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Soixante-dixìème année - Anno XII*.
26 Janvier 1934
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PARAISSANT ÇHAQDf® VENDREDI
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PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes .
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Valdes§.. „ ^
TOERÉ FEliLlCE
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
[aoemeDl...
(SiHiie et fin).
7“ Vous êtes découragés parce que, dites-vous, cela ne paye pas d’être honnête :
ce sont les opportunistes, les rusés; les
siahs-scrupules qui ont du succès en ce
monde.
Je réponds : D’ahord il faut nous entendre sur la valeur de la parole « succès ».
Pour la 'plupart des hommes, en effet, avoir
du succès, cela veut dire : se tirer d’affaire, réussir dans ce que l’on entreprend,
arriver à occuper une certaine position
dans la, société, réaliser une certain© fortune et par n’imiporte quels moyens ; pour
le croyant, avoir du succès c’est avant tout:
vivre toujours plus dans la communion
de Dieu, progresser sur la voie du bien
et du devoir, pratiquer de mieux eUi mieux
ie dévouement et la charité, ae rapprocher,
à mesure que les années s’écoulent, du
parfait idéal de vie qui a brillé, icit-bas,
en Christ.
Que valent les autres formes de succès,
même les plus légitimes, si cdle-ci nous
reste étrangère ? Peuvent-elles réellement
accroître notre bonheur, ou seulement
nous préserver du décounagement, ou nous
©n_ tirer si nous venons à y tomber ? Et,
quand lé moaneint sera venu pour nous de
partir pour la mystérieuse éternité, seront-elles encore là pour nous envelopper
et nous protéger: ? — Non. Vous savez
très bien qu’à travers le grand fleuve rien
de ce que nous possédons nous accompagnera. Seule notre personnalité aura droit,
de passage.
D’autre part, quel plus beau souvenir
pourrionsnnous laisser aprœ nous que celui d’une vie transformée par l’Eîsprit de
DieU' ou de Christ ?
Encore une fois : Voilà le succès selon
l’Evangile :! Et j’ajoute : Voilà ce qjui peut,
rien qu’à y penser, remonter notre moral'
à l’heure inévitable de la 'déception et de
l’abattement. Savoir que, malgré tout, je
suis, quant à moi, dans le vraS ; pouvoir
dire avec Paul : « Je cours vers le but »,
■— connaissez-vous pensée plus fortifiante ?
8° Hfels, même à donner au terme « succès» sa signification habituélte de réussite dans une carrière, dans une entreprise, dans un projet, — ne doutez jah
mais de rutilité, de l’honnêteté et de la
droiture en rapport avec cette réussite !
Jamais ne vous laiæez hanter, ni même
effleurer, ipar la pensée qu’on se fait du
à être sincères, consciencieux, justes
et bons. Ce sont ces choses-là qui conduisent au succès. Pour un temps les apparences pourront crier le contraire. Mais
ne perdez pas: patience. Ne vous aigrissez
pas. Le dernier acte ne s’est pas encore
déroulé. Attendez la flïi !
Quel' encouragement à persévérer dans
les sentiers de la justice qu’une telle
assurance !
i^bur la posséder, cette assurance, et
jTO jamais la lâcher, fl faut que nous nous
inspirions constamment de Christ.
Tout, ou presque tout, dans les événements extérieurs de sa vie, ne semblait-il
p^ démentir le principe que lioi:is vênonB
exposer? Et cepraidant, jamais Ü en
douta ;. jamais, à aucun nuoment de son
ministère, il cessa de cnoire à la victoire
finale du Bien. Lorsqu’un jour, par exemple, il dit aux soixante-dix disciples revenus d’une tournée missionnaire : « Je
voyais Satan tomber du ciel comme un
éclair» (Luc X, 18), il exprimait la certitude que la Vérité et la Justice finiraient
par triompher parmi les humadns.
C’est cette certitude qui maintint son
ardeur et ajn courage dans les circonstances adverses comime dans les circonstances
favorables ; c’est elle qui, sur la croix elltemême, quand il ne lui restait plus qu’un
fil de voix, lui fit dire ; « Tout est
accompli ! ».
Ah ! « gens de peu de foi » que nous
sommes ! Avec un tel Maître, nous laisser
allèr au découragement et à ripactibn...
parce que le Eoyaume de Dieu tarde à
venir ; comme si, pour le Sbigneur, « mille
ans n’étaient pas comme un jour », moins
qu’un jour, je dirais; comme si, d’autre
côté, Dieu ne devait pas, jusqu’à un certailu ¡point QU ipour un certain temps, respecter la liberté humaine, Lui qui « veut
que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la Vérité » !
(1 Tim. II, 4).
10° Nous devrions aussi nous demander
si nops n’exagérerions pas l’importance
des caus^ de notre d&ouragement ; si
cette importance ne serait pas le résultat
d’un point de vue déoidémen,t trop restreint ou, en tout cas, unilatéral.
Vous n’avez probaibtfiméhit jamais voltigé au dessus de New-York. Mais vous
avez certainement vu: dés photographies
de notre viUe, particulièrement du Manhattan, prises du bord d’un avion. Vous
savez quel effet font/ sur nous, vus d’en
bas, ides édifices tels que le State Empire,
le Chrysler, te WooLworth. Maintenant examinez-tes du point de vue de ces photographies. Comme ils nous semblent mesquins ,! Op tes dirait de petites pierres
tombales.
Ainsi en est-il de nos découragements
ou des causes de nos découragements. Vues
d’ici-bas, envisagées du point de vue terrestre, elles semblait bien faites pour nous
accabler ; vues d'en-haut, couplées du point
de vue de l’éternité, elles font sur nous
une tout autre impression ! Chagrins d’enfants ! nous disons alors, et avec raison,
de beaucoup d’entre' eux
En toutes choses, mes amis, sachons nous
placer à un point de vue élevé, au point
de vue de l’éternité, de cette bienheureuse
éternité qui nous attend si nous sommes
fidèles, et, croyez-moi, les nuages qui assombrissent notre ciel se seront en grande
partie dissipés.
11° Sans vouloir revenir sur des pensées
déjà exprimées : que l’Evangite est beau!
qu’il est consolant ! D’après Itui, pas te plus
petit acte de dévouement et de sacrifice
n est perdu en ce qui conceirne l’avancement du Règne de Dieu sur la terré ; et
si je meurs avant qu’il soit venu, jei le
tnouverai, ce Royaume, dans te ciel, ou
dans les cieux. Peut-être pas tout de suite
dans sa pleine évolution (ai c’est vrai que
te ciel est avant tout un état d’âane), mais,
enfin, je le trouverai, et infiniment plus
beau, plus désirable que je ne saurais aujourd'hui imaginer.
Oui, que l’Evangile est beau pour ceux
qui isavœt te comprendre!
■* ' 12“ Un dernier conaeil, le meflleuir. Vous
serez même étonnés que je ne vous l'aie
pas donnée plus tôt. C’est que je foulais
le garder pour la fin.
M. Dim, qu'en fais-tu, âme découragée ?■ N'est-il pas te Tout-Puissant ? N'est-îl
pas mAte Père? Serait-ce chose indifférente de se confier en Lui ou de ne pas
se confier ? de: l’invoquer ou de ne pas
rihvoquer ?
