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Cinquante et unième année.
12 Mars 1915
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N. 11.
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PARAISSANT C H A Q U E V E N D R Ë D I
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Vallées Vaudoige« . . Fr. ¿,50 — Italie .... Fr. 3,00
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. ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Pkil. IV, 8).
SOMMAIRE : Le châtiment de Dieu — A
bas l’esprit de parti ! — Aux étudiants
vaudois — Les' aurores de l’Etat Social
en Allemagne — Conversion d’un criminel Japonais — Nouvelles religieuses
— Chronique vaudoise — Nouvelles
politiques.
^ Le ehâtiment de Dieu.,
^ Héb.-XII, 10.
Oui, tout devient difficile et pénible.
Où alibns-nous; qu’est-ce qui peut nous
attendre encore ? On se le demande et
on attend avec anxiété. Tout renchérit,
là misère augmente, le peuple alarmé proteste et fait des démonstrations qui donnent comme résultat quelques morts. La
guerre continue sa marche en avant faisant ses victimes qui ne peuvent plus se
nombrer; la haine ne fait qu’augmenter
le désespoir. Les catastrophes se mettent
aussi de la partie; ce sont des tremblements de terre, des avalanches, des inondations, des_ épidémies.
Ce qu’il y a de pire, cependant, à notre
point de vue, c’est l’audace de l’homme,
pauvre créature si frêle qui seToidit dans
son orgueil, en protestant contré tous
, ces événements, mais n’y voyant qu’un
pur hasard, un effet des lois de la nature,
un mauvais destin qui s'acharne à nous
rendre la vie amère. Cet aveuglement
orgueilleux est ce qui nous épouvante le
plus, car cela démontre où nous en som, mes arrivés. Dieu, notre Créateur et notre Père; Dieu, le Tout-Puissant, qui est
toujours 1^ même; Dieu n’entre plus pour
rien dans/ces événements qui sèment l’efffoi et Inpouvante. Dieu egt laissé en dehors, Il/est trop supérieur à ces bagatelles
pour SÆU mêler. N’en déplaise aux grands
lumh/aires de la science moderne, luminaires qui se placent au-dessus de la simple foi des croyants et des déclarations
divines, nous tenons à affirmer hautement que Dieu est toujours là, qu’il règne
- et que rien n’arrivé sans sa permission ou
sa volonté.
Nous affirmons que Dieu règne et qu’il
est toujours le même, le Tout-Puissant;
si cela n’était pas. Dieu n’aurait pas sa
raison d’être.
Quand on vient nous dire qu’il est
soumis aux lois de la na/ure, enchaîné,
ne pouvant plus agir, nous nous déclarons incapables de comprendre un tel
Dieu. Les tempêtes sont une loi de la nature; mais alors, quand un vaisseau est
en danger, les passagers peuvent-ils encore invoquer le secours et la délivrance ?
■— Les épidémies sont une loi de la nature ; mais dahs une fièvre typhoïde, dans
un cas de choléra ou de peste, serait-il
inutile de s’en appeler à Dieu pour la délivrance ? — Dans un tremblement de
terre, serait-il inutile de crier à Dieu pour
•• • r . ^
limiter ses effets désastreux ?
Si Dieu règne et s’il est Tout-Puissant,
pourquoi ces désastres, ces catastrophes ?
C’est ici que nous voyons le châtiment de
^ Dieu. Inutile de citer le déluge, la destruction de Sodome et Gomorrhe, la destruction des peuples du pays de Canaan,
les désastres d’Israël, sa captivité, la
ruine de Jérusalem; inutile de citer les
exemples de l’empire Romain, du royaume de Grèce, les puissances orientales,
Pompei. L’histoire est là dans toute’ son
éloquejice et dit clairement que ce qui
s’est produit n’est pas le fait du hasard,
des cataclismes, mais le 'produit d’une
intelligence supérieure qui règne, qui contrôle, qui exerce le châtiment.
Ce châtiment que nous admettons pour
les nations, cette puissance que nous accordons au père de famille, nous voudrions la contester à Dieu ? En exerçant
ses châtiments, il est vrai que nous devons constater souvent que l’innocent
est compris; cela est vrai, mais sont-ils
vraiment innocents ? Ne portons-nous
pas les conséquences du péché d’Adam
— Dieu, d’après sa loi sainte, hé pùhît-Tl^
pas l’iniquité des pères sur les enfants
jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui le haïssent ?—- ^
Laissons à ce Dieu Tout-Puissant et tout
sage le soin d’exercer ses jugements, sans
avoir un seul mot à redire, car qui nous
y autorise ?
Il arrive parfois que. ces châtiments
nous paraissent souverainement injustes,
mystérieux, tout cela parce que nous ne
comprenons pas, parce que notre volonté
n’est pas d’accord avec celle de Dieu.
Mais quand nous voyons certains châtiments plus frappants que d’autres, notre*
rôle à nous est de dire avec Christ: Que
ta volonté soit faite et non pas la mienne.
Nous crions à l’injustice, mais que savons-nous des iniquités des homme» et
des nations ? Que savons-nous de toutes
ces penséq^ qui viennent du ccqur de
l’homme ? Nous regardons à l’apparence
trompeuse et c’est ce qui nous déroute.
Ah ! si en présence de ces châtiments
nous savions imiter l’exemple des Ninivites ou d’un David lorsqu’il a été dénoncé par le prophète Nathan, nous ne
ferions pas entendre des récriminations
inutiles, mais nous bénirions ce Dieu qui
ouvre nos yeux et nous arrête à temps.
