1
^pie-couranl avec la Pusle
i*KlX D .»HuNNiSlaltNT f‘A.M an
lìf'« . . . Fr. 8
Mranger . . • 6
Autriche-Hongrio,
Belgique, Brésil, Danemark,
JRyple, Hollande, Suède,
Suisse, par abonnement
posta/ selon l’Accord de
tienne Fr. 3
s’abonne :
bureau d’Administration;
fjez MM. les Pasteurs ; et à
* HUp, Alpina à Torre Pollice.
: abonnement _se paye d’avance.
Année XXXIII N. 1
10 Mars 1898
Nucuéroa eeparéa deccandes aval
la tirage, 10 centimes chacuj
Annottceji. 20cenümes pai espacl
de ligne pour 1 foie — lé ceu
timbs de 2 à 5 fois et 10 ceu'
times pour 6 lois et au deesm'i
S'adresser pour la BédacUoji e!^
pour 1' AdinlntstriitiOD à M.‘
Jean Jalla, prof., Torre Peiiice. '
Tout changement d’adresse coûte \
i5 centimes, sauf ceux du com- \
mencement de racmée. '
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L’ECHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
Vous me serez témoins. Act. 1,8. Suivant la vérité avec ia charité, Eph. IV, 15 Que ton règne vienne. Mattli. VI, 1 .
93
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Ije « Refuge Roi Charles Albert » — Correspondance — Nos deuils — Chronique vaudoise — Eglises qui se suffisent — Missions — Ouvrages reçus__________
Nouvelles religieuses — Revue politique _ Informations — Souscription
— Avis
LE REFUGE “ROI CRARLES ALBERT,,
Nous avons parlé la semaine pas*■66 de rinau^mialion du Refuge. Il
®st à propos que nous donnions aujourd’hui quelques détails sur celle
Nouvelle iuslitution hospitalière qui
vient s’ajouter aux Hôpitaux, à l’OrPhelinat et aux Asiles de vieillards
Lorsqüe, du temple des Bloiiats,
on se dirige, par le pont des Gay,
^ois la colline de S.t Jean, on passe
n abord à côté de la ferme des Gay,
Puis, un peu plus haut, prés de celle
Curts et, cinq minutes après on
^¡“Hve aux Mussels -(un petit quart
n heure des Blonats). Ici on se trouve devant une maison d’un -aspect
*'0ut particulier. Sur la façade on
'’oit briller le chandelier vaudois.
sous lequel on lit cette simple inscriptioii :
Bifugio Re Carlo Alberto
Î7 Febbraio
1848-1898.
Dans un petit enclos, entouré d’une
palissade, un beau buste de Cbades
Albert, en bronze; au milieu de
l’enclos un petit jet d’eau. On a à
sa droite une maisonnette, indépendante de la bâtisse principale, mais
donnant sur la cour par son côté
oriental.
Ouvrez la grande porte et entrez.
Vous vous trouvez dans une vaste
cour, bien propre et toute couverte
de gravier, et devant une longue
maison à une étage, d’un aspect très
confortable.
Il faut avoir connu l'ancienne
ferme ou cassine des Mussets et la
revoir maintenant pour se rendre
compte de la merveilleuse transformation qu’elle a subie. La gi'ange
a été métamorphosée en infirmerie,
l’écurie en une belle salie où les
malades se tiennent quand ils ne
sont pas obligés de garder la chambre ; la cave à vin est en train de
se transformer en une vaste et commode cuisine, et l’ancienne cuisine
en une salle d’opérations. Les escaliers extérieurs onl été supprimés
2
74 ~
et remplacés par tin escalier intérieur fies phis commoiles. Au lieu
d’uu petit balcon ipi’il y avait à la
¡jarlie or'ientale de la ttiaisnn, il y a
maintenant une uinpni(ique galerie
qui va d'ure exirérnilé à l’autre de
la [)âtisae et rend toutes les chambres indépendardes I,’avant-toit est
orné de testons et va être doublé
de pianclies eu bois de mélèze. La
terrasse au levant est vitiée. Tout
a été remis à neul. Un calorifère
unique chaulîe toute la maison, et
l’établissement est pourvu d’une
excellente eau potable ilistribuée
dans foutes les cbarnbi'es.
