1
fhsrw » ' ï
me annee
Vi^::--'' ' .^- 2(J '''!-- N* 10 /
ik
%
t.
'Ÿ ,T- '•V.T’i
' ' ■ li,
’v».i
'■•'A -,
-¡yn.-:/ ■«
PRIX D'ABONNBMBNTi
Italie et Colonies italiennes . .
Etranger . . . ■ • •
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par «b: Peur b moia
L. 10,- 6,
» 24,- 12,
» 22,
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administrationder£cAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs. ,« ^
L’ATONNBHBNT 8B paye 0'AV ance.
's’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Locis Migol - Torre Pellice — pour
r Administration, au Bureau du journal, \i& Wigram, N* 2 - Torre Pellice,
> Pour toutes les annonees s’adresser, au Bureau du journal. , ;
Tous les chatigements d'adresse coûtent 50 centimes, sauf ceux du comment
cernent de l’année. ■ > .,, ,s ^
La uaméro : <0 oentimM
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, .pures, aimables..,, .dignes de louange, oocupcait voa pensées (Philipp. XV, ,8).
pour ¡a vie inférieure
L'ABSENT.
. Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu
avais été ici, mon frère ne serait pas
mort». Jean XI, 21.
Ruines sur ruines, désarroi général!, défiance censiante, malaise indescriptible :
voilà l’aspect du monde aujourd’hui. Les
conférences internatiomdes ne se comptent
%
plus et tse déplacent d'une capitale à Tautre, cemme des malades cherchant de nouveaux climats dans l’espoir de guérir de Isurs maux. On. élabore des pactes, on appose des signatures à de volumineux protocoles, on croit avoir trouvé la
formule magique capable d’assurer la paix
et la tranquillité, mais le lendemain c’est
à recommencer. Les nations se font cependant représenter par leurs hommes les
plus représentatifs qui parlent et agissent
au nom et avec l'autorité de leurs gouvernements ; ces représentants attitrés
sont entourés d’experts connaissant tous les
secrets de la diplomatie et l’engrenage
des questions die leur ressort.
Diplomates, politiciens, experts ne parviennent cependant pas à assurer la pa,ix’
entre les peuples, à créer un équilibre
stable, à organiser le monde d’après la
justice.
Le spectacle, avouons-le., est navrant.
Comment Se fait-il que, malgré tous les
efforts on n’est pas en mesure d’assurer
ia paix dans la justice ? Et pourtant des
hommes de valeur, des compétents sont à
l'œuvre. N’y manque-t-il pas par hasard
quelqu’un ? H suffirait peut-être d'un absent pour tout compromettre ; quelqu’un
qui devrait être là a été oublié, on ne fa
pas invité.
Tout en suivant la crise internationale,
une pensée hante mon esprit « Seigneur,
si tu avais été ici, mon frère ne serait
pas mort ». Oui, s’il avait été ici, nous
n’en serions pas où nous en sommes. L’absent, le grand absent, l’oublié, le profané
explique bien des choses. « On ne se moque
pas de Dieu». Nous récoltons la moisson
des semailles de l’indifférence, dé l’incrédulité, du matérialisme et de toutes les
compromissions de la conscience ternie avec
le monde, nous leurrant qu'il suffise de
défendre Christ en parlant de lui ou en
étalant partout le symbole de la croix et
de son divin sacrifice.
Il n’était pas ici : voilà pourquoi le monde a mal tourné, voilà pourquoi il est
désaxé, désemparé. Christ nous avait pourtant prévenus : « Hors de moi vous ne
pouvez rien faire ». L’homme, aveuglé par
forgeuil, a cru au contraire, pouvoir tout
faire, et, il a tout gâché.
Mais ce n'est pas seulement du point
de vixe international que la parole de Marthe est d’une saisissante réalité. «St tu
avais été ici » nos famfles, aussi, seraient
un asile de paix, un oasis où nous étancherions notre soif d'affection et où nous
reposerions nos vies fatiguées par la lutte.
Nos rapports avec nos frères seraient tout
autres, il n’y aurait pas de chicanes, pas
de bagarres, pas de procès. Notre travail serait honnête, il n'y aurait pas de
fange dans l’eau de notre moulin.
Le travailleur honnête ne souffrirait
pas de lia faim et lé chômage serait inconnu; les biens que ïa nature fournit en
abondance seraient loyalement distribués.
Et nos vies personnellés, devant certaines ruines, devant lé spectacte navrant
de certaines morts ne doilvent-elles pas s’écrier aussi « Si 0u avais été id ».
Le mensonge depuis les années de l’enfance, l'impureté de la jeunesse, l’égoïsme
farouche, le froid calcul de l’â&e mûr,
l’amertume de la vieillesse existeraientrils
s’il avait été id? ' n
Que de vies manquées, en effet, parce
qu’il manquait Lui.
Nous courons à la mort comme .peuples
et comme indivMus parce qu’il n’est pas
ici. C’est terrMe, mais c’est la réalité.
La situation va-t-elle être sans issue.
L’arrêt est-il définitif ?
L’espérance et la foi nous viennent encore à l’aide. Marthe exprime pour nous
cette espérance et cette foi : « Mamtenant
même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera».