En effet, quel est le but de Dieu dans
les châtiments ? La correction, l’injustice punie, mais plus que cela : le relèvement, le salut des peuples, et des individus. Voyez un Job, qui après la souffrance recommence une vie nouvelle, .
bénie; voyez un David, renonçant à son
orgueil pour se rapprocher de Dieu, —
Ne croyons-nous pas qu’après cette
guerre cruelle il y aura un renouveau de
paix et de vie spirituelle ? Et alors nous
verrons pourquoi Dieu a permis ce qui
nous paraît incompréhensible. Nous verrons les peuples revenir à la Parole dé
Dieu et les pécheurs à la repentance, à
l’humilité.
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• Ne prenons pas la.place de Dieu. Tous,
nous savons que certains individus et
certains peuples ne méritent pas d’être
punis plus que d’autres, mais nous nous
abstenons: de tout jugement en prenant
pour nous ce qui nous revient. N’allons
pas prendre la place de Dieu m’ême dans
le jugement final. Dieu saura allier à la
justice son amour. Evitons les châtiments de Dieu par notre obéissance et
par notre fidélité; quand les châtiments
viennrat, disons-nous: Dieu sait, et s’il
est vrai.que tout .châtiment semble d’abord un sujet de tristesse et non de joie,
il produit plus tard pour ceux qui ont
été aiiisi exercés un fruit paisible de justice. Ç' ’
Dieü est amour, proclamons-le bien
fort, mais Dieu est juste. On ne se joue
point de Dieu, car il esf aussi un feu
consuinaiit. C. A. Tron.
A bas l’esprit de parti I
L’Europe est divisée en deux camps.
« Mon ami, es-tu pour les alliés ? Bien,
monte plus haut. Si ppr malheur tu as
des sympathies pour l’Entente, tu n’es
alors qu’un misérable voyou ». Tel est le
langage quotidien des journaux les plus
en vogue, des hommes les plus influents,
des fils du siècle les plus autorisés.'
Nous sommes chrétiens et le christianismè est avant tout une passion. Aussi
une animosité véhémente bondit en nous
sitôt que nous rencontrons l’esprit de.
pârtL II nous suppose et par là iious impose avec un sans-gêne révoltant son
dogihe unique: tout ce que je fais est’
bien et tout ce que mes adversaires font '
est ihal, même'si leurs actions sont identiques aux miennes; le meilleur cheval
dans leurs mains n’est qu’une vieille
bourrique, leur or n’est que du clinquant,
leurs vertus des vices splendides, leurs
croyances des impostures, leurs mobiles
dé vils intérêts, leurs aspirations des désirs inavouables. Il nous réduit à l’option
entre sa manière d’être et la huée I S’il
se sent la majorité, il s’en armera pour
nous parler avec des prétentions à l’infaillibilité qui désarçonneraient un pape;
fils 'des ténèbres, il ignore que chaque
chose grande et puissante a tout d’abord
fêté son existence et son époque héroïque
dans les minorités.
L’esprit de parti est l’ennemi implacable de la grande loi divine que nous appelons r « amour du prochain » et que les
iiitelligences dégagées nomment «la solidarité ». Il est un calomniateur inique
car il dénonce comme traître tout individu qui suppose l’ennemi capable d’un
bien quelconque.
 ce procédé de l’esprit de parti-qui
est une spécialité de la « calotte » et des
« sans-culottes », nous opposons l’exemple de Jésus-Christ notre inspirateur suprême: il s’approche des âmes avec la
plus grande révérence, il se tient à leurs
portes et frappe; il n’entre que si elles
lui ouvrent. À ce procédé, qui nous est
odieux, nous opposons l’exemple de Saint
Paul qui n’a pas eu honte de se déclarer
devant le monde entier et à tout jamais,
débiteur envers les grecs et envers les
barbares, envers les savants et envers les
ignorants, envers les représentants de la
culture et les messagers de la civilisation.
________________________________G. G.
AUX ETUDIANTS VAUDOIS.
Dans ce moment d’angoisse où tout
semble s’écrouler devant la « grande folie » qui tend même à engloutir le meilleur de nous-mêmes, j’ai besoin de vous
dire, à vous les étudiants vaudois, aussi
bien qu’à tous les étudiants chrétiens:
Donnons-nous la main, serrons les rangs,
car l’heure approche où nous serons appelés à collâborer’avec Dieu‘à’ la réalisa-^
tion de son règne parmi nous.
Je viens à vous au nom de notre Fédération Italienne qui commence, après les
pas incertains des premières années, à
s’affermir et à prendre conscience d’ellemême.
En Italie, vous le savez aussi bien que
moi, toute œuvre religieuse parmi la jeunesse des écoles é’t des universités a
grande peine à prendre pied, à cause de
la mentalité et de l’éducation de notre
peuple. Parmi les intellectuels en général et parmi les étudiants, règne un positivisme décourageant, un scepticisme qui
brûle sur son autel les meilleures aspirations de l’âme humaine.
• Cet esprit critique et superficiel, qui
sonde toutes les questions et tous les problèmes sans largeur de vue et sans réel
amour de la vérité, étouffe jusqu’au dernier rayon de lumière.
C’est là, du reste, une conséquence naturelle de notre passé,* la marque laissée
en nous par les générations précédentes,
c’est en un mot l’âme latine elle-même.
Nous ne sommes point encore libérés
de nos préjug¿s, de nos erreurs, de notre
esclavage intellectuel. Il faudrait donc
tout un renouvellement des consciences,
pour qu’elles puissent atteindre aux régions plus pures *^de la vérité, de la liberté, de la vie vraiment comprise.
