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Soixante-septième année - Anno IX*
6 Mars 1931
N* 10
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£"BMot^^^PB¿^,*’AKAlSSANT CHAQOT VENDREDI
l/’
PRIX D'ABONNEMENT I
Italie (y compris les Vallées et Colonies) •
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., tlignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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POUR U K lITÈBItüBE
L’amour de Dieu.
«Voyez quel amour le Père nous a
témoigné,, que nous soyons appelés enfants do Dieu». 1 Jean lit, 1.
Qu’tm homme également distingué par
sa naissance et par sa richesse consentît
â vous adopter, à vous mettre au rang de
ses enfants, quel empressement ne mettriez-vous pas à courir auprès de lui ?
Point de difficulté, ni d’obstacle qui vous
arrêtât ; point de voyage que vous ne fussiez prêts à entreprendre ; et quand le
Souverain Dominateur du Monde, le Seigneur notre Dieu, vous offre d’entrer dans
sa famille en vous honorant du même nom
de füs qu’il donne à notre Sauveur, à son
propre Fils Unique, vous ne seriez pas
transportés d’une sainte ardeur ! Vous balanceriez à vous rendre à ses douces invitations ! Plutôt que d’y courir vous attendriez que la mort peut-être vienne
vous enlever à la possession d’un si grand
bien. Mais si vous aimez la vie, c’est au
nom même de cet amour que je vous sollicite. Si donc vous aimez cette vie, bien
qu’eUe soit courte, quel cas ne devez-vous
pas faire de celle qui n’a pas de terme 1
La raison voius engage à préférer de ces
deux vies ceUe qui sera la plus longue.
Vous ne devez regarder la vie présente
que comme une introduction à la vie future, et quand l’intérêt de ces deux vies
vient à se croiser, à se combattre, il n’y a
pas à balancer, puisqu’il y aurait une
absurde inconséquence à risquer de perdre la vie par amour de la vie. Eenonçons donc à la vie du monde où rien n’est
sobde, pas plus ce qui est élevé que ce qui
ne l’est pas. -Saint Euciier.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
Les « sans crise ».
L’été dernier, un beau monsieur, cela
va sans dire, s’avisa de tranicher tout haut
sur La Tour, nos Vallées; leurs souveniiis
historiques' et religieux, etc., etc. (Ce qui
n’ieist absolument pas exceptionnel dams
certaimis hebdomadaires, bien petits, paraissant non loin de notre entourage). Or
la érâinerie de ce matamore allait jusqu’à
considérer comme une supercherie que
La Tour s’appelât « la capitale des Vallées», tout comme le Perrier a été appelé
« la capitale de la République du sel », on
comme Milan est indéniablement (et illicitement peut-être ?) nommée « la métropole de la Ijombardie ». Bien plus, eOle allait, Sa crânierie, jusqu’à professer que les
touristes de chez nous m’ont que faire des
« crises de comsoiemoe ». Et qu’aurait-il
pu en Savoir, lui, le superficiel, si ce modeste touriste de la Vallée du Pélis' qui
allait être un jour ni plus ni moins que
le Souverain Pontife Pie XI, qu’auraiit-il
pu en savoir, lui, si sous son humble défroopue de curé alpiniste il y avait, oui ou
mon, « crise de conscience »? Et encore,
comment a-t-il pu, ce contempteur de notre pa^é, nier que jamais, au grand jamiais, nos humbles monuments, oeux mêmes qu’il qualifiait « d’institutioms et de
vieux édifices gercés », ne sauraient TévedlIm* ceux qui dorment et susciter des cride conscience dans ceux qui semaient
heureux de les avoir, autant que lui se
montre inepte même à les comprendre ?
Bst-«e bien à ces meaâeurs « sans crise »
de venir nous dire que « les souvenirs historiques de notre pasisé m’offrent plus nul
intéojêt » ? Qu-’est-qe donc, qui les intéresse, ces messieurs « Sans crise » ?
Dois-je vous le dire ?... Eh bien le voici !
...Mais pourquoi devraus-je vous détailler tout ce qui peut bien faire l’objet de
l'emtretien, de l’intérêt, de la pemsée même de ces gens qui ne s’intéresseint à rien
de ce qui dépasse l’épiderme, qui ne pensent ni à ce qui a été, ni a ce qui sera et
peut-iêtre même pas à ce qui est ? Un
écrivain français les a appelés « les sans
amie ». Je me borne à les appeler « les
sans crise ».
* » *
Pierre Loti, qui était loin d’être un protestant très fervent, mais qui avait le respect, assez protestant semble-t-il, de l’opinion et de la religion d’autrui, parlait de
ces miessieurs « Sains crise » dans les termes que voici :
« ...Sur la place de l’égliise, et ça et là
. dans la rue de Burguete, il y a les inévitables touristes, attirés, comme par quelque' fête de barrière, dans ce village perdu
— qui, hélas ! n’œt plus aissez protégé
piar sœ montagnes, plus lasSez loin die
Biarritz ou de Bayonne; Il va de soi, du
reste, que ces intrus ont des jumelles, des
appareils variés, des kodaks, des bicyclettes, voire des mirlitons. Et, devant toute
cette humble humanité de montagne, qui
passe, lamentable sous œs haillons sombres, mais suppliante et enfantine, s’en
allant s’agenouiller avec confiance devant
la Notre-Dame de Roncevaux, ces gens-là
»trouvent des rires' qui mériteraient des gifles immédiates, des réflexions qui sont une
quintessence d’idiotie ».
{Passage de x>rooessim\).
Il n’y serait pas .allé de main morte, lui,
devant cet apport de gens ineptes à comprendre la foi pure des humbles, aveuglés
comme ils sont par l’impureté de leur
manque de foi. Et pour en préserver la
■vieille race euskarienne, cette race qui
peuplait le bon pays basque et qui gardait « avec l’énigme de sa provenance, la
foi, las traditions et le langage des' ancêtres », lui, Loti, lui, le libre et hardi officier de marine, maudissait le chemin de
fer, ce « chemin de fer, plus, niveleur que
le temps, propageant la basse camelote
de l’industrie et des idées modernes, déversant chaque jour, là comme ailleurs,
de la banalité et des imbéciles»,
{Un instant de remeülement).
Il souffrait de voir le luxe, et bien des
sots de la ville, envahir ses campagnes :
« Hélas ! hélas ! qui nous sauvera de la par
cotile moderne, du faux luxe, de l’uniformité et des imbéciles ! ». Il voyait avec, regret les chapeaux de dames prendre la
place des coiffes basques, les danses modemies remplaoôr le bal du pays; la traditionnelle pelote faire place au plus brutal
foot-ball; mais ce qui l’affligeait surtout
c’était de voir « les sourires ineptes » des
snobs de la ville, de tous les rastaquères
du monde, de tous les «sans crise», de
tous les « Sans âme » voulant trancher sur
tout, même sur ce qui n’est nullement de
leur ressort spirituel.
