1
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Tous les pays de l’IJnPon
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Aiiieriqne du ¡Sud . . .
U 3
On s'abonne;
Au bureau li'Administraüon;.
Che-7. M>1. les Pasteurs;
Chea M. Ernest iloberl (Pigneiol)
et à rimpi'iinorie Alpina à
Torre Pellice.
l/abonnement pari du 1. Janvier
et SG paie d'avance.
Année XVIll. N. 24.
N uiûéros séparée «IdmaPdes avant
le tirage, 10 centimes chacun.
Annonces: '20 CGntinrie.s par ligne
] pour une seule fois — 15eonLimes de ‘2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 lois et au dessus
fi'adre.sser pour la KédariUon à H
le Paal.H. Meille, Torre Pi9//ics
ot pour rAdniinistriitlon à M
Elisée GostaheJ, 7’orriii'*eiiifcc.
9 Juin 1892
I Tout changeai,ont d’adresse est
I payé 0,25 eenlinies.
LE TEMOIN
ECJIO DES VALLEES VAUüOrSES
Paraissant chaque Jeudi
Voua nie serez Lémuins, ici. 1,8 Suivant la vérité avec la charité. Epli. l'V, IS, Que tou règne vienne. Haltlx. V!, 10
N O III III a i r e :
Conamuir.cations officielles — Évangélisa-lion — Necrologie : Henri L-A. Joraud
' — Correspondance __ A ipael âge se
couvertit-on ’? — Spiirgeon et l'enfant
poitrinaire ™ Biljüograpliio — A propos de la (leiuande à la Comraime:
COIÏIMUNICATIONS OFFICIELLES
I,es5 Consistoires'soûl priés de faire
parvenir leurs rapports annuels à la
Table, avant, ie 12 du mois de Juillet prochain.
Ces i'a|)porls devtonl faire une
place particulière h ce qui a irait à
la coopération des membres de. féplise et à la pratique du culte de
famille, fai.sant suite à ce qui a été
dit ces deu.x deriiière.s années.
Dans la répartition de.s collectes,
les Consistoires sont invités a se coii^
former aux arlioles 25', 9® et 31® du
Sjnode dernier,
Nous avons adressé un exemplaire
des tableaux à l'emplir à chaque
pasteur. Si, quelqu'un ne l’avait pas
reçu, il e.st prié de réclatner auprès
du soussigné, . '
Les assemltlées paroissiales de St.-,
Jean, La Tour, Turin. Pragiol, Villesèche, St.-Germain, Pral et Pomaret ayant fait parvenir à la Table,
en réponse à l’article 21® du Synode
(le 1891, leurs propositions de révision de la CoiiRlilntïon, nous portons à la connaissance des églises
que les cinq nommées en pi'cmier
lieu demandent la révision générale,
les troi.s aubes s’étant prononcées
couire, et que Sl.-Gei'rnain, Pral et
St-Jeau se trouvent d’accord pour
demander que la.durée de la charge
des anciens soit limitée à cinq ans.
Nous lieiidi'ons com[de, dans no-,
Ire Rapport à la Vén. Assemblée
Synodale, ■ de (¡uelques propositions
isolées faites par telle assemblée’
d’église.
Torre PelUce, le 7 Juin Ì892.
Pour ia Table:
J. P.'Pons, Modératetir.
X
ÉVANGÉLISATION
Coiiférciice du District de Sicile.
Celle i'ütiférence s’est ouvertó à Pa
lei'me lé 20 Avril sous ta |iréjsidence
de M. J. Bonnet. Son pieimer travail a été d’examiner le,s rap[)Oits
♦Ai' •
2
.'I^-.J - - ' ÍÍ ^ ^ ^ ; •- ,f__. '
186
ÿ-: .■‘'
(les églises, rapports résumés très
succintement rlaiis le Bollcllino délia
Missione Valdene, où nous nous permetlons de glaner.