C’est là le but de notre Fédération d’étudiants pour la culture religieuse. La
plupart de nos Associations ne sont pas
mixtes, car les étudiantes, peu nombreuses dans nos universités, sont, plus encore
que les étudiants, esclaves de certains
préjugés séculaires sociaux et religieux.
Nos activités qui, au début, présentaient de nombreuses lacunes, deviennent toujours plus pratiques; les études
et les conférences, autrefois purement
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scieirtifiques et intellectuelles, prennent
un caractère plutôt rdigi^J^|et spdNtl:
preuve que nous prenons cioipcierice de
mieux en mieux dUj^ut même de la Fédération ; Faire de jésus-Christ le Maître
de notre vm religieu'se et morale.
Cette nouvelle orientation nous a été
révélée à Naples en particulier: dans la
claire et attrayante salle de réunions dç»
l’Association Napolitaine l’échange des
expériences religieuses, le contact des
âmes nous fit du bient nous avons pu
constater que si bien souvent nos croyances sont incomplètes ou défaillantes, la
foi faite de confia:rice dans le Christ est
dans l’avénement du Royaume de Dieu.
Un amour pur brûle en nous, un amour
plus ardent pour cette humanité, qui
souffre aujourd’hui les maux d’enfantement des temps'ncuveaux où ta justice
et la vérité habiteront ensemble.
Ainsi à cette heure, chers amis des
Vallées, unissons nos cœurs; prions pour
ces étudiants italiens qui devront un
jôur former la conscience nationale de
leur peuple, et laissons l’Esprit travailler
aussi toujours plus en nous-mêmes afin
que nous puissions tous être « un en
Christ». Emma Davio.
Nous sommes heureux que Mlle Emma Davio constate que pour faire du
bien aux étudiants il faut s’èn tenir â
quelque chose de simple &t pratique ; certàines conférences sont plus nuisibles
qu’utiles; nous applaudissons des deux
mains à l’idée de nous Ch remettfe'“plùs
que jamais à l’action de l’Esprit de Dieu
en nous: * " ^ ‘ ^
et élégantes, mensongères, trouvent leur
cqnfutation radicale dans l’Allemagi^ |
pfptestante, militariste et» sociale, f
Nous avons appris que le gouver^'
;ment allemand,* pour fairf face à ses^, i
cessités sociales les plus pressantes, pour
empêcher la* famine, a suivi l’exemple
que Joseph avait donné en Egypte il y
a plus de quarante siècles. Par le moyen r'
des Employés d’Etat il a séquestré tous
les grains qui se trouvaient en Allemagne,’ ’
il en a fixé le prix d’achat et de vente, il
a établi la qualité de pain à fournir égalé
pour tous, à. tous il en accorde la quantité
déclarée suffisante! Ainsi il a écarté'les
monopolisateurs et les médiateurs, ceux
qui se mettent entre le producteur et le
consommateur et rendent l’alimentation
plus chère. Par là il a supprimé le Commerce, il a trouvé ses sujets «consciéhts
du péril et disciplinés, unanimes, dociles
et volontaires. Ainsi sans la moindre secousse il a_ pu les rationner et ira de
l’avant.
Cet ensemble de disposition^ n’est que
passager, il est vrai ; mais il marque l’entrée vigoureuse et fortement pondérée
de l’Etat monarchique cultivé dans l’Etat
social de l’avenir. Aussi nous le suivons
avec le plus grand intérêt. C’est un des
chapitres les plus surprenants et fascinateurs de la morale sociale. En vérité
ce qui hier.encore n’.était qu’une utopie
pourrait bien être demain une réalité solidement assise. G. G.
Md.
Les aurores de l’Etat Social en Allemaone.
La lutte entre l’Angleterre et l’Allemagne se préparait depuis nombre d’années; elle est maintenant engagée et
prend des proportions titaniques.r Les
autres nations, qui y ont été entraîaées,
jouent un rôle tout à fait secondaire;
elles nous rappellent les chœurs des tragédies anciennes, ou le parterre des théâtres modernes. Le monde catholique en
est réduit aux avidités séniles, il est remorqué par ces deux nations protestantes, qui seules désormais sont le cœur, le
cerveau et le bras de l’histoire moderne,.
qui seules dans le säng et le fer enfantent ^
l’aveniri Ce fait rude constitue un jugement malaisé à réformer car pour le peuple il a infiniment plus de poigne que la
pâle idée et pèse plus que mille conférences riches en pensées, brillantes en paroles et couronnées par des ovations.
Nous sommes touchés par le spectacle
d’un arbre qui, déchiré par l’orage,
pousse de nouveaux rameaux et fernae
ses blessures. Nous ne savons refuser notre sympathie aux fourmis qui reconstituent leur demeure dispersée par le pied
du passant. Avec combien plus de raison
ne nous sentons-ngus pas obligés d’admirer un homme abattu qui se relève, un
peuple, telle que la nation allemande, laquelle après avoir déchaîné toutes les nations contre elle,’ se ramasse dans un effort gigantesque pour panser ses plaies,
cuifasser ses côtés faibles et affirmer sa
suprématie. ,
Ce sentiment peut nous être désagréable ; nous pouvons le désavouer et même
le refouler; mais nous ne saurions le nier,
car il existe et son éclat confond et anéantit tous nos essais de négation.
Le protestantisme, a-t-on dit, c’est le
triomphe de l’individualisme, c’est l’adversaire des collectivités et l’ennemi de
l’autorité, c’est le commencement de la
révolution et le germe de l’anarchie, c’est
en dernière analyse le suicide de la société
et le ricanement final du prince des ténèbres. Ces affirmations réactionnaires
CONVERSION O’UN CRIMINEL JAPONAIS.
j .