«41 «
Mais avec ça, voulonsmous donc embaumer notre pays avec les vieilles habitudes
qu’il conserverait encore ? Devons-nous
stabiliser la vie ambiante de chez nous, et
cela à perpétuité ? Et pourrionsmous, jus
qu*à la fin des Siècles, rendre immuable
notre « chez nous » ?
Nous ne le iiourrions, nous ne le devrions, nous ne le voudrions pas.
Nous ne le pourrions pas : les nouveautés, de nos jours, poussent comme champignons après la plUie, rien ne saurait
les enrayer.
Nous ne le devrions pas : ce serait nuire
au progrès de notre pays.
Nous ne le voudrions pas : on ne saurait vouloir résister impunément à la fatalité des choses.
Oe qui nous choque, ce n’est pas le progrès, ce n’est pas la machine remplaçant
l’outil, le moteur supprimiant la bête de
travail, l’engrais chimique remplaçant le
fumier. Ce que nous redoutons, c’eSt la
mauvaise influence du touriste, du touriste « sans crise », surtout.
Cast de lui que nous devons nous préserver! L’interland qu’il nous fajut sauvegarder, chez nous, est celui de la foi,
de la religion, de la morale. Loti avait raison : « Faire leS mêmes choses que depuis
des âges sans nombre ont faites les ancêtees et redire les mêmes paroles de foi,
est' une suprême sagesse, une suprême
Ne l’oublions pas ! S. P.
Problèmes d’édncation
L’enfant: Une note triste.
Lœ parents donnent à l’enfant la vie
physique ; c’est le triomphe de la nature,
c’est l’instinict de la conservation. Malheureusement beaucoup de genS ne Se préoccupent pas de donner en même temps la
ùie morale et spirituetHe, ils ne Sentent
pas la grande responsabilité qui pèSe sur
eux. Et cependant quelle noble mission
est celle de l’éducateur : elle transforme,
élève, sanctifie. Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants et c’est
d’eux que dépend, en grande partie, l’avenir de leurs créatures.
C’est donc avec la plus grande tristesse
que nous voyons des parents qui prennent
l'éducation des enfants à la légère, qui ne
sont pas qualifiés, qui ne font aucun effort pour se mettre en état d’exercer une
influence salutaire.
Il est douloureux de penser combien
coûte un enfant et de voir, en même temps,
ce que l’on en fait.
Je vois une mère qui souffre pour donner la vie à un enfant ; elle l’allaite, consume ses forces pour l’élever, mais
en fait d’éducation nfe comprend rien et
n’aboutit à rien. J’observe un père qui
aime sa famille, qui travaille pour elle;
qui n’a d’autres soucis que les sieins, qui
est disposé à quelconque sacrifice pour
ceux auxquels il a donné l’existieince, mais
qui est faible, qui n’a pas de méthode et
laisse que chacun fasse à son gré.
Même il est des cas où il faut avouer
que, si les enfants réussissent, c’est non
pas grâce à l’àide et à l’éducation de leurs
parents, mais malgré eux ; c’est une réuissite fortuite qui n’est certes pas déterminée par une méthode éducative.
Une première faute, je pense, est dans
le fait qu’on néglige de commencer l’éducatlion à temps : beaucoup de gens disent
que l’enfant ne comprend pas encore et
qu’il est inutile de le diriger. Quand il
comprendra, alors on fera des miradies !
Ceux qui ne comprennent pas, œ sont
les parents, et non pas les enfants ; on attend souvent trop tard pour commencer ;
on renvoie toujours et les résultats ne
pourraient être plus désastreux. Une aur
tre cause, qui a de graves oonséquencias,
c’est la diversité de méthode chez le père
et la mère, le manque d’unité, d’entente,
d’harmonie ; l’un est faible, l’autre par
contraste doit devenir trop rigide ; et l’enfant finit par me plus savoir à quoi s’en
tenir et peut-être méprise l’un et l’autre.
Peut-on rien imlaginier de plus absurde
que d’entendre par exemple une mère qui
dit à l’enfant : « Je vais rapporter la chose
à papa et te faire punir ? » ; où est l’autorité de la mère si elle doit invoquer
l’aide de son mari ? Et quelle conséquence
funeste que de présenter le père comme
justicier !
On se plaint aujourd’hui que lœ enfants me Sont plus comme par le passé ;
c’est peut-être vrai, mais la caœe n’œt
pas dans l’enfant, elle est dans les pairents ; avec tant d’erreurs dans la méthode éducative, ifl ne faut pas s’étonner
si l’on obtient des résultats négatifs.
Pour éduquer il faut mon seulement
être éduqué, mais il faut avoir plusieurs
qualités qui ne sont certes pas faciles à
acquérir-; il faut de l’intelligemce, de la
patienioe, un sens psychologique profond,
une intuition vive et claire.
Mais la matière, que l’on doit façonner,
a une telle valeur qu’iü vaut la peine de
faire tous les efforts iiqur être dignes de
cette œuvre. Si l’on aime ses pr^res enfante et l’on se préoccupe de leur donner
non Seulement la vie physique, c’est-à-dire
animale, mais la vie spirituelle et morale,
il faut entreprendre l’éducation dans un
réel esprit de prière, invoquant l’aide de
Dieu qui donne les vertus nécessaires!.
L’amotur ne doit pas se confondre avec
la faiMegse, car, malheureusement, il est
des gens qui croient aimer lorsqu’ils tolèrent tous les caprices et passent par
dessius toutes les fautes : non, l’amour véritable doit se manifester par la formation d’hommes et de femmes qui soient
qualifiés pour la vie et qui puissent honorer leur famille, leur église, leur patrie.
Oet amour peut très bien se concilier
parfois avec la sévérité et les punitions,
quoique nous soyons contraires aux punitions corporelles, qui aigrissent et peuvent
avoir une influence néfaste sur l’organisme.
Ce n’est pas l’autorité de la verge, mais
l’autorité morale des parente, autorité
feûte d’intelligence, de méthode, de bon
sens pratique, qui doit s’imposer aux
enfante. {A suivre).
LE BONHEUR.
Savez-vous où est le bonheur ? Ijl est
dans la vie normale, car cette vie, respectueuse de notre nature, entretient en
nous la faculté d'être heureux ! Quand on
a gardé la faculté d’être heureux, on est
comme les petites filles qui n’ont pas besoin
de poupées riches et bien coûteuses. Pour
satisfaire leur instinct maternel, efles enveloppent un morceau de bois dans un
chiffon, et puis allez ! elles sont divinement heureuses. Si par une existence artificielle, l’homme perd la faculté d'être
heureux, rien ne saurait le réjouir. Il a
beau colleotionner en sa demeure tout le
bibelot extérieur de bonheur, tout cela
le regarde avec stupeur ou ironie avec des
yeux morts de chien de faïence ; mais de
bonheur il n’en a pas. C. Wagîter.
