pour nous du séiri dë l’imprévu
et qui nous a dit à tous, sans distinction :
« Et toi aussi, tu es dépendant ; quelles
que soient'ton intelligence, ta science,
ta force, tes affections, tes ressources, tu
dépends de Dieu; et tes biens dont tti te
proposais de faire tel ou tel usage, ta vie
et la vie des tiens sont dans sa main ; c’est
Lui et Lui seul qui en dispose; c’est Lui
qui fait mourir et qui fait vivre 1 »
Oui, il nous faut l’imprévu, bouleversant mis plans, annulant nos firojets,
pour nous rappeler cette chose si simple
pourtant si élémentaire que nouS oublions
tous et tous les jours notre absolue dépendance vis-à-vis de Dieu. Si donc, comme jadis Moïse, nous devons voir de loin
le pays de nos rêves et en même temps
entendre la voix de l’imprévu, nous dire : ’
Tu n’y entreras pas 1 « Si, au tournant
du chemin, nous rencontrons un obstacle infranchissable, une déception pénible
n’en soyons pas surpris, et ne nous laissons pas abattre comme s’il nous arrivait
quelque chose d’extraordinaire. Disons
plutôt que nous avions sans doute besoin de ce douloureux contre temps, qu’il
était nécessaire à la vie de notre âme.
Et: qui sait si en refusant, comme II l’a
fait peut-être, ce que notre cœur désirait,'Dieu n’a pas voulu nous apprendre
à rechercher les choses d'en Haut que
nous Oublions pour celles de la terre, et '
nous faire posséder en échange « bonne i
part», celle de l’obéissance, de la sou-'
mission, de la patience dans la foi, la
seule que Timprévu ne puisse nous en-’
lever?
En second lieu, l’imprévjii «nous empêche de noua laiuser aller, comme nous t
y avons si facilement tendance, à la
pente de nos goûts, purement personnels; il a pour but, dans la pensée de
Dieu, de nous faire comprendre que les
devoirs que nous préférons et que nous
nous sommes créés si souvent nous-mêmes, ne sont pas toujours les vrais devoirs. Par l’imprévu qui vient interrompre, troubler notre course. Dieu veut
nous empêcher de nous arranger une petite vie agréable, exempte de ces luttes
où là volonté se trempe. Où Pâme s’affermit, et par lesquelles se fait notre éducation morale... Enfin, l’imprévu a dans
notre’vie un atitre rôle à remplir. Il est
la pierre de touche, ou si vous aimez
mieux \q révélateur nos Véritables sentiments, et cela, aussi bien pour nousmêmes que pour les autres. Eh nous prenant par surprise et sans que nous ayons
pu nous y préparer, l’événement imprévu
substitue' souvent la réalité cachée à ce
qui n’était que l’apparence. Il est incon- '
testable hélas ! que, pris dans son ensemble, l’homme est un être qui dissimule.
Il sen tait Un visage, il comhiiiè ae-; paroles et ses actes de manière à produire
sur son entourage tèl ou tel effet; à ne '
pâs laisset deviner ses‘pehsées intimes,' à
cacher ses vrais sentiments 1 Mais vienne
an de ces événements imprévus dont nous
parlions, il y a uri instant, et sur lequel il
ne comptait pas, maladie, revers de fortune, ou, tout au contraire, succès inespéré, prospérité inattendue, et tout aussitôt, l’homme véritable apparaît et se
trahit par un mot, un geste, un regard
qui en disent plus que dé longs discours.
Alors, comme l’a dit un penseur: «le
masque tombe, l’homnàe reste, et le héros
s’évanouit». *
J’ai vü des hommes réputés pieux,
bienveillants qüi, sous le doûp d’üne
épreuve, d’une maladie inattendue se '
montraient du jour au lendemain amers,
injustes, violents et révoltés. J’en ai vu,
au contraire, que je croyais étrangers à
la piété, ou, tout au moins, bien peu
avancés spirituellement, et qui, dans ces
moments de crise, manifestaient des sentiments que nul ne leur soupçonnait et
se montraient admirables de soumission, '
de patience ou de dévouement: tarit il
est vrai, je le répété, que l’imprévu est
une pierre de touche, un révélateur.
Si nous voulons pouvoir en supporter
le choc sans confusion, il faut que nous
laissions vraiment s’accomplir en nous,
aux jours faciles, l’œuvre régénératrice
de la grâce : il faut què, dans le silence
du reéueîllement et de la prière, nous ap’prenions à dire à Dieû, en nous abandonnant sans réservé à soh ambut r « Père,
non pas ce que je veux, mais ce que tu *
veux* 1 ». *
Alors, mais alors seulement, le cœur
et la vie étant en harmonie nous n’aurons plus rien à craindre de l’imprévu.
! (Eglise )Likt^),
Faites pelpe chose pour pelp'in.
Un médecin, qui connaissait les âmes,
fut appelé auprès d’une dame riche. Elle
avait perdu en peu de temps son mari et
son unique enfant et était elle-même
tombée malade par suite des fatigues endurées en soignant ces deux personnes,
aussi bien que par l’effet des angoisses
morales qu’elle avait traversées.Mais comme la mort de ceux qui lui étaient chers
avait ébranlé sa foi au médecin qui l’avait soignée jusqu’alors, elle fit chercher
le docteur F. qui passait pour un médecin
très habile et méritant la plus grande
confiarice.
