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OfLarante-neuviòme année.
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27 Juin 1913
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PARAISSANT CHA QU E VENDREDI
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commencement de l’année. '
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ne seront pas pris en oonindération.
Que toutes les choses waies, honnêtes, justes, pures, aimables...!^ dignes de louange, occupent vos pensées^ (Phil. IV, 8).
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-SOMMAIRE:
Un noiiTeau deuil de l'Hglise Vaudoise —
■■ La question des contributions d'église
, — Conférence du II® Distrit PiémontLigurie — Correspondances — La XVIII*
Conférence Universelle des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens — Une visite
aux V audois de Monett Missouri — Courrier de ^l’Evangélisation — Chronique
Vaudoise — Pro »Scuola Normale.
Un nouveau deuil de l’Eglise Vaudoise.
Après une longue et douloureuse maladie, supportée avec patience et résignation, M. PAOLO LONGO vient de
s’endormir dans les bras de son Sauveur, à Nice, à l’âge de 62 ans.
En attendant qu’un des collègues du
cher défunt vous entretienne, dans ces
colonnes, de la personne et de l’œuvre
de cet évangéliste distingué, nous remplissons le pénible devoir de participer
sa mort à ses nombreux amis des Vallées et de rEtrangèr. Quel est le Vaudois qui n’aime à se représenter cette
belle et noble figure au sourire accueillant et sympathique; le prédicateur
éloquent et incisif ; l’écrivain à la plume alerte, d’une élégance sobre et de
bon goût ? Sa piété profonde n’avait rien
de chagrin ni de morose, et c’est ce qui,
très probablement, lui a valu tant de
succès dans sa longue et si belle carrière d’évangéliste.
M. Paolo Eongo naquit à Torre Pellice en 1851. Il fit ses études classiques
au Collège Vaudois et les cours de théologie à la faculté de l’Oratoire de Genève où il eut, entre autres condisciples,
le toujours regretté Théophile Gay. A
peine consacré, si nos informations sont
exactes, il fut enrôlé par le Comité d’Evangélisation qu’il servit fidèlement et
sans interruption l’espace de 38 ans. Il
à été successivement : second pasteur à
Venise aux côtés de M. Emile Comba;
évangéliste à Castiglione delle Stiviere ;
second pasteur à Milan avec M. Turino;
second pasteur à Rome à côté de M.
Jean ]Ç.ibetti ; premier paSteur à Milan ;
pasteur de l'Eglise italienne de Turin
et, enfin, pasteur de l’Eglise de Nice où
il devait succomber, après avoir vaillamment combattu «le bon combat».
Mais M. Eongo a servi son Eglise autrement qu’en sa qualité de pasteur; il
fut pendant de longues années notre
collecteur attitré en Hollande — où il
eut l’honneur insigne d’être reçu à
maintes reprises par la Reine — en
France et en Alsace. Il fit partie, pendant de longues années aussi du Comité d’Evangélisation. Il collabora
avec assiduité à nos différents journaux
évangéliques; et les lecteurs de VEcho
u’onblieront pas de si tôt ses chroniques toujours soignées, où les sujets les
plus sérieux mêmes nous étaient présentés sous cette forme enjouée, joviale
et dégagée que peu de Vaudois; hélas !
ont su lui emprunter.
Et nous n’avons garde d’oublier la
« Société d’Histoire Vaudoise » qu’il
présida avec amour durant quelques
années et aux travaux de laquelle il a
constamment pris le plus vif intérêt ; ni
la Sociétà di Storia Eombarda dont il
était un « membre correspondant » justement'apprécié; ni le recueil de vers
juvéniles du «vieux de laBalsille » où il
évoque maints doux souvenirs de jeunesse ; ni les autres pièces fugitives que
lui inspiraient les dates et les événements les plus saillants de notre histoire.
M. iPaolo Eongo a passé une grande
partie de sa vie hors de ses belles Vallées; mais il n’a pas cessé pour cela de
lès chérir: il y revenait chaque année
avec bonheur, et c’est avec un plaisir
toujours renouvelé aussi que ses nom*
breux âinis l’accueillaient à son retour.
Au nom du journal, que nous représentons en l’absence du Directeur, qu’il
nous soit permis d’offrir à M.me EongoMartin, à ses cinq enfants et à tous les
autres parents, l’expression de notre
profond regret avec toute'notre sincère
et chrétienne sympathie.
J. CoïSSON.
Les lignes qui précèdent étaient composées, lorsque la lettre de M. Rivoir, que
nous faisons suivre, nous parvint.
Nice, le 22 juin 1913.
Ees nombreux amis de M. Paolo Longo
savent qU’il était très souffrant deptns
Un an environ. Ils apprendront avec
une sorte de soulagement qu’il est entré
dans son repos aujourd’hui, dimanche
22 juin, vers six heures du matin. Ees
membres de sa famille, malgré leur
grande et légitime douleur, envisagent
Ce départ de leur bien-aimé comme une
délivrance. Eui-même était fatigué de
souffrir. Mais quel bel exemple de soumission et de patience il nous laisse !
Quelle sérénité, quelle foi, quelle confiance enfantine en présence de douleurs parfois déconcertantes surhumaines, disait-il, à celui qui avait le privilège de venir prier avec lui et qui trace
aujourd’hui ces lignes hâtives dans la
chambre même que la douleur, chrétiennement supportée a transformée en
sanctuaire. Nous avons vu la gloire de
i Dieu se manifester, par la foi, dans l’infirmité humaine ; aussi bien la lettre de
I faire-part exprime-t-elle simplement la
vérité dont nous avons été les témoins.