‘ ce propos, voici ce que je Ms da(ns la
Pi&rtfle Sainte :
Invoqm^-moi omi jour de la détresse ; je
t’m tinero» et tu me glorifieras (Psaume
U'is):
Remets ton sort à VEtemel et R te
sdtkiendra (Psaume LV, 23).
Pmirqmi esrtu abattue, mon âme, et
gémis-tu au dedans de moi ? Espère en
iMew (Psaume XLII, 12).
Espère en Dieu.
T' P. GEtGUD.
Les vieux.
.jOn^ parle beaucoup de la jeunesseï, ces
t|mps-ci. Eh bien ! nous, parlons des vieux.
L^llppque de l’année que nous traversons
ldi' rend Plus que jamais fragiles et solit^es. Tandis que la jeunesse ficflâtre dans
l4'ine ou sur tes champs de skys, eux,
obligés de restreindre tetur activité
maisoni ou à ses aboids ; les plus vieux,
i, doivent se cloîtrer dans tes étables,
en tête à tète' avec teius souvenîri^
ils passent ces lopgaies soirées d’hiver, attendant te printemps que maints d’entre
eux, peut-être, ne reverront qu’au ciel.
Je sais que notre journal est lu avec
plaisir ippr uu très grand nombre de nos
vieillards, surtout de la haute montagne,
et qu’ils y puisent bien des encouragements et des coflsolatione.
Un d’eux me disait naguère qu’il te Msait invariablement au moins deux fois,
de la première à la dernière ligne, et cela,
je vous prie de croire, non à cause de la
difficulté de la lecture, mais pour la joie
qu’il lui procure. Je voudrais donc profiter des colonnes de l’Echo pour leur faire
piarvenir, dans cet hiver rude et long,
et jusqu’aux villages tes plus reculés, un
message respectueux et de sympatbie
fraternelle,
» » «
Montaigne idisaît de la vieillesse : « C’est
uiue puissante maljadfe ». Oui ; et ce qui
lui donne surtout sa terrible puissance,
c’est que l’homme assiste lui-même, tout
à fait impuissiant, à son propre décMn. II
peut observer, jour après jour, ce lent
écroutement de toutes ses facultés physiques et intellectuelles. Ce corps, jadis si
fort, lest secoué comme un vieil arbre par
tes tempêtes qui se font toujours plus fréquentes, jusqu’à ce qu’une rafale plus
forte de vent (ne Fabatte pour toujours.
Il peut y avoir là, j’en conviens, braïucoup de tristesse, mais c’est précisément
contre cette tristesse que je voudrais
m’étever. Je conviens aussi que vieillir est,
ëntre tous, un des arts lés plus difficiles.
B n’est pourtant pas impossible !
J’ai, par exempte, dwant mon imagination te type d’un beau vieillard. Il pMe
^jà sous le poids des lannées. Son pied
n’est plus sûr et sa marche est tremblante.
Il est décoré d’une belte couronne de cheveux blancs qui' le rend si austère. Sla langue est un peu pesante, aussi les mots
ârrrvent-ils difficilement. Ses organes sont
émoussés et ses sensations presque éteintes.
N’iimporte. Ces signœ de l’âge mûr lui
donnent un charme particulier. Si sort dos
est courbé, s’il marche en tremblant, son
cœur est raffermi. S’il traîne un peu la
langue, ses parolés sont d’une expérience
exquise: Dans la maison, au coin du foyer,
ou dans tes champs où il se rend encore
pendant tes journées bien ensoleillées, il
sait porter la note de l’antique sagesse.
Il aime, naturelle:ment, son église; il la
voudrait plus fidèle et plus sainte, mais
il Faime quand même, de tout son cœur.
B est radieux quand on lui chante de vieux
psaumes. Avec tout cela, fl est doué d’une
extrême compréhension. Il n’exagère rien ;
fl ne se lamente de rien ; il semble dire
avec Job : « Nous avons reçu tes biens de
la main de Dteu, et nous n’en recevrions
pas 'les maux ? ». Pourquoi ne supporterait-ü pas tes ép'Teuives de la viéiltese
comme' il a, jadis, résisté à la violence des
passions ? Pourquoi sa journée qui a eu
une si belle aurore ne pourrait-elle pas
avoir un couchant 'radieux?
Toute cette sages^ vous devinez, sans
doute, où fl la puise. Tout natureltement
et tout simplement auprès de son Père
céleste qui a été pour Mi, tout te long
de sa vie, sa haute retraite.
Car il n’à pas fait, cè bon vieifiard,
comme ce certaim guerrier qui demandait
à ron prince la permission de: se retirer
d: qui, interrogé mr ses motifs, répcmdit
qu'il fallait mettre quelque intervafle entre
les afiEaines de la vie te jiour de la mort.
Non, sa vie a été une côntàaueEé intflnifcé
avec son Dieu, aussi peut-il répéter avec
foi les paroles du psalmiste : « Oh ! Eternel, tu as été moni attente dçs ma jeunœse. Ne me rejette point au temips de
ma vieillesse ; ne m’abandonne pas maintenant que ma force est consumée ». Calme lui-même, il inspire te calme et la paix
à tous ceux qui l’apiprochent ; car, si l’on
aperçoit les ravages du temps et te poids
des années, on voit aussi, à aa sérénité,
à sa douce gaîté, que ses préparatifs sont
faits, ses compta réglés, ses affaires terminées. Il y a là évidemment une compensation de forces : Si l’homme extérieur se
détruit, l’homme intérieur se renouvelle.
Que l’heure du ¡départ arrive : Il s’en ira
en paix sians secousses ni frayeurs.
«H! »
Chers frères aînés qui me lisez, puissiez-vous tous vous reconnaître dans ce
tablea'u et être, pour cette génération et
pendant longtemps encore, des appels vivants et puissants à la confiance en Dieu,
à la sainteté, au devoir J
Nous vous aimons pour l’exemple précieux que vous nous donnez, i>our te bien
que vous nous faites, pour l’assurance que
vous nous inspirez, pour le rayonnement
de vraie joie dont vous êtes les émanateurs. Nous savons qu’il est souvent diffioite à la jeunesse de comprendre l'âge
niiûr, mais nous nous effércerons de te
faire. Vous nous donnez, -du reste, vousmêmes, là-dessus, un bon exemple. Car,
lorsque l’influence des années ralentit le
co^ du sang, il est si facile, aussi, de
laisser refroidir te coeur. Eh bien! nom,
vous, vous savez vous tenir en garde contre cette austérité d’humeur et de principes qui amènent chez les non-croyartts
les mifirinités de l'âge, vous savez comprendre la jeunesse, vous savez l'encourager dans ses nombreuses difficultés, vous
savez enrayer ses débordements.
Soyez donc b&iîs poiw la tâche que vous
accomplissez, sans le savoir peut-être, en
sa faveur et en faveur de totit votre entoiurage. Continuez-la' jusqu’à la fin; jxisqtf à la mort Ce ne sera pas là une des
perles moinà précieuses de votre cauronne
éternelle.
Merci! H. Trdn.
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£(S ítapes stoilaircsí í
dcrbistoire Vaadoist.
0134 1934).
L’archevêque de Milan, métropolitain
de ritalie^^ sepitentrionale, avait déjà re^
couru, au XI® siècle, au supplice du feu
pour convaincre (!) lœ hérétiques pièmontaia Miáis eri‘ 1134 Milan finit par
subir la supréniatie papale. Dès lors c’^
à Kome que remontent les essais de répression ide toute liberté de conscience.