Lë docteür posa quelques questions
avec la lenteur et le calme qui le cârac- '
térisaieht, tout en regardant un moment
sa patiente avec un regard d’aigle, puis
examina l’arrangement de la chambre,
donna quelques directions sur les soins
à preridre quabt à la manière de vivre
et demanda enfin du papier et de l’en'cre .
pour écrire une ordonnance. Il la remit à
sa malade après avoir bien séché récriture'avec le papier buvard et avoir plié
aVe'c soin le papier Irii-même puis prit '
congé promptement, plus promptement
qu’bn n’aurait pu l’attendre, étant donné •
son dalme habituel. Sa màlàde bü^^rif le
papier avec la curiosité'indifférente avec
laquelle un ignoràilt ri l’habitude de regarder les savantes pattes de mouche
d’ûrie prescription médicale qui lé concerne, mais qui dans tous les cas est inintelligible pour lui; mais lut, au lieu de
cela, les mots suivants tracés d’une écriture très lisible: «Faites quelque chose
pour n’importe qu’elle personne ».
La pauvre femme s’affaissa sur sa
chaise et couvrit son visage de ses mains.
Le médecin avait mis le doigt sur la place
la plus sensible chez elle. Maintenant,
elle était seule dans le monde, elle qui
avait reçu tant de témoignages d’affection et qui en avait tant distribués. D’où
venaient les longues nuits angoissées et
sans sommeil, les jours sans repos, la
ouffrance de la tête et le cœur, si ce n’est
du sentiment inexprimablement amer de
Tisplement, sentiment qui la suivait partout? Des larmes inondèrent, son visage,
elle croyait entendre, , comme cela lui
était si souventi arrivé, les pas de son
mari dans l’antichambre, le rire joyeux
de son enfant, ces deux personnes pour
lesquelles elle avait été tout, pour le bienêtre desquelles elle avait cent fois sacrifié
le sien, pour lesquelles elle avait vécu, à
l’exclusion de toute autre personne. A
quel être au monde était-elle encore nécessaire ? 11 lui paraissait, comme cela lui
était si souvent arrivé, il lui paraissait,
dis-je, impossible de vivre plus longtemps,
peut-être de longues années encpre, car
elle était encore jeune ; si seulement elle
pouvait mourir ?
Dans ce moment, un léger coup fut
frappé à la porta, et sa fille de chambre
entra, les traits singulièrement décomposés et le visage pâle de frayeur. La
jeune personne venait d’entrer à son service et elle-même ne savait rien de ses
circonstances de famille, les tristes événements qui s’étaient passés dans sa
propre maison l’avaient empêchée de
s’occuper personnellement de sa nouvelle servante, comme elle avait sans
cela coutume de le faire. «Que voulezvous, Marie?», de manda-t-elle d’une
voix lasse et en levant à peine la tête?
« Je voudrais vous demander la permission de pouvoir m’absenter pour quelques heures, dit la jeune fille, tremblant
de tous ses membres, et si, ah ! si vous
pouviez me laisser m’en aller pour tout
de bon ! Il se trouverait bien une autre
domestique pour entrer à votre service ».
A ces mots, la dame affligée redressa la
tête et regarda la jeune fille. « Mais que
se pâsse-t-il donc? » demanda-t-elle, pourquoi voulez-vous partir ainsi sur le
champ?
La jeune fille dit alors en hésilaat, et
d’une voix mal assurée qu’elle avait dans
la ville un frère qui était maçon, et qu’on
venait de lui annoncer dans cet instant
qu’il était tombé d’un échafaudage et
s’était gravement blessé à la tête et cassé
le bras, que sa femme était on couche,
mère d’un enfant de quinze jours, qu’elle
avait encore deux petits enfants, qu’il
fallait maintenant qu’elle-même allât
dans la maison pour aider; qu’elle avait
aussi fait quelques économies, et quelque
envie qu’elle eût de conserver la bonne
place qu’elle avait, — si seulement sa
maîtresse voulait la congédier I...
Les yeux de la veuve étaient de nouveau tombés sur l’ordonnance qu’elle
avait devant elle: « Faites quelque chose
pour n’importe quelle personne ». Elle
passa la main sur ses yeux inondés de
larmes, puis se leva, posa la main sur
l’épaule de la jeune fille et dit: «Marie,
emballez de vos effets ce dont vous avez
besoin pour les premiers jours, envoyezmoi Mademoiselle et dites à François
d’atteler tout de suite ; je veux me rendre
avec vous chez votre frère, vous resterez
chez lui aussi longtemps qu’il le faudra,
vous conserverez quand même votre
place chez moi ».
Quand la femme riche monta en voiture avec la pauvre servante, Mademoiselle y avait placé un panier rempli de
provisions, et Marie n’eut pas besoin
d’entamer ses économies. Quand elle
avait besoin d’être remplacée pour les
soins à donner à la victime de l’accident
et ù la femme en couches, une femme habillée de noir la suppléait. Cette dame
venait tous les.jours dans la pauvre maison, mettait la main à l’œuvre et l’on vit
briller sur son pâle visage un lumineux
rayon de paix, lorsque les deux malades
rétablis vinrent pour la premi^e fois à:
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sa çencontre jusqu’à la porte. Elle imncqii'à^ v|^0Íí',déonn^Uwnce ses
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pfofégés: « Vou%ÿi’?iveî(rfpau iuuçç'fius;
gFfli>d service qife «iÎuiS«pte je^WiMi ai*.
ren|u, dit-elle, mais si vous voulez vous
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iftoâtrer reconnaissants envers Dieu,
f^tjs quelque chose pour n’importe
queile personne». L
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in zona di guerra
^parto # da
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È solo valdese nel suo
settíra^e non riceve
i^ndo'^^biato j|jdirizzo. Pr
CHRONI0UÇ VAUD0ISI
ANGROGNE. Les fêtes chrétiennes de .
