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Soixante-neuvième année "■ Anno XI®
7 Avril 1933
N® 14
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ÍAIUISSANT^CHA(3|rE VENDREDI
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PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an;
L. 10,» 24,—
» 22.—;
Pour 6 moia
6,
12,
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’EcAoiViâ Wigram, 2)'
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
i; .t
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE,
’ S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Louis Micol - Torre Ptllke — pour
l’Administration, au Bureau du journal. Via Wigram, N” 2 Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.d’adresses coûtent ÿo centim
Le numéro : SiO centimes
Tous les changements d’adresses coûtent fo centimes, sauf ceux du commen-'
cernent de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louange, occupent vos pensées (Phü, IV, 8)
Circulaire de la Commission du Chant Sacré.
Aux Pasteurs, aux Sociétés Chorales et aux Ecoles du dimanche.
La Commission du Chant Sacré est heureuse de pouvoir rendre encore cette année hommage an travail accompli fidèlement et sérieusement au sein de toutes
■mas Pa/roisses.
Les deim Paroisses de Rorà et de Perrier-iManeüle, où le dimanche du chant
a été plus particidièrement célébré, nous
ont donné l’occasion de constater de plus
près les progrès, les bons résultats, soit
dans l'exécution des chants dans le culte
public, soit dans les Ecoles du dimanche,
comme au sein des Sociétés Chorales.
A côté d’un intérêt éclairé et toujours
croissant pour le chant, on constate un
emploi plus large et perfectionné de
moyens, de culture musicale, de sorte que
désormais ü serait difficile de trouver une
Paroisse privée d’harmonium ou Œorgue
et de personnes capables de les jouer au
profit de l’Eglise.
Ht « »
Les fêtes du printemps, les fêtes des
Sociétés Chorales et des Ecoles du dimanche seront célébrées, cette année encore,
avec ^solennité comme par le passé.
Le public est invité avec empressement
à y participer; il en recevra des impressions profondes et bienfaisantes pour lui
et en même temps il donnera, avec sa présence, une attestation de sympathie à nos
chers enfants et à la jeunesse de nos
Eglises.
Voici les programmes :
ECOLES DU DIMANCHE,
La, Fête de chant des Ecoles du dimanche pour le Val Pélis aura lieu à La Tour,
le jeudi 4 mai, à 10 heures, dans le Temple.
Pour le Val Cluson, la fête aura lieu
dans le Temple, de Saint-Germain, le jeudi
4 mai, à 10 heures.
Après l’exécution des chants, la. deuxième partie de la fête se déroulera en
plein air..
Le programme des chants est le suivaml :
Racueil français, N" 102, 152, 281 - Innario Cristiano, N° 6, 171.
Chaque Ecole est aussi invitée à chanter deux cantiques de son choix.
CHORALES.
La Fête de Chant pour les Sociétés Chorales du Val Cluson aura lieu dans le Temple de Prarustin, le dimanche 7 mai, à 3
heures de l’après-midi.
Pour les Sociétés Chorales du Val P élis,
la. fête aura lieu dans le Temple de SaintJean, le dimanche 14 mai, à 3 heures de
V aphrès-midi.
Le programme, que voici, est le mêw.e
pour, les deux Fêtes des Sociétés Chorales :
Recueil français, N° 19, 60, 128, 153, 223
- Innario Cristiano, N“ 6, 194.
Entremêlés aux chants d’ensemble, on
chantera ausd les chœurs choisis et pré-:
parés par les différentes Sociétés Chorales.
Les Fêtes de Chant termineront par un
thé cordial et familier offert par les Sociétés Chorales qui donnent l’hospitalité.
« S! $
Que Dieu veuille bénir l’aetiiité si féconde et si précieuse que l’on déploie au
sein de notre vaillante et forte jeunesse.
La Commission du Chant Sacré :
Guido Comba
Eli Long
Luigi M'arauda
Luigi Eostagno
Adolfo Tron.
rom U m iNTttiBDti
Dimanche des Rameaux
Le vrai triomphe.
ç Les disciples s’en allèrent donc ©t
tirent comme Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesee et l’ânop
et, ayant mis leurs vêtements dessus,
ils l’iy firent asseoir. Alors une foule
de gens étendirent leurs vêtements
sur le chemin ; d'autres coupaient
des branches aux arhnes et en jonr
chaient la route. Et la foule qui allait
devant lui et celle qui suivait, criait :
Hosanna au fils de David!...».
Matthieu XXI, 6-9.
Il n est pas question, pour noue, de célébrations éblouissantes par leur appareil
®xténe(ur, entraînantes par leur faste et
leur pompe, mais il s'agit bieu de célébrer
tion, car année après année, nous suIWs
par le cœur et par l’ânie la passion de
notre divin Maître. Comme nous sentons
qu’il doit toujours être rappelé et qp^il
est nécessaire qp,’il soit toujours présent,
nous ne saurions donner plus id’iinpoitaîice
à une année qu’à l’autre ; sa réalité spirituelle ne saurait être limitée par des
dates, ce qui signifierait une diminution
de cette réalité même.
Humblement nous nous approcherons
donc de la route de la passion, nous efforçant d'en tirer le meilleur parti.
Pour aujourd’hui nous sommes en présence d’un triomphe, d'une apothéose : |
l’entrée de Jésus dans Jérusalem, Dans
ce triomphe il y a des traits qui semblent
contradictoires et je dirais presque incomr
préhensibles. Gomment expliquer que Jésus monte un ânon au lieu d'un fougueux
coursier ? Il faut distinguer entre ce qui
est de son choix et ce qui| est l'expression
de la volonté de la foule : il a choisi lui
Tânon, c’est sur ses ordres q;u’on le lui a
réservé. Aucun idoute que ses admirateurs
enthousiastes auraient choisi, si possible,
un beau cheval, l'auraient orné du plus
brillant harnais et des grelots les idus sonores. Mais il a ses idées et sa manière, x
il montera un misérable ânon, la monture, non pas des puissants et des rois,
mais des pauvres. La foule a laissé faire,
elle aura pensé : « S’il va devenir roil il|
pourvoira, et pour le moment il vaut mieuix
le laisser agir d'après ses goûts». Ainsi
devait p^ser la foule qui ne comprenait
pas grand'ohose à ce solennel miystère qui
sa déroulait à ses yeux. Mais là où elle se
sent libre, elle agit à sa guise ; les disci^
pies donnent eux l'ex;emple en mettant
leurs habits sur Fânon et en y faisant asseoir Jésus ; fls le suivent ensuite dans sa
marche triomphale. Comprenaient-ils ou
ignoraient-ils ce qui allait survenir? Se
rappelaïenthils les paroles du Maître ou,
transportés par l'enthousiasme général,
oubMiaient-Us oe que Jésus leur avait dit
de ses souffrances et de sa, mort ?