Même transformation dans l’autre
maisonnette dont nous avons parlé
et dont l’étage su|)éneur est destiné
à recevoir les malades (|ui doivent
être isolés. Gel élage a ipiatre chambres, et l’on y accède pai' un escalier
en bois donnant sur la cour. L’habitation des fermiers a été tratisporlée au midi et rendue complètement indépendante des autres bâtisses, ayant son entrée du côté dn
couchant, hors de. la porte coclière.
L’iiisloire du Itefnge est connue.
Au Synode de 18915 plusieiirs orateurs rappelèrent les fait réceids de ,
malades iucuiabtes rjui venaient
li'apper à nos ftorles ajnès avoir
vainement e.ssayé de se faire admettre ailleurs et que les règlements
de nos liôpitaux ne permellaierit pas
de recevoir. l,a nécessité d’un institut pour incurables s'imj)üse à nous,
dirent-ils. Ce fut à celte occasion
que M. le pasteni' W. Meille demanda à l’Assemblée si, dans le cas
où elle ne croirait pas [fouvoir en
décréter la londation, elle l’anloriseiail, lui, à en prendre rinilialive
et Ini aocoi'derait son appui moral.
Le Synofle par l’ar'ticle 19 de ses
acte,s, déclara cju’il applauflissait à
cette idée, assutait à M. Meille «son
ap|)iii moral pour la réaiisalion d’un
tel pi-ojet », le recommandant à la
lilféralité des églises.
M. Meille se mit aussitôt en devoir
d’exécuter son projet. Il adieta, des
bérileis de feu M. le pasfenr P. MO'
naslier, la ('(M'ine des Mnsselstni
don de dix mille francs Ini ])errnil
d’entrer aussi tôt en possession delà maison, (d, dés le 15 décernbi'e
1890 le llofiige s’on'vrail avec deux
lits pour donner asile à deux malheureux cancéreux re[)oiissés de partoul. Il y eut bientôt d’antres demandes, et an 25 février 1898. jour
lie l’iiiaugui'alion, il avait déjà leçu
23 malades donnant ensemiile nu
total de 3210,journée de [irésence,
l>e Refuge a maintenant 24 litsIl répond enlièrernent à tontes les
conditions bygdéniqnes reijuises poiU'
de tels étaldissements. Le mobiliei',
sim[)le, même sévère, comme il convient à une maison de ce genre,
est solide id, conforlnble, et rien n’a'
été fait à l’économie, comme on dil
ebéz nous. Le refuge a sa petite
[ibarmacie et les iuirurnt’nls de chirurgie les plus nécessaires.
i.’immeuble comprend, oijlre la
maison, on plutôt les maisons, une
belle propriélé de 14 journaux. La
ferme foni'nit au Refuge le lait (nous
avons vu quaire vaches à l’é(able),
le vin, le fi nit, le? légumes etc. Les
malades ont de l’espace poni' se
promener à leur gré, et la pro|ii'iété
est tont-à-fail isolée et sans serviinde
d’aucune espèce.
Le tableau serait presque sans
ombres si l’immeuble n’était grevé
d’une forte dette de trente mille fisLe premiei- don, de dix mille frs.,
dont nous avons parlé, est demeuré
unique, et les réparations ont coûté
dix antres mille francs, de sorte
que la delle est la même qu’au
commencemeiil. l.’irislitulion a vécu
jusqu’ici au jour le joui', comme
une vérilable œuvre de foi. Elle e.“l
ouverte aux malades de toules les
paroisse.s, et les seules condilionS
pour y être admis sont celles cii
1) n’étre pins admissible dansaucuu
hôpital, à cause du caractère cbto
niipie, infectieux ou rebulanl de b'
maladie; 2) n’avoir plus de parent*
3
I,:
75
aucune ressource, li y a acLuellernent onze malade.s.
jNous souliailons de loiil notre
^*Siir à M. Meilîe lu joie de pouvoir
'^oui'onner son œuvi’e et de voir
établissement, pour lequel il a
l-ant travaillé, libre de toute delte
élabli sur des base.s assez solides
pour que sou avenii' soit — luimai'’^Ornent parlant — a.ssuré.