2
%
IN MEMORIAM.
En décembre 1919 un. jeune pasteur et
sa jeune compagnie desoendaiiemt du train,
à la station de ce qui était alors le petit
vilage de Valdese. Ce jeune pasteur était
M. Emile H. Trm, qui arrivait directement des Vaillées pour venlir desBiervi'r
l’Eglise Vaudoise de Valdese. N’ayant pas
encore l'expérience de longuies années de
vie pastorale, ce ne fut pas sans une
crainte légitime qu’ü prit la direction de
son Eglise. Dès le début, son désir ardent
fut de travailler, en temps et hors de
temps, à faire de son Eglise une Eglise
modèle. Sa franche Sincérité ne connaissait pas de détours et quel n’était pas son
chagrin quand, après un dur labeur, il ne
voyait pas toujours ses efforts couronnés
de succès!
Sa dignité pastorale et ses discours théslogiques n’iempêchaient pas de trouver en
lui un ami jovial et plein d’humour, et sa
présence était toujours appréciée dans les
agapes familières.
La jeunesse était son champ de travail
de prédilection, et ü ne lui ménageait ni
son temps ni ses facultés. Tous ceux qui
ont eu le privilège d’être en contact avec
lui, en garderont toujours le meliileur souvenir et béniront sa mémoire.
Pendant son court séjour au milieu de
nous, M. Emile H. Tron a été apprécié
comme pasteur, aimé comme un véritable
'ami, par une phalange d’amis Sincères qui
regrettent son départ, miaas qui lui disent
«OM revoir» da'ns la maison du Père.
Vaidese, le 10 février 1931.
J. Henry Pascal,
La vérité sur M. De la Rive
à Rome par Rome.
Je ne croüs pas que rarticfe « Da Ginevra a Roma», paru récemment sur L’Eco
del Chisone, ait atteint le but que le rév.
Giuseppe Sallen se proposait : la... conversion des Vaudois ou, tout au moins, une
bonne vente du livre de 'Théodore de la
Rive. Quoi qu’il en soit, ü nous semble bon
de rétablir la vérité sur certains points
concernant la conversion de cet illustre
monsieur (par parenthèse, .avez-vous remarqué ? les protestants font toujours
bea/ucoup moins de bruit pour les grandes
conversions au protestantisme... Et pourtant, nous avons au^i les nôtres : Martin
Boos, Johann Gossner, Tabbé Triver, Hoensbrock, le jésuite devenu protestant, etc).
La conversion de M. De la Rive eut,
vers 1880, un grand retentissement à Genève. Si nous lisons le livre, qui fait Tadmiration du rév. SaEen, et qui, à proprement dire, est ime autobiographie, nous
y verrons pourquoi M. De la Rlive sfest
détaché du protestantisme. Les qualités
du catholicisme qui le frappèrent furent
celles dont l’absence a"ux yeux de plusieurs
protestants constitue le défaut du protosr
tantisme : les rondeurs du catholicisme,
ses élégances esthétiques, la poésie des formes, l’harmonie des couleurs et des sons,
le symbolisme de la liturgie, le rythme
du rituel. Insensible à lia spiritualité du
culte protestant, rebuté par la pauvreté
de cérémonies, qui menacent en effet
d’être très pauvres si la spiritualité les
abandonne, M. De la Rive se plaît à parlér de l’influence qu’exerça sur lui le cérémonial romain.
Ajoutons l’hérédité catholicisante, dont
M. De lia Rive n’hésite pas à faire preuve,
n parle — toujours dans le livre loué par
le rév. Sallen — des marques d’attachement que, dès le début de la Réforme,
certains de ses ancêtres donnèrent aux
croyances catholiques. Il insiste sur la
sympathie que sa famille, établie dans la
campagne genevoise au sein d’une population catholique, prodigua aux choses et
aux gens catholiques : son père Se découvrant devant la croix, devant le sacrement, récitant les prières de TAngélus, etc.
Lui-même s’extasie sur les fleurs et les
flambeaux de l’autel, sur les statues et lès
portraits des saints. Les processions, dit-il.
ont le don de me .plaire et le secret de
m'enchanter. Il les suit : « caché derrière
une haie au travers de laquelle je ponvms
apercevoir les plumes bleues du dais, les
veilles blancs des femmes que la brise agitait doucement, et les petits anges, enrubannés et friséis, qui semaient des pétales
de roSes sous les pas chancelants du vieux
prêtre : Tout cela, je l’avoue, me jetait
dans l’extase ». Aussi, rien d’étonnant qu’à
dix-feept ans sa foi protestante m Im suffise plus. Au fait : en avait-il jamais eu
une ? Et plutôt que « De Genève à Rome »,
ne faudrait-ïl pas dire A ROME PAR
ROME?
La oonversion de M. De la Rive ne vaut
pas un mot de plus. Ce qui mus intéresse,
c’est que l’Eglise catholique tient à asisurer — et nous le voyons une fois de plus
dans l’article du rév. Sallen — dans la
mesure du possible, un caractère de principe à ses conversionSi. Un néophyte dont
les motifs seraient d’ordre purement esthétique ou sentimental (c’est ici le cas !)
n’eSt pas vraiment dans l’esprit de l’Eglise.
Et les récits autorisés, munis de quelque
préface épiscopale, ou de Vim-primatur, ne
mettront jamais au premier plan les impressions purement extérieures qui peuvent avoir déterminé un rapprochement
avec Rome. r. b.
UNIONS CHRETIENNES.
Le Convegno Unioniste de dimanche 8
mars, avec concours de sky, vu le manque
de neige à Rorà, aura lieu à la Vachère,
avec ce programme : Concours de sky, à
10 h. 30 ; dîner, à 12 heures ; culte, à
14 heures. Prière est faite de porter le
Recueil de chants français. L’organisation
des concours a été préparée avec soin par
la Commission. La neige est encore bonne.
Des paires de sky ont été offertes comme
prix par le Comité de Groupe, TY. M. C. A.
de Turin, les Unions Chrétiennes de Turin, Müan, Florence, Rome. Nous conseillons aux « concurrents » d’arriver à la Vachère le samedi soir. L’auberge Plavan
sera ouverte dès le samedi : on y trouvera
des lits à des prix raisonnables.
Tous les Unionistes sont convoqués à la
Vachère, dimanche !