Vendredi-Saint et de Pâques ont été çé- _
lébréès dans notrê’temple de St-Laurent
par dès cultes particulièrement soient
LA PAQE DU SOLDAT. ' hèls^àpxquels ont pris part des auditoires
TUe vice-brigadier H. Peyronel envoie
3 francs pour l'Echo avec milte'remerciemènts pour le feiep qu/il lui fait; le sousU^ilenant J. J. Olivetti, de La^Tour, envoie 5 francs pour l’Echo avec l’expressioiide sa plus vive reconnaissancejfMassei,JExoesfo vient de changer d’adresse,
salue ses Pramollins et son pasteur; Rostan Edouard est en bonne santé et envoie
ses remercîerhents et salutations; le caporal Benech Albert exprime le regret
d’apprendre la mort de son ami Amédée
Meynet, est heureux de se trouver en
contact avec les autres soldats par lé
moyen de l’Echo et salue tous ses amis
et parents ;'Cro/ Paul de Bobi, demande
le journal, qu’il recevra; Amédée Malan
se sent encouragé par la lecture du journal : salue parents et amis ; Gay Alesandre
a salué avec plaisir l’arrivée de l’Echo
qu’il ne recevait plus depuis quelque
temps: il se dit plein de courage et
envoie ses salutations et remerciements;
le sergent Enrico Pons lit avec plaisir ce
journal qu’il reçoit fnême à PignerOl, salue et demande changement d’adresse;
Beux Michele écrit; « Vos bonnes paroles
me sont toujours d’encouragement pour
accomplir mon devoir jusqu’à ce que liberté, justice et paix se donneront un tendre baiser et nous ramèneront dans nos
chères Vallées: très bien, cher ami, én'
avant, et courage; le brave E, Negrin
écrit : « Je viens de recevoir votre aimable
journal l’Echo des Vallées, qui m’a fait,
un si grand plaisir ;.j’ose espérer que vous
serez assez aimable de bien vouloir continuer à m’envoyer ce cher journal qui
m’apporte les nouvelles de nos chères Vallées et d’un grand nombre de chers frères
qui sont éloignés de leur famille comme
moi; je lis si volontiers ce cher Echo ici
où je ne vois presque jamais aucun Vaudois et où il n’y a pas une église protestante: salutations cordiales; Carlo Jourdan demande un nouveau changement
d’adresse; Coucourde Davide jouit d’une
bonne santé et envoie ses salutations à
, i..
ses camarades et amis; les soldats Bounous et Raineri ont reçu le journal et remercient ; le lieutenant Cresta de La
Tour, à passé une bonne Pâques, a assisté au culte présidé par l’aumônier H,
Pascal, envoie ses bonnes salutations;
Bounoiis Lodovico demande le journal et
salue : nous l’enverrons certainement et ^
avec plaisir; Joiirdan Emilio salue et ré-,
clame le journal qu’il aura; Constantin
Enrico salue et demande changement
d’adresse ; Edouard Perrou a comme ami
l’Echo qui le réjouit et le fortifie ; Sibille
Giovanni envoie ses salutations et remerciements d’Albanie.
— Zona di guerra, il 6-4-18. ¡
Dalle ì ihoptagne del Trentino, trovandosi assieme alcuni bersaglieri di Villar ie Bobbio Pelli ce, inviano i loro più affettuosi saluti ai parenti e amici ed ai compagni al fronte; Saridon Giovanni, Martoglio Giovanni e, Beriot :Guido di VillarPellice. i:'„- ,
— Il caporal maggiore Geymonat Giuseppe ringrazia per gli augurì inviatigli
dal Comitato per la ricorrenza delle feste
pasquali, lieto'ffi sapersi ricordato anche
in questa Pasqua che è la tèmi che passa
très nombreux et recueillis. Le vendredi
nous avons eu la joie de recevoir dans la
pleine communion de l’Eglise 35 catéchumènes, dont 21 jeunes filles, toutes avec
la jolie coiffe vaudoise, et 14 jeunes gens.
Le dimanche led:en^)lé était bondé, sur. -tout du côté des femmes, et un bon nombre de jeunes soldats se trouvaient aussi
présents,iAprés lé sérihon deicirconstance
et d’actualité sur ces paroles de Jésus à
Marie Madeleine « P’ourquoi pleurestu? « (Jean xx,, 15), environ 150 communiants, nombre qu’on n’avait plus eu
le bonheur de voir depuis bien des années, se sont approchés de la Table du
Seigneur.
Dieu veuille bénir pour notre Eglise
la commémoration de ces fêtes chrétiennes, surtout dans les temps particulièrement sérieux où nous sommes !
— Actes liturgiques du l.er triiuesTRE 1918. Baptêmes: Rivoire Milda Marguerite, d’Henri et de Bertalot Rosine
(Lausa) ; Lapise Esther et Alice Marguerite, feu Louis et de Berlin Marie (Bàstia); Gaydou Irène, de N. N. et de Gaydou Catherine (Malan).