En 1234, en pleine croisade contre les
Albigeois, le concilie d^Arles condamne
ceux-ci et les Vajudois; gui se confondent
souvent ensemble.
En 1334 des condamnations de Vaudois
sont signalées à Pignerol, en Queyras, en
Val'Iouise, appelée alors Val Pute.
En 1434 ce fut le tour de la haute vallée
de la Doire. Le juge de Briançon condamna
des Vaudois de Bardonnèche, Cesanne,
Oulx, Exilies, aiu fouet, à l'amputation
d’un membre, là la strangulation, au feu.
A Exdles, les victimes furent si nombreuses que la ipilupart des survivants quittèrent la vallée. Une enquête faite par le
secrétaire du dauphin atteste que le pays
était presque désert et que quinze mai
sons seules étaient encore habitées.
En 1534 le prêtre Furbity est emprisonné à Genève .pour sa turbulence contre
les autorités de la viUe ; il ne sera libéré
qu’en échange de Saunier, arrêté par Bersour et livré à l’Inquisition au lendemain
du deuxième synode de Ghanforan.
Le duc Charles, à court d’argent, ratifie
huit conventions d’affranchissemenit du
Villar et de Bobf, ce qui cause des frais
énorme à ces deux communes.
En 1634, les missions de capucins, que
la peste laivait interrompues, reprennent
avœ une nouivele vigueur, à l’instigation
du nonce Caffarelli, ainsi que de la ville
de Pignerol pour la vallée de Pérouse,
alors française. Les Vaudois sont expulsés
de CampiUon, où lé fléau les avait réduits
à quatre familles. Le même décret d^expulsion est promulgué contre ceux de
Briqueras.
En 1734, en pleine guerre de succession de Pidogne, les Vaudois sont enrôlés,
dès le mois de janvi^, dans le régiment
de la province de Pignerol et sont, en
©utre, tenus de fournir des vivres à FénestreHes et à Suse. J. B. Cacherano, comte
de Briqueras, organise à ses frais, avec
les hommes de la vallée, en majeure partie
vaudois, un régiment qui combattit avec
distinction dans tout le cours des guerres
de succession de Pologne et d’Autriche. Il
adopta les armoiries de l’Eglise Vaudoise,
le chandelier avec la chandelle entourée
de sept étoiles, qui sont encore celles de
la Brigata Regina.
Malgré ces actes de dévouement des
Vaudois, les pasteurs de la Tour et de
Saint-Jean, Arnaud et Appia, et plusieurs
de leurs paroissiens, furent détenus plusieurs mois dans les prisons de Pignerol,
pour s’être réunis sans la présence d’un
magistrat, afin de faire le partage d’pn
don venu de l’étranger. Les frais ruineux
furent heureusement compensés par de
généreux bienfaiteurs.
C’est aussi en 1734 que le synode wallon
délégua à quatre des Eglises 1’administrar
tioni du fonds collecté pour les Vallées en
1728. C’elst ainsi que fut constitué le Comité Wallon, dont la gestion dure donc
précisément depui.s un siècle.
L’intolérance du clergé rendait difficile
aux Genevois la résidence à Turin. Le
comte d’Essex, ambassadeur d’Angleterre,
reçut Îordre de les favoriser et de donner
du poids à l¿uirs sofiicitations.
Un siècle plus tard, les choses ont changé.
L’intolérance n’a pas désarmé; mais la
colonie protestante de Turin, qui avait
grossi sous l’Empire, s’était fortement
constituée sous le patronage des ambassadeurs anglais, hollandais et prussien.
Leur chapelain. Amédée Bert, faisait ses
fonctions dans la langue et en suivant la
liturgie des Vallées et cabrait les mariages. C'est à l’année 1834 que remonte
le projet de l’hôpit^ de Turin. Cette même,
année (fut nommé évêque de Pignerol André Charviaiz, qui montra dès le début un.
tel achamemenè contre les Vaudois qu'il
encourut le blâme du roi, bien qu'il eût
été le précepteur des princes. La cloison
en bois, placée devant le temple de Saint- '
Jean, et tombée de vétusté, était remplacée pan des marronniers. Maïs on voulait
une cloche et Charvaz s’y opposait de tout
son (pouvoir, prétextant le voisinage de^,
l’église romaine. Chi finit par décider que'•
de l’argent serait mêlé au bronze pour
qu’on pût distinguer lê son des deux. La
cloche au son lairgentin sortit de la fon.derie Biohey, à Turin. ^
Les Vallées furiait visitées en 1834 par
l’anglais Wickham, qui publia un intéressant récit de sa tournée. LhuiUier, qui y
était venu lors du réveil de 1825, y retourna cette même année
L’obligatibn de chômer les jours de fêtes
catholiques, en particulier celle de TAssomiption, amena les Mômiers à se réunir
en prière sur les hauteurs. La première
de ces assemblées eut lieu à Rougnousa,
le 15 août 1834. La fête vaudoise de l’été.
prochain en sera le centenaire.
Le recensement de 1834 compta 20.600
Vaudois, dont 10.329 hommes et 10.271
femmes. J. J.
LE VAUDOIS VAINQUEUR
II.
Conquêtes spirituelles.
Le grand ami et bienfaiteur des Vaadois, le général Beckwith, déjà avant l’aurore de 1848, avait dit : « Ou vous serez
missionnaires, ou vous ne serez rien ». Ces^^
paroles prophétiques et inspiratrices ne
' furent pas oubliées : notre église, qui
aviait maintenu te flambeiaü de la vérité
allumé et brillant sur nos montagnes, p.endantt plusieurs siècles de persécutions, j n'O
fita immédiatement de la liberté qui lui
fut accordée èn 1848, pour porter ce mêir-e
flambeau dans les plains et dans les vilfes
de notre chère patrie, répétant du re^e
ce qu'ele avait déjà fait par te p,a^';au
prix du sang de ses messagers et du màrtyr© de ceux qui avaient eu des oreilles
pour entendre.
L’histoire des débuts de notre évangélisation est d’un intérêt captivant et émouvant, et il est fort regrettable quteUe fie
soit pas mieux connue, que nos écrivains
n’en fassent pas, quelquefois, te fonds de
leurs ouvrages. Nous nous permettons
donc un conseil : que tout ce qui regarde
notre œuvre d’évangélisation soit étudié,
fouilé comme te plus lointain pasæ de
notre église. L’auteur qui accomplira ce
travail aura droit à la reconnaissance de
tout te peuple vaudois, qui apprendra
ainsi que sa noble histoire ne termine pas
en 1848, mais qu’elle prend tout simplement un nouvel asipect.
Jusqu’à 1848, tes Vaudois ont défendu
le trésor de la foi ; à partir de cette date
ils te répandent en te portant à leurs concitoyens ; après la victoire par la résistance et par les armes, la conquête apirituelle. Eît n’altez pas croire, gens d’anjourd’hui, que ce fut une entreprise facile et sans danger, car on risqua la vie,
on subit la lapidation, on fut emprisonné pour ce grand crime d’apporter
TEÎvangile là où il n’était pas connu.