Maintenant pbême ! Malgré nos infidélités, nos péchés, nos refus constants, malgré
les signes de la mort qui sont empreints
sur nous, Il est là pour relever, pour sauver.
Faisons appel à sa miséricorde et puisse
notre foi être de celles qui transportent les
montagnes.
Apparence et réalité.
L’article «Notre vocation » de M. Giov.
Mifegge (Echo, N. 13 mars) m’a profondément remué. Il serait à souhaiter qu’il
soit lu par tous lés Vaudois, et que, traduit en langue italienne, il soit largement
répandu dans les Eglises du champ d’évan-,
gélisation, pour que tous én soient «remués », et que chacun soit amené à occuper
son poste dé témoin et de combattant,
dans l’hœure si grave que nous vü^^ons.
L’heure est venue de nous placer face
à lia réajité, laissant de côté, une fois
pour toutes, tous les euphémismes par lesquels, un peu par amour-propre, un peu
par crainte d’être accusés d’auto-dénigration, nous voilons parfois nos faiblesses
et nos misères. Or, m’est avis que le mieux
est encore et toujours d’appeler les choses
par léuin vrai nom!, Peut(-être. parviendrons-nous albrs à secouer ceux qui dorment, et même oeiix qui petit à petit se
sont étendus dans le sépuÎcre de l’indifférence et de la mort spirituelle.
M. Miegge nous rappelle la sofennité de
la parole de l’apôtre : « Malheur à moi
si je n’évangélise pas ! » (Is Cor. IX, 16).
Qu’i me soit permis de rappeler une autre
parole tout aussi solennélle : « Je connais
tes œuvres. Je sais que tu passes pour
être vivant, et tu es mort». (Apocal. III,
1). Car enfin, pour sentir le feu dévorant qui seul peut faire de nous des témoins de ÏEvangile, il faut avant tout
avoir en nous-mêmes la vie de l’Evangile,
qui n’est autre que la vie du Christ Saint
Paul pouvait dire : « Christ est ma vie ».
C’est pour oette raison que brûliailt en lui
la flamme de l’apostolat. Nous voilà donc
ramenés au problème capital, à la clef
de voûte de tout édifice chrétien, qu'il
s’agitese de la vie individuelle ou de la
vie collective qui s'appelle l'Eglise.
Remplaçons pour l’instant un seul mot
de la ipetite. lettre d’où nous venons de ci^<ter une parole si solenhellte. Au lieu de
Kre : « Ecris à l’Eglise de Sardes », lisons :
«Ecris à KEglise Vaudoise». Et continuons. «Voici ce que dit Celui qviii a les
sept esprits de Dieu et les sept étoiles »...
Et puis... Allons-nous continuer ? Ou bien
aUons-nous nous récrier : « Non,, cette parolè ne peut'pas slappüquer à notre Eglise » ! « Je connais -tes œuvres. Je sais que
tu passes pour être vivant» et tu es
mort »... Dieu seiii « connaît à fond nos
œuvres ». Que Dieu me garde de vouloir
juger ma chère Eglise, q,ue j’aime profondément. Non, pas de jugement. Mais une
exhortation des plus pressantes. Je l’adresse tout d’abord à moi-même, et ensuite
à toxis les Vaudois de naissance ou d’adoption. Frères « examinons-nous nous-mêmesi,
éprouvons-nous nou&mêmies ». Et qxjp chacun demande à Dieu la réponse exacte à
la demande angoissante : Sommesrnous vi-^
vants, ou bien sommesmous morts ?
Que nous passions pour être vivants,
nul doute.. Notre renommée est exoelente.
Nous sommes un peuplé exceptionnel. Notre histoire le confirme. Nous sommes « le
peuple de la B|blefî->. Dans néé veines
coule lé sang de héros et de martyrs... Noxjs
donnons aupsi certaines manifestations de
vie. Dieu merci, nous ne sommes ni des
incrédulité, ni dés pécheurs impénitents.
' îtîous sommes fiddés à là saine doctçilpie
de l’Evangile. Les grandes solennités chréitiennes, voire même mainte autre occasioiv nouà font accourir en foule dans
nos sanctuainra... Et nous pourrions citer
, d'autres flaits qui ooidirment notre bonne
renommée de peuple chrétién. Mais, au
fond, possédons-nous vraiment une foi, personnéfle et vivante ? Eprouvons-nous un
VJf intérêt pour l’avancement du Règne
de Dieu ? Donnons-nous assez, vraiment
selon nos moyens et avec joie, ce que Dieu
Lui-mêmes noxis demande ? Aimons-nous
approfondir et enrichir nos connaissances
. des Saintes-Ecritures ? Et qu’en est-il de
notre piété individudle, du culte que notre âme doit chaque jour à son Dieu ?
Voilà les questions qu’il nous faut placer devant la conscience et le cœur des
Vaudois des Vallées (et de nos Vaudois
éparpillés dans le monde entier), et puis
devant l'a conscience et le cœur de nos
communautés du champ d’évangélisaticn.
Ne nous parle-t-on pas de la nécessité
de faire désormais Pne distinction entre la
population Vaudoise et l’Egriise Vaudoise ?
Voilà, hélas, Une bien triste nécessité !