, Eaissant à d’autres le soin de parler de
l’activité de M. Paolo Eongo à Milan,
à Turin et ailleurs, je voudrais me limii ter à dire que son ministère à Nice a
j été tout particttlièremeàt béai. D’après
certaines observations faites, et je puis
ajoutèr, d’après des manuscrits que j’ai
eu sous lès yeux, j’ai l’impression que
mon'vénéré et cher collègue y a'mieux
encore qu’ailleurs, réussi à faire bénéficièf ses auditeurs, de tout âge, de sa
briliàrite culture. J’ai l’impression qu’il
était parvenu à un plus haut degré de
spiritualité: c’est probablement ce qui
lui ^émiettait de se faire petit avec les
petijte', de recevoir leurs visites, au cours
de si maladie, et d’entretenir, jusqu’à
touEderhière'ment, une correspondance
suivie "avec une fillette de six ans.
J’Iume à croire que le théologien n’y
perdait rien, niaîs il est certain que le
chréKeh y gagnait beaucoup en simplicité, en humilité, en bonté.
. f • r, ■
Cette piété, qui sait sourire dans la
dou^ür, qui se traduit en fruits savoureux et exquis, n’est-ce pas celle que
Jéstfs aimait et qui le fait aimer ? Ah !
c’était un jeune que cette longue et
cru^e épreuve J Mais notre frère ,<çn’a
pas pris un air triste, cpmme,Îes pharisiens ». H a « parfumé sa tête, lavé son
visage ». Aussi, la récompense promise
à celui qiii jeûne avec le Père, dans le
secret, ne sàùrait-elle manquer. Des bénédictions sortirent de cette épreuve,
pour l’Eglise et pour la famille en deuil,
eti faveur desquelles notre frère a tant
prié. Ea prière était son attitude favorite. Désorprais, les témoins de la dernière période de la vie de M. Paolo
Eongo liront autour de son nom le devise apostolique; « Joyeux dans l’espérance, patient dans l’affliction, perséjfkt&nt dans la prière ».
'fc’est à travers bien des infirmités
qu’il est arrivé là; il n’eut pas mariqùé
lui;même de nous le dire et de faire remonter à Dieu seul toute la gloire de
ses" progrès dans la sanctification. C’est
pourquoi, nous inspirant de son exemple, ne cédons pas aux suggestions de
la ïristesse et du découragement, nous
qin sommes encore dans la mêlée ; mais
chacun à notre tour « donne gloire à
Dieu ».
Et vous, qui êtes directement frappés par cette mort, sortez de votre douleur en regardant à la croix dont vous
avez vu la puissance victorieuse. C’est
ainsi que vous ferez aimer Celui dont
votre bien-aimé, par sa foi, vous parle
encore. Emii,e Rivoir.
U QUESTION DES CONTBIBUTIOHS D'tGlISE.
Ea question très importante, que
brièvement et d’une façon simple et
pratique nous voulons traiter ici, concerne les contributions des membres
d’Eglise en faveur des besoins du culte
et ^de l’administration ecclésiastique.
C'est Uae question qui souvent n’est'
pas considérée chez nous comme il le
faudrait; et quand elle l’est, la conclusion ne donne pas les résultats désirés,
car on se limite à n’en étudier qu’uU
seul côté, qui n’est ni le plus noble ni
le plus élevé. _ , - ,
Il est vrai : on a saisi son importance
très grande, par le fait que l’on s’eât
enfin persuadé que d’elle, avec d’autres éléments moins, matériels, dépend
non seulement le progrès mais l’existence même de notre Eglise. E’Église
ne vit pas seulemet d’esprit; pour son
organisation et son administration, il
faut de l’argent, beaucoup d'argeiit; et
cet argent, il faut bien le prendre quelque part. Et jusqu’à il y a quelques années, nous étions habitués à le voir arriver presque spontanément ou d'outre
mont ou d’outre mer; et subvenir à nos
besoins d’une façon si ^complète et naturelle,, que nous ne pensions même
plus à nous en étonner; et quand un
nouveau besçin se présentait, on s’ar
rêtaithuilemênt à peiiser avant tout à
sa propre bourse, comme, cela aurait été
naturel, mais l’on recourait de suite à
celle d’autrui, à celle de nos bons et généreux arnis de l’étranger.
Mais depuis quelques années un
changment réel s’est produit dans les
esprits : les besoins, avec le temps, ont
augmenté; et d’autre part nos collecteurs trouvent que recueillir à l’étranger les sommes nécessaires devient de
plus en plus difficile et plus dur. E’étranger se montre quelquefois fatigué
de donner. Et d’autre part, ^l’Eglise
Vaudoise n’est pas celle de nos amis
étrangers, qui ont la leur et la soutiennent de leurs forces, mais elle est à nous
c’est pour nous et non pour eux que
Dieu l’a préparée et conservée à travers
les siècles; et puisque nous l’estimons
tout à fait nécessaire à notre vie, religieuse et morale, il est de notre absolu
devoir d’y pourvoir nous-mêmes, selon
nos capacités et moyens. Bien que cela
.ait été-jusqu’ici une nécessité -4’aller
Gherchèr horè de;chëz nous ce qui eét
indispensable au soutien de cette Eèlise
qui nous est si chère, il serait tellement
plus digne et consciencieux d’y pourvoir
au moins en partie nous-mêmes, et d’arriver en tant que possible à cette indépendance financière,, qui devrait.être
actuellement le grand but de nos efforts.