— Sur l’initiative du Comité de Groupe,
le jeune doct. Charles Pons, de TUnion
Chrétienne Vaudoise de Turin, a visité
les Unions de Riclaret, Maneille et SaintSecond, dans le but de traiter le sujet
proposé pour le mois de mars, c’est-àndlire
« les principes de Vinet ». Les trois conférences du doct. Pons ont été très appréciées. A Riclaret et à Saint-Second, les
Unionistes lui ont offert la bonne tasse
de thé de la fraternité unioniste, par laquelle la soirée s’est terminée de la meilleure façon. Quelques Unions seront visitées dans le courant du mois de mars, pour
Tétude du beau volume de l’Histoire du
Christianisme, de Choisy, distribué aux
Unions pour ce mois. Ces visites ont un
résultat excellent, soit pour la diffusion
de la culture évangélique, soit comme expression de solidarité unioniste.
— La semaine après Pâques, du 7 au
17 avril, a été choisie comme Semaine
Unioniste. Toutes les Unions sont priées
de consacrer la séance de cette semaine
à un rapport et à un examen de leur activité,. en y invitant possiblement le public. Les Unions, à cette occasion, seront
visitées par quelques représentants du
Comité National.
— Les six conférences que le pasteur
Marc Boegner est en train de donner à
Paris sur ce sujet ; Qn’est-ce que l’E^ise ?
et que la Radio-Paris communique au public de toute l’Europe, seront publiées en
volume par les Editions « Je sers » (frs. 14,
port en plus). Ceux qui s’inscrivent dans
le courant de mars peuvent avoir ce volume à frs. 12, franco de port (L. 9).
S’inscrire auprès du Comité de Groupe
CM. A. Jalla).
— La série de conférences de M. Bertinatti sur l’évangélisation en Vénétie va
finir dans quelques jours. Voici le programme des dernières conférences : Dimanche matin, 8 courant, culte au temple
de Pignerol ; à 15 heures, à Saint-Germain; le soir, à Saint-Second. Mardi soir,
à Turin (15, Via Pio Quinto) ; mercredi
soir, à TUnion Chrétienne Méthodiste de
Turin.
PRO SOCIETÀ DI STORIA VALDESE.
Collette del 17 Febbraio 1971.
Prima lista ; Chiese Valdesi di : Perrero, L. 15 - Rio Marina, 25 -»Biella, 15 Firenze, 55 - Angrogna, 50 - Milano, Missori, 125 - Rodoretto, 24 - Prali, 24 - Conato, 10 - Ivrea, 50 - Brescia, 28,35 - Verona, 26,65 - Riesi, 50 - Messina, 27 - Palermo, 50 - Napoli, 30 - Genova, 60 - Sampierdarena, 15 - Livorno, 76.
Ringraziamenti alle Chiese così sollecite : viva preghiera alle altre di cortese
invio delle collette fatte.
Il Presidente : Da\'ide Jahier.
CHRONIQUE VAUDOISE
A CHACUN LE SIEN.
Il est à peine besoin d’avertir les lecteurs que les articles, recensions, chroniques, etc., signés g. c. ne sont pas de notre collaborateur le prof. Jean Coïsson, lequel signe depuis toujours et invariablement tous ses articles avec les petites initiales de ses nom et prénom en français ;
tandis que le Rédacteur actuel signe, àson tour, avec les petites initiales de ses
nom et prénom, ainsi qu’ü croit en avoir
le droit. D'aüleurs, les lecteurs attentifs
ne peuvent s’y tromper. g. c.
« « n:
Pour les Collèges Vaudois.
M.mes et M.rs : J. P. Massel, en mémoire de leur neveu Jules, L. 50 - In memoria del capitano Giulio Massel, i genitori, 25 - In memoriam di Valdo Murri, la
Mamma, 100 - Rag. Em. Rivoiro, di Torino,
500 - Prof. T. Pons, in memoria dei genitori, 250 - Prof. doct. Josué Balma, Pignerol (4® don), 100.
« « ü:
AN6R06NE. La mort a fauché, pendant ces deux premiers mois de Tannée, .
six jeunes existences, et ces vies tronquées ont laissé de grands vides au sein
des familles profondément affligées.
Alfred Arnoul de Barthélemy (Bertots),
âgé de 45 jours (mort le 24 janvier) ;
NeUy Menusan de Pierre (Bodarsac), âgée
de 3 ans (morte le 25 janvier) ; Riocardo
J. Rivoire de Jean Jacques (Roooiaglia),
âgé de 19 mois (mort le 29 janvier) ; Lisette Saru feu Jacques (Serre), âgée de
26 ans (morte le 3 février) ; Hilda Mathilde Odin d’Etienne (Malians Inférieurs),
âgée 'de 21 ans (morte le 10 février) et
Gaston Gtiido Bencch de Daniel et d’Anna,
Bertalot (Ciabot), âgé de 4 ans (mort
le 14 février).
A toutes les familles dans le deuil nous
exprimons encore toute nôtre vive sympathie chrétienne.
—■ La fête du 17 février nous est arrivée avec la neige ; mais la blanche visiteuse n’a pas empêché aux enfants vaudois des écoles de Nôarea, Cacet-Rivoires,
Serre, St-Laurent, Martel et Jourdans, de
se trouver, à l’heure indiquée, au rendezvous.
Un élève catholique de la troisième élémentaire venait de mourir dans une maison près de la place centrale: aussi, arrivé près de St-Laurent, le tambour a cessé
de rouler et tout le cortège a défilé silencieusement devant la maison, en signe de
deuil et de sympathie pour la famille affligée et comme pour -dire adieu à ce petit
compagnon qui avait déjà achevé sa carrière terrestre.
Arrivés dans le temple à 10 heures,
après un court service religieux, les élèves
ont chanté leurs cantiques, récité les poésies et dialogues d’une manière si satisfaisante, qu’ils ont réussi à faire délier
les cordons de la bourse de quelques-uns
des plus récalcitrants, lorsque le moment
de la collecte pour la Société d’Histoire
Vaudoise est arrivé. La bonne volonté et
l’excellente réussite des élèves a fait ressortir les soins et le travail assidu du
corps enseignant qui ne s’est pas épargné
afin de bien faire réussir la fête. La Société Chorale de St-Laurent et celle de Cacet-Rivoires ont offert un concours des
plus appréciés, et les applaudissements
chaleureux leur ont dit la recoimaissance
de tous les assistants qui étaient assez
nombreux.