CORRESPONDANCE
Péroasü (Wurtemberg) le 17 fév. 1898.
Très hon. M. le prof.,
Avant que je vous exprimas.se les
^'il's remerciements dont nos Cfjiurs
débordent pour votre a[ipei si bienveillant en faveur du monument Arnaud dans le N.“ 45 de I’« licbo»,
ie lus, dans le.s nouveàux N.os de
Votre eslitnée feuille, que la collecte
iivait déjà dé|>assé fi'. 150.
.le suis surpris ilo l’heureux réiiultat de cette collecte et m’empresse
de vous dire combien nous réjouît
nue telle paidicipatioti fraternelle ties
Vaudois du Piémont.
Après avoir ex(>rimé dans l’flalia
Kvanglica le désir d’un concours
(de nos Irères d’Italie) je n’osais
plus m’adresser, encore à d’antres
.jonruaux poui- e.xposer la même
demande, car je me disais que les
Vaudois d’italie doivent déjà bien
Sentir le poids des contributions in*
. Cessantes pour l’Evangélisation, La
Surprise a donc élé pour nous d’autant plus agréable d’apprendre, aussitôt après avoir reçu 82 frs. ■ de
Florence, que les Vallées coutriIjuaieiit aussi généreusement.
Nous envoyons nos remerciements
sincères à tous les donateurs pour
l&ur concours efficace. Puisse un
jour le monument d’Henri Arnaud
être fiour les membres de notre
communauté un avertissement sévieuxj propre à leur rappeler leur
passé et un nouveau lien qui les
rattache à leurs . frères Vaudois de
leur patrie d’origine.
Nous envoyons nos remerciements
d’une manière toute spéciale aux
nombreux donaleurs de Pérouse et
de Pinache, dont nous n’oublierons
pas la générosité; ainsi qu’au premier donateur qui a occasionné votre
appel.
C’est probablement celui-là même
aui(uel a écrit mon ami le prof. Tli.
Finckb pendant une visite qu’il me
lit. M. Fmckli a séjourné, l’automne
de 1893, pendant ([uelques semaines
à ïorre Pellice et il s’intéresse vivement à riiistoire îles Vaudois.
Touchant une dotinée de votre
appel, qui a si bien réussi, je me
permettrai d’observer encore que
nous sommes pourvus d'eau depuis
1895. Celte même année (1895) l’on
a aussi lormé le projet du monument Arnaud. Mais cette inauguration n’a pu avoii’ lieu, faute de fonds.
Jusqu’en 1895, c’est bien vrai, la
détre.sse était grande, plus grande
que ne l’avait .appréhendée Arnaud.
Souvent pendant des semaines chaque famille ne recevait que chaque
2 ou 3 jours un baquet plein d’eau.
Le bétail allait s’abreuver à un lac,
(|ui ne recevait que les eaux de
l’écouiement des deux rues et par
mépris ce lac était précisément appelé la Mer Noire. Le bétail nouvellement acheté ¡»référait passer
plusieurs jours sans boire, plutôt »pje
de Loucher à l'eau de ce lac, et cependant en certains cas de nécessité
celle ean était employée même pour
la cuisine. Mainlenant pres(|ue chaque paysan a l’eau potable dans -la
cuisine et dans l’écurie. Quel bienfait,
mais aussi qn’elle delte a dû contracter à cet effet la commune. Les
familles »¡ui auparavant iléjà étaient
endettées sont à peine en mesure
de payer l’intérêt annuel de la
dette de la commune, de 23000
Marks.