Il y a quelques années, dans une prison
japonaise, un prisonnier attendai^son
exécution. Il avait brutalement assassiné
une vieille dame dont il était le fils adoptif. Sur son refus de payer ses dettes de
jeu, il l’avait tuée, emportant une forte
somme cachée dansJa maison. Pep^p^nt^
deux ans, il avait échappé à toutes les
rechérebés de Iad>QBcë/hi0âa s’éïaut pris
de querelle avec un de ses compagnons,
“pour une dette de jeu, il fut dénpneé par
lui, arrêté, jugé et condamné à, mort.
. La cellule contiguë à la sienne était
occupée par un prisonnier qui avait reçu,
dans une autre partie du Japon, ^upe instruction chrétienne. Ce prisonniér apprit
l’histoire de son voisin, et énau dë^ pitié
réussit à lui faire parvenir un message
ainsi conçu: «Vous devriez vous procurer le saint livre des chrétiens et le.lire ».
Peu après, recevant la visite de sa femme, le condamné la pria de lui procurer
un exemplaire de ce saint livre. Elle l’obtint par le moyen d’un catéchiste de la
ville. ^ 1
Le don de la Bible fut'suivi, quelques
jours après, par une viMte du catéchiste.
Grande fut la surprise de celui-ci, lorsque
le prisonnier l’accueillit par ces paroles:
à ma rencontre ! ». Il se rendormit, puis
séï^eilla en répétant ; « Jésuâ'^t
verni à ma rencontre ! ». Quand il fut emmené ppur.5 être exécuté, il fit preuve
d^nè résignation et d’un calme parfait.
Il récitait, tout en allant, la prière du
Seigneur: Les gardiens étaient extrêmement étonnés du changement qui s’était
produit, chez lui. Ils furent unanimes à
^reconnaître que la religion chrétienne de! vaib être une grande puissance pour opérer chez un homme une telle révolution.
- Quelques semaines plus tard, le catéchiste se trouvait-dans un village où vivaient les parents du condamné à mort.
Ceux-ci lui montrèrent le Nouveau Testament en question et le lui donnèrent en
échange d’un autre. Le volume était tout
marqué de petits morceaux de papier,
verts, rouges, qui avaient été arrachés à'
des enveloppes coloriées et collées sur les
pages. Deux séries de passages avaient
particulièrement impressionné le prisonnier. Les marques vertes se trouvaient à
côté des passages relatifs à la prière, et
les marques rouges à côté de passages qui
parlent du péché et du salut. Un des passages marqués était celui-ci : « Il a été livré pour nos offenses et est ressuscité pour
notre, justification ». Un papier rose se
trouvait au commencement et à la fin du
passage. En marge, sur la même page, le
prisonnier avaibécrit une note, et comme
il'ne pouvait avoir ni plunae, ni crayon,
il avait tracé, et très clairement, les caractères japonais, très compliqués, avec
ses ongles. Cette note était ainsi conçue :
« Sur Jésus souffrant l’agonie pour les
péchés des pécheurs »,
(Le Me.ssager des Messagers).
f
sacrifient les pudeurs féminines, même
■.flt^squ’ils ^paraissent vouloir les sauye” gârder sous l’illusion d’une dentelle, ces
robes étroites, courtes, indécemment fèn\dues, qu’une femme honnête ne devrâit..
^ôser po'rter ni dans la rue, ni chez elle ».
Il déplore que les mères habitueriit les
enfants au luxe et que les femmes pieuses
elles-mêmes se soient habituées aux modes qu’elles avaient d’abord repoussées.
Le éouragë de l’évêque Suisse mérite
d’être signalé.
O. O. m
« Voudriez-vous avoir la bonté de me
CHRONIQUE VAUDOISE
NOUVELLES RELIGIEUSES.
dire ce que signifient ces paroles: Tous
ont péché et sont privés de la gloire de
Dieu ? ». Il vit aussitôt qu’il se trouvait
en présence d’une âme mûre pour recevoir le message de l’Evangile. Il revint le
voir souvent, et, avant longtemps, eut le
privilège de le conduire au Sauveur.
Avec la conversion de ce criminel,
toute son attitude ^changea. Jusque-là, il
avait obstinément maintenu son innocence, et les gardiens disaient qu’ils.
avaient rarement rencontré un prisonnier aussi endurci. Maintenant, il confessa pleinement son crime et reconnut
que la sentence qui l’avait frappé était
juste. Il demanda à être baptisé, et ce
baptême, administré entre des barreaux
de fer, fut singulièrement émouvant. La
nuit qui précéda son exécution, un gardien.le vit sortir précipitamment de son
lit et l’entendit s’écrier: « Jésus èst venu
FRANCE. Les journaux religieux nous
apportent la nouvelle de la mort du pas-c;
teur Adolphe de Riçbemond. IL^dépensaune partie de ses fprçes dans le Poitou,
région assez pénible, il fit un séjour en
Algérie et s’offrit pour être pasteur au '
Tonkîn; Lors de là déclaration de guerre,
il n’hésita pas à offrir ses services. Appelé
par des blessés protestants dans une mai^:
son que couvrait le drapeau de la croix- _
rouge, il s’y rendit. Les Allemands ont ,
visé la croix-rouge : deux blessés ont été
tués, l'aumônier protestant a été mortellement atteint. Evacué sur Châlons,
sa femme a pu venir lui dire adieu, trois
collègues ont,,pu l’entourer. Jusqu’au
bout, sa foi, sa patience, son oubli de soi
ont rayonné.