Il est difficile de l’établir : le fait est
j'qu’en ce moment ils nous semblent faire
! ligue avec la foule, être peuple avec le
peuple, chérissant les mêmes espérances,
I rêvant le même dénouement...
Elt la foule étendait ses vêtements sur
le passage die Jésus ; on coupait des branches aux arbres et on en jonchait la route
ên signe d'honneur. Puis c'était des crte
de joie de la part de ceux qui précédaient
Jésus et de ceux qui le suivaient : Hosanna
CM, ßs de David !
On ne peut qu’accentuer et souligner ce
cri : Hosanna au ßs de David .t Celui qu’ils
"honorent sur la route de Jérusalem, ce n'est
pas le Fils de Dieu, c’est le rejeton de la’
fanuUe royale de Datvid. Il me semble donc
qu’jl serait absurde de nier que Jésus, en
œ moment, fût, pour le peuple, le roi
Plromis, celui qui devait rétablir le trône
du royaume d'Israël. Je ne sauraib m'expliquer autrement cette apothéose.
^Mais en quoi consiste te vrai triomphe
de Christ ? Eaut-il l’apercevoir dans l’atiititude de la. foule criarde et passionnée,
(dans les habits jetés sur la route, dans les
f anches vertes qui ornent le chemin ?
Non., le trioimiphe de Christ est d’une
autre nature, c’est un triomphe que l'oeîll
ne voit pas ; si je peux m’expirimer ainsi,
c’est le triomphe intérieur sur le triomphe
extérieur.
Malgré les clameuirB extérieures d’une
foule qui veut un roi, il continue à être
celui qui avait dit : Mon règne n’est
pms de ce monde. Aucune gloire mondaine
ne l’attire, il ne va pas à Jérusalem pour
y être courOimé roi, il le sait, ü l’avait
prédit à seb disciples ; il marche à la honte,
à la souffrance, à la mort.
R le sait : voilà qui est merveilleux, presque incroyable. Son heure est venue, et
c’est à Jérusalem qu’il se dirige, car il ne
faut pas qu’un prophète meure ailleurs.
Ce qui me ipfarle de tr iomphe en cette
circonstance, ce ne sont pias les simagréee
d’une foule ignorante et paæionnée qui
fait de Christ un roi de la terre, ce’ pi’est
pas r,apparat ide fête avec vêtements et
branches sur le chemin, ni les cris poussés
avec un crescendo impressionnant. Non,
tout cela est du décor en parfait contraste
avec te vrai triomphe qui est intérieur,
secret, victoire sur le moïijde que chacun
porte en soi-même.
Quel exemple, mies frères! C'est dans
cet esprit soumis à la volonté de Dieu et
non à celte des hommes, qu’est la vraie
grandeur. Jésus était poussé par la foule
dans une direction opposée à celte que lui
avait indiquée son Père, mais il reste ferme, inébranlable, malgré la vision d’une
mort prochaine.
Chrétiens, sommes-nous avec lui aujourd'hui par le cœur et par fâme, ou. bien
préférons-nous ressembler à la populape
qui l’exaltait sans te comprendre? Eît si
c’iest nécessaire, pouvons-nous boire avec
lui la coupe amère du renoncement et du.
sacrificei ?
Il s’agit une fois de plus de revivre avec
lui Ides heures pleines d’angofese et de ta
suivre sur la route menant au, Calvaire ;
nous aimerions mieux les cris d’approbation du mondie et les honneurs de la terre,
nous trouverions plus aiaê de suivre nos
instincts naturels, mais nous ne devons
pas oublier que pour nous, plus encofre
<ïue pour le Christ, le vrai triomplie est
sur la route du Calvaire.
POUR LA VÉRITÉ
L’homme sauvé.
(Deuxième Partie).
Le chrétien évangélique ne se sanctifie
pas ein vue de gagner son salut, puisqu’il
te possède déjà, mais afin d’en joui*r pleinement, en lui fadsant donner, dans sa
vie présente, son plus complet rendement.
Pour cela il a u|ni moyen des-plus sûrs
d’y réussir et c’est d’assimiler progressivement la vie de Chriist à la sienne par
l’imitation, ên suilvant son exemple, ce
que Saint-Paul nous invite à faire comme
lui-même s’y est appliqué (1 Cor. XI, 1,
compalrié 1 Thess. I, 6 ; Rom. VIII, 29).
Il ne suffirait pas, cependant, d'avoir un
parfait modèle sous les yeiux pour le reproduire fidèlement, aussi c’est Jésus luimême qui veut venir demeurer en nous,
par la foi, et pénétrer de sa sainte présence toute notre vie.
La belle comiparaison du cep et des sarments décrit cet état nouveau de l'âme
du croyant qui fait chaque jour l’expérience de la ptarote de Jésus : « Celui qui
demeure ein moi et en qui je detneure
porte beaucoup de fruit, car sans moi vous
ne pouvez rieh faire » (Jean XV, 5),
C’est encore l’Esprit qui nous fait réaliber la présence de Christ en nous, comme l’exprime si bien F. Godet : « Comme
Jésus a créé en sa ipjersonne une humanité
sainte, l’Esprit a la tâche et le pouvoir
de reproduire en nous cette humanité
nouvelle ».
C’est ce que Saînt-Pa/ül veut faire comprendre aux Romains lorsqu’il leur écrit :
« La loi de l’esprit de vie en Jésus m'a
affranchi de la loi du péché et de la mort »
(Rom. VIII, 2) .
Si l’on se rappelle que « sanctifier » signifie proprement «consacrer», la touchante aiffirmation de Jésus dans la prière
pour ses disciples (Jean XVII) : « Je me
sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux
aussi soient sanctifiés p|ar la vérité »
(v. 19), éclaire d'une vive lumière son
action sanctifiante en nous.