Pas question par conséquent pour
eux de payer pour le moment le
4
76
capital, c’est pourquoi il nous est
aussi bien difficile de réaliser nos
plans pour l’année du Jubilé. Avant
tout l’on doit penser à remplacer
l’orgue de l’Eglise. Ensuite l’on doit
construire une nouvelle bâtisse pour
les écoles et en même temps nous
voudrions y joindre une salle de
commune destinée aux réunions de
la société des hommes, afin de leur
fournir le moyen de se trouver en
société sans fréquenter les auberges.
En outre, dans cette salle l’on tiendra les réunions bibliques sur semaine et du soir. Nous espérons
fermement de pouvoir élever le monument d’Arnaud dont le coût s’élèvera à 2 000 Marks environ. Plus
de la moitié de cette somme est
déjà collectée, je m’en vais aussi
essayer d’obtenir quelque chose de
l’Angleterre et de l’Amérique. Je
vous écris le 17 février et prends
une vive part au jubilé que vous
célébrez en ce jour
Puissent les Vaudois du Piémont
être toujours plus en bénédiction au
sein de leur patrie.
Votre reconnaissant
Théodore Sessing, pasteur.
NOS DEUILS
Le 4 de ce mois, après douze
jours do maladie, Madame HctÜe
Jalla née Philip, nous a qui lté.
Miss Philip, fille d’un avocat d’Edimbourg, était l’aînée d’une famille
de six enfants. Après avoir fréquenté
notre Ecole Supérieure de La 'Ipur,
elle avait vécu de préférence en
Italie, jusqu’au jour où elle épousa
M. le professeur Jean Jalla.
Madame Jalla était parfaitement
des nôtres : sa bonté, sa douceur et
sa grâce peu communes, lui avaient
captivé toutes les sympathies parmi
ses nombreux parents et connaissances.
Peu de semaines avant de s’aliter,
avec une grande ardeur et beaucoup
d’entrain, elle fondait Zambezia,
qui compta immédiatement près
d’une vingtaine de membres. Notre
regrettée jeune sœur mit tant de
zèle empressé à créer cette nouvelle
société missionnaire, qu’on eut dit
qu’elle devait racheter le temps,
quoiqu’elle fût à peine âgée de
27 ans !
Nous ne dirons rien des jours de
grandes soulVrances et de combat
ent.œ la vie et la mort, sauf que
notre amie n’a pas été arrachée à
cette terre où tout lui souriait, mais
qu’elle s’en est allée avec le Seigneur, à la Maison paternelle, parce qu’elle était prête à partir. Elle
laisse, de son trop court passage au
milieu de nous un souvenir béni.
Nous recommandons au Seigneur
l’époux affligé et les deux orphelins.
Monsieur le Docteur Louis /Ippia
s’est éteint, à Genève, le l“ Mars,
dans la 80® année de son âge. Ceux
qui ont pu suivre le IP' A. dans sa
noble carrière, savent combien était
grand son dévouement à toutes les
souiTrances, et son amour pour les
œuvres évangéliques. Ce philanthrope chrétien fut t’un des fondateurs
de la Croix Rouge. Nous'exprimons
les sentiments de notie sincère sympathie à M. le pasteur G. Appia et
à toute la famille du vénérable et
regretté Docteur.
Nous avons, enfin, à signaler deux
autres départs bien douloureux pour
le cœur de M. le Docteur D. Monnet
de Florence, qui a perdu, en trois
jours, sa petite fille M.me ilélèn«*
Eynard, née Coonb«', décédée à Dalerme le 8, et sa nièce Illisis Fann^
ilfarün, morte le 6 à Florence, où
elle vivait depuis de longues aimées
5
«
avec celui qu’elle aimait appeler
« l'oncle ».