, — Certains journaux français et belges se doriiàènt lé plaisir d’accuser les prqtestants'Comme les auteurs de la guerre,
ayant pour but de vouloir protestantiser
la Belgique et la France ! — Observons,
en passant, qu’il y a plus ,de protestants
du coté des alliés que du côté austro-allemand; relevons^ aussi que l’empereur
très chrétien, François-Joseph, et les
22.000.000 de catholiques allemands né
se prêteraient, pas- volontiers à cette sale
besogne. Il faut être jésuite et demi pour
inventer de semblables impostures. Ce
qu’il y a malheureusement de trop vrai, c’est que le papisme anglais saisit cette
occasion pour accomplir son œuVre ténébreuse à tpus égards, aidé par les Angli-;
cans qui ont en horreur le nom de protestant et qui s’appellent catholiques,
bien près d’êtrè'romains.
— Une conséquence bénie de la guerre
actuelle sé rèflète au .Madagascar. Les
autorités coloniales n’ont pas assez dé
paroles-pour louer les missionnaires an- ■
glüis dans leur œuvre dé rédemption au
Madagascar. Sans eux, l’île serait encore
payenne. Tout cela est vrai, mais c’est
donimage qu’on ne l’ait pas reconnu plus
tôt en évitant certaines persécutions dirigées contre ces serviteurs de Dieu.
— Dans sa lettre pastorale de Carême,
l’évêquë de Fribourg aborde courageû- .
sèment la question des modes inconvenantes.,l\ stigmatise « ces corsages trans-,,
parents ou exagérément échancrés qui
ANGROGNE. L’Union Evangélique
du Serre tiendra sa, fête annuelle dimanche prochain 14 courant, à 2 % d-, dans
le temple du Serre, avec le concours de
' la Chorale. Le public est cordialement
invité à y prendre part, moyennant la
petite taxe d’entrée de 10 centimes, au
profit du Refuge Roi Charles-Albert.
BOBI. Nous apprenons avec peine que
M. E. Geymonat, ex-syndic, vient de
perdre d’abord une fille, bien connue à la
Tour et qui avait été à Tétranger, et ensuite sa 'fémme, emportée par une pneumonie foudroyante. Nous exprimons à M.
Geymonat notre sympâtïiie chrétienne.
LA TOUR. Jeudi, 4 mars, un nombreux convoi funèbre a accompagné au
champ du repos les dépouilles mortelles
de Catherine Chauvie née Bufja, décédée
à la Molara, à l’âge de 40 ans. Elle laisse
après elle son mari et sept enfants, deux
dequels âgés de six mois seulement. Nous
implorons les consolations de Dieu sur
cette famille si douloureusement éprouvée.
—^ Les membres dé la Pro Torre Pellice, dans leur dernière séance, M. le
pharmacien Geymonat ayant décliné ■
toute réélection, ont appelé à la présidence M.' le" docteur Cotta-Morandini.
—•' Dans la grande salle de là’ société
ouvrièté un boù ^ nombre ' de personnes
sont accourues, dimanche dernier, pont ^
entendre la conférence du prof. A. Jallà''
sur le moyen de réorganisér la Bienfai-'
sanee à La Tour. Il ' s’agit ’mamtenànt
1
.¿G#
d’agir en s’adressant an public et ert lui •
tâtant le pouls. Nous verrons jusqu’où arrivera sa générosité. C’est du public que
dépend le succès de la réussite dé là généreuse idée qui, réalisée pratiquement,
serait un vrai soulagement'pour tout le ^
monde; ^
— Samedi soir, 13 c., à 8 h. ^iàl’Aula
Magna, M- le chev. docteur Gharias Trossarelli tiendra une conférence sur'lès blessures des soldats dans là guerre actuelle,
sur lés soins â donner et sur les seéoürs
d’urgence. La conférénee sera illustjAe
par des projections lumineuses. L‘esmem^\
bres d^ la croix-rouge et tous ceux qui
s’intéressent à cette œuvre philanthropique sont cordialement invités. '
LE CAIRE. Fête de l’EgÎise Evangélique Vaudoise. Jfiudi soir 18 courant, l’Eglise Evangélique Vaudoise de la Rue
Kantaret et Dékka a célébré le souvenir
de son émancipation. Jusqu’en 1848, les
Vaudois du Piémont n’étaient pas fibres;
ils avaient souffert pendant des siècles ,
de cruelles persécutions, en luttant pour ^
cette idée sublime : la liberté de cons- ,
ciençe.. , .
Cette liberté leur fut enfin accordée en
1848 par le roi de Sardaigne Charles- Al- bert, qui promulgua l’Edit d’émancipation des Vaudois.
C’est le souvenir de cette date^ glo- ,
rieuse que les Vaudois du Caire ont célébré, jeudi soir, . ,
M. Henri Meshullam a adressé la parole à l’auditoire en parlant des origines ,
tlu peuple vaudois, le peuple protestant
le plus ancien qui existe. Il a parlé en-
3
W
V
P
suite des persécutions que ce peuplera
dû soutenir à travers les siècles.
Le Rev. Pons a expliqué ensuite la si- ■
gnification de la fête et parlé deJ’émancipation accordée par Charles-Albert à
ce peup|i de martyrs.
Enfin le docteur Basen a terminé en
parlant de la mission actuelle de rEgÎise
Vaudoise au Caire, où elle entretient un
bureau social et une école gratuite pour
aduftes et pour enfants.