Paleriiie. On remai'ipie une Iréquenlalion plus assidue des cultes.
Moyenne de l’auditoii'e le uiatin, de
63 à 85, le soir de 40 à 50. Los auditeurs d’ôccaslon sont plus nombreux et attentifs. — Les réunions
mensuelles de priôie sont peu fré(|uentées. — 28 calécliuménes ont
reçu rinsU'UClion religieuse, dont 8
ont été l'eçus à Pâques. — Membres
communiants 402. — Pour ce (jui
est des écoles on vit et on fait des
progrès réels; 72 inscrits.
Vittoria. Les cultes ont été fréquentés assidûment par un bon nombre de frères et d’adhérents. — Quelques uns qui s’étaient endormis se
sont réveillés et ont retiouvé le
chemin du temple. — L’élément
féminin est plus assidu aux cultes.
— On a tenu beaucoup de réunions
à domicile, mais sans résultat pratique. — Les contributions sont des
plus maigres. — 90 enfants dans les
écoles de la semaine, une centaine
à l’école du Dimanche.
Biesi. Cultes bien fréquentés. —
Des 25 catéchumènes 11 ont été reçus. — Les 197 élèves de l’école du
Dimanche ont été plutôt réguliers.
— 11 y en a 248 dans les écoles de
la semaine. Les 50 de l’école du soir
n’ont pas brillé par la régularité.
Ittessine. 155 membres communiants avec bon nomb)'e d’adhérents.
— L’école du Dimanche a une 50”
d’enfants, mais qui ne sont [>as des
plus réguliers. — 7 catéchumènes
ont été reçus Îe .jour de vendredi
saint, 11 y a habituellement de 80
à 100 fjersonne.s au culte du Dimanche matin.
Gela nous entiaîiierail trop loin
de parler des autres stations du district; Calianissetla/frapani, Traîna,
Grotte, Modica. Nous dirons seulement deux mots encore de Catane.
« Beaucoup de rnembi'es de l’Eglise
ont perdu le piemier amour et sont
tombés dans une tiédeur et une
apathie vraiment déplorables. D’autre pari, il y en a aussi l)eaucoup
qui l'einJent un bel et éditiant témoignage par la fréi|uenlalioii des
cidtes, une conduile moi'ale exernplaire et une vie spirituelle conforme
aux prescriptions de l'Evangile. —
Plusieurs membres, pour des moLifs
divorsjs’abslienneiilde venir au culte.
— Il y a 130 enfants dans les écoles de la semaine; pres(|ue tous
fréquentent l’école (lu Dimancbe.
[Celle cliére église, la plus belle
perle de noire cotiionne de Sicile,
traverse éviilernmeiit une crise des
plus graves dans les causes de la(juelle nous n’avons pas à entrer.
Mai.® que ce (( petit troupeau » soit
chaudement recommandé au « graud
berger » par tous ceux qui ont à
cœur l’avancement (iu royaume de
Dieu dans notie patrie].
Au cours de la conférence MM.
Lettieri, Beltrami fet Frizziero, représentants des aulre.s dénominations à l’œuvre à Palerme, ont prononcé des allocutions toutes pénétrées des sentiments les plus généreux. Nous ne pouvons encore ici
que glaner. (( Dans noire pays, a dit
M. Lettieri, (église wesleyenne) c’est
le scepticisme qui règne. Nous témoignons au sein d’uii siècle positiviste, et le positivisme se glisse
máme dans nos églises. El) bien !
élevons les yeux au ciel d’où nous
viendra le secoui's. Dans les diliicullés
de notre œuvre,répétons avec Esaïe;
« Mon droit est auprès de l’Eternel,
et ma l'écornpense auprès de mon
Dieu »... J'ai trois fils dans vo.s écoles et je vous remercie des soins
atîeclueux dont vous les entourez».
« Si nous voulons meltre des bases solides à iiüli'e union, a dit M.
Beltrami (église libre), il faut que
le message soit ildèlemeiit prêché.