Ensevelissements: Buffa Etienne feu
Etienne et feu Pons Marguerite (Bonnenuit), 71 ans; Ricca Marguerite feu Joseph etj de Monnet Madeleine, veuve de ,
Rivoire Georges (Albarip), 34 ans; Gaydou Payid feu David et feu Benech Madeleine, marié à Bonjour Marguerite (Rua
daval) 75 ans; Chauvie Catherine feu
Jean et de Stringat Madeleine (Coulege),
23 ans; Besson Renato d’Isaac et de Benech Joséphine (Jouve), 6 uns; Hustache
Pierre François feu Séraphin et feu Bellet Marie, marié à Malan Adeline (Serre
Malan), 40 ans;* R,ivoire Rémi de Néri
et de Monnet Ernestine (Rivoire), 2 ans.
RORDIGHERA, Si nous sommes bien
informés, notre Asile de Bordighera va
bénéficier d’un beau legs laissé par Mario
Pasquale d’Agnone; nous nous en réjouissons de grand cœur car cette œuvre
est actuellement très prospère sous la
direction du pasteur M. Alb. Billour.
LA TOUR. Nous avons eu le plaisir
d’entendre, dimanche dernier, un membre de la Table, M.r François Rostan, de
Sienne, qui a présidé deux services, celui
du matin au temple, et le soir à Ste-Marguerite. L’auditoire a été malheureusement très réduit à cause des fortes et persistantes pluies, 125 le matin, et 12 le
soir. Ceux qui ont eu le courage d’accomplir leur devoir, ont été abondamment récompensés, car ils ont entendu
deux bons discours.
--- Samedi dernier nous accompagnâmes au champ du repos la dépouille mortelle de Jacqueline Lantelme veuve Jahier,
décédée aux Coppiers, à l’âge de 88 ans.
Originaire de Pramol, c’est cependant à
La Tour qu'elle a dépensé vaillamment
ses forces. Que les familles Jahier, Frache, Jalla et Gaydou reçeivént l’expression de notre sympathie dans leur deuil.
■— De mardi â samedi la V. Table Vaudoise a été en séance; tous ses membres
étaient présents, à l’exception de M.r
Ch. Decker, retenu à Turin pour cause
de santé. Le long programme qui' était
à l’Ordre du jour tt'été épuisé à la satis
faction de tout le monde. Ce ne sont pas
les, i|lÿestiçm|^ étudier qur ^imanqtieût,,
l’eSsèntieCièslide les exaipi^r aV'ac À
bonlesprilj^^agesse so^ 1^’regard le
Céluf-qui nous diriger;' ‘
— La Société des Demoiselles remercie chaleureusement les anciennes élèves
et les amies de sa chère et regrettée pré
^sidente et fondatrice Mademoiselle Marie*
- Meille pour le témoignâge de reconnaisr
sanee et d’affection rendu à sa mémoire.
Torre Pellice, i6 avril 1918.
Pour la Société: '
J. Arnoletto, présidente
N. Selli, vice-présidente
M. CosTApEp, secrétaire
C. Beckwith, trésorière.
NEW-YORK. Le 6 février il nous a
fallu accompagner à sa dernière demeure
terrestre Joseph B'alme de Rodoret; le
19, Aline Benech née Berlin, d’Angrogne;
tous les deux emportés dans la force de
l’âge (38 et 29 ans) et d’une manière, on
peut dire, subite. Joseph Balme n’avait
pas de proches parents à New-York; Alice
Benech avait un frère et son mari avec
lequel elle s’était unie en mariage il n’y
a que trois mois.,Puissent ceux qui ont
le cœur brisé ou troublé chercher la paix
et la consolation auprès de Celui qui
seul peut les donner,
ï — h’American Waldensiam Aid Society a tenu sa réunion générale le 11
.février; dans la maison — cette année —
de son trésorier, M.r E. Delà no, à Washington Square. Plus de 200 personnes,
membres de la Société et représentant
différentes dénominations y ont pris
part. Orateurs : le docteur Alexander, un
pasteur de New-York (presbytérien) bien
connu, qui nous a brièrement parlé de 1
l’œuvre actuelle de l’Eglise Vaudoise, et
le docteur Clark du Collège Américain de
Rome qui nous a entretenus :— sans nous >
fatiguer, loin de là ! r-r pendant une :
heure et demie de VItalie et la grande
guerre. C’est que, oqtre que la parole de
l’orateur et le sujet traité étaient de nature à enchaîner les cœurs, le docteur
Clark a pu illustrer la seconde partie de
sa conférence de nombreuses et magnifiques projections lumineuses. Particulièrement surprenantes les vues de villes
de campements, de tranchées.,., prises des
aéroplanes. En ,vérité, le docteur Clark
n’aurait pu parler de l’Italie avec plus
de sympathie et d’enthousiasme.
— Au « 17 » imposante assemblée à
notre Eglise, Un certain nombre d’étrangers, c’est-à-dire d’Evangéliques non-vavidois étaient avec nous. Pas de récitations
cette année; un culte régulier avec plusieurs chants vaudois et un discours
d’occasion du pasteur.