Là fête a été rehaussée par ;des hym- i
nés patroitiques de circonstance.
MADDALENA. M. ' l’évangéliste Robütti a commémoré le 17 février par un
discours historique; à cette occasion le
capitaine Stella et sa dame ont présenté
leur enfant au baptême, témoignant
ainsi dé leur foi et encourageant les frères. .
RIESL D’après La Luce, à Noël, la
fête des enfants aurait été célébrée devant un auditoire de 800 personnes,, desquels 400 enfants. C’est encourageant;'!
RORÀ. On nous réfère que la visite de
MM. A. Jalla et A. Jouve aux différents
quartiers de la paroisse, sauf Ramer,' à
produit un assez bon résultat. 11 s’agissait de l’appeidait partout ailleurs eu faveur de l’indépendance fmaûcière de nos
Eglises des Vallées. C’est maintenant le
tour de la paroisse de ’Massel, qui reste la
dernière, mais qui saura montrer que les
bienfaits reçus lui tiennent à cœur, et
qu’elle aussi, avec ses sœurs, sàura s’imposer des sacrifices pour la bonne raaréhe
de son Eglise. Une fois ce travail accpmpii, il faudra tenir ferme l’engagement ’
pris.
SALISBURY (N. C.). Une longue lettre de notre frère Philippe Richard nous
met au courant de ce que Dieu a fait pour
lùi’étsa famille. Qu’il suffise de dire qu’il
est I'tön aise^ÿinsi qué'(feu&il^é
déjù mariés et établis dqns l’Etat de la
Viégît|ie. Notre „ frère • est ^actuellement
employé dans les chemins de fer as tuols
ro&m keeper. II s’estlîWt'^l^iii’e^ec-lès ;
siensiÎcomme membre de^Ja première
Eglise Presbytérienne de §aiisbury,,.No-.
tre frère .termine ainsi sa lettre : En regardant en arrière je né puiS/que remercier Etìeu de la protection ét’*tfès fàvêÜrs
que iÎpus avons reçviês.- Nous' sommes
ntontés très lentetpent maîs^’ sur^ment. ^,
■jSous reriiercions M. Pli. Richaid d’avôir bien, voulu nous donner de si Bônîîès
nouvelles. Puisse-t-il jouir ionateinps encoré, ai’eeJes siensÿ dé tous oés bienfaits *
aefeord»és s| généreusement par Dieu.,.
ÆLwtIN. L’œuvre des diaconesses est
sidn/portante que nous nous permettons
dô^prliâmfe lé Rapport annuel:
,Kei tempi seri che attraversiamo a motiyo della guerra europea, sèntiamo il
bisogno di principiare la nostra relazione
(la quale verrà letta in parecchie case sorelle che hanno diaconesse sui campi di
battaglia), mandando un saluto affeU
tuoso di simpatia, ed un augurio cordiale
a tutte le nostre compagne che adempiono la loro missione di pace fasciando
le ferite dei colpiti, assistendo i moribondi,
dando a tutti, amici e nemici, una parola ^
di consolazione e di speranza. Che il Signore le benedica e le fortifichi nella loro
ardua missione. Esse dànno alle nostre
giovani diaconesse un esempio di consacrazione intera al servizio dell’umanità
sofferente; ci dicono: Non è ij momento
di starsene colle braccia conserte, ma di
operare fedelmente e coraggiosamente
sotto la bandiera che porta il glorioso segno della redenzione e delfamore: la crocè.
Siate ringraziate per il vostro esempio.
Lo vogliamo seguire, essendo fedeli nel
compito affidatoci, e non perdendo mai
coraggio per le difficoltà ché si possono
presentare davanti a noi.
Ed ora eccoci a darvi un breve resoconto del nostro operato durante ì’èser.çizio trascorso". ***
Il Consiglio si radunò in seduta annua
il ^4 ^ugno in casa del sig. ing. M. Pellegrinij Notiamo oltre all’approvazione
U'dei resoconti morale e finanziario per
resereizio 1912 a 13, l’epoca fissata per
la consacrazione delle nostre giovani diaconesse (in novembre) e la deliberazione
di avere la seduta annua del Consiglio in
autunno anzicchè in primavera. Vennero, a termini dei nostri statuti e regolamenti, eletti i membri del Comitato
esecutivo pèr il triennio 1914 a 1916 inelusivo (art. 8 dei Regolaménti organici).
, Furono, rieletti all’unanimità il sig. pastore Ernesto Giampiccoli e le sig.re
A. Abégg, M. Pellegrini, V. Bosio, S.
Fíamíge:
que
Servettaz e F. Peyrot.
* Il Comitato Esecutivo dovette spaziare alquanta le'sue sedute dell’anno.
‘ ’Le deliberazioni urgenti da prendersi fra
una seduta e l’altra vennero prese per
còrrisponde'nza, e ratificate" nella seduta
seguente. .^7.
Così fu per la deliberazione di stabilire
la consacrazione di tré delle nostre diaconesse/Suor Ida Bert, liìargherita Grill'
é Giovannar'Pent, nellai vecchia Parrocchia valdese di Pomaretto. il 1° novembre. Ricevemmo l’accoglienza là più affettuosa per parte dei pastori e della popolazione delle Valli, e vogliamo sperare
che questa giornata lascierà un grato ricordo nel cuedé dei numerosi astanti, e
che avrà pestàto un nuovo affetto per la
nostra. istituzione.