Il y a surtout un point pàrticul'ier qu'il
nous faut examiner avec la plus grande
attentiom M. Miegge cite une phrase du
Serment de Sibaoud : « Nous, Pasteurs,'
Capitaines et autres Officiers,, jurons et
promettons devant :1a face du Dieu vivant
et sur la vie de nos âmes (une version
dit : «sur là damnation de nos âmes»)...
Citons la phrase qui suit immédiatement ;
« Nous promettons.., d'observer parmi
nous l’union et l'ordre». L’union, l’union
sacrée, qui est la source même de l’ordre,
la condition essentielle pour que l'Eglise
du Christ, pour que cette fraction de TEglise du Christ, puisse accomplir l'œuvre que Dieu lui a confiée. «Ubi ChriS“tus, ibi Ecclesia ». Où est le Christ, là est
l’Eglise. Mais le Christ c’est l’Amour, et
où est l’Amour, là est l’Eglise. Mais le
Christ c’est la Vie, et où est îAmour, là
est le Christ, là est l’Eglise, là est la
vié. Où il n'y a pas l'Amour, il n'y a ni
ri^Mse, ni le Chnlbt, ni la vie. Il y a la
inort. En apparance, la vie ; en réalité, la
mort.
*
Alors, n'aUlons-nous pas mieux nous
unir ? N'allonS^nous pas dire à la Jeunesse
de notre Eglise : Trêve aux discussions,
trêve aux différends. Ne tâchons pas de
suffoquer ou d’amoindrir les efforts de
ceux qui n’ont pas exactement nos vues et
nos méthodes. Aimons-nous, unissons-nous.
L’union des coeurs, l'union des efforts, l’union coûte que coûte. C'est question, pour
notre Egüseï, de vie et de mort !
Dans le même numéro de l’Echo que nous
venons de citer, nous lisons, à une autre
page, ces mots : « Nous aimferions voir un
peu plus d'accord chez les différents rédacteurs des feuilés catholiques : les uns affirment que le protestantisme est mort,
tes autres que les protestants s'agitent,
qu’ils menacent le solide édifice de l'Eglise de Rome ». Parfait C’est là ime eontradictièn que nous remarquons très souvent. Seutement, ce qui doit nous préoccuper le plus, ce n’est pas te jugement
des feuiUès déricales, mais c’est le jugement de €HUi qui «connaît nos cœurs».
CiMistate-trll, chez nous la vie, ou bien la
mort ? En tout cas (et cette pensée nôus
réjouit), il y. encore cheiz nous un pfeu de
vie. Aldrs, nous dit le Seigneur : « Soit
vigilant, et affermis le reste qui est près
dé mourir ». — Non, Frères Vaudois, nous
ne voulons pas mouriir,^ mais nous voulons
vivre. Nous vivrons, poxir noiœ consacrer
à Tapostolat auquel Dieu nous appeUe !
G. Bertikîatti.
PIERRE GEYMET
ET LE COLLÈGE VADDOIS.
■ ''J. a
Le projet du jeune historien Brez de
fonder un Col3^ complet à La Tour semblait devoir s’effectuer, lors de la concession des biens nationaux de part la
Commission Exécutive du Piémont, aux
Communes Vaudoises, i)Our former l’honoraire des pasteurs. On en exagéra d’abord
les revenus, tels qu’ils auraient pu suffire,
non seulement pour les pasteurs, mais pôur
tant d’autres besoins, comme les petites
pensions aux émérites et aux veuves des
pasteurs, les subsides aux régents et aux
écoles, les secours aux pauvres. Tout le
monde devait profiter de la bonne aubaine.
Sur ces eiïtrefaites le Modérateur Geymet devint Sous-Préfet de Pignerd. Son
moment est venu. Certes, l’idée du Collège
lui souriait, et il était en mesure de, la
soutenir, avec chance de réussite ; mais il
dut se rendlre à la réalité. Ces bieiK suffisaient à peine aux honoraires des pasteurs; ;
tout te reste fut renvoyé à plus taid
La Table informa le Comité Wallon des
grandes espérances qu'elle avait conçues.
Fonder un CoUège: à Pignerol, au délôuché
des Vallées, c'était concilier les intérêts
des Vallées trop souvent rivales ; l’instituer
à l’Hospice des catéchumèneS*‘de si triste
mémdine, que|Ii3 victoire î te maîntenir
avec ses revenus, quelle satisfaction,!
Le Comité Wallon répondit ; Nom goûtons
infiniment le projet d’établir un Collège de
Philosophie 'et de Théologie dans les Vallées. L’Hospice de Pignerol nous paraît
aus.d fort propre à l’üsage que vous voudriez en faire, et les rentes de cet Hospice
2
9
^ " ', v^'x*' /- ,?í^í ;; v^-^'.^,;,’ ‘.V.,;., < ■
"'i-,,-, - L^Eoho des ,V{
Valléea - Vendredi 20 Mars 1936-XIV
qi» V&U8 mt été <édé&^ p<mTmeni ter^
à l’entretien des insûtuimrs. Maàei il' se
hâte d’ajouter : Jd faut èfere
dée est très bonne» i
faire bien ses comptée.' Tei'
ne peut augmenter ses subsides; et chan-'
ger la destination de ceux dont^ il dispose
actueUeinient ne serait pas justidaUe...