Jésus s’est entièrement consacré à Dieu
et à l’accomplliasemi^t de sa' volonté; en
demeurant en nous il attend qu'à notre
tour, coramei Lui et aivec Lui, nous participions à cette entière consécration. SaintPlaul, mort et ressuscité moralemetnt en
Christ, le sentait d’une manière si intense
qu'il s’écriiaSt ; « Si jé vis ce n’est plus
moi' qui vis, mais c'est Christ qui vit en
moi» (Gai. II, 20a). C'est dans ce même
sens de « consécration » que les Apôtres
ont pu adr^ser leurs épîtres « aux saints »,
c’ept à dire à cette légion de croyants qui
ne vivaient plus pour obéir à leurs penchalnts naturels, mais qui voulaient vivre
la vie de Christ, tellement que chacun
d'eux aurait pu dire avec Safct-Paul :
«Christ est mai vie» (Phü I, 21).
Il en résulte qu’on attend de chaque
• chrétien qu’il s’applique à un accomplisserment toujours ippus fildiète de tous ses devoirs ki-bas, dans l’^>.rit du Christ; car
il ne s’isole pas de la société et ne fuit pas
le monde (Jean XVII, 15), puisqu’il doit
en être le siel et la lumière (Matth. V, 13,
14, comparé Actes XIII, 47): C’ept le plug
grand des égarements que d'enaedgner
qu’uln croyant, pour mieux sanctifier,
doit se faire ermite ou se cloîtrer. Une
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Ï' ■■
'à tV
telle égoïste décisioitv ne l'emî»êciliera pài
dei porter le monde et' ses c6nvo4l^ies avec
lui dans sa retraite^ tiàhidis «ju'jl Àiira
àerté le poste du d^oir qui est au fort *^
0e la mêlée, en sa <ïuiailité de cwiurageux
et vaillant soldat de Chanst.
y Une errexir tire après elle plusieurs auères erreurs, corame un ébouilis de roche
entraîne après soi les matériaiUK friables
jdüî l'entourent. Le premier ée^ dp la .
roche de lai vérité évangéliqüe est dè prétenidre, comme le fait lé romanisrae, (ÿne
le chrétiemi ne pewt se sanctifliea- que dans j
et par l’Eglise. Si par Efelise nous entendons la faroilie des critiquants, lü lilMife rèû- ■ '
nion de tous ceux qui professent d'avoir
part au salut par la foS en ChiTist, nous
Bommies prêts â reconnaître que l’Eglise
est. un railiau favonable au développement
d’urie vie die ccmséeration mais que le
fmt d'y apipartenir soit une condition indispensable, sans laquelle il n'y a pas de
sanctifijcation» comme il n'y aurait pais de
salut possible hors d*elle, c’^ absolument
dénuenti et exclu par isé ehoèignements
scripturaires. .
L'Eglise, pour le oathcdique-romaîn, le
salive en le sanctiftjmt, et pour cela elle
dispose de divers sacrements, qui prenn«it l'homme à m naissance et, l'accompagnant jusqu'à la mort, ont îa mission
de lui conlfiérer l'état de» grâce et de l'y
réintégrer s'il ôi ^ déchu, d'une manière
ou d'une ajiïtre. Les fréquentes conîéssîons
iauricniaîrés) et les fréquentes communions, — Vu que le sacrement agit par sa
proprë veiTtu, — sont des garanties de vie
sainte, et ipour les péchés qui pourraient
encore se glisser dans la vie du croyiuit,
avant sia, mort, il y a l'extrême onction
qui les eiffacera (tout du moins nominalàment). Voici, du resste, ce qu'écrit Haas
{Grand Catéchisme, quest. 521) : « L’extrême oPctkMi remet au mourant lès péchés véniels et les pédiés mortels qu’il ne
peut Jilus ccnfessèr et effetee les restes
âe s6s péchés pardcamés . Nodds avons souligné ces dernières iparoles, qu’aucun liquidateur judiciaire né saunait porter devant
un tribunal, car si la dette a été entièrenuent acquittée, fl n’y a plus de « restes »
en souffrance.
On ne sort pas du dilémme : ou le pard<wi a été valable et dans ce cas il n'y a
iflus de réliquait, ou il ne l’a pas été. et
alors c'eét Un leurre trompwxr.
Tout le système romain du salut sê fonde
sur de SemWables restrictions et accommodements ; le fidèle n'est jamais sûr de son
sàdut, car il ne aafit pas s’il a fait assez
en cette vie pdur se l'assurer et si æs
parents et amis s’occuperont efficacement des « suffrages » dont son âm© aura
besoin pour la traversée du prétendu
Purgatoire.
Le chrétien évangélique est accusé de
préscanption, kwsque, se fondant entièrement sur les mérites de Christ let l'entiér
pardon de Dieu, il répète avec Saint-Paul :
«J'ai l'assurance que ni la mort, ni la
vie... ne ix>urra noxis séparer dè yammir
de Dieu, manifesté en Jésos-Christ, notre
Seigneur » (Eom^ VIII, 28-29) ; et encore :
«Soit que nous vivions, seât que nous mounous sommes au Seigneur » (Rom.
XÎV, 8). Saint-Jean n'est pas moins explicitement ejatégorique quant à l'assurance du sahit : « Oehiii qui croît au Püs
a la vie étemdle » (Hï, 36). Il lie dit pas :
espère d’avoir, mais a, soit une possession
présente. Et dans sa première épître (V,
13): «Je vous écris ces choses, afin que
vous «achiez que vous avez la vie étemelle,
vous qui croyez an nom du Filjs de Dieu ».
Mais révftMMis à un des enseifelueauents
les pihis cheqB à l'Efelise romaine; pour
s’asstEreir ime vie sanctifiée, c’est la prar
tique des Wnsi nommés : « conseils évangéliques ou de perfection». Ils sont au
nombre de troSs : la pauvreté, la chasteté
et l'obéissance. Quoique tout OK^ant peut
s’efforcer de s'y oonformra-, c’est désormais la iprérogative des ordres religieux,
dont ih constituent la règle fondant^tale.
Ceux-ci reiprésentent la piété religieuse
par excellence, teUement qu'entreir à en
faire partie se dit « entrer en reli|p<Mi »
eit leurs membres sont appelés « religieux
et religieuses ». Le manuel : « ÎAmien vi
tae » dit d’eux : « Ces ordres ont une im-.
p(»tance extraordinaire, soit parce qu'ils
aceomplissent le demir d'adorer Dieu, que
la Société oublie, et ih fout expiation et
donnent satisfaction à la justice divine
pour les fauites de l'humanité,^ soit parce
qu'ils attirent sur les âmes leé'grâces célestes» (VoL III, p. 142). D’aphœ cela,
ils : semblent avoir le monopole et Ih repn^ntation de la religiosité.