Miss Martin ne laisse pas seulement un grand vide dans le cœur
flu docteur nonagénaire qui lui
■‘survit, mais aussi dans toute la colonie proleslanle de Florence, et
surlout dans notre église de Via
dei Serragli, dont elle était une
des colonnes.
Notre Ecole de Théologie perd en
Miss Martin une de ses meilleures
amies, et nos étudiants regrelteiont
vivement celle qui eut tant de bienveillance pour eux tous.
Nous demandons au Seigneur d’éclaiier les derniers jours, si assombris du vénéré I)'' Monnet, et de
Consoler notre ami Gustave Eynard
et ses (luatro enfants.
,I.-P. P.
UHIIONIUÜE VAUDÜISE
LA TOUR. — La fête du Sialuto
a été célébrée en forme civile. Dés
le matin les banniéies flottaient à
toutes les maisons. A 11 heures les
représentants de la Municipalité, les
sociétés locales et un public nombreux se léunissaient sous les portiques devant la maison communale,
où M. le Prof. Jahier prononçait un
discours sur Charles Albert et le
Statut. Le soir, illumination des
établissements publics et de beaucoup de maisons particulières, un
peu gâtée, il est vrai, par le mauvais temps; plusieurs feus de joie
Sur les bauleurs.
Mais la partie de la fêle qui nous
a le plus intéressés à été la soirée
Commémorative donnée la veille à
fa Maison Vaudoise par les éléves
du Collège, qui ont représenté le
drame de Govean, «7 Valdesit) Quoic|ue nos jeunes amis ne soient pas très
expérimentés dans l’art deda scène
(on ne saurait leur en faire un re
proche) ils y ont mis tant d’application qu’ils se sont fort bien tirés
de leur tâche ardue, et lé public
(la salle était comble) a été fort
satisfait. Dans les entr’acle.s, quelques jeunes demoiselles ont clianlé
et joué de fort beaux morceaux de
musique et un chœur a exécuté
deux chants, expressément composés
l’un par M. Eugène Revel, ci-devant
élève du Collège, l’autre par M. le
professeur Tourn. En somme une
soirée fort bien réussie.
N.
ÉGLISES OUI SE SUFFISENT
Monsieur le Bédadeur,
Ce n’est pas une réclamation, mais
un tardif supplément d’informations
que je prends la liberté de vous
apporter.
Dans le courant de Janvier Un
vaudois, de Florence, vous informait
que notre Congrégation de Via dei
Serragli avait pris la noble résolution
de pourvoir à ses propres liesoins.
A ce propos, le correspondant florentin canstatait que déjà « deux
églises vaudoises, celles de Nice et
de Turin », vivaient de leurs propres
ressources. Le fait est vrai, mais ce
n’est pas toute la véiité, puisque
notre Eglise de Pignerol elle aussi,
et depuis une douzaine d'années,
fait entièrement ses propres frais.
Il faut ajouter que si les églises
de Nice, Turin et, désormais,^ celle
de Via dei Serragli font face à leurs
dépenses au moyen de souscriptions
annuelles, ce qui a certainement son
avantage pour la vie d’une communauté évangélique, les membres de
l’Eglise de Pignerol ont, par leurs
généreux dons, constitué un capital
dont les intérêts suffisent, et au-delà,
pour assurer le traitement du pasteur.
Il m’a semblé que c’était faire
œuvre équitable que de vous adresser
6
%
ces lignes, puisfiue ceux qui sont
(.lirectement intéressés, l'eleims par
un excès de modestie, sans doute,
n’ont pas jugé 0[)porlun de prendre
la plume ¡)our un fait personnel.
Un autre Vaudots.
MISSIONS
Paris, 21 Février 1898.
— I.e service de sainte Cène, f|ui
précède chaque départ de missionnaires, a eu lieu le 15. En ce même
jour le Comité a décidé (jne M. G.
Mercier (frère de M. Mer cier actuellement au Lessouto), qui s’est décidé
pour la Mission, partira avec M,
Jalla comme artisan missionnaire.
Dieu soit loué.