'. Les comptes faits," le projet du Collège
fut remis à pl'us tard. Om y retourna fréquemment. Le Soiîs-Préfet ën â désormais
l’jdée fixe il en voit chaque^ jour davantage la nécessité, ii en «itretient seasupé*
rieurs les Préfets de Turin, qui se succèdent
rapidement mais qu'il trouve tons très bien
disposés envers les VaudoÎs. N’eût été qu'il
manquait de raoy^ pour cela, le Gou»
vemement français aurait pris à sa charge
le Collège. Mais les nécessités de la guerre
absorbaient tout. Il de’vait se contenter
de bonnes paroles, d'encouragement et de
promesses qu’fi ne pouvait maintenir, pour
le moment. * ,,,
La reprise du projet, en iSKï-ll, semblait devoir aboutir à son exécution. On
en traita à la Sous-Préfecture ét dans nos
Communes. Le Recteur de l’Académie de
Turin l'approuva fortement. C'était Prospero Balbo. Nos recteurs de l’Ecole Latine
furent mis en demeure de se faire autoriser par le Gîouvernement. M.r J. J. Daniel JaUa fit valoir ses titres académiques
de Genève ; le vieux recteur Bonnet n’avait d'autres titres que trente années
d’enseignement. On les approuva également tous les deux à continuer dans leurs
fonctions de l’Ecole Latine en attendant
qu’elle se transformât en Collée.
L’attente fut longue, parce que les moyens indispensables tardaient toujours à
veniu Mais il faut bien le dire, le grand
obstacle fut sdors, comme toujoum, le désr
accord des Vallées, touchant le choix de
l’emplacimnent du Collège. Les Vallées du
Quson et de Baküle proposaient Pignerol,
ou St-Germain, ou Pomajet, à l’exclusion
de La Tour tprop envahissante; tandis
que non s|eul)Bmenit La Tour, mais les
Autorités considéraient cette i>etite ville
comme le centre te plus important des
Vallées.
En 1812, le Maire de La Tour, appuyé
de plusieurs collègues, adressa au SousPréfet, dont il connaissait la part active
qu'il avait prise jusqu’alors, une demande
formelle, avec un plan d’éxecution au complet, à la charge des Communes, qui demanderaient rautorisation d’imposer des
centimes additionnels suffisants pour cela
Le Sous-Préfet s’empressa de répondre
aux Maires des Commîmes Vaudoises : le
Préfet de Turin vient de lui confirmer
qu'ü considère le Collège dont il s’agit de
la plus grande utilité pour les jeunes gens
des Vallées ; il retient que la Commune de
La Tour est la plus piropre pour un pareil
établissement ; il ne croit pas que le Gouvernement refuse l’autorisation des centimes additionnels aux Communes qui Fcnt
demandée. Que tes Conseils Communaux
se réunissent donc pour prendre une délibèraticn dans ce sens et la chose est
faite. Dix jours de temps pour envoyer les
délibérations.
Les dix jours passèrent, et bien d’autres
encore, sans que les délibérations parvinsent à la Sous-Préfecture. Le Préfet Lameth plein de bonne volonté, en écrivit
encore lui-même à l’ex-Modérateur Peyran, le priant d'intervenir auprès des Communes des deux. Vallées qui refusent de
concourir aux frais de l’Ecolè, pour les
amener à de meilleurs sentiments. Peine
inutile. On parlera encore du Collège pendant longtemps, toujours avec quelque vague, espoir; mais l’opposition ne sera pas
vaincue pour lors, tandis que la débâcle de
Napoléixi fera sombrer le projet pour nombre d'années.
Pierre Geymet, déchu de sa haute fonction, aura te mérite de rétablir l’Ecole
Latine, supprimée pendant qudque temps,
et d’en être l'humble recteur, du commencement de l’apnée 1815, jusqu’à sa mort,
en 1823.
* / I
Puis viendra l’heure du Rev. GiHy, en
1829, le vrai fondateur du Collège.
David Jakier,
•Le 29.février deiniie»-. Mous. Borgon■cinbDuça ‘a tenu une conféïience radiosur" L'xmin&rsaMà dd cattoUcismo e il partioolarismôi mzionoMstico dd
proibestantesimo. ■
. _ Le siyet paraissait intéressant, aussi
n'avons-nous manqué de'nous mettre aux
■ ^utes, muni de crayon et de papier,' en
pMisant aux colcnnes de VEcho. Certains
passages du discours de l’illustre pr^at
pourraient se prêter à une discussion po■ lémique, m'ajs nous n’en donnerons qu’un
aperçu, nous contentant de faire, çà et
là, quelques simpltes et modestes réflexions.
L’orateur commence en disant que l’idée
œcuménique du christianisme se rattache,
par une chââne de temoignages, aux premiers temps de l’humanité, avant JésusChrist, avant Rome. L’église du Christ
est, dès son début, destinée à tous les hommes, elle doit.prêcher dans tout le monde.
— Jusqu’Ici,- tous peuvent souscrire
réserve aux paroles de Mons. BorgondniDuca. Le voici maintenant qui proclame
que «l’église catholique n'est jamais devenue, chez aucun peuple et dans aucune
époque, une église nationale ». Il serait
permis d’avoir quelques doutes sur ce
point.