-é'" ■
>!«
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Posti occupati: Come già lo annunzia'‘vaino.nella nostra ultima relazione, tre,
nuòvi posti vennero occupati durante
l’anpo dalle nostre diaconesse. Sono:
l’Ospedale Protestante di Genova, a cui
venne destinata suor Ida Bert ; l’Asilo
’ pél vècchi di S. Germano Chispne, occupato ora da suor Marianna Rizzole l’Asilo
pei vecchi di S. Giovanni, cui venne destinata suor Eugenia Tourn. A Milano,
Còntinuarono a lavorare fino ad ottobre
le nostre suore Susanna Beux, Maddalena
Bianco-Dolino, Valentina Genre e GiorVapna Pent. Inoltre questa istituzione
. godette per qualche mese, ed in via pypv^ visofià,'idell-dpeAtò di suor Margherita
Grill. ■ Quest’ultima^-*era stata aiioggLà,
dietro domanda del sig. G. De Fernet,
f)q|[’Ps]^etìal6 EvangèÌìco di Torino ìiÌél
’quale, colTaggiunta della nuova ala,‘aumentò in modo considerevole il lavoro
delle diàconèsse.
A Torino continuò pure suor Lidia
Paschetto la sua opera di diaconessa di
Parrocchia. . ;
I pósti che Occupiamo ora.,sarebberO,j
dunque in numero di 6.
* *
Novizie: Quattro novizie frequentarono durante rinvenio le lezioni al nostro
Ospedale. Una'di esse passò alcuni mesi-a
S. Loup, e tòrnò al principio della guerra.
Lp quarta ci lasciò tosto per entrare in
servizio in una casa privata.
♦ *
Le lezioni vennero impartite come al
solito dai signori medici e dal Direttore, che non dovette interromperle
quest’anno, ad onta della missione che egli
ricevette di sostituire per ben tre mesi il
Pastore titolare della Parrocchia di Tori’e
Pellice, il che gli diede occasione di far
conoscere l’opera nostra anche nei diversi quartieri di detta Parrocchia.
II dott. Malan essendo stato grave
mentè ammalato, venne sostituito fin dal
mese di aprile per le lezioni che impartiva
dal sig. dott. Lombardi. «
Propaganda: Oltre a frequenti visite
ed al soggiorno alle Valli di cui sopra, il
Direttore potè, .mercè l’appoggio generoso dei signori Membri della Direzione
dell’Asilo Evangelico per ammalati' di
Milano, fare un breve soggiorno in quella
città, ed ebbe l’opportunità di raccomandare iti un culto in lingua tedesca da lui
presieduto, l’opera neutra ai correligionari di quella importante congregazione.
Alcuni; nuovi azionisti vollero prometterci le loro generose contribuzioni, e la
slg.ra Arias ebbe-l’amabilità di accettare
rincarico di collettrice nostra in quella
città. A lèi i nostri sentiti ringraziamenti.
*
Les sous-officiers des classes il885 à
î - îri
1888 sont rappelés pour une période
d’instruction de 60 jours. Ils devront se
prfeenter à leurs corps respectifs 15,
de ce mois. /
Le 22 mars entrera en vigueur le décret tninistériel qui ordonnera fabrication du pain avec"de lafarine,‘^îvée seulement du 20 % de son. Casera un type
de pain analogue au pain-de ménage, qui'
n’est pas blanc comhie le pain de fleur de
farine, mais qui est encore plus nutritif et
savoureux. II est permis de fabriquer du
pain dé luxe exclusivement poùrl’üsage
des malades.
La, légion garibaldine en France vient
d’être dissoute d’ordre du ministère (de
la guerre. Les soldats qui veulent continuer à se battre pour ,1a France seront
incorporés dans la légion étrangère. Les
autres seront rapatriés. On ignore la
cause de cette mesure inattendue.
Les alliés“ anglo-français continuent
méthodiquement Tattaquè *des Dardanelles. Plusieurs forts ont déjà tété, réduits au silence, mais les opérations seront longues encore, surtout que les alliés ne. veulent pas risquer inutilement
leurs puissantes unités. Le surdread-*
nought. Queen Elisabeth a bombardé les
forts turcs en tirant par dessus la péninsulle de Gallipoli à la distance de 19 ki- -«
lomêtres. Les Turcs ont atteint quelques ,
cuirassés avec leurs projectiles, mais sans
•fairé de grands domniages. La panique
règne’à Constantinople. Le sultan et le
gouvèrnenieüt se prépàrént à transpoftéf
la càpitale à Brousse en, Asie Mineure^
Les' puissances,, balkaniques Sont natù- ^
rèilè'ment très émues de cette neuWlle
action C{/âtré1a ÎUrqûiè. La Grèce suf
Non avendo avtito durante'fcizio il bene di|jeeverc la stessa
somipa "délFanno scorso'per doni straordinar!, (notiamo duè sole contribuzioni
cospi%è)|‘'-dbvemmo chiudere il nostro
con toeSèrcizió con un dèficit di L. 1260,50“
ohe venne prelevato sul fondo di riserva,
il che^ riduce quest’ultimo a jL- 9172,10.
Notiamo per,altro che al momento in cui
scriviamo qùèsté righe, un dono anonimo
genèHllò diL. 500 ridusse di quasi metà
questo -deficit. Per altro noi ci permettiainìX-di rivolgere una calda preghiera
ài nostri benefattori, acciocché vogliano
in quest’anno, che per tanti motivi si
presenta a tutte le nostre opere di beneficenza,, come un anno critico, non solo
continuare a versarci le loro generose
oblazioni, ma aiutarci ad accrescere il
num^ delle azioni ed oblazioni regolari,
acciocché non sia più necessario un altro
anno di toccare al Fondo di riserva.-Un
grazie/di cuore a tutti loro per quanto
fecergftno ad ora. ’ \
Po' il Consiglio: B. Turin.