Pour que nolie pi'édication soit efficace, il faut ((u’ellc soit pleine de
Christ. Voyez un cercle ; tous ses
rayons convergent vers le centre
sans se renconti'er, sans se w’Oiser
K.P.
3
- ' Tip
ni se lieurtei': ainsi devfioris-iions
èlre; le centre c’est Christ; les rayons sont nos églises qui toutes de
vraient être dirigées vers Chi'ist ».
«Je suis heureux de pouvoir dire,
a ajouté M. Frizziero (église nnéth.
épis.) que dan.s tous les champs où
j’ai Irnvaillé, toujours J’ai vécu en
Ironne harmonie avec les membres
d(;s aulres églises. Que notre seul but
soit de Iravailler pour que les âmes
se convertissent à Christ. Je dois reconnaître que celte idée, ce but, ,je
l’ai trouvé d’une manière spécia e
dans l’église Vaurloise qui travaille
avec rinteiilion unique d’ameuer des
pécheurs au Saiiveur».
1/ordre du joui' le ¡dus iraporlant
approuvé par la conférence a été le
suivant:
(( La conférence désirant écarter
la contradiclion qui sernhle exister
entre l’art. JO de ŸOrganamento et
l’autorisation accordée pàrfois aux
évangélistes laïque.“«, par la Commission, d’administrer les sacrements,
propose à tel de ses membres qui
fera partie de l’Asseinhlée Synodale
de demander à celte dei'nière,de bien
vouloir spécifier les cas où celle autorisation pourra être accordée.
Des conférences présidées, le soir,
par MM. Bonnet, Rostan et Ronzoni,
ont été suivies par un nombreux
public.
Tnrîn. « Vingt-deux communiants
ont été reçus à Pâques et cAnq à
’Pentecéte. I.es trois quarts nous
viennent de l’église romaine. Comme
parmi eux il y a plusieurs jeunes
pères et mères de famille, déjà bien
ga,rnifi d’enfants, l’acquisition est importante. Us portent avec eux un
contingent de vingt enfants transplantés ainsi I tout à coup dans le
sol fertile de l'évangile. Autres seize
membies ont été reçus par certificat.
..a palmç de l’activité est due
aux femmes, dans l’église de Turin »...
Une vente au profit de l’évangélisation a produit 800 fr._
«Nous avonsréunions de
famille de maison en neaison. Bien
des personnes qui n’auraient pas eu
l’idée et le courage de venir aux
cultes à l’église, ont pu ainsi entendre parler de J. Clirist. Il suffira
de dire que dans telle de ces réunions, à la suite d'invitations pressanles adressées aux voisins par
deux sœurs pleines de zèle, nous
nous somme.s trouvés en présence
de quarante auditeurs. »
Ex. du Bolletlinô.
Livourne. Le T' Mai a été baptisé
dan.s notre église de Livourne un
Juif de Moscou: Cairn Achabbat.
Depuis longtemps déjà il avait abandonné la synagogue et avait acquis
la cetiilude que le Messie était venu
et que ce Mes.sie élail Jésus. 11 suivait a.ssidûment les cultes des églises lulliériennes* de Pétersbourg et
de Moscou^ mais renvoyait de jour
en jour son baptême. Se trouvant
deniièrement à Invourne, pour son
commerce de marbres, il se fit présenter à M. Quattrini pai' uri ami,
lui demanda d’entrer dans l’église
moyennant le baptême et une confession publique de sa foi. Le néophyte devant repartir, la cérémonie
ne put avoir lieu le Dimanche, mais
dut être fixée pour le jeudi soir. Il déclara qu’il considérait Jésus comme
le Messie qui devait venir au monde
et qu’il croyait en Lui. D’auditoire
tut ému par cet acte simple et pourtant si grand, et bien des prières
s’élevèrent à Dieu en favpur de ce
pëuple qui n’a pas encore accepté
le salut. Plusieurs Juifs avaient été
invilés à la cérémonie, mais aucun
ne paru!.