— Une quarantaine de convives ont pris
part au dîner auquel M. le Podestat avait
promis d’intervenir. A notre grand regret,pour des circonstances de famille, il en a;
été empêché au dernier moment. Nou*
l’avons bien regretté, car nous aurions
voulu lui dire ensemble notre sympathie
à Tocciasion du départ de ses père et mère,
morts presque à la même heure, un jour:
de la semaine précédente. ^
Les discours ont été pleins de conviction, brefs et en petit nombre : mais
le chant a suppléé abondamment, car lesi
deux Sociétés Chorales sus-nommées, tantôt unies, tantôt alternées, sous une direc-l
tion unique, nous ont fait passer des mo-ments les plus agréables pour lesquels!
nous avons exprimé toute notre reconnaissance. Et la directrice a eu des applaudis-,
sements bien nourris en guise de remer-^
ciements et de... souhaits.
y
— Nous avons eu le premier mariage
valide aux effets civils célébré dans le temple. Le dernier qui le précédait immédiatement, avait été célébré le 23 décembre
1865 et c’était celui des grands-parents
maternels des Pasteurs actuels de SaintJean et de Pachino. Le mariage, célébré
dans le temple sous le régime actuel (28
février), est celui de Laurent Monnet feU,
Barthélemy (Bonnenuit) avec Lina CèlesUne Sappé de Barthélemy (Jouves).
cette nouvelle famille qui vient de se cons-i
tituer nous renouvelons tous nos meiUeurs
souhaits de profond bonheur chrétien.
p. c.
s
BOBI. Son passé et son avenir. Ub
lecteur nous signale deux artideis trèis
importants de M. le prof. G. Roletto, de
l’Université de Trieste (N. 11 et 12, 1930,
de la Revue du Club Alpino Italiano). (TegÉ
une étude sdientifique, touffue, riche en
données historiques et économiques sur lé
développement de Bobi. L’auteur a fouill^
les archives et les bilans de cette Commuine pour en tirer des conclusions que
nous ne sommes pas à même de discuter^
mais qui sont fort intéressantes : par
exemple, il affirme la possibilité que les)
196 hectares de prés puissent devenir 350
hectares. Il reconnaît, avec admîratioin,:
les efforts de Bobi pour se transforme^
en centre de « tourisme », mais il croiit
que sa véritable richesse sera toujours
l’élevage plus intense du bétail.
— Dimanche, 22 février, dans la grandé
sale de la Maison Unioniste, a eu lieu
la fête « Pro dote délia Scuola », orga-’
nisée par nos instituteurs et institutrices. La salle était bondée et les petits acteurs et les actrièes ont eu des applaudis*!
sements chaleureux et bien mérités pouî
leurs chants et récitations.
— Deuil. La semaine dernière encore
oh, trop souvent ! — nous avons dû prendre le chemin du champ du repos poui
accompagner les dépouiUes mortelles de
Negrin Jean Elisée feu Paul, de la Costa
vice-juge de paix de la Commune, décédi
le 18 février, à Tâge de 70 ans. —Berii
nat Marguerite née Favatier, de la Fer
rière, décédée le 19 février, à Tâge de 6'
ans. — Arttus Marie née Duval, de Mal
pertus, décédée le 19 février, à Tâge di
66 ans. — Bertinat Madeleine née Rosta
gnol, des Payant, décédée le 24 février,
Tâge de 86 ans.
Notre sympathie chrétienne aux familles en deuil.
COLONIA VALDENSE. J’ai pu fair<
déjà la plus grande partie des commis
sions dont j’avais été chargé aux VaUéefi
Quel privilège et quel avantage d’être porteur de bonnes nouvelles et surtout de lü
Bonne Nouvelle! J’ai vu dans bien da
cas la direction providentielle de Dieu
Ainsi pour Marie Bertinat veuve Janavei
du Villar, que j’ai rencontrée près de Co
lonia, après quinze ou vingt ans. Son mar
Etienne Janavei est mort, il y a sept anî
et de ses cinq enfants, quatre sont mari^
Elle se rappelle avec joie les belles réU
nions de réveil de l’ancien Gaydou.
J’ai assisté, pendant quelques jours,
la Conférence de l’Eglise Méthodiste,
Montevideo. M. Beux était le délégué O
ficaél de TEghse Vaudoise. Les Méthodi
tes ont une quarantaine de paSteurs et
cupent les villes les plus importantes à
l’Uruguay et de l’Argentine, où ils ont di
i
3
nomlgreuBeB congrégations de convertis.
C’est une des dénominations les plus fortes de nos parages, et nous n’oublions pas
<ïu’i]s mous ont rendu d’importants Servi<563, sodt pour le Lycée, soit pour la desserte des églises de Rosario Tala et à’ALejandra. Pendant plusieurs années les Méthodistes payaient un professeur au Lycée
(moi-même pendant deux ans), et le doet.
Wood l’avait fondé pour avoir des ouvriers
de la Parole. Aujourd’hui le Lycée est
passé au gouvernement et oelui-ei est antireligieux. Comme église nous n’avons' rien
à y voir maintenant, quoique des ouvriers
puissent en sortir encore.
J’ai aussi vu, à Montevideo, l’œuvre de
la « tente ». Un pasteur baptiste en possède une : il cherche un emplacement
(qu’on obtient ici assez facilememt et
même gratis), puis commence une série
de réunions d’appel. Des ouvriers d’autres
églises y apportent leur concours et j’ai
eu le privilège d’y prendre part deux fois.
Il change ensuite d’emplacemeint et, même,
va de ville en ville. L’Evangile est ainsi
annoncé à beaucoup de personm'es qui m’entreraient pais dams les églises et plusieurs
se convertissent. C’est un exceheint moyen
d’évangélisation très populaire et qui
donne de beaux résultats.
Dieu a placé sur ma route le jeune Eho
Maggi, de La Tour, à peine débarqué, que
j’ai pu recommander à quelques persomnes. Il y a actuellement à Montevideo beaueoup de Vaudois qui peuvent S’aider lés
uns les autres, ce qu’üs sont en train de
faire. Ils ont fondé une Union Chrétienne
et M. Ermanno Cœtabei, qui a maintenant
fini ses études de secrétaire, pourra aussi
leur être très utile. L’Eglise Méthodiste
a fondé un home ou maison de fami(lle,
foyer, pour les étudiants vaudois.
J’ai visité dernièrement Tarariras, qui
est en voie de grand progrès. C’est une
de nos églises les plus vivantes. Beaucoup
de laïques travaillent pour le Seigneur :
ainsi le jeune Etienne Eostagnol Salomon,
qui réuipt les enfants des familles du
pays, tous les dimanches, et a fondé pour
eux une école du dimanche, assez fréquentée et avec d’,excellents résultats. Ils' chantent tous, m’a-t-iil dit, avec entrain et apprennent un cantique en un rien. On
peut prêcher, parce que l’on a étudié ou
appris des autres, sans qu’il y ait la vie,
la. coinvi.ction qui découle de la conversiion,
œ qui n’ast pas le cas, ici. Malgré la chaleur et les travaux de la moisSon, l’école
continue et meine on est en train de bâtir un petit local : c’est l’effort individuel
pour Christ.
L’évangéliste M. Gönnet a été placé au
Rosario pour une œuvre d’évangélisation
et M. Breeze a été transféré à la ville de
Dolores, qui sera désormais le centre de
la congrégation de San-Salvador.
No'us allons avoir bientôt trois actes, des
plus importants : le Congrès des U. C., la
Conférence let la Convention. Priez polur
nous.