' J i IL y a ;Un douiWè piège dans un tel enBejgnranent et dans une telle pratique. Le
oaithofique-ixiimain peut y trouver un prétexte pour mener une vie satanée, s’il
s'y sent porté, et faire le vive-la-joie tout
du long, car il se dit : il y a qui iprie, se
repent et acquiert des mérites à ma pilac© ;
il me suffit de veirser des aumônes à quelque ordre religieux, à^ qui ainsi je donne
la procuration de mes intérêts religieux
et je suis règle.
Une autre non moins fimeste illusion,
c’est que bon nombre de professants le catholicisme mènent dans leur jeunesse et
pendant leurs années vigoureuses uiic vie
de désordres et de dissolution morale, se réservant dans leur âge mûr d’entrer dans
un ordre religieiux ou. du moins de devenir
un de leurs pensionnaires, pour racheter
ainsi leur peu honorable passé. De là le
proverbe bien connu : « Quand le diable
devient vieux, il se fait ermite ».
C’est surtout du sein de ces désordres
que l’Eglise rècrute les saints qu’elle placera sur les autels, aprfe une longue et
d&pendieus© procédure.
Ce que nous devons remarquer ki(, c’est
que non seulement ces religieux par excellence se sont sanctifiés si entièrement
qu'ils ont gagné le cid, mais, dans plus
d'un cas, il ont fait plus qrfe le nécessaire
à cet effet, c’est à idîre qu’ils Ont accompli
des bonnes œuvres en excédent, dites « surérdgatoires », qui, n’étant plus nécessaires
¡pour lejur salut, he sont pas perdues, cependant, car l’Eglise romaitie a soin de les
wrSer dans un' trésor, dont elle préten.d
de dispeser, le fond înitid. duquel a été
formé par les mérités de Christ, dè^^Ta
ATierge, des Apôtres, des martyrs, et s’est
éàimenté à travers les siècles par les véfi
sements dont nous venons de parler.
L’Eglise est un intendant qui, pour d^
gens ên disette, dispose d’un entrepôt
bien fourni, qu’elle tient à disposition dé^
ses pieux chalands qui manquent de pifdon, de mérites et de grâces. Pour chaque
prélèvement let selon son entité il y a ûn
tarif spécial. Preuve en soit les So^dSaant
« inidiulgences », qui sont cotées à jours, â
mois, 'à années, à siècles, et qui depiois
leur avantageuse trouvaille ont été peuyèes
tantôt en comptant, tantôt en natiiï©,
tantôt en exercices de piété.
L’existence de cet hypothétique trésoif,
s’il fallait y croire, serait réellement l’aitithèse de l’œuvre du salut accorapïiê psà*
Christ, parce qu’elle la ferait pàiraître ïhsufffeante et comme ayant besoin d’être
supplémentée par les vertus hérdïqaés dè
pauvres créatures 'tomaines. EMe étsd^irait
ainsi un principe qui èst absolument
par l’enseignemieint évangélique, à savoir :
l’Amputation de mérites d’un fidèle à
l’autre.
Saint-Paul nous dit clairement i qiie,
quant à ses propres oe»uvres, « diacun pprtéra son propre tfardeau» (Gai. "Vf, 6),
et que « chacun recevra sa prépre rëcôftlpiense selon son propre travail» (1 Coi*.
m, 8).
Dans la paraibole des djx vierges, les
sages répondent aux folles, qui demandetoit un peu dn leur provision d’hufle :
)K Non, il n'y en taiurait pas assea pow nous
et pour vous» (Matth. XXV, 9).
Une autre parabole nous enseigne que
chacun doit répondre pdur son propre
compte de l’activité qu'il développe a|u service du Maître et que çe n'est pas la quantité de travail et de snccès, mais la finlêUté
que Dieu loue et récompense. C’est oelle
des tatents, où (nous voyons le serviteur
qui a doublé les deux talents rOcevtiSr la
même approbatàon que ceïtri qui, eu
cinq tatents, en a gagné cinq àtitoes
fïiliittii. XXV. 14^.
(te ne peut, donc, pas être la qtum^
■ m-
I
des oeuvres accoràpliies qui compte, mais
: les dispositions spirituelles qui les Ont produites; ce qui rend impossible la transmission à d’alutres des înériteâ de bonnes
œuvres qu’ils m’ont pas accomipUes.
Nous devons toujours constater, dans
les ensaighements et dans les pratiques'
du .cathôlicismie, la subordination de l’intérioirité à l’extériorité, des inspirations
spirituelles de l’âme régénérée aiux presser iptidns légales (d'une sainteté codifiée et
mécanique, en uln mot c’est l’uniforme régiinentaire ide l’Eglise qui caractérise les
viles sanctifiées de ses adeptes ; tandis qué,
.fidèles à l’enseignemient apostolique, noU^
voulons pli:iS'q'ue jamais suivre' l’exhiorta-tion dé Saint-Paul aux Romains (XIII, 14) ; .
« Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ ».
C’est la seule livrée qu’un véritable chrétien, qui se sait aaïuvé et qui se sanctifie,
puisse porter. A. M.
(Catéchisme, cliap. XVH b, XVTII).
Pompi aliei u lempli!.
t)u regretté Hermann Dieterlen, dians
L’Ami Chrétien des FamMes, du 13 janvier 1933 (:
« Quand nous lailons au temple, nous
pensons .sans idoute au bien de notre âme,
dont la vie actuelle et à vmir dépend de
son contact avec Dieu. Miáis nous pensons
aussi à l’Eglise elle-même, au pasteur et
au troupeau. Pourquoi ?
« Parce que le pasteur a besoin de notre
prêsetice. Il nous aime, il prie pour nous,
il veut notre vrai bien. Il a sérieusement
préparé son sermon. Il se régoiuit de le prêcher. Et il entre idans up temple où Fattendent très peu de personnes, toujours
les mêmes. Les autres, où sont-ils, précisément ceux pour lesquels il avait p(réparé dies enseignements de nature à les
édifier, à les aider dans les luttes de la vie
quotildieinne ? Ils ne sont pas là. Ils ne
sont jamais là. Et cette absence le glace
et le décounage.