Ees étrangers ont fait énormément
pour nous : tout en continuant à leur
montrer notre profonde reconnaissance*
commençons sérieusement à faire nous
aussi quelque chose pour nous-mêmes.
Ainsi la question commence à être
considérée dans nos paroisses. Mais
d’autre part, nos membres d’église*^,
même ceux qui voient clairement son»
importance, l’estimeiit une chose
rement matéçieUe, tout à fait étraq^
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?îl*i aliíl
.^%ña
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^|re à la vie de l’esprit. On petó bien
" ei|. parler en teq^&iet l^jfima^Mand
"il ^s’agit de ques||^s rè^Jpuses|Æspirn|uelles, du p^rjês ’d^H'Egbs®paí
e:|emple, du détóioppttSnt îaiP ' ce^
îâ^es qni en forment la vraie essence,
Jaà queátíón dès contributions est laissée
'•jaf cMéf comme quelque chose de moins
^îçéressant et important, comme queb
, q^ choge d’inférieur et de humble. Et
ptóí est une deplorable erreur. Pour jugtó la^^ue^ion des contributions à sa
-Itóte yaieuT, il faut en venir à.in>çonsir„*
d%er elle au?si comme une question
SIHritûellè, mtimément"unie à lai vie.
'même de l’EgHse èn général et du Cfhré- *
tien en particulier. Ea contribution offefte volqnt.aireipent par le fidèle, quelle
' qü'elle soit,' n’ést pas'"üff'ëîmpîe acte
ékïKîêœPT’S'àïië îélâtiodè-nt^ec la vie W
l’esprit; c’est au contraire une des expressibttl plus naturelles et plus vraies
de Sà foi, c’est un des moyens nécessaires et'’iheilleurs pour démontrer dè façon visible l'amour de Dieu et du prochain.’* N’est pas chrétien celui qui se
contente de manifester sa foi seulement
par dés paroles et par des actes de culte,
Il lui faut quelque chose de plus, il lui
fàut ce que Jésus appelait « perdre sa
vie». Cet esprit de sacrifice, (Jui le pousse
à dotóer largement, même ce qui semble nécessaire à sa propre existence,
pour l’amour de Dieu et dés frères. Et
cet esprit dé sacrifice, quel meilleur
moyen dé le démontrer! que de contribuer ,^é, son propre avoir au maintien
et âu progrès de l'Eglise, qui est le moyen par lequel les frères se retrouvent
dans radórátíon, où ils s’abreuvent ensemble aux isoürces’de la vie, où, for- |
m'ant un corps uni et ptiissant, ils peu
vent attirèr plus fâcilement à Jésus
ceux “qui en sonit enéorè éloignés ?
* C’ est'ainsi“qüé péhsai&'f lés chrétiens
primitifs, qui considéraient lâ contribution comme urivtai sacrifice, et comme
tel la déposaient durant le culte sur la
table <iè la communion. Ea contribution
est un sacrifice religieux, la contribution
est une'prière; c’èst la manifestation
extérieure dé ce qu'il y a de plus intime
et bead en nous, notre foi,'notie vie spirituellef Quand nous déposons notre petit sou à'ia^porte du temple, quand nous
donnons au collecteur notre contribution ruensuelle ou annuelle, nous devons Venir à'penser que c’est là non pas
un devoir quelquefois pénible, mais un
besoin de notre cCeUr, un joyeux sacrifice par lequel nous montrons inotre
amour pour Dieu, "une Uoble expression
de notre foi.
C'est de cette façon que doit être considérée la question. Car si, tout en en
reconnaissant l'impôrtattce, nous la réduisons à son seul aspect matériel et
bas7 nous ne la résoudrons certainement jamais. Attiuo JAOLA.
:es papie
Ciiiita di.ll' DiM PieNt-Uiiiirie.
[Suite, H, 1^. précédent).
Ee Eapport a fait mentiorud’un événement d'importance survenu dans le
Courant de l’année: le passage de l’Eglise de langue italienne du Turin dti
il au I District, par le fait de la fusion
avec l’Eglise de langue française.
M. Giampiccoli est heureux de déclarer, au nom de l’Eglise qu’il représente, que s’il y a eu modification ecclésiastique, et telle qu’ on ne peut
jusqu’ici que s’en féliciter, rien n’est
changé dans les sentiments et dans les
intérêts spirituels qui continuent de
rattacher cette Eglise au II* District, à
la Conférence duquel il apporte les corsalutations ^es ft^ras dq Xuriü<
Ea séance se clôt par la discussion
ur la fj^ime dans
lise, ^estic^propos^aux Confé;
e der^r.
pas l’odeur de la.
dre, et l’entrëtien est des plus calmes.
M. Wgb Janni éMes deux députès' dé
S. Remo, M. Albertazzi et quelque am
rire, parlent en favqur de r^^ibilfté;
M. Josué .Trou, qui partage ll^ même|
vues, présente un ordre du jour îimiEant l’éligibilité à la charge du diaconati. D’autres orateurs expriment un
avis contraire, et lorsque Ton passe à
la votation, le principe est repoussé à
grande majorité, les votes favorables se
réduisant au nombre de cinq.