Après Fapothécse de Tuniversalité de la
religion rcmaine, l’orateur passe à s’occuper des hérétiques,, «qui ont tenté de
détruire cette divine catholicité », aveci la
proclamation dû principe du libre examen.
Continuons avec les paroles mêmes du haut
ecclésiastique, qui ont été dûment sténographiées : « Où ce principe anarchiste
est arrivé, 1 église est tombée en disgrégàtion, eUe s’est divisée en sectes, s’est
subdivisée selon tes races, les nations, les
écoles »... Et voilà le catalogue des églises
protestantes, où les dénominations synonymes sont faite passer pour autant de
sectes différentes, et où l’ironie... radioactive de l’orateur s’amuse à inventer une
nouvelle église (« chambre haute, chambre
basse»)... Ge fractionnement a détruit
chez ‘les hérétiqUies (c’est presque toujours
par ce terme classique que nous sommesdésignés) la notion de runivérsalité., Lee
églises issues {lu principe du' libre examen
« sont demeurées infécondes et stérües ;
au lieu de s’étendre à l'extérieur elles se
sont divisées à Tintérieur. Pour se soutenir... eües se sont appuyées aux pouvoirs ciyils. Mies sont arrivées au point
de proclamer le monarque laïque (Il Cesare
laico) chef de la religion ». (Ne connaissons-nous pas quelqu’un qui pendant de
longs siècles a fait le contraire) ? — R
■ y a des églises nationales, des églises
d’état, des églises contre des églises, au
service d'un drapeau, à la solde d’un souverain... Il est permis de se demander ;
si les catholiques proclament à haute voix
rœcuménisme de leur église, pourquoi combattent-ils avec tant d’acharnement les
protestants, sous prétexte de nationalisme ? Si le protestantisme désire s'étendre sans tenir compte des nationalités,
le cathdicisme a-t-ü te droit de le condamner au nom d’un principe contre lequel il combat lui-même ?
Un point du radio-discours de Mons.
Borgoncini-Du^qui ipeut avoir laissé quelque perplexité chez ses auditeurs, c’est
te suivant, que nous traduisons à la lettre : « Beaucoup se demandent ce qui adviendra de ces églises le jour où les gouvernements de leurs- pays proclameront
l'état laïque, ou, ce qui pis est, l’état
athée ». Pourquoi ces « beaucoup » ne de*.
vraient-ib pas se demander de la même
façon ce qui adviendra dans oes circonstances de Féglise catholique ? Et ne pourrait-on pas se demander si cette église se
trouve en de meilleurs draps que tes autres dans ru. R, S. S., et si au Mexique
eie n’a pas eu un sprt encore plus lamentable, pour avoir voulu fàiire ce que BÔrgOncini-Duca reproche aux hérétiques,
c'est-à-dire de s’occuper de poitique ?
L'orateur déplore — et tous sont prêts
à l’approuver — que dans certaines ré-'
gions de notre vteilpe planète une mino
rité d'ilnerédidfes cherche à pousser le» masses à la haine contre Dieu. Dans sa péroraison il souhaite que, bientôt tous les
chrétiiens puissent être réunis dans un
seul bercail, sous te guide d’un seul berger, car ce n’est que de la chaire de SaintPierre que peut venir la voix de l'unité.
Sans tomber dans la vulgarité qui, malheureusementi distingué beaucoup de ceux
qui parlent ou écrivent contre nous, le
radio-orateur n’a pas su ajouter grand’chose à ce que nous lisons et écoutons
un peu partout sur notre compte.
emm. t.
CmONIQÜE VA.ÜD0ISE
SETÛMANA DI RINUNZIA.
(Quinta. Lieta).
L. 3500,
» 1069,—
» 619,65
» 647,80
» 500,—
» 350,—
» 715,—
» 300,—
» 760,—
» 164,—
» 115,—
» 677,50
» 1133,—
» 143,—
» 50,—
» 40,—
» 200,—
'.» 10,—
» 256,15
» 85,40
» 20,—
» 100,—
» 100,—
» 1500,—
» 1200,—
Chiesa di Torino (2° vers.)
Chiesa di Napoli (2® vers.)
Chiesa di Pramollo
Chie^ di Massello
ClSesa di Taranto
Chiesa dii Brindisi
Chiesa di Livorno (1° vers.)
Chiesa di Rio Marina
Chiesa di Prarcstino
Chiesa di Aosta
Chiesa di Ivrea (2° vers.)
Chiesa,di Verona
Chiesa di Brescia
Serata Commemorativa del 17
Febbraio, Brescia
Stazione di Latiano
Stazione di Grottaglie
Stazione di Piombino
C. N. Acquaviva Peflegrino, A. O,
N. iViessemaeckers v. d. Graaff
n. Klett, Bussum
Mona Klett,, Id.
Fontana Zaccaro Delia, Spezia
Prof. Eugenio Davyt, ■ Mondovì
Raffaele De Pierre, Montreal
Chiesa di Vilar Peliee
Chiesa di Perrero Maniglia
» » *
ANGROGNE. Nos lecteurs se réjouiront
en Iteant cette lettre que le jeune Sergio
Bertalot a écrite le 2 cour, de l’Amba Alagi
à FUnion des Jeunes Gens Vaudois :
« Chère Union, j'ai reçu avec beaucoup
de joie votre' chère lettre, et en voyant
toutes vos signatures, 1 me semble de retourner en arrière d’une année quand
j’étais avec mes amis.