Ex, de l’Italia Evangelica.
KCCItOLOCdlE
T
.0
-T
■ \.LyÆ
Le 21 Avril dernier, à Victoria
(Brilish Colombia) Amérique du
Nord, terminait sa carrière terrestre
4
■‘i ' \ ' ' ■■"■' .■ - -') ■’ 1,‘ ’■-■ rr . T-V---.-.'i
mt-r
M. Hem'i L. A. Joriiml, bien connu
de plusieurs d’eiUre nous,
Naüf de Bougy, Canton de Vaud,
il habita longtemps Gênes en ciualilé de négCicianl, Ceux (jui ont soutenu avec lui des relations, ont lous
dû rendre hommage à sa loyauté et
à sa parfaite honnêteté dans les affaires.
Ayant laissé de commerce, il se.
retira avec sa famille à Rolle, d'oii
il émigra, il y a environ sept ans à
Victoria où sa tille aînée s’était auparavant rendue pour explorer la
situation. Ce nouveau séjour, marqué pour eux par des joies de .famille,‘n’a pas été sari.s (pielqae déception.
Un de leurs regrets sur la terre
étrangère, c’était de ne plu.s jouii'
du culte de l’église vamloise. M. Jorand, validais suisse de patrie, était
ecclésiastiquement vaudois d'Italie,
aussi'l)on vaudois que puisse l’être
uii de nous. Bien <iu’é!oigné, il iva
cessé d'appartenir de cœur à’noli'c
église, ainsi que Madame Jorand.
Dés qn’il y a eu un commencement
d’église Vaudoise à Gênes, il en a
fait pai’tie et a exercé en son .sein,
de longues armées, roffice d’ancien.
11 fallait alors un certain courage à
un suisse, dans la .situation où était
M. Jorand, pour s’unir à une pauvre
petite congrégation compo.«ée presque exclusivement d’ouvriers; mais
le % qy’en dira-t-on? » n’a jamais eu
la moindre influence .sur sa conduile. Il aiH’ail été, si l’occasion s’était oll’erte, de l’étoffe dont sont faits
les martyrs.
Les pasteurs qui .se sont succédé
dans celte , ville, à corpmeneer par
M. Geyrnonat, se rappellent (ceux
du moins qui vivent encore) quoi
solide appui il.s avaient en lui. D’un
dévouement très rare, toujours prêt*
à se rendre utile, n’importe de quelle
manière, même en dirigeant le chant
au culte; toujours prêt à payer de
sa personne et de sa bounsé, très
généreux, très hospitalier, ami sùr,
discret et constant. Gomme membre
de l’église vaudoise, de concert avec
le pasteur d’alors, il a été run des
fondateurs de l’hôpital proteslant de
Gènes, élablissement auquel il a
donné heaucoup de temps et de
soins.
Lorsqu’en i860 le Synode décida
la nomination à cété de |a Talde, de
la Commission d’Evangélisalion, M.
Jorand fut élu à runanimité membre de cette Commission et continua
d’être réélu en celle qualité pendant
neuf années consécutives, ce qui
montre combien il était en estime
parmi nous. Sa piété élait essenlieliement pratique et active. Au ciille
de famille, il avait l’habitude de faire
prendre, une part active à tous ses
enfanls, vrai moyen de les y re.idro
atlentiis et de le leur remirc prq[i table.
11 n’avait pas alleint la perfection,
il le savait et le senlait profondéraeni, mais il tendait à la perfection
avec persévérance, et maintenant,
alïranchi de tout ce qui est de ce
monde, il a^aUeint le but vers lequel
il marchait.