Hier a eu lien à la Clntpelle de
la Maison une de ces réunions,
comme l’on en voit rarement, l/ori
y a éprouvé lotit ce que l’émotion
la plus vive, la reconnaissance la
plus pr'ofohde peuvent vous IMre
éprouver dans ces cas. Ils s’agissait
du baptême du Zambésien Semoenji, que M, (loillard a amené avec
lui en Europe et qui r'etournera
au Zambèze avec lui. Mfs Appia et
Coillard, le candidat et M. Jalla ont
pris successivement la parole.
— Un autre sujet de joie c’est
que rioire cher' et vénéré M. Appia
e.st de retour' de Cannes et qu’il va
bien mieux. Que de sujets de bénédictions et de louanges.
Ai.bert Lageard.
Une Zambezia vient de se former
à Paris.
OUVRAGES REÇUS.
Erne&to Giampiccoli: Pel cinquantesimo anniversario della Einancipazione dei Valdesi.-“ Di.scor so
pronunzialo la sera del 17 febbraio
1898 nel tempio valdese di Torino
alla pre.senza deirill. Signor Prefetto
e dell’lll. Signor Sindaco di Torino
e degli onorevoli signori Consoli ili
Gei-rnariia, Svizzera ed Olanda.
Disconi's vi'aimenl digno de la
circonstance et (io l'auditoire. Nous
ne saurtoti.s .eii faire un meilleur
éloge.
XXV Febbraio MDCCCXUVIIl.
Discorso pronunziato alla (treseiiza
deli’illustris.simo senatore Carlo Mnriicchi, Pr'eretlo di Torino, l'appresenlunte'dcU’AngusIa Persona di S.
M. il Re alla Inaugnjrazione dei « Rifugio Re Carlo Alberto», fondalo in
Lnserna San Giovanni a memoria
del Cinquinitenario ' dell'Emanciftazinne dei Valdesi, da Gugi.iei.mó
Meii.le, pastore.
Ce préfet a lui-même car'aolérisé
ce di.scoui's of] disant: M. Medie a
pané en oraleur éloquent, en artiste et en homme de cœur.
Xe Ciéricalisiiio. Conférence po-‘
pulaire prononcée à Jemappes pur
i\, liens. Prix 10 centimes. ,— C,e
cent. H fratres plus le port. Chez
l’auteur', à Jemappes, Huinaut-tîelgique, _
ÎVoïivelles religieuses
Corse. — M. ie pasteur B. Gardiol, de , Bastia, [niursuit son li'avuil
d’évaiigélisLo au milieu de difficultés
de diver,s genres, mais parfois aussi
avec (¡uelques encouragements. Les
cultes hjen fréiiuenlés ont nécessité
la rechei'che d'un plu.s grand local,
qn’on a pu Irouver, mais .non sans
peine. Les réunions sont souvent
un objet de moqueries; ceux qui
les dirigent, et y assistent sont
expo.sé.s à des insultes grossières et
à d'indignes calomnies. M. Gardiol
a reçu deux cutéchurnénes à .Peu-,
tecôle. 11 s’occupe des soldats proleslauts ui garuiison à Ba.slia. Il
reçoit, chaque jeudi, chez lui ceux
7
7W
qui venleni y vonir. 1,’mi de reiix-ci
i< écfil à M Gai'diol ; « .le n’oiihlio>’ai j.Tmid!' les beaux mumeiils que
j’oi passés diez vous, eai- \ y ni appris à coniiaîlre el à aiiner luoii
Sauveur ». Dix sept (mlanls siiivml
l’école de la semaine (pii a lieu
dans une salbi altenanle .à relie du
culte. Il y a eu ouire une école du
jeudi el une du dimancbe l a lettre
se termine par ces mois ; « Nous
sommes profondément reron naissants envers Dieu de ce qu’il nous
a si merveilleusement secourus el
soutenus pendant l’année fiasséo.
Continuez, cliréliensj, à penser â
nous el à piier pour' nous ».
