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Iir. année
8 Janvier 1869.
/Y“ 1.
L’ECHO DES VALLEES
FEUILLE HEBDOMADAIRE
Spécialement consacrée aux intérêts matériels et spirituels
de la Famille \audoise.
Que toutes les choses qui sont véritables eccupent
vos pensées — ( Philippiens., IV. 8.)
SOMMAIRE: — Oomment semez-vous? — L’impôt sur la mouture. — Richesse
mobilière. — Récensement du bétail. — Histoire Vaudoise. — Glanures. — Correspondance. — Bibliographie.
COMMENT SEMEZ-VOUS?
Au début d’une nouvelle année que Dieu nous accorde
par sa bonté , nous n’avons rien trouvé de mieux, frères
Vaudois, que de vous adresser cette simple question : Comment semez-vous ?
Ce n’est point des semailles qui doivent nous procurer
notre pain quotidien que nous venons vous entretenir ; il
est des personnes plus compétentes que nous ne le sommes
pour vous donner là-dessus des directions profitables et des
conseils utiles; c’est un autre genre de semailles que nous
avons en vue, à savoir ceUes dont l’Écriture nous parle
en ces termes ;
« Celui qui sème chichement, recueillera aussi chichement, et celui qui sème libéralement recueillera aussi libéralement» (2 Cor. IX. 6). Ce qui revient à dire : «Comment pratiquez-vous la libéralité ? ».
''.s?'.
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— 2
On a souvent parlé et écrit sur la nécessité de la libéralité
en général. Irons-nous répéter ici ce que tant d’autres ont traité
avant nous ? Non; il faut nous restreindre; or comme nous nous
rattachons à une Eglise envers laquelle nous avons des devoirs de plus d’un genre, souffrez que nous vous demandions : Etes-vous libéral envers elle ?
Toute congrégation ou Eglise particulière a deux sortes
de besoins; en tant qu’elle se compose d’âmes à nourrir
de la Parole de Dieu, elle a des besoins spirituels-, mais
en tant qu’elle se compose d’hommes, et non de purs
esprits , et parce qu’elle est encore habitante de cette terre,
elle a , à côté des premiers, des besoins matériels. Il lui
faut un local pour se rassembler : et ce local il faut l’entretenir , le meubler, le chauffer, l’éclairer, le nettoyer. Il
lui faut un pasteur ou un conducteur qui puisse vivre honnêtement et entretenir les siens, car «l’ouvrier est digne de
son salaire ». Il lui faut une ou plusieurs écoles de divers
degrés où l’enfance et la jeunesse puissent recevoir une
instruction solide et chrétienne ; et à ces écoles il faut des
instituteurs.
Pour faire face à tous ces besoins, il faut nécessairement
de l'argent. Cet argent, qui doit le donner ?
Le demanderez-vous à l’Etat et à la Commune? Certains signes avant-coureurs vous disent que bientôt, plus tôt qu’on
ne s’y attend, et l’Etat et la Commune cesseront de pensionner l’Eglise ; les liens qui nous attachent à l’Etat sont
d’ailleurs si faibles qu’il suffira d’une légère secousse pour
les faire tomber. Mais nous osons espérer qu’après mûre
réflexion, personne en ce cas , ne songera plus à s’affliger
de ce que la mendicité légale de l’Eglise a pris fin, et de
ce qu’elle a cessé d’être inscrite à la liste de l’assistance
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publique comme estropiée, infirme ou incurable. Il n’est
pas en effet de pire déchéance pour une Eglise que de
recevoir l’aumône d’un monde hostile à sa foi ; car outre
qu’elle fait publiquement acte d’impuissance , elle autorise
la prétention de l’autorité civile à dire son mot partout où
l’on accepte ses faveurs. Chi paga, comanda.