Toujours entiérement acUf, même
lorsque la faiblesse qu’amène l’âge
se faisait déjà sentir, il employait
méthodiquement sa journée, ne négligeant rien de ce qu’il croyait ôlre
son devoir.
l/hiver dernier-, 1’« influenza », qui
a sévi cruellement chez nous, a é,tendu son action funeste jusqu’,à
Victoria. M. Jorand a été l’une de
ses victimes. I.a maladie a traîné
en longueur mais n’a pu être vain eue. Les détail-s relatifs à'se.s derniers jours nous manquent.
M, Jorand laisse après lui tro,i.s
filles mariées et une non mariée,
un fils, jeune homme qui se pi-épare à devenir ingénieur, et une
très digne et vénérable veuve,
Que ces lignes, qui ne leur parviendront que dans.qüelques semaines, leur soient un térnpignage de.s
Hhi
-il-
5
■ ^ -rf. )V; • . • ' . . . ; , ' • • . •
- 189
l'egr'els el de la profonde sympathie
de leurs amis des Vallées et. du soussigné en particulier.
.r. D. G.
corrp:spondance
Les quelques lignes de Lin nous
ont amené deux autres lettres, l’une
de M. Rihet de Pise et l’autre d’/lfirippa. Tous les deux ahondenl dans
le sens de M. A. Musto.i. f.e second
ajoute;
«Voici une nuire proposition que
je trouve meilleure, (|ue Lin ne
m’en veuille pas. Pour aider notre
Comité à faire face au déficit, que
tous les. pasteurs vaudois, tous les
maîtres et maîtresses d’école, versent dans la Caisse du Comité ou
de la Table, non la dîme, mais la
centième partie de leur subside annuel, soit par trimestre, soit par semestre (avant 1893) comme cela leur
sera plus copvenable, soit en une
fois, à la dn de juin 18912.
Qui aime l’évangélisation, me
suive».
Votre dévoué
Agrippa.
Rodorfit, i Juin '181)2.
Très honoré' Monsieur le Directeur,
Hier, mardi 31 Mai, a eu lieu à
Rodoret la conférence du Val S.t
Martin, i’.hacune des cinq paroisses
de ,1a Vallée était représentée par
son pasteur et deux délégués; nous
avons eu, en outre, le plaisir d’avoii'
au milieu de nous M. C. A. Trou,
qui nous-apportait les salutations de
nos amis du Val Pérouse, et M, Gardiol qui représentait le Val Pélls.
Déjà lundi soir se sont tenues simultanément deux réunions, l’une
aux Fontaines, l’autre dans le temple de Rodoret. Les exhortations,
prenant leur point de départ dans
les derniers versets du chap. IV"*®
el les .premiers du V*"® de i’épilre
aux lipbésiens, ont roulé sur le sujet de la conférence: les conversations re'igieuses. La conférence proprement dite s’est ouverte le mei'credi matin avec une a.ssemljlée très
nombreuse et dont l'attention n’a
pas faibli un moment de neuf h. à
raidi et quart. M. Giraud a entretenu l’auditoire sur 1 Pierre, III, 15,
parlant, avec une clarté remarquable de l’espérance du chrétien, du
devoir d’en rendre compte, et de l’esprit avec lequel on doit le faire.
Après le culte et la lecluie du pr.
verbal de la dernière séance par M.
Matthieu régent à Maneille, M. Micol
lit un travail court, clair et pratique
sur le sujet à l’ordre du jour. 1“ La
conversation est un besoin et un privilège de l’homme. 2“ Elle est un
moyen puissant de développement
en >ûen ou en mal. Si chez nous
l’on ne va pas aussi loin que dans
les ville.s, dans lesquJIes il y a des
rendez-vous, aux conversations -infâmes, néanmoins les conversations
vaines sont générales. 4“ La langue
ii’est pas la grande responsable; elle
n’est que l’écho du cœur. U faut que
le cœur soit sanctifié par l’esprit divin. 5“ L’homme a cependant aussi
des moyens extérieurs par lesquels
il peut être conduit à renouveler
sa conversation, a) Les bonnes lectures: il faut avoir pour donner.
b) Les Unions Cbréliennes ; il faut
s’habituer à exprimer ce que l’oii
sent, c) Les conversations .sérieuses
et familières après les réunions.