— Après une courte maladie, Annette
Bertimit, mariée à Etienne Rostagnol, à
Tarariras, nous a quittés pour la patrie
céleste, à l’âge de 87 ans. Avec quelle joie
nous chantions nos beaux cantiques français ! «Je la connais cette joie excellente... », n était pas seulement écrit dans
le livre, mais aussi dans son cœur.
Salutations affectueuses à tous, dans Celui qui vient bientôt. L. Jourdan.
LA TOUR. Société Chorale. La Rassegna
Dorîca, revue musicale de Rome, dans son
-dernier numéro, publie un article très
sympathique d’un des rédacteurs, le maestro Di Donato, à propos de la Société
Chorale Vaudoise de La Tour. Après un
aperçu sur notre petite ville, centre de
la vie vaudoise, même au point de vue de
la culture et de l’art, l’article parle d’une
façon très intéressante de la Société de
chant Vaudoise, qui existe depuis cinquante ans, active, bien organisée, avec
plus de 60 membres.
« Cette Chorale est une Chorale d’église
• et c’est ici la raison très spéciale de
son existence ; — elle développe son pro:gramme au sein de l’Eglise Vaudoise, recherchant avec constance et patiepce l’amélioration du chant religieux populaire. Elle
chante non moins de douze fois par an
pour l’Eglise, dirigée avec habileté, sens
d’art et enthousiasme, par la maestra
Nancy Balma ».
Après avoir rappelé les exécutions du
17 février, du dimanche du Synode et les
différents concerts auxquels notre Société
Chorale a pris part à La Tour, à Saluces,
à Ivrée, à Turin, le rédacteur rapporte
que « dans les Vallées Vaudoises existent
aussi plusieurs autres Sociétés Chorales,
qui, au mois de mai, se réunissent pour
un intéressant concours de chant, organisé sans l’attrait de prix, et qu’on pourrait indiquer comme la grande Sagra musicale delle Valli Valdesi'».
PRAMOL. Le « Consorzio Utenti », dans
sa première réunion, annuelle, vient d’offrir au Consistoire, en signe de reconnaissance pour l’œuvre déployée par son
Président, l’installation de la lumière élec^
trique au presbytère. C’est là un magnifique... cadeau que nous avons vivement
apprécié !
— A l’âge de 40 ans, vient de s’éteindre, après une longue et pénible maladie,
notre sœur Emma Bawnoms, de Peumian.
Ele laisse son mari et trois enfants. Un
grand nombre de personnes ont pris part
aux obsèques, mardi dernier.
Nous demandons à Dieu d’être le Père
des orphelins, le Consolateur de ceux qui
pleurent leur fille, la compagne dévouée,
la mère chérie, la sœur, l’amie au cœur
doux et humble, à la foi simple et forte.
— « L’influenza » a atteint nos hauteurs
et jette dans la faiblesse meme les plus
robustes. Un grand nombre de familles
en sont actuellement frappées.
Nous nous confions en Celui qui délivre
et qui veille sur la vie de ses enfants.
Rep.
PRARUSTIN. Actes liturgiques du bû
mestre janvier-février. Baptêmes: Malan
Aido, Oscar et Guerino de Paul (Gandins),
le 13 janvier.
Mariages (civils et religieux) ; Eynard
Frédéric (Allamanda) et Long Lâna veuve
Forneron (Massera), le 22 janvier ; — Roman Jean-Augustin (Cardons) et Plavan
Yvonne-Marguerite (Cardonera), le 14 février ; — Cardon Albert (St Jean) et Roman Philippine-Lydie (Cardons), le 14
février.
Ensevelissements : Cardon François,
mari de Gay Emilie, 67 ans (Ciarvet), le
27 janvier ; — Constantin Marguerite,
femme de Cardon Alexandre, 64 ans (Ser),
le 5 février.
— La fête de l’Emancipation a été célébrée aussi dans notre paroisse. Dès la
veiUe, plusieurs feux de joie avaient été
allumés sur les points les plus en vue de •
Rocheplate, de Prarustin et de St-Second.
Mardi matin, le 17, une vraie foule se
pressait dans le temple de St-Barthélemy,
pour y attendre l’arrivée des enfants, qui
y firent leur entrée à 10 heures, précédés
de la fanfare locale. Dans son discours, le
Pasteur releva et illustra, par quelques
exemples, deux traits distincts des Vaudois : l’amour de la liberté de conscience
et l’amour de la patrie. Les écoliers dévœ
loppèrent ensuite un programme varié et
intéressant de chants et de récitations.
Deux chœurs furent exécutés par la Chorale « Il Risveglio », sous la direction de
ML l’instituteur Peyronel. Comme d’habitude, chaque enfant reçut une « brochure
du XVII », une brioche et une orange.
La coUecte en faveur die la Société d’Histoire Vaudoise produisit 50 lires.
A midi et demi, un banquet fraternel
un peu moins nombreux que celui de
lan dernier — réunit un certain nombre
de freres et de sœurs, dans la grande salle
de la Cure. Au dessert, une seule allocution : celle du Pasteur, qui lut et commenta l’Edit d’Emancipation du roi Charles-Albert. Pendant et après le dîner, —
copieusement servi par Frédéric ForneronTarin, — les convives furent égayés par
quelques chants vaudois et patriotiqpes
exécutés par les membres de la Chorale,
et par plusieurs airs joués par la fanfare.
Le soir, à 8 heures, le Pasteur tint, dans
la même salle, une conférence sur le sujet suivant : Ce que pensent des Vaudois
quelques princes de la Maison de Savoie,
les rois d'ItdHe et plusi&ars hommes politiques italiens. L’attention soutenue de
l’auditoire prouva son intérêt pour un sujet si important.
— Conférence sur l’Evangélisation. Le
soir de vendredi 27 février, dans le temple de St-Barthélemy, M. le pasteur Bertinatti entretint son nombreux auditoire
îsur l’évangélisation d’Italie, et d’une manière toute spéciale sur les progrès de
l'Evangile à Venise, de l’époque de la Réformation à nos jours. Et il termina son
' intéressant discours par Tm chaleureux appel aux personnes présentes à s’intéresser
toujours plus et toujours mieux à l’CEu„ 'vre pour laquelle Dieu a mis à part et
conserve miraculeusement notre chère
$ Eglise Vaudoise. Nos remerciements au
conférencier. A. .J.
RIESI. Le « XVII » a été rappelé par
un culte solennel, où le Pasteur exalta le
Sacrificie de nos martyrs. Les jeunes gens
dxantèrent un chœur très bien réussi.
— L’activité ecclésiastique est toujours
intense, et les cultes en famille sont un
puissant moyen d’évangélisation dans 'la
simplicité de ileur témoignage.