« Et les autres membres de l’Eiglise, les
fidèles, ceux qui fréquentent régulièrement le culte? Ils ont besoin, eux aussi,
de voir leurs amis, leurs voisins, s'asseoir
dans la maison de Dieu pour être noyrris
de parióles et d’esprit chrétiens. Votre absence les scandalise. Vous leur donnez un
mauvais exemple. iEît vous prenez, sans
vous en (douter, la responsabilité de les
désiinitéresser de l'EIglise, de leur propre
vie religieuse, de leur salut.
«iMais pensez-vous jamais à des choses
pareilles ?
« Il faujdriait vous dire : L’Eglise a besoin de chacun de ses membres. Car chacun, si même il n’y cherche pas beaucoup,
a quelque chose à lui apporter, un élément spirituel impalpiahle, mystérie(ux,
mais réel; un esprit, un souffle desvie;
l’influence d!’.une âme sur les autres âmes.
Le pasteur donhe en proportion de ce qu’il
reçoit, et le paroissien reçoit en proportion de ce qu’il idotmie. Si une Eglise sfendiort QU meuirt, la faute en est à ses membres autant qu’à son ministre. EX c’est
une reaponsabîliité redoutable, Iqu’à tout
prix un homme (de conscience et de cœur
ne doit pas assumer.
« Nous avons connu ime dame qui, quoique sourde, assistait tous 1^ dimanches
au culte public. Elle ne voulait pias qu’on
la croie inidïfféreinite à la vie de l’Eglise. Et
elfe voulait donner le bon exemple ».
« Ooimbien elle avait raison 1».
Uno dei libri più dilettevoli e più educativi
per la gioventù è ;
ÈVA LECOMTE
ossia
A scopo di diffusione della miglior letteratura per la gioventù, vien vetiduto al prezzo
di L. 6, fino a Pasqua.
Inviare Vaglia di L. 6 alla
libreria editrice CLAUDIANA
Torre Penice (Torino).
Si la late dr ía Ceaíinaatioa.
Mondeur le Directeur,
Puisque l’époque à laquelle on a l’habitude, chez nous, de recevoir les catéchumènes dans l’Eglise approche, je vous prie
de me permettre d’avancer une modeste
proposition sur laquelle j’invoque la bienveillant© (attention: de MM. les Pasteurs.
Il s’agirait (de préférer pour la dite léceiption, au Vetpdredi Saint, qui est générar
lament la journée choisie, le Dimanche
précédent.
En écrivant ceci, je pense avec plaisîr
et non san,s quelque émotion à l’heiureuse
journée de ma réception à moi, où j’ai
eu la grande et inoubliable joie de me voir
entouré par toute ma famille. Et je plains
ces catéchumènes d’aujourd'hui qui, fils ou
frères de personnes à qui leur travail ne
consent pas la vacance du Vendredi Saint,
vsoiénl l’événement de leur confirmation
réduit à guère plus qu’une ordinaire formalité eccléâiastique.
Il me semible qu’en transportant cette
cérémonie au Dimanche des Rameaiux;. les
parents des nouveaux membres d’église
pourraient les accompagner et on obtiendrait ainsi une meilleure et plus (durable
impression pour ceux-ci. Peut-être, en leur
offrant l’opiportunité d’y accomipagner unfils ou frère ou sœur qiui va être relçu, on
aurait aussi une excellente occasion pour
rappeler aiu temple, ou au moins à une plus
régulière fréquentation des cultes, plus
d’un paroissien qui s’en est détourné.
Voilà, M. le Directeur, ma modeste proposition. Veuillez, s’il vous semble qu’eUe
le mérite, lui faire un ijeu de place dans
'l’Echo, et recevez l’expression de mes sentiments distingués. Un abonné,
■Nous regrettons vivement que les lignes
qui précèdent ne nous soient pas parvenues à temps pour le nmnéro de îa semaine |
passée ; elles paraissent aujourd’hui à îa
veüle du Dimanche des Rameausc, quand j
il est trop tard pour effectuer un change- J
ment, am cas oà l’on m reconnaîtrait le
besoin.
Dans plusieurs paroisses de montagne,
je crois qu’on n’a jamais senti la néces- '4
sité d'un cltangement, mais dans les tnîrf
lieux où l’on tramille le Vendredi Saint,
il faut bien reconnaître que la chose mé-^
rite d’être prise en considération.
Il n'est pas imprcbable qu’ü puisse ÿ“
avoir une solution inattendue : que ie|
Vendredi Saint soit déclaré jour féiié, c&'^
qiû, à un point de mie chrétien, serait^
parfaitement raisonnable. Réd.
m mmmmm
Visites aux Vaudois dissHils
ddds la Mlidiie de Saidt-Jeanj
Cette année encore, la V. Table a cruj
bon de faire visiter ces familles par unj
évangéliste en retraite.
Voici quelques mots de l’évangélist
même.
Dieu, dans sa bonté, m’a donné encore
un peu de force pour visiter ces 53 f aitnîlle
vaudoises disséminées depuis Saint-Second
jusqu’au Pont vieux de Rorà.
J’ai fait qpltre voyages par mciis : eu
cinq mois, vingt. J’ai été accueilli asse
bien partout. Mes visites sont courtes : je
lis quelques versets, quelques passagell
choisis, une prière, ensuite je m’en: vai&J
Ces chers amis sont heureux d’être visi-^
tés ; ils me remercient cordialement touBj
et surtout ils remercient la V. Table qr
ne les abandonne pas. Dans bien des ca
ils sont visiblement émus.
Ce qui me réjouit aussi, c’est de voiï
souvent des voisins s’unir à nous pour cè
petit culte.
L’on sème, et à son temps Dieu fer^
germer sa divine semence.
Certes, ils sont très heureux quand ill
voient le Pasteur ; mais comme il ^t ma
tériellement impossible que cdui-ci, ave
Une gnande paroisse à desseTvir, puisse
visiter régulièrement, ils sont reconnaia
sants d’avoir au moins un évangéliste
traité, envoyé par la V. Table,
J’ignore si j’ai pu contenter TAdminî
tràtion et les familles visitées, mais
que je puis assurer c’est que j'ai travafli
sous le regard de Dieu et pour le bieij
des âmes. David Gaydou.
STORIA DEI PAPI
Ttarríim da ENKtCO WEVNfER
Volùaic in ottavo grande, di pagine 350.
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Estero: L. 17, franco di porto.
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SCflIIAiNt OE RENONCEMENT.
«• Uste.