Mes chers frères en Christ, vous ne pouvez pas vous imaginer combien le vide
autour de moi se fait sentir, parce que
bien qu’il y ait en Afrique plusieurs Vaudois, je suis le seul dans ma compagnie.
Et il m’arrive aussi souvent d’entendre
des paroles pas tout à fait aimables au
sujet (tes Vaudois. Mais cela — au lieu
de nous faire honte, comme ils disent, —
nous donne une force très grande, et une
grande joie, précisément parce que nous
sommes Vaudois.
Je suis très content de savoir que notre
chère Union continue bien. J’espère
pouvoir l’année prochaine en devenir un
membre beaucoup plus actif que je ne l’étais Fannée passée. Seulement maintenant
que je suis loin, j’ai compris le grand trésor que j’avais entre tes mains. J'ai aussi
reçu une lettre de M. le Modérateur deux
jours passés, et au^ le journal « La Luce ».
Les 26 et 27 nous avons pris l’Amba
Akgi, grâce à Dieu dans ce dur combat il
n’y a pas eu trop de morts. Maintenant
on espère avancer beaucoup plus facilement, vu qu’on arrive dans la plaine.
Je termine en vous souhaitant bonne
santé ».
Cette lettre a encouragé notre florissante Union d’Angrogne, en nous donnant
la sensation que le travail accompli au nom
de Dieu ne manque pas de porter son
fruit.
★ Lundi soir dans la salle très remplie
l’Union des Jeunes Gens Vaudois a tenu
au chef dieu sa séance habituellte. M, le Prof.
Albert Riosa-a adressé un impressif discours, écouté avec un grand intérêt par les
tJiïioniste®. Nous lui adressons nos sincères remerciements,
★ Samedi 7 mars, dans le cimetière de
Pradutour a eu lieu Fensevellssement de
Chiavia Lydie de B.arthétemy, décédée à
FArcia, à l'âge* de 31 ans.
Lundi 16 mars, un long cortège a accompagné au champ du repos la dépouille
mortellie de Plavan Catherine feu Etienne,
décédée à Bonnenuit, à l’âge de 82 ans.
Nous exprimons aux familles en deuil
notre profonde sympathie chrétienne,
R. N.
LA TOUR. La soirée donnée par tes étudiants, à l’Aula Magna du Colège, samedi
soir, a eu un brûlant succès. Public nombreux, acteurs et actrices — les étudiants
avec te gracieux concours de quelques demoiselles et quelques amis — pleins de
verve.
MASSEL. Dimanche 8 mars, sur l’initiative de la F. G. V., l’Union du Perrier a rendu visite à la jeunesse de Massel. M. Peyrcnel a présidé 1e culte du soir
qu’avait réuni une très bonne assfemblée.
Après le culte la jeunesse de Massel a offert une petite soirée de récitations et
thé, et ensuite les jeux et les chants se
sont prolongés jusqu'à minuit.
Nous sommes reconnaissant à M. Peyronel pour son message qui fut apprécié et à M.mia Peyrpnel et à la jeunesse
du Perrier pour la belle soirée qu’on a
passé ensemble.
PIGNEROL. Dimanche dernier, notre
église a vécu une journée des plus édifiantes., grâce à la vteite du pasteur de Rora,
M. H. Gteymet, accompagné de sa chorale
et d’une partie die sa jeunesse : une cinquantaine en tout.
Soit à l’école du dimanche, soit au culte
présidé par M. Geymet et où sa chorale
a fort joliment exécuté un chœur d’invocation, soit à la promenade historique de
l’après-midi (cicerone M. l’instituteur H.
Balma), soit au thé, tes uns et les autres
ont fortement ressenti la douceur de la
communion d’âme entre frères... Au vaülânt jeune pasteur et à ses chers Rorengs,
encore nos remerciements affectueux.
★ Le soir diu même jour, FUnibn chrétienne de Saint-Second donnait une soirée
récréative dans la grande salle du Temple.
L’église, en faveur de laquelle était la
recette, renouvelé son « bravo » aux artistes, qui se sont véritablement distingués, et tes remercie encore pour leur collaboration aimable et très efficace.
POMARET, Dernièrement nous avons
célébré le mariage de Revel Oreste, de
notre paroissie, avec M.le Bcamous Palmira, de la paroisse de Saint-Germain.
Nous teur renouvelons nos meilleurs souhaits de bonheur.
Le 22 février a été présentée au
Saint-Baptême la petite Revd Alma, de
Lévy et de Bahnas Esther, du Pomaret.
Que te' Seigneur la bénisse.
★ Dimanche l.er mars, ont eu Meu les
obsèques de notre sœur BertoRn Marthe,
décédée à Grangianova (Envers Pinache)
à l’âge de 76 ans, et jeudi 12 mars, celes de
notre sœur Vola Susanne née Lageard,
décédée à Mentoules (Val Pragela) à
Fâge de 73 ans.
Nous rencuvelons aux parents notre
sympathie chrétienne.