Sera-t-il mieux que notre Eglise demande aux Eglisessœurs de la soutenir ? Personne ne l’ignore , nous avons
su faire de ces appels à la charité une habitude , point
trop gênante, et cette habitude, nous lui avons même
donné une sorte de consécration solennelle , car tous les
dimanches, dans nos quinze temples, se prononce simultanément cette phrase naïve ; « Seigneur Dieu , bénis toutes
les personnes qui manifestent leur charité à notre égaid ,
soit pour le soutien de la religion , soit pour le soulagement des pauvres ». Mais ce n’est pas tout que de se
laisser patiemment faire du bien. On comprend sans peine
qu’en un certain temps et en suite de circonstances malheureuses nous ayons été dans l’impuissance de travailler à nos
propres affaires, et forcés de demander appui et secours
à nos frères en la foi ; mais quiconque par lâcheté, paresse , indifférence ou avarice , persiste à vouloir vivre aux
dépens de ses frères , fait-il bien ? Et s’il finit par lasser
leur patience, aura-t-il le droit de s’en plaindre , ou de
s’en étonner?
Il nous reste donc un seul moyen honnête, équitable,
évangélique de pourvoir à nos besoins matériels; c’est de
nous y employer nous-mêmes, c’est de faire, pour nous
suffire , tout ce qui est en notre pouvoir. Par là nous
ferons acte de bonne politique ; car en ce monde on n’aide
volontiers que ceux qui s’aident, et c’est une loi morale
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aussi bien que naturelle qu’on donne à celui qui a , tandis
que celui qui n’a pas, cela même qu’il croit avoir lui sera
ôté. Par là nous ferons un retour à la pratique de nos ancêtres qui non contents de se suffire ont su répandre au
dehors les richesses de leur libéralité; — par là, nous
prouverons d’une manière palpable notre fidélité envers Dieu
et envers sa cause dans le monde.
( La suite au prochain numéro ).
Impôt sur* la mouture.
Un petit écrit portant le titre de Tassa sut macinato, et que nous devons
très-certainement à une plume inspirée par le. Gouvernement, a été répandue
par milliers d’exemplaires parmi les classes agricoles de notre population,
dans le but de dissiper les doutes, de redresser les idées erronées et d’écarter
les préventions et des préjugés injustes que l’impôt sur la mouture semble
avoir suscités dans l’esprit du peuple.
L’auteur de ces huit pages s’attache a démontrer, dans un langage trèsvivant et très- populaire , que loin d’être onéreux et vexatoire , comme on ne
cesse de le répéter, cet impôt est un bienfait pour nous.
La raison principale et presque unique en est celle-ci ; en relevant le crédit
italien auprès des autres nations et en diminuant l’agio sur l’or que le cours
forcé des billets de la Banque nationale.a introduit, l’impôt sur la mouture,
voté par les Chambres comme une absolue nécessité , nous a préservés de la
faillite et a sauvé t’Etat.
De là la conséquence qu’en retire l’écrivain , à savoir que le prix du pain
ne s’élèvera pas, et que dès sa votation cette loi même l’a déjà fait diminuer
par le fait seul de la diminution de l’agio.
En outre, ajoute-t-il, cette taxe n’est pas nouvelle, car la Sicile l’a expérimentée avant 1860; et à une époque plus reculée, le Piémont lui-même, la
Lombardie, la Vénétie et la Toscane en ont été grevés. — Quant à l'odiosüé
qu’elle a acquise dans toute la Sicile, nous ne devons lui attribuer d’autre
cause que le système inique et indigne que l’on employait à la répartir et à
la percevoir. *'
Du reste en retombant sur les consommateurs de pain et en se repartissaa^J
sur des millions de contribuables, elle ne sera pas onéreuse, ni même vexatoiçe.A
parce que tout compte se devra régler entre le meunier et le propriétaire du
grain à moudre.
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Telle est, ea raccourci, le contenu de ces quelques pages.