France« — Ces fêles du 3‘ cenlenaire de l’Edit de Nanles auront
lieu, à Nanles, les 31 rnai, 1 et ‘2
juin.
Fessouto. — Moékeisi s’est livré,
le 17 janvier, à l.érolliodi. Après
les eomlials assez rneiiilriers de
Tliaha Rossiou, dans lesiprels la slalion missionnaire a élé délruile, à
l’excepliou de la chapelle et dir près
hylère, Massoupa lui-mêine — l’oncle
de l.érolhodi, le plus populaire des
chefs, l’ennemi (lu protector'at anglais et du chrislianisme — .s’est
soumis le 26 jauviei'. Il perdra ¡irohahlemenl une bonne partie de son
pouvoir, s’il n’est pas déporléàS.te
Hélène.
roliiiqiie
Le Cinquantenaire (lu Statut a été célébré dans toutes les grandes villes d'Italie,
niais avec un caractère plus ofFtciel que
piipulaire. Il ne paraît pas que le peuple,
généralement parlant, ait mis beaucoup
d’enthousiasme à cette fête.
A Rome il y a ou une commémoration
grandiose au Capitole, à laquelle ont pris
Part S. M. le Roi, Ihs présidences du Sénat
et de la Chambre, le Syndic et la jnnte,
le corps diplomatique et un grand public
où l’on remarquait line foule de sénateurs,
(le députés, de syndics et représentants
d’autres communes etc Le Roi a prononcé
un magnifique discours dont nous traduisons le passage principal. Après avoir rappelé la grandeur de l'ancienne Rome:
«Au milieu des restes majestueux do
l’aneienne grandeur» dit, S. M. «la grandeur nouvelle ne nous parait pas modesteL’ancienne fut, par re.sprit du temps, universelle; la nouvelle est nationale. Far la
première on eut une Italie romaine; nous
avoirs par la seconde une Rome italienne.
Celle-là était l'effet de la force, celle-ci
est l’expression du droit; et, comme tout
droit, Rome italienne est inviolable.
« Ces sublimes souvenirs ne nous parleront pas, à nous, de domination et de
conquête. Le droit moderne marque à chaque nation ses contins- C’est oe principe
sacré qui a inspiré l'épopée de notre régénération politique. Pour accomplir notre
régénération jçivile nous devons viser aux
deux plus bâùtès finalités que la pensée
moderne indique aujc peuples libres: l’activité de la vie et l'éducation de l’âme.
Dans un pays égayé par un tel sourire du
ciel et par uiie telle fécondité du sol, le
travail et l'école sont les facteurs d’une
vcriiable et sûre gi'andeûr, le bouclier et
la défense contre tout danger .b. »
- Le député Cavallotti est mort, ^ victime de cet usage barbare et insensé qui
devrait une fois disparaître do nos lÎKEurs:
il a élé tno, dans un duel à l’épée, par le
publiciste- Macqla dirgetgur de liyGg^^efia
dt Vene'zi'à. ■ ' '
INFORMATIONS.
I.a junte provinciale a autorisé, au Perrier, pour l’exercice 1898 « l’eccedenza della
sovriniposla sui tèrreiii o fabbricati.».
La députation provinciale adéclaré inadmissible la demande de la commune de'
Lnserne S. Jean pour que la province assume la manutention de routes communales,
lîlle a autorisé le payement des frais du
2.e semestre 1897 pour la manutention des
routes provinciales de Pignerol à Bobi, de
Pigperol à S. i^econd, de. la Pérouse au
Perrier etc., id. Je payement d’indemnité
pour transport d’eau à la caserne des carabiniers du Perrier, id. le payement d’un
premier à compte pour le renouyelleraent
de peinture des traverses métalliques des
ponts snr le Cluson et sur l’Albona sur la
route de la Pérouse au Perrier.