Evidemment cette innoyation ne répond pas à‘un besoin général et la questiOn n est pas mure.
A 8 ^ h. Ton se réunit de nouveau et
le local est bondé pour entendre une
Conféirencé de notre éminent collègue
M. Ugo J anni, sur le sujet suivant :
Pane, fede e morte.
Impossible de résumer ce discours si
riche et puissant, embrassant en une
synthèse vigoureuse servie d’une logique serrée la question du pain quotidien et les besoins éternels de Taine.
Nous espérons de le voir publié quelque part pour le méditer à notre aise et
nous nourrir des vérités profondes"qui
Témaillent, nous rafraîchir à nouveau
du soufflé de modernité qui en co^tituait l’attrait principal, tout en demeurant ’ purement évangélique dans son
fond. *
^ Que ne nous fut-il donné de le voir
prononcer devant la population cultivée dé là villé toute entière ét dans un
vaste local... muni dé ventilateurs. . ,
Décidément il fait chaud à Ivrea î '*
Oh reprend le iendemairi à 8 heures.
Mais nou pas sans que plusieurs Collègués aient été dans les heures fraîches
contempler le lac Sirib dont Ivreâ s’honore: un vrai bijou, tout sinuosités et
méandres, s'étendant tour à tour aux
pieds de rochers abruptes, vrais thâteaux naturels, et de collines verdoyantes auX ombrages touffus. E’ôn y
aboutit en une demi heure de promenade délicieuse.
Ee dernier sujet à traiter pétait le
grand sujet, toujours actuel; la direction à donner à notre œuvre d’évangélisation pour qu’elle soit couronnée de
succès.
E’on sent que les esprits »’éveillent:
chàcuû a son mot à dire, son idée à lancer. Qui propose de substituer nos écoles par la fondation d’œuvres sociales;
qui, suivant l’idée de îï. Janni, d’adresser Spécialement nos appels aux classes
cUltivéés qui semblent s’orienter présentement vers les .choses de l’esprit,
d'entretenir des rapports discrets avec
les modernistes de bon aloi, etc., etc.
Suivent lès élections de la Commission Exécutive, de laquelle sont nommés M. Jauni, vice-président, et M.
Montella, secrétaire.
Ea Conférence prochaine aura lieu à
S. Pietdarena; prédicateur d’office: M.
Messina.
A midi tout est terminé. En conclusion,* une bonne, même très bonne Conférence. E'on y a fmt du travail sérieux
et en lin âprit de'iratérhîtéat de piété
qui nous a fait du bien. ^ ^
Si nous avons été saisis un instant
des difficultés au sein desquelles se poursuit le travail de nos frères, des motifs
de découragement qui les assaillent parfois, la ferveur d’amour et le zèle qu’ils
apportent VŒuvre a relevé notre es’ poir 6t fortifié notre foi, et nous avons
JÍ
senti une fois de plus que leur œuvre
îesî^ot^c^vre à tou%?q^alle igt Heu-f
iC^ià laqueJ’
f4.,
^v^ave^Ô^fiance et
CORRESPONDANCES.
XTn dimanche à Paris.
Quand on parle de la capitale de la
Eranca, on s’attend à quelque chose'qitf
invite au plaisir, peut-être même à la *'
légèreté, et cependant dans cette grande ?
ville où s'agitent tant de'passions ef^*
d’intérêts divers, dans ce Paris qui ne ‘
fait que s’agrandir, s’embellir et s’enrichir, le peupe de Dieu peut se recueillir et adorer, comme partout ailleurs,
avec la même foi et la même sincérité. Nous avons voulu faire une visite^ un pep inatinale,ari tenxple catho-»
lique de St-Augustin, et nous avons
trouvé là une congrégation de 300 personnes environ. On y distribuait la
communion, et environ 100 communiants reçurent l’hostie de la main du
prêtre,; avec un recueillement remarquable.Toute la France n’est point donc
encore entre les mains des ennemis de
Christ; l’école laïque est bien loin d’avoir déraciné l’ancienne foi; espérons
même qu’elle n’y réussira jamais. Il est
probable que la séparation aura aussi
une influence bénie sur le catholicisme,
car il sent qu’il ne peut plus compter
que sur ses propres forces, et c’est un
bien indiscutable.
A 9 heures, nous avons assisté à une
école du Dimanche, au temple du StEsprit. Eà aussi nous avons trouvé 200
enfants, environ. Un laïque la présidait
avec un aplomb surprenant, excitant
tiTntôt le rire, tantôt le plus profond sérieux. Ees enfants savaient répondre, et
surtout trouver avec une grande promptitude les versets., A 10 h, le service
public commençait. Nous avons constaté avec surprise la transformation de
Tordre du culte. C’est à Paris que j’ai
pu voir Tadoptation de notre nouvelle
liturgie, que l’on dirait copiée sur celle
de France. C’est du nouveau, qui paraît plaire, et qui n’est pas trop long,
même avec un discours de 25 minutes.
Nous ne dirons rien du discours prononcé par M. Blanc de Montpellier, discours très évangélique.
Ee temple était bien loin d’être bondé
mais l’auditoire recueilli écouta avec
attentioii. Chose nouvelle aussi, il y eut
deux collectes.