Florence fut une des premières villes
évangélisées, et M. Geymonat, qui fut em*
suite professeur à la Faculté de Théologie,
surpris à prêcher l’Evangile, fut arrêté;
M. et M.me Madiai, coupables de lire les
Saintes Ecritures, furent emprisonnés
aussi. C’est le sort des dfecîples de Christ,
mafe c’est en même temps la voie du triomphe : ces premiers confesseurs de la foi
ont fondé à Florence deux églises vaudoises, sans compter de nombreuses églises
se rattachant à d’autres dénominations
évangéliques.
Beaucoup d’autres localités ont fait les
mênies exi)ériences : M. G. Appia, premier
évangéliste à Paterme, faillit être tué par
la populace excitée par les prêtres.
Ailleurs, les premiers convertis ont souf
fert la faim; pn me racontait qu'un de
nos évangéliques siciliens fut privé dé travail, à' peine on te recçiihut comme protestant. Mais il tint ferme et sa fidélité
fut larg^nent récompensée, car son car
raetère chrétien lui attira ensuite la sympathie de ses concitoyens : on lui donna
un emploi et jamais homme n’a été aussi
respecté dans sa viHe natale, même par
ceux qui avaient été ses adversaires
acharnés.
C’est par la souffrance et la constance
que le flanifaeau ide l’Evangile ne s’est pas
éteint à travers les siècles, et qu’il brille
aujourd’hui dans un si grand nombre de
viUes :et de villages de notre patrie. Si
rhéro'sm© était mort chez notre peuple
et notre église en 1848, nous aurions peutêtre cessé d’exister ; en tout cas, il n’y
aurait pas d’églises à Turin, à Milan, à
Venise, à Florence, à Rome, à Naples, à
Palerme, et dans cent autres villes, des
Alpes à la Sicile.
Honneur donc à l’héroïsme défenseur,
à Fhérfflsme conquérant. {A suivre).
n n n □ n n □ n n u n □ n n n n n n
CHRONIQUE VAUDOISE
' COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 15 al 21 Gennaio 1934-XIL
Nascite N® 0 — Decessi N° 1
DONS REÇUS
' ,/
M. Jean Romano, pasteur émérite : Hêpitaux, L. 50 - Orphelinat, 15 - Refuge, 15
- Société Biblique, 10 - Collège, 20.
M. te chev. Etienne Peyrot, avocat :
Hôpitaux, L. 100 - Orphelinat de La Tour,
50 - Refuge, 50 - Maison des Diaconesses,
50 - Asile des Vieillards de Saint-Germain,
50 - Institut de Vallecrosia, 50 - Société
Biblique, 10. ,
M.mte veuve Vola-Jahier : Refuge, L. 10.
M.me Gaydou Fanny ; Œuvres de l’Eglise, L. 11,50.
'M. Joseph Long, en souvenir de son ami
M. Barthélemy Long : Asüe de Saint-Germain, L. 20 - Asüe de Sainit-Jean, 20 Hôpitaux, 20.
Pro Collegio.
Dottor Guido Ribet L. 50,—
Gustav© Ribet, sottotenente di
Artigheria » 50,—
Ade e Sandra Thedter, in memoria del nonno Francesco
Ghigo, ex-iallievo dei Collegio
Valdese » 50,—
” « He
COLONIA VALDENSE. La traditionnelle
fête de l’arbre de Noël sera cette année
remplacée par la récitation 'de cuadros
históricos qui rappelleront à la nouvelle
génération l’arrivée des premiers Vaudois
en Uruguay. Cette représentation aura
lieu en plein air, sur la place du temple,
sous la vaiüanté direction de M.me: Ernest
Tron, ipasteur.*'Nous nous limitons, pour
te moment, à ne donner que les titres des
cinq actes : Le départ des Voilées, Les
Vaiudois à Florida, Arrivée à Colonia Valdense, L’arrivée du pasteur Morel, Hommage amc fondateurs de la Colonie.
Nous sommes d’ores et déjà sûrs de la
complète réussite de cette fête, dont nous
donnerons prochainement des détails pour
les lecteurs de l’Echo. E. H. Ganz.
COSMOPOLITA. Colloque Pastoral. Une
nouveauté pour FUruguay, mais c’est déjà
la deuxième^ fois dans l’année que 'nous
nous réunissons pendant une journée. En
septembre c’était à Colonia Vaidense, cette
fois dains la Colonie des fleurs : Cosmopolita, le 19 décembre.
Le président de la Commission de District, M. Ernest Tron, d’accord avec le
doyen des pasteurs en activité de service,
M. Henri Beux, nous ont convoqués en
cette localité. A l’ombre des vétustes euca^
lyptus, où la chaleur du jour était plus
supportable, tes heures se sont écoulée
rapidement dans de bonnes diseussions
concernant notre œuvre. Une atmosphère
de haute spiritiialité a été constante, aussi
avec iplaisir nous réunirons-nous ^ Omr
bues le 12 février 1934, sî Dieu nous
donne vie.
Notre reconnaissance et nos vifs remercîments sont assurés à la famiüle du vénéré pastelur Bounous pour le djner plantureux et à M.me H. Beux pour le thé
excellent et bien garni E. H. Ganz.
\
LATOTTB. L’intéressante causerie que
M! le pasteur Guide Rivoir nous a faite,
dimanche soir, sur les Colonies Vaudoises
dé l’Amérique du Sud, a été une occasion
et c’est un moyen pour resserrer les liens
qui unissent les deux plus grands groupes
de la même famillé que l’Atlantique sépare, mais qui veulent rester,. et profondément, un seul corps.
Tout ce qui a trait à la vie p^sée et
présente des Vaudois, où qu’ils se trouvent, suscite,, toujours au sein des Vaudois des Vallées un réel intérêt.
Que M. Rivoir, qui y contribua par sa
tournée dans nos paroisses, reçoive l’expression ide notre reconnaissance.
— Samedi prochain, 27 courant, à 20 h.,
à FAula Magna du Collège, nous aurons,
D. V., notre réunion mensuelle de la
« Jeunesse ».
MASSEL. OuMelrmt Jacques, ex-ancien
du quartier ide la Balsille, est décédé au
Rorinche, à l’âge de 88 ,ans. Mercredi, 17
courant, un long cortège accompagnait sa
dépouille mortelle à l’église d’abord, au
cimetière ensuite.
Notre sympathie chrétienne au fils et
à tous les parents. a. r.
SAINT-GERMAIN, La traditionneUe
fête de l’Union des Jeunes FiEes, avec
leur présidente M.me Tron, a eu lieu dimanche 21 courant, à l’Asile des Vieillards. Dans la saEe du réfectoire, bondée
de vieux et de... jeunes, ont passé rapidement tes deux heures dédiées à la. fête,
et tout te monde en a beaucoup joui. Tout
a été préparé minutieusement, et un riche
programme — chants, chœurs, un dialo- j
gue et autres récitations — se déroula devant, le public qui démontra jme grande
satisfaction et beaucoup d’entboïlBÎaSne.
Ensuite M. Tron, pasteur, prit la parole en. envoyant des pensées affectueuses
à M. te directeur comm. C. A. Tron et Madame, que malheureusement, cette année,
nous n’avons ipas te privilège d’avoir avec
nous : nous sommes sûrs, cependant, qu’ils
étaient avec nous pair la pensée.
Enfin, tes vieux, lœ malades, tes pensionnaires et te personnel même ont eu
un excellent café, avec des brioches et des
biscuits.