BOBÀ. Notre fête du 17 février, si impatiemment attendue surtout par les enfants,
a été célébrée dans notre petit vallon avec
beaucoup d’enthousiasme. Malgré la neige
.tombée pendant la nuit et le temps menaçant, notre temple était rempli et les enfants, même ceux du quartier éloigné de
Rrnner, étaient tous présents. Après le
f culte et le discours d’occasion du Pasteur,
ifln riche programme de récitations et de
riiants, soigneusement préparés par nos
institutrices et par le régent de Rumer,
amusèrent et édifièrent tour à tour le public qui ne ménagea pas ses applaudisse•ments. La Société Chorale au complet
i chanta, avec force et précision, un chœur,
'^un cantique et un chant d’occasion. — A
i-midi, une trentaine de convives se réuni■J?rent encore dans le salon de l’Ecole pour
la traditionnelle agape fraternelle.
Somme toute, bonne journée, ime des
meilleures de ces dernières années.
^ — Après le « 17 », nous avons eu deux
.♦ visites. La première est celle de M. Beritinatti, pasteur à Venise, qui vint nous
f donner, comme délégué des U. C. de J. G.,
une conférence sur notre œuvre d’évangélisation. L’orateur nous a parlé longuement, mais d’une manière fort intéressante, de la pénétration des idées évangéliqües à Venise au 16° siècle et aujourd’hui. Nous remercions encore M. Bertinatti pour ses paroles et ses vibrants
appels.
La seconde visite, non attendue, et qui
a compromis un peu le succès de la première, est celle de la grippe, qui nous
avait épargnés jusqu’ici. Bon nombre de
familles ont été atteintes. La maladie ne
revêt pas cependant un caractère de
gravité
— Nous avons eu, pendant ces deux der
niers mois, un seul décès : celui de Rivoira Etienne (Fusines), décédé à l’âge de
58 ans, après une courte maladie. Le nombreux cortège funèbre qui accompagna ses
dépouilles mortelles an champ du repos
montre combien notre frère était aimé et
estimé pour sa bonté. Nous renouvelons à
sa veuve et à ses enfants nos sincères
condoléances. G.
SAINT-JEAN, Deux familles de notre
Eglise ont été frappées par le deuil pendant la dernière semaine.
Le 26 février a eu lieu l’ensevelissement
de M.me Marie Joséphine Brochet veuve
CipoUini, décédée à l’âge de 91 ans, aux
Pecouls. Le service funèbre a été présidé
par M. le pasteur Lorenzo Rivoire et M. le
pasteur Ermanno Genre termina par une
fervente prière.
Le 1°'' mars im nombreux cortège accompagnait au champ du repos les dépouilles mortelles de M.lle Elisa Davyt, décédée
aux Nazerots, à l’âge de 59 ans.
Nous renouvelons aux familles affligées,
l’expression de notre sympathie chrétienne.
— Dimanche prochain, 8 courant, M. le
pasteur David Pons donnera une conférence, avec projections lumineuses, dans
la Salle Albarin, à 7 h. 30. Le sujet de la
réunion est ; « L’Evangile à Bordighera ».
— Dons en faveur de l’Asile des Vieillards. Four le lit M. E. H. Tron: M.me
Rachel Moreno, Milan, L. 50 - Clémentine
Bonnet, 25 - Angelo Peranzoni, 15 — M. C.,
en souvenir de M. Etienne Revel, IS M.me E Lüscher-Turin, 25 - Municipe de
Saint-Jean, 50 — En souvenir de M.me
Pauline Long-Buffa, les membres du Consistoire ; MM. Barthélemy Gandiol, 10 L. Rivoira, 10 - A. Vigliano, 10 - V. Mbrglia, 20 - P. Malan, 10 - C, Gay, 5 - J.
Peyrot, 5 - J. Rivoir, 5 - L. Mr,lan, 5 - U.
Frache, 5 - L. Revel, 10.
VILLESÈCHE. Jeudi 26 février, dans
notre temple des Clos, nous avons invoqué la bénédiction divine sur le mariage
de deux jeunes gens de notre paroisse,
membres de nos Unions Chrétiennes :
M. Peyronel Héli, du quartier du Trussan,
et M.Ue Clôt Varizia Hélène, fille de l’ancien du quartier de Combegarin, Nous renouvelons, ici encore, aux jeunes époux,
nos meilleurs vœux de longue, heureuse
vie conjugale.
— Soirée. Doit-on le dire ? Une fois de
plus nos braves Unionistes se sont fait
honneur ! Après une soignée et silencieuse
préparation, ils nous ont procuré, dimanche, une soirée dont le souvenir ne s’effacera pas facilement. Le programme ? Un
des plus riches et des plus intéressants :
une comédie, un dialogue et une farce récités avec un grand naturel et un grand
brio par un groupe de jeunes acte'Urs et
actrices qui promettent beaucoup pour
l’avenir ; nous ne saurions les signaler ici
sans les complimenter pour leurs bonnes
aptitudes, et surtout pour leur bonne volonté. Des chœurs très bien exécutés par
une « petite Société Chorale » improvisée,
sous la direction de M.Ile E. Venturini,
remplirent les entr’actes et obtinrent les
applaudissements prolongés du public.
S’il est vrai que l’on éprouve un certain
regret lorsque une heure de jouissance
touche à son terme, c’est bien là le sentiment que chacun des spectateurs a
éprouvé dimanche soir, lorsque le rideau
s’abaissa pour la dernière fois. Une soirée
donc très bien réussie. C’est dommage que
le vent ait voulu intervenir comme... ajcteur, ce qui retint à la medson un grand
nombre de. personnes que nous attendons
toutefois... cela va sans dire, dimanche
prochain, pour la répétition.
— De l'Amérique, toujours de bonnes
nouvelles. Notre pasteur, M. Guido Miegge,
se trouve maintenant, pour une quarantaine de jours environ, dans le district du
Middle-West des Etats-Unis. Dieu veuille
l’aider et le Soutenir encore dans son œuvre difficile : c’est là le vœu de toute la
paroisse, qui continue à le suivre de ses
prières. ^ Agnus ».
PETITE POSTE.
G. D. B., Florence ; Merci ; prochain
numéro.
IN MEMORI AM
Fleurs en souvenir de Mlle Cécüe Coisson : En souvenir de leur bien-aimée sœur
et tante : M et M.me A. Coïsson, missiom
naire, pour le nouveau Pavillon à l’Hôpital de La Tour, L. SfK) ; pour l’Orphelinat,
400 - M. et M.me Henry Coïsson, pour
l’Orphelinat, 150 - M.Ue Emilie Ooifisoin,
pour l’Orphelinat, 100.
Les famittes VALENTIN!, CAPPA, BERTIN ont la douleur d’annoncer le départ
pour la Patrie Céleste de leur mère hienaimêe
1 né
âgée de 90 ans.
« Heureux dès à présent les
morts qui meurent- dans le
Seigneur.,, ». Apoc. XIV, 13.