Voii.à les différentes idées touchées
par M. Micol et autour desquelles
viennent se grouper tes observaüons
des différents membres de la conférence. . ,
L’espace de nous permet pas de
rendre compte de tout ce qui s’est dit.
Le sujet a été exa.Tiiné de-tous les
côtés, sous tous les points de vue.
On a dit ce que devaient être les
conversations et ce qu’elles ne devaient pas être; on a abondé jusqu’à
.Vf.
Aï
■.i!«
i;
■ '
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6
.- ■I 9Ô
ìii ■'/'■'
ccwisiilérer comme bonnes toutes celles <|Hi s’occupant d’iin sujpt quelconque, sont inspirées, et dirigées
par un esprit de pureté, de dmiture,
dl’amour pour les hommes et pour
la vérité, qui s’élèvent toujours plus
haut, toujours plus près de là source
îles ohoses. On a dit que la bouche
lie doit jamais dépasser la pensée,
car s’il est deplorable que les conversations soient mauvaises, il le
serait davantage qu’elles devinssent
hypocrites. On a montré la grande
utilité morale et spirituelle des conversations religieuses. Ou s’est demaindé quel enfant est celui qui a
honte de son père, quel sujet celui
qui a honte de son roi; D'il a indiqué la source de toute parole: le
cœur el, les moyens de l’améliorer;
on a insisté sur une foule de sujets
de bonne conversation tels que l’expression de la reconnaissance que la
oréiilure bénie el sauvée doit faire
monter toutes les fois qu’il y a de
l'à«propos vers son créateur, son sauveur et son Dieu, Tout les présents,
enfin ont été exhortés à rompre la
glace et à entrer dans, cette eau
fraîche, limpide et salutaire des bonnes conversations.
Le sujet de la prochaine conférence est le suivant; La vie du
chrétien doit être én harmonie avec
l’Evangile.
iLa clélure a lieu à midi et quart
par une prière de M. Tron pasteur
à Massel. i
Nous espérons que la conférence
ne sera pas sans ré.sultat pour ceux
qui ;y ont pris part.
Veuillez agréer M. le Direeteur
les salulatiems fraternelles
de votre dévoué
J. Kibet.
BIBLIOGRAPHIE
Guerra alla guerra de Francesco
Sciarelli rnin. métbod. wesleyen.,
Po'zzuoli, 1892.
La thèse de Tauteur est que tout
cliréüen évangélique est membre né
des associations pour la paix et que
dès lors il doit demander formellement (l’en faire partie. M. Sciarelli
montie, par un grand nombre de
déclarations et de faits tiré.s de l’Ancien et du Nouveau Teslomeiit, que
l’i’sprit de la Bible est contraire à
toute violence, à tout meurtre, à
toute giieri'c. cc II est vrai,'a-t-il soin
d’ajouter que les Juifs furent les
instruments de Dieu pour la desIrnction de ciiui [leuples adonnés à
tonte espèce d’abominations exécrables, et qui ne craignaient pas d’égorger leurs enfants sur les aulels
de leurs divinités; mais cet ordre
formel que Dieu leur répéta plusieurs
fois ne change en rien ses lois éternelles; au contraire elle les met davantage en relief. »
Celte exception constatée el cette
explication acceptée, la démonstration de M. Sciarelli est saiisfaisanle
et complète. Nous le félicitons d’avoir pris en nfiain cette grande cause
humaiiilaire que sans doute il poursuivra avec autant de ténacité que
celle du Dimaïuîhe. Si une association évangélique pour la paix, oITrant
des garanties de stabilité suffisante,
se forme, ce ne sont cei'tes pas les
Vaudois qui ont tant soutïert de la
guerre, qui refuseront leur adhésion
et leur collaboration.