Magnifique dimanche, passé sous le regard (de Dieu, qui laisse dans le cœur de
tous un rayon de soleil !
Nous aalisissons l’occasion pour remercier
M. A. Rihet qui a bien voulu, déjà plusieurs fois, réparer la « radio ».
Au nom de notre grande famiEe, un
merci de cœur à tous. Sœur Rcna.
— Jeudi dernier, 18 courant, a paisibte-J
ment terminé sa carrière terrestre le vénéré régent émérite M. Barthélemy Long.
Né à Pramol il y a 82 ans, après avoir
terminé ses études il devint régent, et:;
Dieu lui accorda de pouvoir triavaiEer fidèlement et sans interruption periidant 50
ans. Après avoir passé quelques années à
Pramol, à Gênes et ^ La Spezia, il avait
accepté l’appel de la Commune de Pramol,
et là il dépensa plusieurs années de soiîi
activité, jusqu’à ce que, appelé à diriger:
l’école de Saint-Germain, ü s’était établi
au milieu de nous, où, aimé et respecté]
par toute la population, il forma plusieurs
générations id’élèves.
Notre regretté M. Long a été im chré-j
tien à la piété viVante. Pendant les joursj
pénibles de sa dernière maladie, il a
cesse rendu im témoignage émouvant d<
sa foi et de son es,pérance.
Au service funèbre tenu au temple,
régent M. Henri Jahier, au nom des c<
lègues et des élèves, rappela avec émotioi
les longues années de service de celui qi
avait été awi maître d’école et qui
maintenant son coUègue vénéré, et
sur son cercueil la fleur de la recohnai
sance émue.
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Le Pasteur de la, paroisse dit de la foi
vivante, profonde, qui anima toute la vie
de M. Long, et le pasteur de Pignerol,
M. L. Marauda, termina le service par une
prière ; après qftoi un long cortee d’aimis
et d'élèves accompagna la diêpouille mortelle au champ du nepos.
Que Dieu soutienne et console la veuve
■ et les enfants de notre v&iéré et regretté
frère dans la grande épreuve qui les a
frajipés.
SAINT-JEAN. (Retardée). Le 11 courant, après avoir encore signé la veille
certains documents de son administration,
le colonel des alpins Giovamd Casaiegno,
commissailrë et ^prochain podestat de notre
Commune, est décédé sur la brèche.
Bon catholique, il aimait cependant
beaucoup les Vaudois qu’p^ amit apprîs'
à connaître dès les premières années de
sa carrière et envers lesquels: ü fut toujours d'une louable impartialité.
On le voyait habitueHement à la célébration de notre fêtei du 17 févriier, et
c'est là, nous dit-on, au cours d'une de
ces réunions, qu'il remît à notre Pasteur
le brevet d'officier d'état civil.
Ses obsèques, qui eurent lieu le 13 courant, réussirent une belle démonstration
d'estime et ide regret que toute notre po^
pulatito, sans distinction de classe sociale
ni de credo religieux, voulut rendre à son
administrateur idésintéressé.
Nous prions M.me Casaiegno et les autres parents ide trouver encore ici l'expression de nos condoléaUces sincères.
Vice.
— Dim,anche dernier, 21 courapt, à la
présence d'une foule de parents et d'amis,
a eu lieu Fensevelissement de M. Augmte
Roman, décédé aux Curts, à l'âge de
76 ans.
Que Dieu répande sur les affligés ses
précieuses consolations.
TARARIRAS. Le dix-huit décembre nous
avons accompagné à sa dernière demeure
la dépouille mortele de Jacq¡mes Ricca, âgé
_^de 72 ans, originaire des «Bonnets» de
La Tour. Des nombreux frères qui avaient
émigré il ne reste que Etienne et Pierre.
A la veuve, M.me J. Ricca née Bertin,
aux 19 enfants et à la nombreuse famille
nous renouvelons notre sympathie.
E. H. GÂNz.
TURIN. Dimianche, 28 courant, le culte
du matin, daUls le temple de Corso Vittorio
Emanuele, isera tenu en langue française.
M. Simeoni remplacera M. Jahier au cfflte '
de Corso Principe Oddone.
(Il Piccolo Messaggero).
VALDESE. Un journal américain, The
New Herald, consacre tm long article à
un Vaudois, M. Francis Garrou, dont il
reproduit même la photographie. Il s'agit
d'un article élogieux mettant en relief
Tactivité de notre coreligionnaire qui a su
se créer une magnifique position dans le
monde industriel et qui jouit de la sympathie et de l'estime de ses concitoyens ;
ils le lui ont démontré en le nommant secrétaire ou administrateur de différentes
Sociétés industrielles ou commerciales.
M. Garrou, qui est originaire de Prali,
a eu des moments difficiles, mais il a su
surmonter les difficultés par le travail et
la persévérance.
C'est toujours avec joie que nous entendons que nos Vaudois font de bonnes
affaires et qu'ils jouissent de l'estime de
ceux qui les environnent, ce qui veut dire
qu'ils se conduisent honnêtement.
Nous dirions avec Victor Hugo qu'fl n'a
...pas die fange en Veau de son mouMn,
...pas d enfer dans le feu de sa forge.
VILLESÈCHE. Lundi, 15 janvier, nous
avons accompagné au champ du repos la
dépouiUe mortelle de notre chère petite
sœur de 3 ans, Comtantin Msa de Jean
Pierre, des Peyronnes; et mercredi, 17
janvier, celle de notre cher petit frère
de 10 ans, Cht Emüe de Irène, du
PéyrouneoUi
Aux familles si durem^t éprouvées
dans leurs plus chères affections, nous renouvelons rlotre sympathie chrétienne en
invoquant sur élites les bénédictions d'EnHaut. ,
Fails et Nouvelle^
Angleterre. La ‘mort d’un homme et la ^
fin d’Un rêve. Lord Halifax vient de mourir à l'âge de 94 ans. Depuis longtemps
on ne pajrlait plus de lui, mais il eut son
heure de popularité, surtout en 1894,
lorsqu’il s’efforça de persuader le pape à
reconnaître k validité de l’ordination
anglicape. ,
L’union de l'EgMse Anglicane fut en
effet le rêve de sa vie et il y travailla
pendattit un demi: siècle, sans réussir :
l’union ne s’est pas faîte et il n’a pas
même, obtenu que la validité de l'ordination fût reconnue, car la Commission
nommée par le pape pour étudier la question s’y opposa.
Malgré cet échec il ne perdit pas courage et continua à chercher à renouer les
fils rompus. En 1919, par exemple, il se
mit en rapport avec le cardinal Mercier,
qui avait été autorisé pair le pape à traiter la grave question, mais cette fois encore il fut impoœible de trouver un terrain d’accord, et le cardinal Mercier mort,
le pape ne ipensa pas qu’il fût opportun
de lui nommer un successeur pour continuer les pourparlers.
Lord Halifax, quoique décédé à un âge
très avancé, n’a donc pu voir la réalisation de son rêve, et nous croyons pouvoir
affirmer que son essai n’a fait que démontrer l’impossibilité de l’union des églises ipirotestantes avec Rome. Il ne faut pas
oublier que l’Eglise Anglicane se rapproche beaucoup du catholicisme ipar le rituel,
par l'organisation ecclésiastique, par certaines^ tendances ; malgré cela on s’efforce
en vain de jeter des ponts entre les deux
rives opposées.