Pecoul de Saint-Jean, le 25 Février 1931«
Marguerite Davyt veuve Gondst, profondément touchée et reconnaissante des nombreux' et si précieux témoignages d’affection dont elle a été entourée, pendant la
maladie et à la mort de sa chère sœur
Elisa Davyt
endormie paisiblement dans les bras de
son Sauveur bien-cdmé, remercie vivement
toutes les personnes qui, de tant de manières,. lui ont témoigné leur sympathie
chrétienne et fraternelle.
« Je remets mon esprit en ta
main ; tu m’as racheté, 6 Eternel ! le Dieu de vérité ».
Psaume XXXI, 5,
Luserna S.- Giovanni, le 4 Mars 1931.
Piccola famiglia signorile, cerca cameriera parli francese, disposta recarsi
Milano. Esigonsi serie referenze. — Scrivere : Manunta - ViaTelesio, 16 - Milano,
4
Héritiers sans héritage.
Un lecteur qui a suivi avec ‘beaucoup
d’îattention les péripéties du Eoi de Mada~
gaecar dont nos journaux ont parlé, nous
raconte ce qui suit, dans le but d'éviter des
dépenses inutiles aux familles vaudodses
qui se laisseraient allécher par les appareaices. Il s’agiit donc du fameux mari de
la reine de Madagascar, mort dans des circonstances mystérieuses, en laissant à Ses
hériitiers une somme dmprécisée, mais...
fabuleuse (75 miUioin's die livres sterling) !
Or ce... fortuné mortel s’appelait F. C.
Bonmt d’Amtoine, né à Palerme eu, 1745.
Nous ne retracerons pas toutes les tentatives faites par les héritiers (ou prétendus tels), les innombrables oontestatiows ;
nous MOUS bornerons à rappeler qu’il est
dûment prouvé : 1" que l’héritage a existé ;
2“ qu’il n’est pas pour les Bonnet, vaudois,
parce que la famille de ce F, C. Bonnet
était originaire de Fontenoy (France).
Amitié Internationale par les Eglises.
Allemagne. En Allemagne, vieut d’être
créée une « Ligue de jeunesse pour le travail de l’amitié internationale », à laquelle ont adhéré des membres de presque toutes les Alæociations importantes de
la jeumiesse protestante. Cette ligue est destinée à créer une collaboration effective
des chefs des mouvements de jeune^e pour
faire con,naître à la jeunesse allemande les
buts du mouvement œcuménique.
« » «
Pologne. Au cours de la Conférence de
la branche polonaise de l’Alliance Universelle pour l’Amitié Internationale par lœ
Eglises, qui s’eSt tenue en octobre 1930 à
¡Varsovie, s’est produite Fadhésion de l’Eglise orthodoxe de Pologne, avec ses quatre millions de fidèles, à' l’Alliance Universelle. Cette adhésion marque un progrès
considérable dans la volie de la collaboration effective dés Egbses en Pologne.
■o-o-oo-o-oo-e-o- o-o-o- o-o-o-o-oo o-o-oo
Abonnements payés et Dons.
(Le ^dorf» est entre parenthèses).
1931 : Revel Amilda, Toriiîo - Baridon Pierre,
Oamjpo la Salza - Lupo Carlo, Torino - Pavarin Adele, Catania - Tron Enirieo,, Torino Oésarine Long, Valdese (4,30) - Suzanne Vinay, Id.__(4,30) - Benjamin Pascal, Id. (4,30)
- Danieî Tron, Id. (4,30) - Louise Pascal, Id,
(4,30) - V. E. MiooL Id, e 1930 (8) - Daniel
Bounous, Id. (4,30) - John Refourn,. Id. (4,30)
- Italia Pons, Id. (4,30) - John Long, Id, (430)
- Henry Penrou, Id. (4,30) - François Tron, Id.
(4.30) - Jonh H. Pons. Sd. (4,30) - Fred. Peÿronel, Id. (13,50) - John S. Tron, Id. (430) J. Henry Pascal, Id. (4,30) - John Perrou, Id.
(4.30) - Fenouil Maddalena, Torino - Gardiol
M, vedwa, ,S. Secondo - 'Bleynat, vedova, Id.
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(13,60) - John E. Rœtan, Id. (4,201) - Henry
Grill, Id. (4,30) - Jeanne Cillement, Serre,
Faetto (8,80) - Suzanne Richard, Chicago
(4,20) - Frank Gari’ou, Id. (4,20) - Roetan
Albert, PraU - Bounoas Auguste, Riclaretto dot J. Jaicques, Id. - Peyref Jeanne, Id. (2) Peyronel Elisa, Id'. - Bounous J. Pierre, Id.,
1930 (1) - Pons Charles, Id. - Clot Lamy, Id.
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16 - Pastore : Corrado Jalla, da Fiume.
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PIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6. Culto
alle ore 10 - Pastore : Corrado Jalla, Via
Sem BeneUl, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Cand. Tedi.
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo. Comba, ivi.
LUCCA - Cliìesa : Vìa Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni GrlUi, Viale
Fransmni, 11.
MANTOVA - Cliiesa ; Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Ooluccì, Via Risorgimento^
isol. 122.
MILANO - 'Chiesa di S. Giovanni in Conca:
Piazza Missori, 3 - Pastore ; Luigi Rcstagno, yia Stradivari, 1. — Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa; Piazzetta Tagliavla, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi - Ctoadiutore : Enrico Coreani, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Chiesa Evangelio.. - Pastore : Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attillo Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alb®rta
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio MLiscia, Casa
di Nava, Via Demetrio Tripepi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore ; Roberto
Nisbet.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore:
Alberto Billour.
frissi
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna E)ionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa ; Via Gicsuè Carduccii, 16 - Pastore ; G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarvelU, ivL
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore ; Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Stmeoni - Coadiutore ; Cand.
Teol. Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore ; G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Cliiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : B. Celli, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Cliìesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi.
n culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Bostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosìa - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Disrettrìce: Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould).
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore ::
Pastore : V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre PeUlce, a Pomaretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
casa delle diaconesse - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore: Pastore Lmgv
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nel]e^
VaUi Valdesi: Careraa, Dovadola, Grotte,. ’*
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (26) - Professori : O. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
Pastore Luigi Micol, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comb^ presidente; Davide Bosio,
Enirico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
fiONVIlTO MASCHILE - Torre Peliice - DirettofTo; Pastore Davide Fomeron.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urngnay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore EnricoBeux — Pastore emerito Pietro Bounous.
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (Departamento de Colonia) - Pastore Guido ^
Rivoìr, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUE-i
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato in
teologia Carlo Negrin, Ombues de Lavaile.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Colonia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelista.
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Pastore Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Pastore Guido Rivoir, Tarariras.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandd>
- Pastore Guido Rivoir, Tarariras.
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Siivio Long, Estación Jacinto Arauz, F. C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa»
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estación 'Wildeiiv
muth, F, C. C. A.