Certes il n’est pas difficile ( au moins sur le papier ) d’augmenter nos entrées
par la création de nouveaux impôts. Mais n’y avait-ii point, parmi ces derniers , quelque meilleur choix à faire ? et ne devait-on pas tout au moins,
avant d’embrasser ce triste parti, réduire jus(ju’aux plus strictes limites du
nécessaire nos frais et nos dépenses? Voilà la question que chacun ne cesse
de se poser sous l’impression d’un découragement naissant, et que l’optiniisme
outré de l’écrit en question résout trop légèrement en faveur du gouvernement.
[Rioliesso mobilioi'e.
L’application de la loi sur la richesse mobilière pour les années 1868-69-70
se fera d’après le nouveau règlement approuvé par un décret royal du 8
novembre dernier.
Cet impôt sera du 8 pour 100 sur toute rente imponible , plus l’augmentation
d’un dixième pour les années 1869 et 1870, et se perc'evera comme par le
passé an moyen des rôles et de la retenue.
La retenue aura lieu sur tous les appointements, annualités et pensions,
payés par l’Elat ou pour son compte , tant à l’intérieur qu’à l’étranger ; mais
les rentes sur la Dette publique ne seront frappées de l’impôt que depuis le
l'janvier courant.
Les surtaxes provinciales et communales dont les rentes imposées par la
retenue seront néanmoins exemptes, ne pourront pas dépasser le 50 pour 100
de l’impôt principal pendant l’année écoulée, et le 40 pour 100 de ce même
impôt pendant 1869 et 1870. Ajoutons à tout cela le 4 pour 100 pour frais de
distribution et perception nous payerons approximativement 15 francs chaque
100 francs de rente nette annuelle, si nous ne la percevons pas de l’Etat.
Les contribuables peuvent, dans les 15 premiers jours de ce mois, modifier
la déclaration de leurs rentes, et recourir plus tard contre tes modifications
que les Juntes municipales, ou l’agent des taxes auront apportées à leurs déclarations, aux Commissions communales ou mandementales des décisions
desquelles ils pourront appeler aux'Commissions provinciales, et même à la
Commission centrale instituée auprès du Ministère des finances pour régler
d’une manière définitive les conflits qui pourraient s’élever sur l’application de
l’impôt.
Le 15 du mois de décembre dernier, les représentants des mandements de
Torre-Pellice et de Lucerne ont procédé à l’élection des deux tiers des délégués
destinés à former, avec ceux qu’il plaira à l’agent des taxes de nommer, leurs
Commissions respectives.
Nous en désignerons les membres et nous reviendrons sur ce sujet quand
leur formation définitive nous sera connue.
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j^teiotre @Iaubotse
COMMENT LES MOINES FURENT REÇUS À ANGROGNE.
L’accueil qu’une partie de notre population ( à La Tour ) a fait récemment
à un de ses propres coreligionnaires (voir VÉcho de décembre dernier,
aux Nouvelles ) nous a remis en mémoire l'accueil fait par nos ancêtres
aux moines venus pour les convertir au catholicisme romain. Le contraste
ne laisse pas que d’être piquant.
Précédés d’une mielleuse proclamation ducale (du 15 décembre 1628)
les Révérends Pères observantins se rendirent à Angrogne, le 30 décembre de la même année, dans l’intention d’y célébrer là mésse en plein
air. Le temps était extraordinairement froid et sec; un imposant cortège
de nobles et de gens de diverses conditions, accourus de tous côtés se
déroulait le long de la route pittoresque, qui [conduit à S. Laurent,
et à l’arrière-garde venaient des porteurs chargés de [nombreuses ’provisions de bouche. Ce déploiement inusité de forces, dont on ignorait
le but précis, ne laissa pas de causer à la population une certaine inquiétude; elle se tint donc sur ses gardes, sans toutefois se découvrir
trop. Enfin les Révérends Pères, suivis dè leur escorte , arrivèrent sur les
lieux. Mais ils furent bien étonnés de trouver toutes les portes fermées,
impossible de touver où loger un homme ou un cheval. D’auditeurs,
point ; sauf quelques rares passants que l’on ne pouvait atteindre et qui
ne paraissaient nullement disposés à prêter l’oreille. L’on fut donc obligé
de célébrer la messe comme on put, dans le chemin au dessous du
temple ; puis l’on se remit en marche, transis de froid, et chacun s’en
alla festoyer vers Luserne, sans avoir même été l’objet d’une menace.