Chiesa di Manlio {V vers.), L. 400,—
N. N., Massello » ■ 40,—
Chiesa di Bdbbio Rdlice t> 1.000,—
» » Messìrna (2'’ vers.) » 40,—
Sóuiola Domenicale di Messina. » ^ 20,—
Chiesa di Torre Peli (2‘*vers.)» 2.673,—
» » PramoUo (2” id.) » 31,—
Stazione di Barga (2° id.) » 35,^—
» » Piedicavallo (2” id.) » 10,—
Prof. Enrichetta ConteJalla,
Cagliari »
letizia De Levis Della Torre,
‘Asola »
Vigna Giacomo, Torino » 15,
Chiesa di Ì.ivorno (2° vers.) >> '45,
jîfe^
CHRONIQUE VAUDOISE.
Les VaUfdois qui se rendetti à Btologna
pour le « raduno » des Alpins, dimanche
9 courant, et qui ne veulent ¡pías renoncer
à leur culte, trouveront une Eglise Eivangélique (Méthodiste) à Via G. Veneziani.
Le service a lieu à 10 h. 30.
* * H!
ANGROGNB. Le pasteur, M. Nisbet, est
rentré dans la paroisse, après trois mois
d’ahsenee pour une mission en Eîcosse.
Peindant son absence, le pasteur émérite M. David Revel a bien voulu prendre
charge de la paroisse. Sa prédication robuste et son énergie n’ont pas laissé dormir le monde. Il y a aussi, à Angrogne.
des membres d’église qui sont très con.^
tents de dormir et n’aiment pas beaucoup
d’être secoués ; mais la meilleure partie
de notre église est reconnaissante au Seb
gneur pour le ministère de ÍM. Revel.
— Samedi passé est décé)dé, au Pradutour, Besacm Daniel feu Daniel, âgé de 69
uns. Notre sympathie à la famille affligée.
— Samedi aprœ-midi a eu lieu la célébration du mariagei de Giardcm Eîmand
Emile ,de Henry avec. Buffa EmUia Suzanne,
fiUe de Tancien du Pradutour. Dimanche,
après le culte, il y a eu la bénédiction du
mariage de Barone Delfino avec Benech
AifreUa feu Barthélemy.
Nous remercions les époux pour leurs
dons ide 10 et de 25 lires pour l’Eglise, et
nous leur souhaitons une union heureuse
et bénte.
— Prochainement il y aura l’admission
de quelques catéchumènes à la Communion
de l’église. Nous insistons encore pour que
les catéchumènes réfléchissent bien au pas
qu’ils vont faire. Ein générial, un jeune
catéchumène qui désire de renvoyer sa
demande d'admission, démontre plus de
sérieux et dé spiritualité que bien d’autres qui sont admis simplement parce qu'ils
doivent partir pour la ville.
Pour ceux qui se sentent prêts à prendre leurs eingaîgements vis-à-vis de Dieu,
nous rappelons cet article des Règlements
die notre Eglise : « Pour être admis comme membre communiant il faut : a) en
faire demande par écrit au Consistoire;
b) professer les principes de l’Eglise Vaudoise et vivre en conformité de ses principes ; c) contribuer selon æs moyens pour
les besoins de l'ï^lise ; d) se soumettre
à la discipline dei l’Eglise».'
BOBI. Depuis longtemps les Mères de
faniiUe de Bobi projetaient une petite visite au Refuge Roi Charlies-Albeirt çt à
leurs sœurs de Saint-Jean.
Seulement, nos lecteurs savent combien
c’iÈet difficile pour des mères de quitter
leurs foyers. Il y a tant de forces qui les
y retiennent î
Pourtant, c’est ce qiu’eUes ont fait, dimanche 2 avril, par une journée radieuse
de printemps. En auto, sur des chars, à
pied, un bon nombre d’elles se sont trouvées, avec leurs belles coiffes blanches,
d'abord au temple, puis, à 2 heures, afu
Refuge, où elles ont pu se rendre compte
de toutes les misères qui s’y donnent rendez-vous et que la charité chrétienne tâche
d'.dné’gor.
A 4 heures, aimablement invitées, elles
se sont encore retrouvées avec les Mères
de Saint-Jean, qui feur offraient, avec
grâce et générosité, une excellenite tasse
de thé.
Touchées de l’accueillante et aimable
fraternité, les Mères de Bobi remercient
avec reconnaissance.
LA TO'DE. Dimandie dernier, a eu lieu
Tensevelissement de M. Charles Gees, que
le Seigneur a rappelé de ce mohete à l’âge
de 40 ans.
Nous demandODs à Dieu de vouloir
consoler la famille dans sa douloureuse
épreuve.
— CÎdtes de la S&maino Saiitte : Dimanche, 9 courant (Rameute), à 10 h. 30,
cultes au Temple neuf et aux Copiers,
avec célébration de la SainténCène (coupe
commune).
Jeudi saint, 13 courant, à 20 h. 30, culte
avec Sainte-Cène, dans le T’épie neuf
(coupes individueUes),
Vendredi saint, 14 courant, à 10 h. 30,
réception ¡des catéchumènes.
Dimanche de Pâqu®, à 10 h. 30 : Première Communion (coupes mdividuelles).
Nous rappelons que la collecte à l'issue
du culte de Pâques est en faveur de notre
œuvre d'évangélisatiomt.
— Pour dimanche prochain, 9 courant,
a été fixée la Joumée'’des fleurs et de la
douUe croix, instituée pour combattre la
tuberculose et ¡pour assister ett soigner les
tuberculeux pauvres. Des groupes de jeunes gens et de jeunes flllies offriront au
public des fleurs et des objets variés, demandant une oblation dans ce but. A. J.
— Cinéma bienfaisant. La soirée organisée en faveur des installations radiologiques à rHôpital de La Tour,' a très bien
réussi et .a donné une recette satisfaisante.
Le filin Le Juif errant, d’après le roman
de Sue, a paru sur l’écrajn_ du Cinéma
Trente à la grande satisfaction du public
qui a pu y assister. Il ne nous reste qu’à
remercier celui qui a lancé l’idée de la
représentation, le propriétaire du Cinéma
et tous ceux qui ont collaboré à la bonne
réussite de la soirée. Notre^ reconnaissance
s’étend aussi au ¡public, et d’une manière
spéciale aux nombreuses personnes qui ont
acheté des blllete sans en profiter, dans
le seul but d’aider une bonne cause. Réd.