— Grâce à des souscriptions spéciales
venues de différents côtés, une belle
pierre en granit, avec le chandelier vaudois; a pu être inaugurée sur la tombe du
pasteur Albert Clôt, à Mount Olivet Cemetery, le 18 février (jour de naissance
du défunt) par la Waldensian Aid Sociaty, branche italienne. M.me Clôt, naturellement, avait été invitée, et était,
là avec deux de ses enfants et quelques
amies. Avant de se rendre au cimetière
les pasteurs italiens de New-York, qui
font presque tous partie de la Waldensian Aid Society, se sont réunis à Broome
Street Tabernacle, l’Eglise du président
de notre branche italienne, M.r J. Brunn.
Là, bien, 4es souvenirs ont été évoqués,
bien des remarques ont été faites sur la
marche de la,,Société comme aussi sur
la situation en Italie... C’est ainsi, soit
dit en passant, qu’on a appris que la
nouvelle publiée dans l’Era Nuova de
New-York qu’il y aurait 30 Eglises vaudoises dans la région envahie par l’ennemi, était due^ non pas. à Mrs. Colgate
(trésorière de la W. A. S.), mais au corjfesj^nda'nt de l’Era Nüova, un pasteur
qutî^’est .pas vaudois,”^ qui « neU’eçci|ai^ntq,di'' quei teri^bi^giorni », d’après
sa propre confession,'“ avait mal interprété une phrase de l’appel lancé par
Mrs. Colgate dans la Tribune. La phrase
en question était précisément celle-ci:.
’^« 30 églises et groupes évangéliques dans
les provinces envahies et. dans celles qui
sont menacées par l’invasion, de Milah à
Venise ».
Pour en révenir à notre réunion : elle
s’est terminée très bien puisqu’elle s’est
. terminée par cette délibération : continuer
avec zèle et avec foi l’œuvre si bien initiée
par Alberto Clôt au sein des Eglises italiennes d’Amérique. Ce mot « continuer»
pourrait faire naître chez le lecteur le
doute qu’après le départ de M.r Clôt il
y ait eu du relâchement. Il n’en est rien.
Jamais, au contraire, les Eglises italiennes des Etats-Unis n’ont contribué avec
autant d’élan pour les œuvres de bitnfaisance et d’évangélisation de notre
Eglise que ces derniers mois; peut-être
parce que les besoins sont plus urgents
que jamais. Quoi qu’il en soit, quand on
pense à ce que ces Eglises, appartenant
à différentes dénominations, savent faire
pour le progrès de l’Evangile en Italie,
on ne peut que bénir Dieu de l’esprit qui
les anime. Reporter.
POMARET. Dimanche dernier, c’est
M. le pasteur Jqsué Tron qui a occupé la
chaire du Pomarèt,
PRAMOL. Prisonnier. Nous disions
tout dernièrement que Long Alexis, cap.
major des « bersaglieri », était déclaré
dispersé depuis le 28 janvier. Sa mère
vient de recevoir une lettre, en date du,
11 février, où il lui annonce qu’il a été
fait prisonnier, en effet, le 28 janvier,
et qu’il se trouve en bonne santé. Nous
nous en réjouissons avec sa mère et ses
parents, ,
— Le caporal des alpins Ribet Charles a passé 40 jours de convalescence
auprès de sa famille.
— Sont venus en permission ces 15
derniers jours: les. vice-brigadiers des
gendarmes Bounoujs Henri (Théophile)
et Rosie Henri; l’artilleur Boudrandi Ernest et Sappé Héli de Jean (du Génie).
Bons vœux à tous.
RIESI. Nos écoles sont fréquentées
par 400 enfants. En cas de danger, puisque nous sommes en temps de guerre,
c’est notre cloche qui doit donner le signal d’alarme ; cela montre en quelle considération est. tenue par les Autorités et
la population notre Eglise.
SAINT-JEAN. On nous annonce que
M. le pasteur Luigi Rostagno va de nouveau s’absenter deux mois, pour sa tournée ordinaire de collectes en Suisse ; c’est
M. le pasteur Louis Marauda, de Pignerol, qui est chargé de le remplacer pen-,
dant ce temps. Quelques personnes ne '
comprennent pas que l’on puisse collecter en temps de guerre, et cependant nous
trouvons la chose toute naturelle, à moins
que l’on veuille suspendre l’œuvre ou
renvoyer les ouvriers. Ce qu’il y a de
mieux à faire, c’est d’accompagner notre
collecteur par nos prières, en demandant
à Dieu de le garder et de le bénir dans
son travail.
SAN REMO. La visite du chef de district à notre Eglise de cette localité a
laissé une excellente impression. M. J.
Tron a admiré l’ordre du culte etle chant'
qui, paraît-il, est soigné d’une manière
spéciale. L’œuvre que fait M.r U. Janni
au milieu des soldats est une des meilleures, et nous en bénissons Dieu.
TARARIRAS. La paroisse de Tarariras a collecté 950 pasos pour le Culte,
Si.
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94 pour la congrégation, 98 pour l’évan- — Va vers le mourant, et dis-lui: lu
gélisation, 17 pour l’^rphelin»!^'pt <^rr.vjQi^ Diei|l ».
pour les missions. La’ paroisse côhipte Nolons encore: ¿es Voix: « l^s voix
165 f^|i^l|^^|^|^mbï^||f^I|^ n| nombreuses ici-bas. Cette fleur, ce
PFi ploptoiiro * ^ i raven de soleil, ce sourire, cette:larme
rayon de soleil, ce sourire, cette'larme
^sont des voix; ■ iQu’annoBcent-'èlles?
« Elles m’àppôrtent le ’message de l’in
95 électeurs.
T]ürCÎÎ>i.Jieud^, dernier, ,1e U.fiynl, M.