E’après-midi nous nous rendîmes à
l’Avenue de la grande Armée où se
trouve le temple de l’Etoile, rendu célèbre par Bersier. Nous avons admiré
la musique et la liturgie, mais nous
avons plaint le prédicateur, obligé de
parler devant un auditoire microscopique. M. Durand a prêché sur le réveil
des âmi^. Ea physionomie de Paris se
transforme d’année en année. Ees pauvres chevaux tendent à disparaître,
pour céder la place aux autos, mais
quel bruit! pauvres nerfs! Riend’étonnant si la vie devient toujours plus agitée et les nerfs toujours plus agacés.
C’est du progrès, oui, mais un progrès
qui vous fait soupirer après la campagne, et nous comprenons le cri des gouvernants: retournez aux champs. —
Que de malheureux qui ne savent pas
apprécier la tranquillité de la campagne et soupirent après la ville !
; Un voyageur.
Ecosse. - Le Pan Presbyterian Council.
Aberdeen, ville charmante de 200000
habitants, avec Universités et des ressources non communes, a eu le privilège
d’accueillir le pan Presbyterian, council
\
ou T alliance des églises réformées, fcoin®osé dp300 “délétés, desquels 1^0 de
pAm^^ue du Nof^. Ee service d’inau^ratiori a été ,pr^dé dans la càthémrale d'Aberdeeh par principal i^am
Smith, lequel souhaita la bienvfenue
aux membres de l’alliance en att|raùt
leur attention sur la puissance "del l’Elyaiigiie pcrùF combattre le mal. Immédiatement après lui, le président dq la
I dernière assemblée, le.,doct!i Roussdl,
5 de New-York, s’adressa à son tour k ses
frères, en se demandant , pourquoi il y
avait si peu de fruits à cueillir, et il conclut que la faute se trouvait dans le fait
que Ton ne sentait pas assez le p^ché,
par conséquent sans nul besoin de p)ar.4ipn et qtt’fl J .fallait i jetourner au I pur
évdn^e. Ce discours puissant j,. prQduit une^rande impression. Une fois
l’assemblée constitueé,"'^g.3ie perdit pas
de temps et jom après jour,-iII_y eut
trois longues séances et l’on fit dé'-la
bonne besogne. On traita, entre autres,
les sujets suivants: U’autorité en ce qui
concerne la foi : l’autorité de Jésus, l’autorité des Saintes Ecritures, l’autorité
de l’expérience chrétienne; VEglise
chrétienne: l’Eglise, comme un témoin de
Christ, TI^li§e epie-royamme de Dj^«,
l’E^^.'^ ijf fràtqmjté ‘ huipaiîiq ; la
Christologie: la divinité de Christ, la
croix eti la religion d’aujourd'hui, la
présence de Christ dans l’Eglise; le Catéchisme: l’usage du catéchisme, le catéchisme de Heidelberg, le catéchisme
de Westminster; la forme de l’Eglise:
pourquoi sommes-nous presbytériens I
la catholicité du presbytérianisme et
son avenir ; les. Ecoles du dimanche:, les
enfants et la famille, le but de l’école du
dimanche et sa place dans l’Eglise, méthodes modernes., ;;
Pour ne pas assommer les auditeurs,
il y- eut plusieurs réceptions publiques '
avec thé et rafraîchissements ;à mentionner celles qui eurent lieu à l’Université,
où tout le corps universitaire se fit un
devoir de serrer la main aux invités, à
la Mansion House où le Eord Provost
fit un.accueil digne d’un syndic presbytérien, chez sir David Stewart, où,
malgré la pluie, on put jouir, entendre
de la bonne musique, avoir d’excellentes conversations. Dans les séances du
soir, consacrées au grand public, les
chorales se distinguèrent d’une manière
toute particulière. Ah ! quelle belle et
bonne musique sacrée ! [A suivre).
La XVir CoRféreitce tininerselie
"des UMs Ménnes de jeunes oens.
Du II au 15 juin dernier a eu lieu, à
Edimbourg la XVIII* Conférence Universelle des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens. Trente-deux nationalités y
étaient représentées, et les délégués officiels étaient 580. E’Italie était représentée par 5 délégués (Coïsson, Griot
Eeonardi, Meille, Misitano), et l’Allemagne, la plus nombreuse, pat 150 !
Ees séances eurent lieu dans la United
Free Church Assembly Hall, où les délégués étaient groupés d’après leurs na-,
tionalités. Elles furent suivies avec intérêt, et des sujets importants concernant les Unions furent traités par des
rapporteurs désignés en précédence;
nous aurons occasion de reparler de
plusieurs.
Ees lunchs étaient pris en commun
dans le Music Hall, et à la table d’honneur on a eu toujours des personnages
distingués qui ont adressé aux congressistes des salutations, des conseils, etc,
Vngarden-party dans le magnifique parc
de Dun^as ÇasUe offert par M et M,r^
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Stewart Clark, et~uáe ti^te au cauíp
deS; Unioi^síes Lochgoil
iiéaá, p^ifent Md cuHgMsíItes á’admirer par le beau Umps les Mgiiès douces'du paysage' écossais si ticlié en verdure. lya traditionnelle hospitalité écpssaise a été des plus chariúáUtesr
I,e C. U. a eu deusfií^ácesi: Mans
1 une, parmi les déciâo^gï qiñfpeuvent
,not;s in^resser (ip.,vantage, oja a décidé
de mettre’^à la'pkce de'l’Îtalie et de
l’Autriche, dans la Comtnission Exécutive, le Danemark et la Belgique — et
dans l’autre on a procédé à réfection
du bureau du Comité Universel, qui
reste ainsi composé : Doct. Paul Des
Gouttes, président; Doct. L. Pe;'ro¿,viceprésident; M. Aug. Rappard, trésorier;
Doct. ~Alexandre Claparède,- secrétaire.