★ Les membres de la Société unioniste
Pra-del-Torno viennent de visiter notre
paroisse : nous tes en remercions.
PRARUSTIN. Presque subitement Dieu
a rappelé a Lui notre sœur Marguerite
Gardiel veuve Garââd, de la Riveuira, mais
qui habitait depuis quelique temps à Cavouret. Veillons, car nous ne savons lie
jour dans fequeli nous entendrons aussi
l'appel du Maître. G. R.
RODO RET. Après de longues souffrances, Diteu a rappelé à Lui notre frère
Genre Frédéric, de Serveil, âgé de 56 ans.
Le nombre des personnes accourues aux
■
3
L'Üèho dfes V^ééW * Vénd!*'édi 20 Maarà" 1^36-XfV^
f fe‘
funéifenfesi présitjêes par M.'1[!oïsawii‘ pasteur à Praly, le 28 février, a été, une
preuve dé l’affection, de laquelle était entouré notre fr^e.
Que Ife Dfeu des consolations veuile se
tenir auprœ de" la famille si dWèrnent
affligée.'
★ Nous exprimoais notre vive reconnaissance aux quelqiïess frères de Marseille qui n’ont pas oublié leur paroisse d’origine, et qui, par leurs dons pour la semaine de renoncement, ont voulu lui démontrer leur attachement et leur affection.
SAIIIT-JBAN. Comme il a été annoncé,
la Société Chorale est en train de préparer une soirée. Une pièce en trois actes,
de Lopez, y sera jouée et qrwlques choeurs:
seront chantés dans les entr’actes.
Les billets, déjà en vente, sont au priix:
de : L., 3 '(places numérotées) - Autres
places, L. 2 et L. 1. »
La soirée aura lieu samedi 28 courant,
à 20 h. 30.
SüD-AHÉBIQUE,. Nous avons donné
dernièrement l’encourageante nouvelé que
nos frères consolidaient l’œuvre de notre
Eglise dans l’Uruguay en consacrant à
Dieu xm très jdi temple dans la vile de
Dolores. Nous trouvons un autre signe des
progrès de l'Eglise Vaudoise dans ces régions en lisant sur le Mensajero VaMense
que lia paroisse d’Ombues de Lavalle a inauguré le temple de Colonia Sarandi, à
15 kilomètres du Centra
C’est lé pasteur M. Henri Pascal qui
fit construire la première sale de culte :
un humble « rancho » qui rendit d’immenses
services à cette fraction isolée de la paroisse. ïèndeint onze ans on y a réuni l’école du dimanche et on y a célébré de nombreux cultes.
Mais le « rancho » tombant ein ruines, on
le remplaça par un bel édifice en briques.
On y célèbre te cultes tous les quinze
jours. Nous demandons à Dieu de bénir
notre frère, le pasteur Charles Negrin
(originaire de nos Colonies sudaméricaines), et lés Vaudois de Sarandi dans le travail qu ils veulent accomplir au service
du Maître. G. R.
PÉRSONALIA.
Nous apprenons que, à la bataille pour
la conquête de Amba Araxiam, le major
David JaUa, à la tête de son batailon « Saluzzo» prit une part active et donna des
preuves remarquables de calme, de courage, d’énergie. A la suite de ces rudes combats te Supérieurs appelèrent le Major
Jalla et lui dirent qu’ils Savaient proposé
pour la médaille d’argent à cauœ de sa
conduite vaillante dans cette action, et
des qualités militaires qu’il y avait déployées.
Nous félicitons vivement M. Jalla de la
distinction dont il a été l’objet.
ÿ H«
Nous avons appris avec une vive joie
que notre frère M. le chev. Robert AMo
vient d’être promu lieutenant-colénel d'aviatiion.
Nos meilleurs vœux pour la carrièrè’
qu’îl poursuit avec tant de distîhctîon.
Ht Hi *
M.Ue Aida Pellenc, professeur, ancienne élève de notre Collège, qui avait
gagné son concours l’an dernier, vient
d’être nommée titulaire à Casale Monferrato.
F^icitations.
DONS REQUS
Pour le Collège : M.te AMa'Pellenc, en souvenir du Prof. Jî
Jalla L.
25,
Per il Collegio Valdese : Ing.
Gustavo Cougn e Signora, in
ricordo del loro caro e tanto
rimpianto zio Prof. Giovanni
Jdtta L. 200,
PRO Società di stuoi' valdesi.
Come al solito, pubblichiamo là 1“' Hsta
deie sottoscriizioni delie Chiese Valdesi,
raiccomandate dal Sinodo, per la rictìrrenza*
dèi 17 febbraio, a favore delJb, Società di
Studi Valdesi.
Chiese di : Biella, L. 10 — Piachino, 10
— Pral, 36 —: Fiume, 33 — Verón^ 30
— Brescia, 35,80 — Torino^ 150 — Praróstino, 25 — Villar Pellice, 30 — Sàn
Giovanni, 52 — Bergamo, 50 — Angrognà'i
30 — Torre PeUice, 100.
Prossimamente la 2“ lista.
Abbiamo inviato a tutti i Soci il vo^
ad memorìam del rimpianto pijof:
dàlia. Il prossimo Bollettino di Pasqua
sarà pure consacrato alla memoria del rimpianto Storico.