^La question n’a cependant pas été sans
résultats. D’un côté ceux qui sentent une
profonde nostalgie du climat romain, sont
passés à l’autre bord ; les autres ont plus
nettement affirmé et affermi Iteur position
évangélique.
Nous n avons aucun doute que ce triage
ne doive contribuer à faire de l'Anglicanfeme une église plus sincèrement et profondément protestanitte.
H: Ü: %
France. Les dejeumrs de « La Cause ».
Le premier déjeuner de « La Cause » (1)
en 1934 a été présidé, le 19 jianvidr dernier, à Paris, par Ml. Robert Peugeot, président du Conseil d’Administ.ration de la
Société idies Automobiles Peugeot.
^ Avec la clarté du chef et la sympathie
Gompri^ensive de l’homme qui a la charge
de ^ milliers d’ouvriers, notre coreligionnaire a parlé ide l’organisation du travail
et des loisirs. ,
Les 108 convives présents ont su manifester à l’orateur leur vif intérêt pour
son exposé et lui dire le prix qu’ils attachent aux traditions de hardieiæe, de
labeur et de persévérance représentées
par la grande industrie nationale dont il
est l’un des animateurs.
(Tiré d’un communiqué de La Cause).
(1) Il s’agit du déjeuner mensuel des industriels et commerçants protestants. RBd.
U BIBLE ET L'ENFJNT.
Ces récite ou ces versets bibliques ap-,
pris dan® le jeime âge se gravent pour
■ toujours dans le cœur de l’^fant ; même
s’il arrivait qu’un jour, guidé par un sot
orgueil, il croit pouvoir s© passer du flambeau qui doit conduire ses pas et de la
lumière qui idoit luire sur son chemin,
l’ecole de la vie saura lui réapprendre ce
qu’il avait oublié pour un temps.
Ils sont nombreux ceux qui pourraient
dire qu’en certain jour de leur vie où ils
étaient dans l’incapacité de tourner les
feuillets de leur Bible, les passages gravés
dans le cœur aux jours de l'enfance étaient
là, toujours vivante, comme une étincelle
divine ipour parler de pardon, de joie, de
vie éternelle.
Dans nos temps actuels plus que jamais,
dù des hommes ignorants des choses de
Dieu travaillent avec acharnement auprès
des enfants pour arracher Dieu de leiiir
cœur et les lancer dans la vie sans force,
sans joie et sans espérance, nous ne sauriqns trop lutter de notre côté pour inculquer à l'enfant l’habitude de lire la Bible. La Bible, le ÜArr© par excellenc©, le
trésor des trésors; la Bible où l’on rencontre Jésus, la lumière du monde, l'Ami
de tous les jours, le Sauveur; la Bible,
source intarissable d’encouragements, de
joies, de consolatSoms, d’espérance.
(UEduccdim chrétimm).
4 COIN DES ENFANTS
I Dn nid eitraordinaire.
•r J’ai lu dans im journal anglais, The
CkMrew’s Nemspaper (le journal des enfants) un fait remarquable qui - devrait
vous intéresser.
Vous étudiez la' géographie, aussi puis-je
préciser que le fait s’est passé dans la
-s NoiiveMte Zélande, l’été dernier.
. A ce qu’D paraît, les enfants des antîptodes (faites-vous expliquer le mot par
vos' maîittres !,) ont les mêmes habitudes,
peut-être les mêmes vices que ceux de
chez nous. Là-dessous aussi ils vont à la
recherche des nids, mais je ne sais pas
s'ils les débruisetnt, s’ils emportent les
œufs et les oisülons. L’histoîre ne précise
pas et je ne veux pas lui faire dire pjus
qu'eEe ne dit. Voici tout simplement ce
qu’elle raconte.
Pendant l’été, un enfant qui cherchait
des nids, en découvrit un qui était formé
des matériaux les plus divers, parmi loquéis il y avait... uin bület d’une livre sterling (environ 60 lires !),. Je pense qu’au' eun, chez nous, n’a jamiais trouvé un nid
; ^ ayant, parmi les petites pailles et les brins
-■^d’herbe desséchés, un billet de 50 lires ou
de 100 lires, et j’espère bien qu’on ne
s’adonnera pas à abîmer 1^ nids dans l’es^ poir d'une' semblable trouvaille.
Mais vous êtes intrigués et vous voudriez savoir comment 1e billet de banque
''alla finir dans 1© nid d’qn oiseau.
, Voici donc l’explication : au printemps
'■un agriculteur l’avait perdu dans sa fer;ij*'mie, qu'ff paircourut ensuite dans toius les
sens, idans l’espoir de le retrouver : fatigue inutile, car un oiseau Tayant aperçu,
Í s’en était saisi croyant qu’il irait très bien
' pour la construction ide son nid. C’est ainsi
^■que la mère couva ses œufs pondus sur
» un billet de banque et dut éprouver de
^ l’humeur lorsqu’elle le vit disparaître pour
J,': aler finir dans un porte-monnaîe.
lie journal anglais ne fait pas de comI mmitaîres et n'en tire laucqne leçon morale.
H me semble pourtant qu’on pourrait
s’écrier : Qu’ils sont heureux les oiseaux
qui ne connaissent pas l’hydre de l’argent,
qui ne sont pas dévorés par la piassion
d’enrichir, qui peuvent tranquillement
couver leurs œufs sur ce vilain papier
qui empoisonne la vie des hommes. Ce
n'est ipieutrêtr© pas ¡Ewur rien qu’ils nîchelnt au-dessus de noua plus près des
cieux...
I
mmm:
Abonnements payés et Dons.
(Le «don» est entre parenthèses).
1934 : Crrill Susanne, Prali - GriU Et. feu
E., Id. - 'Gounet Marie, Bobbio Pellice - Pontet
Susanne, Luserna S. IGiov. - Eynard Federico,
Id. (1,50) - PeUegrini Margherita, Torino (10)
- Bertin Gustavo, Taranto - Avondet Amilcare,
iS. Secondo di Pinerolo - Lantaret Elise, Pomaj-etto (5) - Bepz Hilda, Lausaiyae - Caflfarel
WiPiam, Poma - Malan-Long Marta, Luserna
S. Giov. (2) - Long-Postan Marie, Pagnun,
Prarostino - Simond-Bertin, Pralarossa, Inverso Porte - Gönnet Marie, Id. Ç) - Susanne
Forneron ved. Gardiol, Costalungia, Prarostino
- EmUio Gay, Ciabot dei Cardon - Oornélie Forneron, Ruà - Lidia Codino, Barbè, 1933 - Godin
Alessandro, Fontanavè - Gaudin Jenny, Brio
Molere - Susanne Fornerqn, S. Bartolomeo Roman Giulia, Brusis - Paschetto Luigia, Cialx)t - Gaudin David, Roc di Gay, 1932 et 1933
(1) - Paul Bouchard, S. Second^ 1933 - Forneroii Luisa, Mole (2) - Gardiol Lidia, Saret
- Pasclietto Francesco, Gay - Reynaud Giov.,
Collaretto - Maria Pasquet-Gonnet, Untinet (2)
- Rivoire Luigi, Cardounat - Bertalot Michele,
Praculà, et 1933 - Roman Désiré, Brusis - Simondet Alessandrina, Gelata - Jenny Odin,
Rounc Grotta - Gardiol Henri, TUla - Porneron Margherita, Cardouna •- Gay Lidia, Prarostino - Brosia M. ved. Constantijio, Id. - Bounous Federico, S. Antonino di Susa - Genre
Davide, Rodoretto - Prof. D. Armando Piorio,
Bengasi (10) - Mantica Alessandro, Messina
- Malan Maddalena, Torre Pellice, 1933 - Aw.