On a laissé au C. U...l€-'chôix du siège
de la prochaine'€'onférence ; cependant
on a entendu mentionner avec insistancé la ville de Rome, comme centre
probable | qui accueillera les délégués
Unionistes du monde entier, en 1917.
UNE VISITE
AUX VAUOOiS OE MONETT MISSOURI.
J’ai eu dernièrement l’occasion au
cours de mon voyage de collectes dans
les Etats Unis, de m’arrêter deux jours
au milieu de nos Vaudois de Monett, et
je suis sûr que les lecteurs de VEi^ho aimeront que je leur raconte ma visite.
Je partis de St-Eouis le lundi matin
19 mai, et après neuf heures d’express
me voilà à Monett. C’est M. le pasteur
Knotter qui vient m’attendre *à la gardf ’ ’
M. Knotter est d’origine suisse et il a
été pendant plusieurs années le conducteur spirituel de notre Colonie: l’année
passée il a accepté rappel qui lui a été
adressé par une des Eglises américaines
de Monnett et a cédé sa place dans la
Colonie à un pasteur américain M. Tingle. Mi Knotter tenait encore un culte
par mois en français; avec son successeur le français est laissé complètement
de côté. C’est triste pour ces quelques
vieillards qui n’ont pas pu apprendre
l’anglais, mais d’autre part c’est nécessaire pour la jeunesse qui, tout au plus,
sait quelques uj,ots,^dei).afpis.,JU%k qui
n’est pas à même de comprendre ni l’italièn ni le françâis? Même àu sein dès familles on parle ordinairement l’anglais.
De la gare de Monett nô'ùs nous aché-'
minons vers l’emplacement de la Colonie qui est à 2 ou 3 Km. à l’Ouest. Nos '
Vaudois y occupent avec quelques Suisses un vaste plateau qui s’étend de tous
les côtés à perte de vue. Ce sont des bois de
chênes que l’on voit, et des champs et de
prairies : et de temps en temps, à un demi
Km. l’une de l'autre, des fermes. Chaque
ferme a une maison pour habitation et,
plusieurs hangars et écuries, le tout
construit en grande partie selon l’habitude américaine en bois. Auprès de chaque maisôn ily a un puità dont l’éau est
puisée au moyan d’un moulin à vent.
Quand nous arrivons à l’Egltóe; la
nuit tombe, mais elle ne nous emp_|.die
pas de lire, gravé sur une pierre d’áhgle,,
de l'Eglise, le nom vénéré et grorîèl|ix: ~
Waldensian Church. Ça fait du bién de
le retrouver si loin, même’au miKeu des ’
plaines américaines!
Derrière l’Eglise on a bâti la cuire^et v
c’est là que nous attendons, endsompâgnie^ de l’aimable famille dû pasteur,
l’heure du culte. De pasteur nous raconte qu’il a passé la journée à travailler son jardin. Il a, en effet, autour de
la cure, un vaste jardin, et de^ prés pour,
nourrir son cheval. Nos Vaudois ne tarf i
dent pas à arriver, pfesifue'toüs ên voiture et nous voilà bientôt engagés sur la
mÊim
mm
'¡M
'■portn de l’Eglise dans une bonne ^conversation en patois, tout comme si nous
étions devant i’Eglise de Bobi ou‘Me
? U S
Eonlriie bon nonfbte des lectèiits de
l’Ec/to savept, la Colotwe.de Monett fut
fondée par un groupç de Vapdois venus
de nos Colonies de Î’Amérique du Sud
avec te pasteur M. Salomoui A, ces premiers côlons s’ajoutèrent plus tard d’âutres familles venues directement des
Vallées Vaudoises. '
Ee plus grand nombre des colons est
originaire de Pramol, St Germain et
Villar, mais il y a aussi des représentants de plusieurs autres paroiesss.
Quels bons moments nous avons passés en causant avant le culte, et il fai, sait si bon d’entendre notre beau patois
de la montagne, si différent de^ce mélange de piémontais et d’italien barbarisé dont se servent trop souvent nos
Vaudois de la plaine !
Nous commençons ensuite le culte,
et je parle en anglais à nos frères, de
l’histoire Vaudoise et de notre œuvre
d’évangélisation en leur faisant voir en
même temps, au moyen de la lanterne
magique, les endroits historiques de nos
Vallées. Quand nous nous séparons il
est tard, et par un beau clair de lune
nos frères lancent leurs chevaux au galop pour rentrer chez eux: quelquesuns ont même 7-8 Km. à parcourir.
Ee lendemain je commence ma journée par une visite au cimetière: il y a
là les noms^de plusieurs des fondateurs
de là Colonie ; la tombe plus récente est
celle de la veuve du pasteur C. A. Buffa,
dont les deux enfants sont élevés dans
la Colonie par leur oncle M. Jeâh Planchón.
M. Planchón vint ici très jeûée, avec
son père, de l’Amérique dû Sûd. U a
su se faire une bonne position, soit au
point de vue économique soit au point
de vue moral : il a été pendant .quelque
temps juge de paix de Monetf‘'^'ce-qui,
pour un qui n’est pas né dans les EtatsUnis, veut dire beaucoup.