ïe modérateur Ernesto Giampiccoli a , ;t. u„: -i,'' , <'r. ^ , .
fini. Elles affirment le ciel. Elles parlent
'chacune leur langage. L’une celui de la
bèaùté,' l’autre celui de la lumièrej la
béni le mariage Süvio ^Jfi^trÿna,
fils ,dp. iPPPÎ. Nicoli ,iinj^ôes_,inspeetepr,s
de la Banque d’IlaUe,et;membre de pp- , ,, , ^ . ,■ .
^ J T3 ™ Â/r 11.^' r înl/fp “Oisieme celui du bonheur, la derniere
tre Eglise de Rome, avec M.lle Linetto , . ,
celui de 1 éternité.
« Lés voix sont subtiles. Prêtons l’oreillew. Elles safivrent à quLlea interroge
dans le secret. Ecoute-les au matin, à
l’heure où la terre reçoit à nouveau le
bain de'vie de'la main libérale de Dieu.
(, «Ecoute-les la nuit, alors_quejtout se
recueille dans l’ombre. Ecoute-les dans
la famille, quand l’amour commpn t’envahit. Ecoute dans le silence du home,
dans lé calme du cœur, daùs la mansarde
du pauvre, près du malade ou dans le
sein de l’afiligé.
« Ecoute partout sous cette voûte des
cieux, car Dieu a beaucoup de choses à
te dire. Et ses voix, graves et suaVes
tour à tour, mais toujours harmonieuses,
valent qu’on les écoute.
« Ecoute-les dans la nature, dans tes
expériences, dans tes combats, dans tes
joies, dans tes douleurs, toujours écoute,
écoute ! ».
Au jour de ses obsèques, dans la maison de deuil, celui de ses collègues qui
était chargé de, faire le service funèbre a
lu, devant la famille affligée, le chapitre
du Livre de l’Ame, intitulé: «Les Verdicts de la Mort», chapitre dans lequel
Charles Veinié fait parler la « Reine des
épouvanteraents » bfl Fbblige à proclamer
,1a vie,. C’est par cette citation que nous
terminerons noire courte esquisse de la
vie et du caractère du regretté défunt:
« Il n’y a rien de durable ni de permanent en ce monde. î --
Robeii, Mlh de M.r Michel Robert, de
Turin. Cette’cSr'émohiè à âtiiré'dâhs notre temple un grand nombre de personnes. "Nous adressons aux époux nos féfiCitations les plus sincères.
— l'Jpus.récpypns la lettre suivante du
docteur feafan,’ ^ue nous publions avec
plaisir: ,
' ' Très'hortoré M'ôti&ie'iir, ' îm :.-' u
Jè vois ’ reproilult dans VEcho mon
petit article du Lien. Permettez-moi d’ajoutêr'queiqiiës mots: L’on né saurait
assez répéter comment il faut se défendre
d’une maladie qui tue chaque année en
Italie plus de "soixante mille personnes !
J’ai dit plus de soixante mille personnes
et c’est de la tuberculose qu’il s’agit.
Ce que tout le monde devrait toujours
se rappeler, c’est: « le crachat, voilà l’ennemi ». Car le crachat contient le microbe
- cause de la maladie. Donc ne pas cracher - surtout si l’on est malade - sauf
dans un crachoir, ou dans un mouchoir
que l’on désinfecte ensuite.
„ Ne rien employer, ni' habits, ni^liVrés,
ni meubles qui soient suspécts d’avoir
été employés par un tuberculeux sans,les
avoir d’abord désinfectés. ' *
Ne pas habiter si possible ayec un tuberculeux, car il lance autour de lui avec
la toux, de petites particules du «rachats
contagieux.
Ne pas aller demeurer là où a habité
un tuberculeux sans que le local ait été
désinfecté. ,
p^Ne pas lécher leS tîm'hres posté ou les
doigts en feuilletant des livres. Ne' pas
confier les enfants à des tousseurs ni les
laisser embrasser par eux surtout pas
sur la bouche.
Rappelons-nous que la propreté, le milieq sain, bien aéré, où entrent largement le soleil, la lumière, l’air pur, la
bonne nourriture, la modération en
tout nous défendent contre la tuberculose. Rappelons-nous que les excès de
tout"genre"!^,aussi de^traTOil lb les abus
sexuels, du vin, du tabac, surtput chez
les jeunes personnes, nous »livrent à la
maladie.
Rappelons-nous que le repos, la lumière, l’air pur, la bonne nourriture, appliqués dès les premiers symptômes, sont
les fondements dè la guérison et non pas
les centaines de spécialités des « quarte
pagine ! ».
Il s’agit de vérités devenues banales.
L^expérience malheureusement nous enseigne que bien des personnes les ignorent totalement. C’est pour'‘celles-ci que
nous écrivons et c’est pour elles.que nous
reviendrons sur ces trois points:
La bonne nourriture.
L’air pur et la lumière.
Le repos. Doct. G. Malan.
NOUVELLES ET FAITS DIVERS.
Miriistèpeyike Consolation it Ch. Veinié.
— Va vers le pauvre, et dis-lui : Tu es
riche, car tu as Dieu 1
~ Va vers le malade, et dis-lui: Tu es
fort, car tu es faible I
— Va vers le pécheur, et dis-lui : Tu as
un frère, car me voici 1
— Va vers l’affligé, et dis-lui: Tu es
heureux, car tu vois Je Christ .1, .