Le marquis d’Angrogne se tint pour très-offensé d’un si maigre accueil,
car il s’attendait à être reçu honorablement avec toute sa noblesse. Il
se plaignit, exhorta, rudoya, menaça, fulmina : tout fut inutile. Ce qui
prouve que la meilleure manière de protester contre la prédication de
quelqu’un c’est de le laisser parler tout seul.
GLANÜRES.
L'Eplplxanle (6 janvier) — «Jésus étant né à’Bethléhem, ville
de Judée, au temps du roi Hérode, voici arriver des sages d’Orient à
Jérusalem, en disant ; — Où est le ' roi des Juifs qui est né ? Car nous
avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer» (Mathieu II ) — Remarquez ces paroles et médiiez-en les mystères.
Celui par qui toutes choses ont été faites, le voilà ne dans le temps.
Celui qui est le principe de toutes choses, puisqu’il a tout créé, le
^oilà qui reçoit le jour d’une jeune vierge. Celui qui porte le monde en
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sa main, il a étó porté dans le sein d’une femme, Celui qui est audessus de tout, le voilà qui commence à avoir une patrie, a ótre le
compatriote, le compañón, le frère des hommes, et le fils de l’homme.
Voyez combien Dieu s'est approché de vous I Cherchez-le donc pendant
quMl se trouve -, iavoquez-le tandis qu’Il^est près ; car II est certainement
le pain du ciel qui réjouit le cœur des anges et des hommes.
Maintenant ouvrez les yeux et voyez c|ui sont ceux qui viennent lui
rendre hommage. Ce sont des sages d’Orient qui ne sont point nés au
sein du peuple de Dieu, qui n’ont pas été instruits des merveilles de
la loi, et qui n’ont point entendu de prédications. Ce sont des sages
d’Orient sortis du milieu d’une nation idolâtre, et venus de bien loin;
mais ils ne regardent ni aux dépenses, ni à la fatigue, ni aux dangers.
Us sont tenus. Quand sont-ils venus? Quand tout le monde était plongé
dans l’idolâtrie ; alors que l’on adorait la pierre et le bois ; alors que la
terre était couverte d’épaisses ténèbres ; alors que les hommes avaient
comblé ta mesure de leurs iniquités. Quand sont-il venus? A.lors que
Jé.sus était un tout petit enfant, alors qu’il reposait dans une crèche,
alors que sa fragilité éclatait à tous les yeux, alors qu’il n’avait point
encore accompli de miracles.... Nous avons vu, disent-ils, son étoile en
Orient, l’étoile signe de son avènement. Ils ont vu l’étoile et n’ont pas
été témoins d’autres miracles; ils n’ont pas vu les aveugles recouvrer
la vue, ni les morts ressusciter ; ils n’ont pas vu d’autres signes visibles. Et nous sommes venus l'adorer. Nous avons fait un long voyage,
dans le seul but d’adorer la trace de ses pas. Si nous pouvons le voir,
si nous pouvons l’adorer, si nous pouvons le toucher, si nous pouvons
lui présenter nos offrandes, nous nous estimerons heureux. Nous avons
quitté patrie, parents, amis, Toyaumes, richesses ; nous avons affronté
bien des dangers , rien que pour l’adorer. Cela nous suffit; nous estimons
cela plus que nos royaumes, plus que notre vie même......
Quelle, foi vivante, quel grand amour ! Voyez donc quelle a été la perfidie des Juifs, et la dureté de leur cœur ; miracles, prophéties, témoignage , rien n’a pu les émouvoir.