‘— M. le géoiB- L. Visetti a demandé de
pouvoir dériver deux canaux du Cluson,
l’un de 1500 litres, avec un saut de 13,
détachant de la rivière à l’Enyers-Portes
pour y rentrer, 687 m. plus loin, sur territoire de S. Second, au point même de
départ du 2-e canal de 3000 litres, 1436
ra. de long et nn saut de m. 15,35. Les
8
80
personnes on les communes intéressées,
surtout celles Oes Portes- et Elnvers Portes,
Praruatin, S, Secoruli A'bbaye et ,Pignerol
devront piésenter leurs objections, s’il y
a lieu, avant le 15 mars. Jour où sa fera
la visite sur les lieux, eu partant iJe la
Turina à 10 heures.
FONDS DE DOTATrON
DU “ REFÜGK ^
(3" liste)
Heport L. 23Ü6,25
M.me ServéUaz (S.t .lean) 200 —
M.lie Elise Meille (Turin) 200 —
Mess. Gay l'rére.s (Curls) '100 — ünion Chrétienne (S.t J^an) 100 —
M, Etienne Revet (A|)piots) 50 —
M.me V.ve S. Bastie née Voile 25
— V.ve Joséphine Monnet (Pignerol)
■20 — M.me Trossarelli (La Tour)
16 — M. Paul Benech (T’urin) 10
— M. Pierre Fenouil (S.t Jean 10
— M, Laray Meynier (Turin) 5 —
M. Louis Vinçon (S.t Gernriaiti) 5.
Tolâl à Repoiier L, 3066,25.
‘ aven un heau porirait de Paul Minaull.
i La soiiscriplioii est ouvei'te an
: prix (le 2 IV. par exem(daire, port
à la charge de raclndeur. Elle sera
close Ifi'31 mars, et, la sousciijslion
close, le prix dn volume seia de
3,50,
Adresser les sousci ¡[ilioiis à M.
le pasteur Oirbal, Le Vigan, Gard.
LE DISCOURS
prononcé par M. W. Meille
à l’inauguration
(lu “ Refuge Roi Charles Albert »
se trouve en vente
à La Tour: chez M. Gilles, libraire,
à S.t Jeans chez M, Ph. Canton
(Blonats) et chez M. Daniel
Alborin (Airals),
à Turili: chez M. Pasque t, concierge, 15, Via Pio V.
Jean Jalla remercie prol'oiidément toutes les personnes qui,
soit pur écrit, soit par leur pré.sence,
liii ont témoigné leur sympathie dans
l’épreuve qu’il a plù au Seigneur
de iui envoyer par ie rappel, pour une
vie meilleure, de sa chère épouse.
Il prie en même temp.s les personnes qui n’auraient pas reçu le
Îaire-part de. bien vouloir attribuer
l’oubli au trouble de ces terribles
moments.
Serinons et coniérences de Paul lyiinault
On nous annonce la prochaine
publication d’un volume de seranons
et conférences de . M, Minault, un
des deux missionnaires massacrés
à Madagascar.
Le volume sera in-8“ d’environ
350 pages, imprimé sur beau papier,
L’Emancipazione dei Valdesi
Conferenza del Sig. E. Giampiccoli.
Cent. 35 l’e.semplare, 40 per la posta.
A Torre Peilice, presso la Signorina M, Meille,
A Torino presso i! Sig, D. Peyrot,
(15, Via Pio V).
A Roma presso il Sig. G Rostagno,
(107, Via Nazionale).
FÍL1TEUR FRANÇAIS
prendrait ouvrières fileuses ou apjH'enties. Engagement un ou deux an.s
de préférence. Salaire journalier
0,80 centimes. Voyage aller et retour
payé pour engagement de plus d’un
an. iiOgement. Eclairage. Couchage.
Ghaulfage. Bonne nourriture et une'
robe de laine au dé[)ai'l donnée par
le filateur.
Pour renseignements .s’adresser à
M. le professeur Tourn à Torre
Peliice.
J. P. Malan, Gérant
Torre Peilice — imprimerie Alpina.