■O-y. O v*:,i
! Si nous combattons de tout notre
cœur pour la vérité et la justice, m’attendons pas d’avoir à notre disposition
le talent ni la fortune, mi aucun aatre
ttioÿen visible d’inflùëhcé ; maïs av#c les
pierres que hous troüvons ,dans le ruis^
seàuï et la fronde qùe nous avons en
main, courons à la rencontre de l’ennemi.
Si nous combattions pour nous-mêmes
nous'pourrions avoir des craintes; mais
Si ..q’e8t pour Jésus que nous nous levons, '
et'^avec sa seule force qué" nous luttons,
qtii pourra nous résister? Faisons donc,
sa^ns hésitation, face au Philistin, car
TEternel des armées est avec nous et qui
sera contre nous? C. H. Spurgeon.
IVonyelles politiques.
J Tous les regards restent tournés vers
la France où la terrible bataille continue
avec violence. Les troupes françaises et
anglaises résistent et ralentissent la
marche de l’ennemi lui infligeant de fortes pertes, mais elles ont dû encore reculer, surtout vers le nord. Une puissante
offensive allemande au nord du canal de
la Bassée jusqu’au voisinage d’Armentières a repoussé les forces britanniques
ét portugaises les obligeant à se replier
Sur une nouvelle ligne. La bataille est remontée jusqu’au sud de Ypres; les Anglais ont dû évacuer Armentières, mais
ils se défendent ñvec vigueur sur“ leurs
houvelles positions. La pression enneïnie
est actuellement très forte autour des
villages de Bailleul et Neuve Eglise d’où
les Allemands ont été châssés à plusieurs
feprises après y avoir pénétré.
Le général Foch est nommé oflicielle^ment commandant en chef des armées,
àlliées èh France.
■ —• Sur notre front la situation reste la
même. Nos patrouilles ramènent souvent du matériel et des prisonniers; Nos
■■ ^batteries exé'cutent des tirs de bar-
,« ILn’y a^aucune grandeuc, - argent, ; j^^ge efficaces contre des travailleiirs; en
memis et des colonnes dé trôùpes en mouvement.
— Sur le front dè Macédoine deux
Coups de main tentés par les Bulgares
Ont été repoussés. Nos aviateurs ontexé*cutés de nombreux bombardements sur
les lignes ennemies.
‘ En Angleterre la Chanibre des Com>munes a discuté une nouvelle loi qui
étend i’obligatiOn du service militaire
'ùux Irlandais qui jusqu’ici en étaient
^exempts. Malgré l’opposition des nationalistes irlandais la loi est approuvée à
forte majorité.
- — Le comte Czernin, ministte des afiïaires étrangères de l’empire austro-hon
l’amour.» ' , v
« La mort parle; elle juge; elle absout
ou elle condamne. Mais elle annonce pardessus tout, comme en un chant du ma
paix et la joie.
« Et c’est la vie.
« La mort distille la vie
a été publié intégralement. Les droits de
la'France; de la Belgique et de la Serbie
sobt clairement reconnus: la lettre devait être montrée au président de la République « à l’effet de.,préparer ainsi un
terrain d’entente sur la base duquel des
pourparlers officiels pourraient être engagés et aboutir à la satisfaction de tous.»
Inutile de dire le retentissement de
cette affaire. A Vienne on a tâché de nier
l’autenticité de la lettre et Charles a envoyé à Guillaume un télégramme de parfaite soumission pour se faire pardonner
la démarche intempestive. Dans la lettre
l’Italie n’est pas mentionnée et pour
cause, s’il s’agissait d’une manœuvre
pour diviser entre eux les Alliés. Mais la
manœuvre n’a pas réussi. L’Autrichie
reste d’autant plus asservie à l’Allemagne et l’entente parfaite des Alliés s’affirme toujours davantage. E. L.
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gloire,, yertuj — qui me résisté. - .
« Je frappe à toute porte, à tout âge,,
à tout moment, à tout état d’âme ou de
corps.
« J’ai pour compagne, pour servante
et pour aide, la pauvreté, la maladie et;
la vieillesse. '
« Je suis parfois la bienvenue, souvent
l’intruse, toujours l’inconnue.
« Je nivelle les positions, je remplis«,
d’effroi, je pourvois les cimetières.
«On me'craint, on mé: hait, on me
tait, on me prévient.
«Je passe et fauche’en nombre èt à
l’improviste, ou j’appelle au passage
l’âme mûrie par l’expérience de la vie.
«Quoi qu’il en soit, je représente la ÿgrois vient de donner sa démission qui a
douleur, le déchirement, le froid|au cœur.^-*^ ^té acceptée. C’est à la suite de la poléMon nom est synonime de deuil et de ^^aique avec M. Clémenceau que le mimalheur. Les hommes m’épèlent eri ve- «mistre a été sacrifié. M. Czernin ayant
nant au monde et ne savent pas m’écrire »affirmé, dans un discours prononcé à
au seuil du tombeau. iVienne, que le Gouvernement français
« Je suis la mort, la mort hideuse, pro- avait fait demander à l’Autriche quelles
phétesse de néant et de vanité. Mon mas-‘ i '-pourraient être les bases d une converque porte le stigmate de l’irréparable et »sation de paix, M. Clèfnenceau répondit
de l’horreur, et rien ne peut m’éviter... »simplement qu il avait menti; La France
Si 1 une chose, un mot, trois lettres... Je n’avait pris aucune initiative, mais c’ésuis vaincue par la vie. ‘'(tait un agent autrichien qui avait fait
«Ce que la mort proclame enfin, ce ^®inarches inutiles dans ce sens. La
qu’elle ne peut tarir, disjoindre, abattre,» réponse embarrassée et tortueuse de M.
ce qu’elle crie dans ses linceuls et dans .¡Czernin a provoqué une foudroyante réses suaires, c’est le triomphe des forces’’ -phque de M. Clémenceau: au mois de
suprêmes, qui sont la foi, l’espérance et '™ars 1917 l’empereur Charles I, qui es
IMDIRIZZI UTILI.