MARSEILLE. Le 25 mars, dans la matinée, le Consul d’Italie a uni en iniaaliage
Poët Louis et Gugiielmet Lydie, Tron Gustave et Guglielmet Mafiawne, tous originaires de la paroisse de Villesèche.
L’après-midi, les deux couples ont célébré la cérémonie religieuse dans leur
église respective, présidée dans Tune par
le pasteur M. iMairti'n-Favenc, dans l’autre
par le pasteur M. Kaltenbach.
Après la cérémonie, les époux ont reçu
¡de nombreux témoignagnes d’affection de
la part de leurs parents, amis et connaissances. Bons vœux ! P. P.
PEBBIEB-MANEILLE. Dimanche passé
2 avril, notre paraisse a eu le privilège
d'être visitée piar le prof. A. Tron, président de la Cotnmission du Chdnt Sacré. R
a présidé avec efficacité le culte du matin
a|u Perrier et celui de r,après-nud!i à Mar
neiUe en plaidant la cause diu chant sacré.
Nous le remercions pQur sa bonne visita
— Nous apprenons avec douleur la molt
de Pons Elisa, de la Baisse, décédée il y
a quelques jours, à Marseille, après" une
courte maladie. Elle était bien connue chw
nous à cause de son caractère bon et toujours prêt à se préoccuper plus des autres
que de soi-mêma Notre paroisse perd
elle un membre fidèle et dévoué.
A la mère, qui a déjà vu partir pour
l’Audelà plusielurs de ses enfants, ajUàB
soeurs et à tous les .panents, nous renoUr
vêlons notre sympathie dains ce nouveau
deuil qui vient de les frapper.
La famillie verse, à la mémoire de Gia
chère défunte, L. 100 pour l’Eîglise de
Maneifle. Le Pasteur : Oubste Pbykonbî*
SàDIT.0EBIIAIN. Dimanche dernier
nos vaillants et infatigables «unis de
l’Union juvénile ont récité le drame iJIfir
trum, Le succès a été comifdet et nous nous
en réjouissons vivement avec nos jeunes
aïltfeteB.
VQiLAB. De samedi à lundi derniers <a
eu, heu la visite ardinairei d'Ëglise, présO“
par le vice-modérateur, M. le pasteur
Loiiis Marauda, gentiment aocampagné,
pendant la journée idu dimanriiei, par le
vjee-président de k Commission de Distorîct, M. Gino Gostabel, de La Tour.
Au çadtie, le dimanche matin, comme aux
riions du soir, au Teynaud et à la
Piantà, partout de beHes assemblées ont
aceueilid M. le pasteur iMacaiuda et ont
vibré visiblement alu contact de sa parole
et de sa personnalité si proEfondément^
SpirItueUes. •
La réunion du Centre a été présidée,
dimanche soir, par M. le prof. Gino Costabd, qui a intéressé vivanent le n<anibreux
et attMîrif ^ piuMic, par un message, profond et pratique en même temps, sur « la
■vraie piété évangélique».
/. Aussi les plus petits de nos écoles du
dimanche ont eu leur part à la joie de
llEfelise et., ont vite fait amitié avec ces
diers visiteurs, dont les messages allaient
si bien au cœur !
C’est donc au nom de toute notre fiimille
paroissiale que nous renouvelons à M. le
pasteur L. ¡Marauda et à M. le prof. G.
Oostabel l’expression de notre vive reconnaissance pour léur édifiiante visite.
Que Dieu daigne rendre durables les
bénédictions qu’il nous a accordées dans
ces belles et saintes journées ! j.
AUX CORRESPONDANTS.
R. G., New-York : Reçu, merci, et salutah
tiens cordiales.
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Faits et Nouvelles.
Les Eglises et la stahiUsaMm de la fête
de Pâques. La S. d. N. a prié les Eglises
de faire connaître leurs vues à Tégard des
propositions concernant la stabilisation de
la fête de Pâques. Le Gonseîl nscuméniqqe
a en conséquence chargé sa section de recherches d’étudier k question de k réforme du calendrier, ün niemoirandnm accompagné d’un qpestiioimaire a été envoyé aux
Egbses pour recneiilir leurs avis sur les
propositions de stabilisation de k fête de
Pâques. Gelle-ci serait fiixée au dimanche
suivant le deuxième sanaedî d'avril.
il y a lieu de rappeler qpe naguère déjà
les Eglises avaient déclaré n'avoir aucune
objection dogmatique à faire à cette réforme, à condition qu'elle soit acceptée de
toute l’Eglise (Chrétienne. Les r^onses que
feront au nouveau queStijonmaire les îfelises affiliées au Conseil œcuménique seront
fondues en un raipport général (jui doit
être remis à la S. d. N. pour k fin de ce
niois. S. P p.
» * w
France. Mtirseîlle. On ne saurait attirer
assez l’attention des jeunes filles qui se
rendent à Marseille sur les graves risques
qu’elles courent dans la recherche d'une
place. Il ne faut pas oublier que Marseille
compte .plus de 800.0ÛO habitants eit présente pour k jeunesse des deux sexes de
séi’iedix dangers de déchéance physique et
morale. Dans un grand port (le mer surtout le vice a toutes facilitéB pour dépister
les enquêtes et k protection de® jeunes
y lest rendue particulièrement difficile. Il
est donc impardonnable que des parents
laissent partir leurs enfants, aiurtout leurs
filles, pour une ville de cette importance
sans leur assurer d'avance des attaches
avec un milieu susceptible de les protéger
et de les diriger sûrenïeiît. il y va de la
v,i|0 de ces jeunes. Ou ne doit donc pas
laisser partir de jeunes Suisses ou SuisBesses pour Maraeille sans les sdgnater au
préalable à k communauté protestante
suiisre de cette vîHe. Oette %liae fait
partie die la Fédération ¡des ¡Efehses suissœ
et est eu njésure d'offrir ja:<ïteci^ et secôurs à nos jeûnes (»mpiaitiiotés
mentes. L’adresse de Tfeguse suisse de
. Marseille èst : 14, Rue Puget. S. p. p.
En puòliant cèt efitr^et fixmd péf ï®
Sérvitó dè presse protestante, «oìtó î>^
âfidirh Bàr^r la .qfâestion et mcitr^ en
garde les jeime's^0e8 qui se rendent m
vüle penar ÿ trouver du, trmaü, quxi cette
ville fi'app^ Marse^ m Gênes, Lion
ou Tmin, etc. La recommandation partiinâière reganSünt Mdrseülé dàit’ s’ap^
q0r dfmne mùeniêrê bien 'fim
t*08 dan^rs propres à un port de mer. Ifeh,
La famille et les àîdres parents dui tégreUà
JEAN GÀY
décédé le 24 mars à i’Hôpitid Vénido^ de
Turin, adressent un chaleureux remerdet-^
mmi à toutes les personnes qui leur ont
témoigné, pendant sa longue maladie, de
la 0!finpæthie est de i'affeptiàn.