Mais qu’avons-nous à parler des Juifs plutôt que de nous-mêmes? Pourquoi t’offenser du fétu qui est dans l’œil de ton frère, et ne pas voir
la poutre qui est dans le tien ? Le Seigneur Jésus n’est plus maintenant
le petit enfant couché dans une crèche ; mais sa grandeur remplit les
deux. Il a prêché, il a fait des miracles, il a été crucifié, il est ressuscité ; il siège à la droite de son Père ; il a envoyé le Saint Esprit dans le
monde, il a envoyé les Apôtres, il s’est assujetti les peuples ; il a ouvert
la porte du Royaume des Cieux, et le chemin qui y mène ; les Apôtres
et les martyrs l’y ont suivi. Ne soyez donc point paresseux à marcher
sur ses traces, et ne vous laissez point abattre par la fatigue.
f SavonarolaJ.
Oorreisp ondan O e.
On nous écrit de Turin ;
La vente annuelle que la Société des demoiselles protestantes de Turin, pour
la protection de l’enfance pauvre a coutume de faire au profit de sa caisse, a
eu lieu le 17 et 18 décembre dernier, dans les salles des écoles élémentaires
de cette paroisse.
En dépit de circonstances moins favorables que celles de l’année précédente,
malgré le nombre plus restreint des demoiselles qui se sont dévouées géné-
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— 8 —
reusement à cette œuvre, et malgré le concours moins considérable des
acheteurs, le produit ne s’en est pas moins élevé* jusqu’au chiffre de deux
mille et plus de francs.
Le compte-rendu que- le Comité directeur a donné à cette occasion accuse
pour 1867-68 une entrée de 4782, 03, dont 3656 francs et 10 ' centimes furent
dépensés comme suit :
Subsides et nourrissages .
Yêtements et chaussures .
Soupe aux enfants de l’école enfantine
Bons de pain, farine et combustibles .
Pensions
Fr.
Enfants envoyés à la campagne
Frais d’admininistration
990 65
616 »
262 60
286 75
1183 85
247 85
59 »
Total Fr. 3656 10
Ces quelques détails et les chiffres que nous venons d’énoncer disent assez
le bon usage que cette Société sait faire de l’argent que la charité lui confie, et
servent mieux que nos propres paroles à montrer de quels éloges elle est digne.
Bil>liogr*apliie.
Il Caxnpagmxolo , — Almanacco dei ConUÆni pel 1869. — Tel est
le titre d’une petite brochure publiée à Florence par la Direction de la Gazzetta
delle Campagne, et dont le Comice Agraire de Pignerol a fait parvenir un
exemplaire à tous ses associés. Le soin spécial que les rédacteurs de cette
feuille ont coutume d’y apporter, la pureté au langage, mais plus encore des
notices courtes et exactes, des maximes précieuses, et des proverbes pleins
d’à propos rendent cette publication particulièrement recommandable a tous
les bons agriculteurs. — Le prix est de 20 centimes seulement.
U es persoixixes qixi désirent reixonveler leur
atoonixemeixt sont priées de le faire sans retard,
aux adresses cl-dessous. - A partir du 3« numéro
le Journal ne sera envoyé qu’aux personnes qui
auront satisfait à leurs engagements.
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CONDITIONS D'ABONNEMENT
Prix d'Abmnemeni annuel: — Italie, à domicile, fr. 3. — Suisse 5. — France 6.
— Angleterre, Pays-Bas. Allemagne 8. = Un numéro séparé 5 cent. — Un numéro
arriéré iQ cent. = Prix des Annonces: 5 cent, la ligne, ou ¡portion de ligne.
Bureaux d'abonnement : — Torre-Peluce , Agenzia Bibliografica, Via Maestra,
n. 42. = PioNEROL, Mr. J. Chiantore Imprimeur Libraire. Turin , Mr. /. Js. Tron
Via Lagrange I.près le n° 22. = Florence, Librairie Euangéliqite ^ rue Panzani.
Lettres ou envois franco. Pour l’administration s’adresser." au Bureau à TorrePenice, via Maestra, 42 : pour la rédaction : ò Mr. A. Revel Prof, Torre Pellice.
Pignerol, J. Chiantore Impr.
A. Bevel Gérant.