Comitato per VAssistent morale e spirituale dei Militari Evangelici (Torino Via Pio Quinto, 15).
Cappellano Evangelico Valdese della 3»
Armata (in surrogazione del titolare
capitano E. Bertalot, in licenza di convalésfJbnza) : Capitano G. Bonnet - Intendenza 3“ Armata - Zona di guerra.
Cappellano Evangelico Valdese della 4»
Armata: Tenente Davide Bosio - Intendenza 4® Armata - Zona di guerra.
Cappellano Evangelico Valdese della 5»
Armata: Tenente Adolfo Tron - Intendenza della 5** Armata - Posta Militare - Zona di guerra.
Cappellano Evangelico Valdese della 1« e
6®' Aripata: Tenenté Alberto Fuhrmann - Intendenza della 1® Armata Direzione di Sanità - Zona di Guerra.
Cappellano Evangelico Valdese del Battaglione a Monte Granerò ì, (3° Alpini):
Tenentp Enrico Pascal.
Cappellani Evangelici Valdesi per i prigionieri di guerra .austro- ungarici e tedeschi in Italia; Tenente ' Guglielmo
; ' ' DelPesCo - Roma -Via Marianna Dionigi, 57 e Tenente Arnaldo Comba 12, Piazza Esquilino, - Roma.
PETITE POSTE.
Gênes. M. A. Combe, paateur; reçu et
merci avec recounaLsauce.
Pomaret. Cbev. Peyrone!; reçu fr, io pour
Asile dont je vous remercie
Colonia Valdens.e. M. L. Jourdan; reçu
vos dons pour l’Asile; recevez avec le,s amis
l’expression de ma vive reconnaissance.
Suit lettre,
Zone de guerre. Capitaine E- Ricca ; merci.
sayait alors d’instaurer une pofitique
nouvelle, reconnaissait dans une lettre
,4a légitimité des revendications feanjçaises sur 1’Alsace-Lorraine et Czernin,
tin, l’avenir, la lumière, le pardon, la. f®*Aoignage de son souverain, était
Pour P «Echo» des Soldats.
N. N., Villar Pollice . J., 4,—
Léontine Long, Turin » 1,30
E.co Peyronel, vice-brigadier carab. » 3,—
Sous-lieuten. Jacq. Olivetti » 3,—
Capit. Ernésto Ricca » 10,—
Notaire Forneron » 5,—
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Sous-Ueut. Ernest Benech » 5,—
Ab. payé* et non qtûttaacés.
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Lydie Jacumin, Riclaretto » a
L. Borgna, Radicena » a
Léontine Long, Turin » »
P. Venturini, New-York » »
P. Boretti, Uxley » »
John Richard, Chicago a a
Marguerite Pascal, Marseille solde 1917-18
C.-Ai Tron, Directeur-Responsable.
Torre Pellice ■ Imjiritnerie Alpine.
Les familles Jahier, Fraghe, Jalla,
Gavdou et Baude, émues et reconnaissantes, remercient vivement toutes les aimables personnes qui voulurent prendre
part à leur grande douleur, en accompagnant à sa dernière demeure leur adorée
.d’accord avec ce dernier,
s Le texte de la lettre impériale adressée
au prince Sixte de Bourbon, frère de l’imjpératrice et officier dgns l’armée belge,
Jahier-Lanteline.
Torre Pellice, 13 Avril 1918.
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SORPRESA MERflUIGLIOSR
Fra duo biinl)i era insoiia una questione
E parovan due cani intorno a un osso,
La mamma li guardava in apprensione.
Ma sull'uacio parò stava a ridosso.
Diesilo A ìf saper chi avea ragiono!
Gridsvan tutt’e due a più non posso
Per l'acqua di Chinina di Migone.
Che pei finiren col gettirsi addosso.
Par dia allá madre il fatto non dispiaccia;
Anzi dir si dovrebbe che le garba.
Che I bimbi si prcfesùio la faccia.
Per stspsr pai resti isiua parila,
Quasts vile vsair tinte di barba
Sul mÊÊte tiB» itettl» m ffila.
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CHIMINPI-MIGOME
prtWsStma guaittà, possiede le migliori virtù terapeutiche, le quali
.........................- ..................... îscante e lìmpido ed
soltanto seno un possente e teeaoe rigeneratore
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Non camWa il colore dei caprili e lie ii^wdisce la caduta prematura. Essa ha dato risultati ìmni«Hi>fl . ..ddlofacontissimi anche quando la cadtrta j^rnaJiera dei capelli era fortissima. ^ ' ™meaiau e .sqooi
Si v«nd» tento proteinata^a teodoia ed al patrolio da tutti I FamiacUil, Proluitiìerl. Parrucchlarl, DtoaliràrL Chlneacflart a. Ban, #
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