C’est lui et M. Balmas de St-Germain
qui me conduisent avec leurs voitures
pour visiter,bon nombre de nos familles
et . surtout les vieillards qui n’ont..pas
pu" venir au culte. '
*"Unseul des fondateurs delà Coloûie
est encore'èà vie, M. Gourdin de la Tour,
mais.J’ai le plaisir de voir quatre bon-v
heà arrière-grand’mères : M. nies Rey- "
naud. Bouvier, Combe et Gourdin. Elles se rappellent tous les endroits dès
Vallées et M.me Reynaud me dit qu’elle
a été à l’école des Tournin à Pramol
avec mon père.
- Il faut voir comme nos Vaudois ont
su bien arràngër leur maisons. Ils ont
presque tous leur petit salon avec des
gravures suspendues aux parois: ils ont
généralerrtent aussi le téléphone à la
■maisoii et le matin, avant de se rendre
au marché, ils demandent les prix par .
téléphone ; et sauf une ou deux excep'àoQs, ils sè tirent tous très bien d’affaire. Quand j’ai été àMonett, ils étaient
en train de cueillir les fraises qu’ils cultivent dans les champs. Ees fraises de
Monett Sônt recherchées dans les villes
d’Amérique et ce sont chaque jour des
vagons entiers qui partent. Une famille
peut feculaUr dans un jour plus de cent
petits paniers de ces fraises qui sont
grosses comme nos fraises de jardin et
elle peut gagner dè 20-30 francs par
jour. Mais naturellement leur.gain,principal nos Vaudois l’ont avec le bétail
i^;dé5frdcfentv.' Tous les;dC la
campagne se font avec les machines et
c’est ainsi ^^ue chaque^famille possède
unei|l^d||i^ ^e ^rrîâirîqild’^suffirait aux
Vallées^popj^.yij|gg_e|^ier.
Ees premiers temps ont été durs pour
nps côlôûs: ils ne trouvèrent que des
bois à défrîckéret'î’tin* d’eux me disait
à pli^rfr^Mais^encourâgés par leur premiçtpasteur M^ $alomon, Jl| tra-^i|llèrerit mrt®et iïs ont la gioite de^lâiiser
maiiBteaant à leurs fils un héritage plus
riche de celui qu'ils reçurent eux-mêmes.
Ee bien-être matériel, grâce à Dieu,
ne l'eüf a pas fait oublier les besoins de
leur ame. Us sont connus dans le pays
pour des gens honnêtes et pieux. Ils
n’ont pas oublié l'Eglise mère et son
œu#|"" en Italie. Ils contribuèht, au
contraire, généreusement pour cette
<nui|t|f QuèltBgtiseîihér? sèsoûvi^ne
d’eujtfet prieipour eux.
Cglorado Springs. tjDAVin Bosio.
COIRIEII DE l’fifANGÉLISATION.
^ II’Église d’Aoste de nos jours.
{Suite, V. N. précédent).
J e ^e^yeux pas faite ici de l’Alpinisme, bien que j’aie habité pendant quatorzè Mûs presque au pied du Mont
Blaa©. Qu’il me suffise de dire que j’ai
entendu de la bouche d’un, vieillard,
converti à Courmayeur, que M- Bucanan a été un des premiers qui s’est
occupé de T Evangélisation à Courmayeur.
E^Alpinisme a concouru à l’Evangélisation dans ce sens qu’il a attiré dans
la Vallée d’Aoste des anglais protestants convaincus et qui ont désiré
avoir là-haut un lieu de culte. Ainsi
commença à s’implanter dans la Vallée l’EgEse de Jésus-Christ, détruite
par Je souffle de la persécution de 1536.
* Oh 1 combien les voies de Dieu sont
merveilleuses! : rt-.-i !
j ..........
; Dans son livre intitulé: «7/ trionfo
dell’idioma gentile nella Valle d’4.ost(t
l’historien T. Tibaldi s’exprime fèxtuellement ainsi & la page 68 i ì »
« Avanti l’apertura della ferrovia,
cmno ospîtîûbstri^'rEràftèéSii,^ gli Sviz-”
« ieri, i Tedeschi, gli Inglesi. Maggiore
« era il numero di questi ultimi. Furono
« pónesti pionieri del rude sport alpinistico che primi salirono le vette più
«ardue dei nostri monti e novellando
„« delle arcane loro bellezze le fecero-co^
« noscere al mondo... ».
second facteur qui a contribué
Sicoup au progrès de l’Evangélisadans la Vallée d’Aoste, c’est Tins- ;;
tion publique. Grâce aux petites ;
écoles de quartier, il n’y a presque"pas^^
d’0ettrés dans la Vallée. A Aoste
lûe nous avons d’excellentes écoleè^e-^
coàdaires, un gymnase, un lycpe* tmé®
,école technique, une école notmalé
’mixte avec pensionnat, dont la -colis- ^
traction a coûté 199.000 francs.^
gj ■ ^’enseignement, autrefois, était presque tout entre les mains du clergé. Ee
collège national a été dirigé, de 1863
à 1873, par des Barnabites. Depuis
1888 il est sous la "direction de notre
G^vernement.
' jiE’ècole normale date de 1878 et elle
fut élevée au degré supérieur eu 1893
^ et prit le nom de Reine Marie Adélaïde,
^ Ee clergé valdôtain qui dépendait,
anciennement de Chambéry, introduisit te français qui fut et est encore dans
certaines localités'ou peut dire la angue
oflicielle. , .