Per il Cgmitato Esecutivo: D.,Peyrot.
' 4 1 ^ ^ ^ ^ ^ ^
BIBLIOGRAPHIE.
xfn BILYCHNIS
Somthario del fascicolo di Febbraio 1915.
Calogero Vitanza: L’eresia di Dante
— IÌgo Janni: Le varie dottrine‘circa
Fessenza della religiosità - La: religiosità
come prodotto della funzione pratica —
R. M’b®àfi; La religione nell’insegnaniento
pubblico .in Italia — A. Pascal: Antonio
Carack,®Io,l Vescovo .di Troyfes.' -L- Intetthezzo:,yi. Rossi: Visione,d’arte cristiana
nella Marsièa flagellata (con*sei illustra-'
zioni su tavole fuori testo). — La Guerrq:
Paolo Orano: Gesù e-la guerra’— P:
Alleguet-: La guerra e.i Cristiani — L.
Ragaz: Al disopra dell’odio. —-• Cronache .• Rutili !| ’^italit;à 6“ yit#: Cat
tolicismo — Tra libri e riviste: I libri:
____■■ ttL' j-V tre-toutcs l«s prévisions'les idées pacifl-l
neotósiamentario - Un vocabolario deì
fNùovò Test^rlte^o)^' piRoriu» a-iie c«sc |
isupreme - ’fowiàbsliì è—'Le riviste: IP'
icònciave da cui usci „Benedetto XIV,° iSpinioza e la teologia - Le ori^i-delM religione - I riti dei Cafri - Varia ^— La
guerra: Notizie, VòCÌ) dòcùméntì.^ — fn.ghilterra: Pubblicazioni pervenute alla
’Redazione - Cosélnbstlé;'*4V -, ‘'ì .
IV0 uveiles politi^
■Íiífo^oí ále Cásh ^ ^ leÌR^nseil a dé- |
'■ 'r i ciaé de*còua#vèr la’«leutralité. C’est ce i
tre toutes les prévisions les idées paciflqUeà<
cilié|délc||[âiê|-vèf
qui a décidé la démission de M. Venizelos )
i ietla chutèi^ àbn'dâbinet. La crise a été |
“ vité résolue, M. Gunaris a composé un |
mouveau ministère neutraliste*;* Mais la
majorité de la nation semble favorable .
guerre., ■■ ' ' ' )
Ées Russes continuent leurs contre-attaques vietorieuses et ils annoncent des 1
progrès partout saubren Bologne sur ■Ini'
ITes travaux parlementaires conti- ligne de Varsovie où les posM
nuenl. régulièrement et la Chambre s’oc- changé depuis plus d’un mois. Dans
actuellement du budget des tra- le nord ils ont repris Przanyw.et.-ils ne
sont pas loin ^de la •frontière de la-Rrjjisse
orientale qu’ils avaient dû abandonner si
précipitamment. Dans la Gallcîé ,^et la
BuCovine les Autrichiens doivent dchîïôu- >
veau reculer. Les Austro-Al|e,mands .annoncent aussi des succès, mäis Sf ne jèSt
pas en contrôler la portée.
Les Français ont un peu avancé en
Champagne êt en Alsace. Une nouvelle
armée anglaise débarque sur le continè|^*
et il n’est pas impossible qu’en Fran&
ou en Belgique la campagne ne prenne,,
bientôt une allure plus décisive.
vaux publics. Deux séances ont été con'bsÿwes aux élections de Molletta et de
FaSo; la.première a été validée, pour la
s^cjlnde on a voté une enquête supiplé^cutaire. Plusièurs interpellations
„aVgjent été présentées sur les conditions
actuelles de notre colonie de Lybie. M.
Martini, ministre des colonies, a répondu
%paT-un grand discours où il a voulu démontrer qu’il y. a-eu beaucoup d’exagération dans les bruits alarmistes. Il est
vrai qu’il a fallu abandonner le Fezzàn
à cause des troubles récents, provoqués
/çn partie par la guerre européenne. Mais
nous'ne sommes pas réduits à la côte
cpmme.on a voulu lèldire, et tout lé
restp de la colonie est bien gardé.
- .ïvc président du Conseil M. Salandra a
fait un court voyage à Gaeta pour inaugurer les travaux de" construction d’üh
acqueduc et d’un nouvèau quai dans le
'pqrt'de cette ville. Dans le discours inauiygufal il a prononcé quelques paroles qui
.9a|j.été interprétées comme une fanfare
de guerre. «L’Italie doit être calme, disciplinée, confiante et prête ». Mais un
.o^communiqué officiel de l’agence Stefani
' boupe court aux divagations exé^étîques
. _de,là'presse sur le discours du ministre.
Ab. payés et non quiitancésÿ^
1914: Venté Prarustin, oct.-déc. (4.25).
1914-15: P. Ribet (Baravaiera), Prarustin
'— Elisée Beux (Beux), PràmoL
1915 : Alb. Meynier, St. Germain — L se
Bonetto, Id. — Jacq. Forneron (Cardona),
Prarustin — Sus. Bertalot (Peracordà), Id.
— Michel Godin (Godina), Id. — Michel
Godin (Bernards), Ldi (éch. 31 déc. 1915)
— Prànçois Bertalot (Blancs). St. Germain
— Abonnements de Peumian (fr. 30) — Jacq.
Peyronel (Piene),. Pramol — G. WilHelm,
New-York — Rrn. Planchón, Id.. ^
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