Lidia Poët, Pinerolo - Pons Louis H., Orange,
New-Jersey, pour 1933, 1934 et 1935 (3) - Codino Oscar, Pinerolo - Codino Michele, S. Secondo Pinerolo - Peyrot Emile, Tunisia - Ferrerò Albert, Poumarat, Ferrerò - Jean Salma,
Rodoretto - Frédéric Genre, Id. - Lina Pons,
Gadiole, Ferrerò - Meytre Oscar, Fontane, Salza
(3) - C. Gardiol, Genève (6) - Sig.na Noerbel,
Milano - Casa-PamlgUa, Id. - Eynard Joseph,
Tbrre PeUice - Giuseppe Vidosslch, Milano
(10) Arcangeli Bianca, Id, (2) - Jalla Evodie, Cannes - Ricca Guido, Torino (5) - Berselli OscaTj Alba (2) - Lupo, Cario, Sampierdarena - Pons Faok Luserna Si Giov. - Rachele Revel, Id. - Bonnet Sidra«, Id. (2) - Durand Fiorina, Id. (1) - PeUegrin Joséphine,
Id. - G. Odin, 'VÊuve, Id, et 1933 (4) - Giulia
Odln, Idi. - Malan Susanne, I(L - Malanot demeplina, Id. - Familles Odin et Toum, Rorà Militen Fanny, Lusema S. Giov. (2) - Malanot
Lea, Id. - Malan Susanne, Ciodemai, Id., 1993 (2)
- Martinat Auguste,« Id. - Juliette Balmas, Torino (2) - Turin Carlo, Piasco - Pauline Benech,
Luserna S. Giov. (2) - Hugon Paul, Torre
PePice (2) - Richard François, Prali - Rostan Heoiry, Id, - Rostan Susanne, veuve. Pommiers, Id., 1933 - Peyrot Susanne, Id. - Peyrot
Armand, Id. - GrUl Albert, Id. - Revel Luigi,
liiserna S. Giov. . (2) - Cairus Jean, VUlar
PeUice (1) - Coïsson AttUio, New-York (1) Corditi Ida, VUlar PeUice (3) - Meynier EUsa,
Torino - Corsanl Enrico, Vomere, NapoU - Peyronel J. Jacques, M. N. Piene, PramoUo (1,50)
- Jaliier B.arth., Beux, Id. - Ribet Jean feu Frédéric, Bouchard, Id. - Peyronel ThéophUe,
Piene, Id. - Long Alexis, Tburnim, Id. - Long
Jacques feu Jean, Piene, Id. - Beux J. Jacques, Sappiat, Id. - Long Jean, Id. - Sappé
Charles, Bouchard, Id. - Ribet Héll, Id. (2) dot AttUio, Id. - Sappé J. Daniel, Piene, Id. Long Héli feu Henri, Id. - Méhusan Henri,
Id. - Long EmUe feu Barth., Id. - Long Frédéric feu Jean, Ribet, Id. - Bounous Henri,
Id. - Oostabel Louise, Michelet, Id. - Long
Henri, E.,; Id. - Bertalot Henri, M. N. Piene,
Id. - Travers Henri, Michelet, Id. - Jahier
EmUe, Beux, Id. - Sappé Henri, feu Jacques,
Picnic, Id. - Bertalot Jean, Allier, Id. - C. Bertalot veuve Klett, Id. - Long Albert, dot, Id.
- Long EmUe, Id. - Long Madeleine, Id. (2) Lcjug Joséphine, Id. - Long Edmond, Id. Long
Michel H(., Id. - Long 'A., c/o J. Long, Id. (2) .
- Bertalot Madeleine, Id. - Peynaud Louis, Id.
- Jean Peyronel, Sappiat, Id. - GrUl David,
Bouchardon, Id. - Rostan Ermanno, Ruà, Id.
(2) - Jahier Louis, Id. - Sappé Edwi, Id. Long Edwy, Id. - Sappé Louise, Id. - Bouchard Alexandrine veuve Jahier, Id. - Sappé
Henri feu Jean, Piene, Idi - Long Adolphe,
Rilbet, Id. - Long Henri feu Daniel, Id..- Soulier M. veuve Long, Id., 1933 - Messa Angelo,
Milano (5). . ' . (A suivre).
L’Evangile est une sagesse parfaite qui,
sur nos devoirs, ne nom apprend rien à
demi. ~ ^ ViNET.
La famille et les parents de leur Henaimée
[atlieiw ïïË M Aviusti! Jaila
endormie dam les hras de son Saimem
à VUlar PeUice, le 12* janvier 1934, dans
sa 71® année, remercient vivement ternies amis et les connaissances qui leur ortt
manifesté leur sympathie, et qui ont témoigné leur affection à leur défunte hiemaimée à l’occasion de ses funérailles.
La famiglia ed i congiunti tutti del
compianto
AUGUSTO ROMAN
veramente commossi per la indimenticabile prova di affetto e di stima tributata
al loro caro Estinto, ringraziano sentitamerde quanti in si luttuosa drcoetama
furono loro larghi di aiuto e di conforto,
ed in modo speciale le famiglie Marau<la
e Baridon, e .quanti, con scritti o di presenza alle onoranze funebri, presero parte
al loro immenso dolere.
Luserna S. Giov., li 23 Gennaio 1934-XII.
Le Famiglie LONG PETR0GALLI sentitamente 'ringraziano tutti quelli che colla
loro presenza hanno voluto manifestare U
loro affetto al caro Estinto, e in modo speciale i parenti e 'vicini di casa, che con
ammirevole almegazicne hanno curato
Vammolato ndle ore pili dolorose.
L’ASVocato ^TEFAMD PEVROI
ora residente in TORRE PELLICE,
riceve ivi (Via Roma, 9) ogni giorno
feriale dalle ore 10 alle ore 12.
GEOMETRA.
Il Cav. E. AYASSOT ha traslocato il
suo Ufficio di Geometra in Via Giosuè
GianaVeilo (Casa Altina) - LUSERNA SAN
Giovanni. a ^ ,.
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«sa- D’OOCASION
I vS^ír 'Jr Ä prix fixe^ pftyemtnt ëoi]É|>tant.
í^f
Si.:- ;
y. ¿¿g?r, Hratoife des Eglises Vâi)doise$, 1,669.'
RfeHure en peau, bon état. La ¿arte diani}ue.
, 500. Ni^m^Testmlieni piéthontaia. 1Ö34.
É. 6. — Alejds iW«s/on/-Lra~IÎ'èoljrres. Poésies.