La Balziglia, Bolletlino 189193 — Sommario: Ai lette ri, E. Garrou Giovenlù, Giovanni Pons —
I.é vrai bon.beui', J. Nisbet — Rimembranze, E. Pons — Premier
voyage d’un campagnard en clfemiii
de fer, A. Clôt — La Balsijle, Em.
Pons. Jolie et intéressante publication de nos chers BalsilUens qu’ils
voudraient oJfrir à tous les anciens
membres de leur Société et à leur
innombrables amis de l’beurc présente, mais qu’une dura nécessitas
les oblige à vendre. Prix minimum,
0,50, Liberté laissée à quiconique de
le payer d'un prix d’ad’ection. Qu’on
7
- 191
ne croie pas cepeiulaiit qu'ils poursuivent, une spéculation. Leur l)ut,
c'est, d’artirmer, sans qu’il leur en
coûte trop, leur exislence, leur activité, Icui's iiiLejitioiJs, c’est qu’on
se souvienne qu’ils sont là, (|u’il,s
veulent travailler et ,qu’ils ont de
l’étolie t>'tur l'aii'e uii hon travail.
Donc, c’est entendu, il faut, pour
rtionneur du nom Vaudois, que l’édition de 150 copies ilii H. la Bcilzi(jlia s’écoule comme de la neige au
soleil.
A.qyel âee se coiivertit-oii?
Le ‘2 Mars dernier, à (Cincinnati,
dans une réunion de piu,s de 5.000
personnes, à la snite d’un mouvement de réveil extrêmement remarquable, I’ évangéliste M. Mills,
voulant prouve!' que la jeunesse est
le femps le plus i'avoral;le pour allcu'
à ChrisI, demanda à tous ceux qui
avaient été convertis avant l’âge de
20 ans de se lever. Dlus de li'pis mille,
environ les deux tiers de l’Assemblée, se levèrent. 11 fit ensuite la
même demande à ceux qui s’étaient
convertis entre 20 et 30 ans; 300
se levèrent. Entre 30 et 40 ans; 50
se levèrent. Entre 50 et 60 ans, 10
se levèrent 11 (il alors appel à tous
ceux qui .s’étaient convei'(i.s a[)rés
60 ans, et cinq seulerneul se levèrent! La démonslialion était corn|)lète et convaincante.
souirrii' tout le jour et de tousser
toute la iHiU. Jésus t’aime, il L’a raclielé par sou |0'écieux sang; il sait
ce qu’il, y a de mieux |iour loi. Mais
bientôt, il le pi'eiiih'a à la maison et
t’expli([uei'a... » Puis, étendant la
main sur i’eid'aut, sans se mettre à
genoux, il dit: « Ü .Jésus, ce chei'
C'iifaut étend veis loi sa main amai, grie pour ti'ouver la tienne, Toucbe-le, cber Sauveur, de tou londi'e
et chaud alloucbcmeiiL. Souléve^le,
tandis qu’il li'avei'se la li'oide rivière
poLii' (|u’il ne se seule pas glacé pai'
les eaux de la mort; pieuds-le à la
maison au temps que lu jugeras
convenable. Montre-loi à lui pendant
(ju’il est là couché dans ce Ut et
puisse-t-il le connaître ,de plu.s en
plus comirie sou cher Sauveur ».
Puis il dit: « Mainlenant, cber ami,
n’aimerais-lu pas avoir ilans une
cage, un canari qui cbanlàl ¡tour le
distraire?» et. il' prdouna ;i l'infirm'.ére de lui en procurer un.
À propos de la demande à la Cominüiie
Spiirpeop et \'uM poiiripaire
M. Gougb, le grand apôtre de la
tempérance, raconte 1’anecdote suivante dont il a.ssure l’aulhenticilé.