Ils placmt en première ligne la Directrice et tout le Personnel de l’Hûpital, qm,
l'ont soigné avec tant d’empressement et
d’ùJmégaUqn jusqu'à Ses derniers moments.
Que M. le pasteur Simeoni, M. le catir
didat Deodato et M. Aatgelini reçoivent
l’assurance de leur vive recemummnee
pour le témoignage touchant et édifiant
qu’ils ont fendu à leur hien-aimé, ainn
que TEglise pour sa hd^e 'couronne.
Ils remercient aussi sincèrement tous
ceux qui se sont unis à eux le jour deà
funérailles.
Le pasteur H. Rivoire et ses enfemts re-,
merdent sincèrement tous ceux leur
ont témeigné de la sympathie dans leur
grande affliction oemsée par le départ somdam de leur hienrcémée épouse et mère
fiílilMWiíl!.
Les farnMes BASTIE et BESSON, to«*chées des nombreux témoignages de symr
pdthie reçus û Vœcasùm du départ de
leur bien-armée file, épome, mère et sœtir
remefdent en particulier les SœuiTs du
Refuge pour leurs soîm dévoués, le pasteur M. Gardtol, et tous oem qui ont prie
part à leur àwigrin.
Luserne Saiint-Jeiah, 3 avril 1933.
3^
La ppBci^on de la
Nous lisons dians un journal d’outremouts :
« Certeifeis queftidiens de la grande presse
française, reinda(nit compte de la cérémonie
par laquelle le nouveau Présidieint des
Etats-Unis jura fidélité à k Constitution
de son pays, au momœit de son entrée en
fonctions, ont annoncé que M. EoosveîH:
ptreta sermieinit, « la màîn posée sm ¡a tar
Ùè », ce qui ne veut rien dire, sinon que
le bon public français est parfois remajrquaiblement bien itaieeigné par k presse » î
Le point d’exfclamation c'est nous qui
l'ajoutons, et nous croyons en avoir le
droit. Imaginez donc la solennité de ce
jurement, de k ¡part du Président des
Btate-ünis, « la mdin posée mr la table » !
Nous ne relèverions pías le fait s’Sl ^aît
patrticuîîer à k BYance; mais malheureaeement (juand il s’agit de questions religieuses ou attenant à la religion, les correspondants sont d’une déplorable fégèreté.
Il ne sera pas nécessaire de répéter pour
les lecteurs de VEcho que le prêsîdient Roosvelt, comme du reste tous les autres
Présÿents de k grande république étoilée,
a juré « to main sur la Rible ouverte devant lui». «R a même terminé sem dkcours-prograpsme par ces mots: Avec l’aide
de Dieu, je m’efforcerai de tenir mes
ei^agements ».
ïfeus poaivwis ajouter que k Bible sor
laquelle IM. Roosvelt a pîrêtê serment, e*t
un- Hvre historique elt vénérable depuis
trois cents ans dans sa famîQe. C’est sur
ce même volume que ML FranMin Roosvdt
prêta deux fois serment comme gouverneur de TEtat de New-York. Cette BiUe,
imprimée en htdtendajs, appartint d’sflxmd
au ftfe du premier Roosv^, qfui vers k
moitié du dix-septième siècle vint s’installer à k Nouvkle-ABisteirdaïn,
lie passage choisi par le Président actuel au moment de son installation, est
celui du XIII* chapitre de la premiik« épStre aux (IkrinthienB : « Même si je pan-
4
la,fe les languies dies Üommes et des
anges,; si je n'ai fflcmt la .cJiOTité, je ne
sms que comme l'airain qui,rœonne on
k cymbale qui retentitiix
QueJqufi chose de mieux quie votre « table », ô alertes conriesiiQndalnts de ce qu’on
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S. Sebastiano
Perosa Argentina
Perosa Argentina
S, Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riagliettb-Fiugerat/ac)
Abbadia
Ponte Lem ina (fac.)
Pinerolo
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10,52 12,27 14,32 16,48 18,38
10,55 12,30 14,35 16,51 18,41
10,58 12,33 14,39 16,55 18,44
11,01 12,36 14,42 16,57 18,46
11,04 12,39 14,45 17,- 18,49
11,07 12,42 14,49 17,03
' 11,10 12,45 14,52 17,06 18,56
11,17 12,52 15,- 17,13 19,03
11,24 12,59 15,08 17,20 19,10
11,27 13,02 15,11 17,23 19,13
11,34 13,07 15,19 17,28
11,40 13,10 15,25 17,31 19,21
7,22 8,45
(1) Sabato (mercato a Pinerolo) — (2) Feativo.
6,01
6,04
6,09
6,12
6,18
6,25
6,27
6,30
6,33
6,36
6,39
6,42
6,48
7,40
7,48
7,51
7,57
8,04
8,06
8,10
8,13
8,19
8,22
8,29
11,52
11,55
12,12,03
12,10
12,17
12,20
12,26
12,29
12,32
12,35
12,38
12,44
(1) Festivo.
13.40
13,44
13,50
13,53
14,14,07
14,15
14,20
14,23
14,26
14,29
14,32
14.40
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
17,
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
lt,50
18,
18,03
18,10
18,18
18,25
18,28
18,31
18,34
18,37
18,44
(2)
20,10
20,18
20,21
20.25
20,27
20.30
20.33
20,36
20,43
20,50
20,53
20,58
21,01
(I)
19.30
19.33
19.39
19,42
19,49
19,57
20,20,04
20,07
20,10
20,13
20,17
20.25
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERRERO
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclaretto
T rossieri-Faelto
Perrero
9,
9,08
9,23
9,27
9,30
13,25
13,33
13,48
13,52
13,55
19,35
19,43
19,58
20,02
20,05
Perrero p. 5,20 7,
Trossieri-Faetto . 5,23 7,03
Chiotti-Riclaretto » 5,27 7,07
Pomaretto » 5,42 7,22
Perosa Argentina a. 5,50 7,30
17,10
17,13
17,17
17,32
17,40