1838. L; Si <— Id. IdJ, ''Poêsiés extraites de V»
Valdésie. ' Î866. L. S;‘ »L ,4. Bost,’ Visite aux
Ha«t«8iAlpes< champ des' travaux de NèH.’ 1841.
lii'8. *- 6înq lettres par un Vaudois des Qâüle's Gis-alpines, Paul Appia. 1784. Rare. L. 8. —
Les.. Vaudois convaincus d’hérésie par (in chré*
tieny/TÎi«fo/s Gay). Pignerol 1836. Uniqü% ou^ vrage d’auteur vaudois portant la permission épiscopale. Rare. L. 10. Parander, Histoire des
Vaudois. 1872. ,L. 1. -y /. P. Même, Le général
BeckVvith. Lausanne 1872. L. 12. — H. Arnaud,
Histoire de, la Qlprieuse Rentrée, édit. Lantaret,
1880, L. 8...-JÎ A. Bert, Gîte e ricordi d’un
WSJIonno. 1884. L.' 5. Worsfoïd, Visits lo the
Vaddois. 18^. L. 5. — Q. Appia, Les avanlcoudeurs de la Révocation. 1885. L. 0,50, — Les
Vaudois en 1686. 1886. L.' 1. — J. Jatla, Les
.pasteurs des Vallées (1555-1892). L. 2. — Id.
(if., i-è Çftabas et Iqs pasteurs de Saint-Jean.
1^5. L. 3. — T. Gay, Temples et pasteurs de
^int.Jean. 1905. L. 5. -ï-, Id. Id., Eroine Valdesi.
L. 3. — A. Jafiier et/./(ilto. Histoire de l’j^lise
de La Tou>; 1902. L. • "lOi — Lentolo, Historia
delle^^rsècufioni. 1906. l! 6. p- Chanel, Le
christiïlnisme dans les six premiers siècles. 1865.
Lf 8. Ti^pendorf, De 1^, date des Evangiles.
86o.X. âeivflr/,'CÔmmentario dell’Çvan
18'
■geío^'á,'Maréo.'t874. L. O. — Id: Id.] Commentalrio *d#l’Êvaiifeelô'di S ' "
Luca. 1880. L; 8.
la croibr. Récits
— B. Sc/ijiV, L’Eglise
h.1stpri3ft#^íi882.*4,v 4,
„ S’adresser a^r J. jalla, Torre Pellice.
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Storià dii ydldéii - Erne^ìo Comèa - riccamente ìilu
pagg. 436
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Adoro - Canti e Cori .
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Salmeg^atè - Canti e Cori . .
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» 5,24 6,36 7,— 7,53 lì3,16 17,38 19,04 20,25 21,39
' » 5,47 8,05 .13,34 18,01 18,44 19,20 20,49 22,02 ■
■a. 4,31 7,^ 8,10 8,30 14,07 19,51 21,27 22,40 ’
P. (3) 0,25 6,40 7,56 11,30 , 13,20 'M *;{.• ■ .C 17,27 18,20 19,06 20,lOii
» 1,03 7,22 8,26 12,08 14,02 18,02 19,07 19,32 20,4Ì.
0 1,22 7,« 8,39 12,25 14,24 18,18 19,27 19,46 '21^^
» —,— 8,06 9,04 14,42 18,40 —20,13 —
, » 8,17 9,14 14,53 18,51 20,24 —
a. 8,21 9,18 f > 14,57 18,55 —20,28 ■
Feriale — (2) Festivo — (3) Ai Lunedi.
OBABIO AUTOMOBILE TOBBE-BOBBIO PELUCE
Torre P. p.
S. Margh. >
Chabriols *
Vmàf'P. .
VlaFourca »
Bobbio P. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9,
(*) 15,05 19,05 Bobbio P.p. 6,30 (*) 11,55 17,35
15,10 19,10 VlaFourca » 6,35 12,- 17,40
15,17 19,17 VìMarP. . 6,41 12,06 17,46
15,24 19,24 Chabriols » 6,48 12,13 17,58
15,29 19,29 S. Marsh. » Torre P. a. 6,56 12,20 18,15,35 19,35 7- 12;25 18,05
f*) Ai Venerdì e Festivi.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PlNEROLO>PEROSA ARGENTINA
PInerolo p.
ponte Lemjna (fac.) »
Abbadia ,
RlèteHetto-Fiugera(fac)»
S. 'Martino »
Pòrte » < ,
Maianaggio (fac.) »
S. Germano >
VtJlaf Porosa ,
Dubbione ,
Pfhaisca *
S. Sebastiano >
Porosa Argentina
a.
Perosa Argentina p.
S. Sebastiano *
Ptttasca f • »
Dubbione' »
Viltar Pérosà *
S. ’Germano >
'Màlana'g^io (/ac.) »
Porte »
S. Martino >
Riagliefto-PiugeHtf/«;»
Abbadia >
Ponte Lemina (fac.) ,
Plnqrolo a.
(1) : (2) ■
6,19 7,52 10,45 12,33 14,25 16,40 18,25 19,50 :
6,27 7,59 10,52 12,40 14,32 16,48 18,32 19,57
6,30 8,02 10,55 12,43 14,35 16,51 18,35 20,- ’
6,35 8,05 10,58 12,46 14,39 16,55 18,38 200%
6,41 8,08 il,01 12,49 14,42 16,57 18,41 ÌOjOfti
6,44 8,11 11,04 12,52 14,45 17,- 18,44”
— 8,16 11,07 12,56 14,49 17,03
6,52 8,19 11,10 13,- 14,52 17,06 18,51 20,15:
7,02 8,26 11,17 13,07 15,- 17,13 18,58 20,2?j
7,09 8,33 11,24 13,14 15,08 17,20 19,05 20,29
7,1? 8,36 11,27 13,17 15,11 17,23 19,08 20,32 ,
— 11,34 13,24 15,19 17,28 — 20,37 ’
7,22 8,45 , 11,40 13,27 15,25 17,31 19,16 20,46', ;.•
6,45 7,35 (1) 8,55 12,05 13,45 16,20 17,56
6,48 7,38 — 12,08 13,49 16,23 .— 19,3BV
6,53 7,43 9,02 12,13 13,55 16,28 18,06 19/43 j|
6^56 7,40 9,05 .12,16 13,58 16,31 18,09 19,46
7,02 7,53 9,15 12,23 14,05 16,45 18,16 19,53
7,12 8,- 9,22 12,30 14,12 16,53 18,24 20,7,15 8,03 9,25 12,33 14,30 16,56 _ 20,03
7,19 8,10 9,28 12,39 14,33 17,- 18,31 20,08 .
7,22 8,13 9,31 12,42 14,36 17,03 18,34 20, U J
7,25 8,16 9,33 12,45 14,39 17,06 18,37
7,28 8,19 9,36 12,48 , 14,42 17/10 18,40 20,1VH
7,31 8,22 9,39 12,51 14,45 17,13 18,43 20,20 Î
7,37 8,30 » 9,45 .1-2,58 14,52 17,20 18,50 20,25'
(I) Sabato (Mercato a PInerolo) — (2) festivo.
OBABIO AUTOMOBILE PEBOSA-PEBBBRO.
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclaretto
Trossierl-Faetto
Perrero
P- 9,- 13,35 19,30 Perrero P’
» 9,08 13,43 19,38 Trossierl-Faetto »
» 9,23 13,58 19,53 Chfotli-Riclaretto >
» 9,27 14,02 19,57 Pomaretto n »
a. 9,30 14,05 20,- Perosa » a.
6,
6,03
6,07
6;22
6,30
11,25
11,28
11,32
11,47
11,S5
17,15
17,18
17,22
17ì37^
17,45
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