Dans l’hôpital, un jeune garçon
se mourait do phtisie. Lui ayant pris
la main, le giand pi'éilicfileur lui
dit: « Mon cliei' garçon, c’est bien
dur d’être couché daiis‘ce lit, de
Nous sommes informés que nos
Municipalités, à l’état actuel de nos
lois, ne pourraient, le voulussent-elles, appliquer loules les mesures
(]ue nous demandions dans noti'e
eolreliiet du N. 22. M. le D'' Jourdan avait bien rédigé un réglement
i[ui, s’il aurait süiiltvé quelques
plaintes, aurait néanmoins mis un
terme aux graves inconvénients que
nous dépi,orons, mais ce l'égiement
qui a été envoyé à la Préreclure où
ses mérites exceplionneis ont été
reconnus, n’est jamais l'evenu avec
son exequalnr. Nous le déploi'pns
vivem ait tout en étant convaincus
(¡ue si nos conseils niimicipaus cl
! nos Ufliziaii Saviiari appli(|uaienl
' rigoureusement, c’est à diie dans le
sens du réglement Jourdan ce peu
8
tÆw^V,
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<ie loi <|ui tibí à leur (lisijosilioii, ils
tie seraienl tlésavoiiés (l’aucune auüji'itó et seraient remerciés par la
plus grande, en tonteas parla pins
inteliigenle partie de nos populations.
iothèqiie Vaiidoise dite du Colléoe
Ouvrages reçus deiniéiément <le
la part de M. G. GibetU, prof, de
botanique à l'yniversilé do Turin:
CtorbeâiH* L, Sardegna e Corsica,
libri 2. p” 8" Mil. 77 (XVI 647.
■iiiee, A, La i|uestioiie
sociale. I/opitiione pubblica. Conferenze. 12. Mil. ni (Xm 208
Fornelli, N, Saggio critico-slor.
sulle vere cause d. Crociate. 12. Nap.
74(115.
I\'cgri, G, Garibaldi, Conferenza,
po 8'" Mil. 82 (34.
Loiiiltro.t(o, t;, Tre tribuni studiali da un alienista, con 2 lav. 12®
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Òó«!car«il, M, Della vila e degli
scrini di Dio Marzolo. 8<i Treviso 70
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.4inati, Ani., li risorgimento del
comune di Milemo. Studio stor. su
doc. ed ed. ined. 12" Mil. 65 (351.
Rifililo mio ilo ^i«iinoficli. Storia d. libertà in Italia. Nuova ed.
oorred. d. vite di cel. oa|nt. ital. c
d. notizie .SII la vita e le op. dell’autore. 2 voli. 12. Mil. 60.
Alboiiiro, ,C G, Le evoluzioni e
lo .'•■viluppo della libertà. Di.scorso
.sulla Stor. Univ. gr. 8“ Tur. 84 (206.
X
De la part du prof. 7/. Lemcke, dir,
du Collège de Stettin ;
Lemeli», H, Scbiilnacliricliten des
Sladtgyrnirisiums zu Sletlin 4® Steli.
•1892.
Bien des remerciements aux donateurs!
Tórre Pellicei le 6 Juin (S92.
Le Bibliolhécaim.
Al. V I n à Y, prof.
Seidième LMe dea Abonnés qai ohI
payé leur abonnement pour 1802.
MASSEL, .lacolj Tron, ex-négent — ANGROGNE, i’ieiTe Reve), régent, .1. Pierre
Combe, Et. Malan, ancien — .S.AINT JEAN,
Louise Gay —TORRE PELLfCË, Marianne
Revel, veuve, Jean Hugon, ancien — VH.LAR, 01. Janavel — BOBI, Salomon Michelin Salomon, anc., Paul Bonjour.
AUTRES PARTIES DTTALIE, Bosio, pa.st.
Susa — AMERIQUE, J. Pierre Rivoire (Californie), Biblioteca Colonia Valdense.
PETITE GAZETTE
— Le 8, la' rente italienne a été qiiotée
L. 91,55.
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(les Eglises VaudoÌ8e.s
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