- S£. le député Georges Rattone a bbt^U, le II janvier 1910, que le Gouvernement donne 20.000 francs pour l’eniiSi^nement du français dans la Vallée
d’Aoste.
■ •Ea Vallée _ d’Aoste possède donc,
ÜiHili
comme nos Vallées Vaudoislw.^ lé gi^d
avantagè'Mè parler déiSX laUgiMS. En
outre, à Gressouey on »p&rle ^encore
, l’allemand et à Courmayeur plusieurs
guides connaissent l’anglais. Ayau,t^e
inappréciable.
grâce à des luttes terribles contre le
dergé, qui aurait voulu Mvoir îê iàonopole de l’iustruqttep pubEque.
Un troisième facteur, très important
^ pour la dissémination de > l’Evangile,
c’est la viabilité. Entfefois la poste ve, Ib4c^te: paE_se
nait
maine,"
"-Puis vint
la diligence, qui venait deux pUvtrois
fois par semaine à Aoste. Enfin, le 4
juillet 1886, fut iuaugùré le tronc de
chemin de fer d’Ivrea à‘A9Ste,iqui permet d’ayoir quatre 9tt,çiuq.traMis. pur
jour. : , (A suivre).
POMARET. Il nous-rerdeut, indirectement, que l’Ecole Eatine du Pomajet
a eu sa fête des promotions le 20 c. à
10 h. du matin. M. le pasteur Soqlier
qui la présidait ÿ à prônoncé uû puis
sant discours sur « les moyeus lé'â'ldïïs
efficaces ppur résister à la; tentàribu ».
MM. les professeurs Forneron etGriset,
les pasteurs Gariou, Bertalot, Comba
et Grill adressèrent ensuite successivement la parole au jeune auditoire fl le
tout intercalé de jolis cantiques-^aoigneusement préparés paï
Ricca. Cinq nouvelles admissions pot|r
la prochaine année scolaire, ... en a|tendant les nombreux candidats dè
l’automne.__________________________' f
Direzione Superiore Foste Telegrafi 1
di Torino. f
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deirobbligo per parte degli uffici posta|i
di cudre od ammagliare le corrispondenze assicurate non avendo dati d
buoni risultati che l’Amministrazionte
stessa si riprometteva, tale obbligo ê
bra stato ripristinato ». |
FRO SCUaLA*NORMAL
,11^ DISTA DI sottoscrizione
AI.ESSANDIUA, a mezzo dd-pa^ore sig.
.Ckauvie: Sig. Chauvie Pietro, E. 100 — Sig.rk
Cfiàtivie Màdààlena, 25 — Sig. cav. prof. Èi|ricp Vogliuo, 20^ Sigi Botljazzi Emilio, 1,29
éig. Rôbûtfï (âbvMiiî, o’5o — Sig.ra Oddone Angelina, 0,50 — Sig. Olivetti Guido, y.
'■ VAi,i,]fcROSiA JS
pastore sig. Billour: Sig. e ^j|.raiBinoiU GM>.,
E. 50 Sig. e sjg.r^ E. A: Billlur,^
e. sig.ra Enrico Bihour, 50 --- Sig. Giovanni
Caramella, io — Sig. Paolo BertazZoli, io —
Sigma M. Gaydou, 3—Sigma Alice Rivoir, 5
™.Sig.ra M.. Pontorno ved. Ràgura, —,S%.
e sig.ra T. J alla, 5 — Sig. Eorenzo Biancheri,
5 ^ Sigaa Ronco, 4,50 e fig.ra G, Scri
hiniœ, 3 — Sig. Giuseppe Sabino* 0,50 —
Sig.âf-Maèbfçrri,
- mezzo' del
20
C^n^gazione di Sig.na
Ang, Canate, ^ ‘Mag
COMIXATO DI ToRBX PEIAIOI
S. Giovanni : Sig.ra ved. J. Berti'Ii. a “-*Sig.ra
,'Monnet, i —Sig. Ricca, ségretaiio, 15Sig.
Arnoletto Edoardo, 50—-Sig.ba Tfiissarelli
prbE EyeUna, io —r £^a;a 'Cownshenà. (Dublino), 25 — ^.na StèWait (Id.J,' 25. —‘ Sig.
prof. Baridòn, 50 — Sigma E. Mayo, a ^
sig.na M. Monastier, 50 Sig. Avondet
(Baissa), 3.
QmriieredelTagKetre^ {Ùììihttoré s^ Stefano Eynard); Sig. lilicliàn-SalomouréOan
&.85
— Sig. ly Hpsmà, I ,-r's^. M
Sig. G. a Dì’
— Sig: A PlanOhon, 0Ì4O
nard, I Jourdan, iT'"'
Totale Undicesima Lista L.
Liste precedenti. » 54,771,80
. TOTALA GENEREE .E- 55,548.65
fi *Par erreur du typographeTef deuX noms
suivants ont été omis, dans la liste de StJean (Lahtarets) : Bounous Jean 2 - Rivoire
Adolphe 2. — M. Bertin Jacques, au heu
des 2 fr. qui ont été^? signée piar ,^eîçr, a
versé i fr.
......... ' .......—..»III I m
Ç,-A. Tîwn, Dinçleur-revpomabkt
4
• F^IGIi-çon .coiw^piiido
Of^ qua GÌÓVOnS buon <ca>
' cattare, aWle cucito, ;p^di francese. Befe*
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