Il Presidente : Davide Jahier.
\.
a
Comme chaque année, les Vaudois d'Italie, domiciliés à Genève, se sont rencontrés à un banquet, pour fêter le XVII
février. ÎD) y avait une cinquantaine de
personnes autour d’une table en fer à
cheval, et lés gracieuses coiffes des Vallées apportèrent une note de folMorè, particulièrement appréciée.
M. Benech, fidèle et vafllànt président,
après avoir souhaité la biénvenue à ses
amis, rappela l’origine de cette fête annuelle, et donna lecture de plusiteurs messages envoyés par des Colonies Vaudoises de
l’étranger ; notamment de Marseilfe et de
Lyon, de New-York et de Zurich, ainsi
que d amia des Vallées et de Paris.
La partie officielb fut des plus animée.
M. Emile Pasquet,, major de table, secondé
de ses charmantes jeunes filCes, chanta
avec elte en un quatuor Gloire au Dieu
d’Israël, Gloire au Dieu de nos pères. En
suite M.Ie Marguerite E. Bientz évoqua
le souvenir du regretté Prof. Jean Jala.
M.me AmbanelM, douée d’un fort beau
talent de diseuse, récita des vem, très
applaudis ; et l’aimable, l’infatigable Mme
Benech passa dans les rangs et, plaça au
profit du Refuge Roi Charles-Albert, avec
succès, te suggestives cartes postales éditées par la Fédération de la jeunesse.
MM. Ami Gay, Cafagna, Val'do Pasquet,
Martinat, Beux, ont par leurs chants, leurs
récitations et improvisations mis chacun
en gaité. '
Mais parlons de nos' doyens : de M. Mathieu Gay, 74 ans, le vénéré père du Poffëstat de Bobbio Pellioe, et de M. Albert
Avondet, 76 ans. Ces deux amis ne manquent jamais au banquet du 17 février,
et chaque fois ife nous réjouissent par
leurs airs anciens, qui| font pa^er un, frisson de la patrie parmi les convives, devenus pensifs pour un moment, se transportant au temps héroïque dé leurs ancêtres.
Un charmant épisode fut la mise en
honneur de M. Louis Gay, depuis vingt
ans dévoué secrétailre de la Société de
secours mutuela des Vaudois d’Italie à
Genève. M.me Benech, avec im sourire
ému, liui offrit un mystérieux paquet et
à son épouse de bien belles fleurs. Bientôt
M. Gay tenait en miadn un magnifique plat
en étain, orné du chandelier aux étoiles,
avec une inscription de circonstance. M.
Emile Pasquet lui exprima, pour son inlassable dévouement, la reconnaissance des
Vaudois genevois ; ému, très ému lé jubilaire répondit, et ensuite ses amis lui portèrent im liloost, en entonnant de force
et de cœur : « Qu’il vive et soit heureux,
ce sont là nos vœux » !
La charmante fillette Clotilde Gomet
chanta avec intelligence et sentiment le
chant national fasciste et le beau quatuor
Pasquet nous réjouit, encore pat l’exécution du « Serment de Sibaoud » et d'autres
chants des Vallées.
» « :}t ^
Lorque Janavel, vint æ réfugier à Genève, à ]|a place dé la Madeleine, son auberge fut le centre de rendez-vous pour
ses compatriotes. A notre époque. Dieu soit
loué, les têmpe ont changé, plus besoin de
se réfugieir àKétràiSgér ; liibÉèraent, gtâcé
au' rèï ChÆrte-ASbeirt', les VaiiSois prèiffef>
. Sent leur foi'et circulent comme bon feùr
i. semble. Mais un lien imit aujourd’hui, com
j, me , , jadi<î, les Vaudois, eefliui de s© sentir
Diembres de leur graïude famile. Et quoi
d«ie de plus naturel que de æ réunir,
; pour la féte'riàtiicmailev 'l’anniversaiir'e de’
la liberté, de la libération, éhèz des Vaü¡vdfôfej eux aussi étaWis à Genève, chez M.
(èt M.me Pferruchoud^Gay,, à* là Brasserie
i,de TUniverS. Ife: nous reçurent iavee tant
^ d’empressement et si bien, que ce ne fut'
, que hiéni tàrd, que rious nbus quittâmes,
nous promettant dte note retrouver tous
de nouvea'u l’année prochaine sous ce toit
hospitalier,, pour fêter le 17 févrieir.
Maruüerite E. BiEtrz.
PBOïIHCf DltORIlfO - MOYIMESTO POPOLAÏIOIÏE
Mese di.Oennaio 1936;
■ Nati . . , Morti . . ' Aumento • popolazione Capoluogo . 810 . 797 Reato Provincia 646 675 TOTALE 1456 1472
13 Dimin. 29 f Dimin. 19
' Mese di Febbraio 1936 ;
ÌNatl . . Morti . . Oiminzi one popolazione Capoluogo . 743 . 777 Resto Provincia 628 676 TOTALE 1371 1453
34 48 82
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 9 al 15 Marzo 1936-XlV.
Nascite N« 1 — Decessi N« 2
les Livres
Une nouvelle revue.
Unita. Rivibta di Vita Spirituale - Roma.
Eïle ne paraît pas comme une œuvre
originale, mafe pour faire connaître les
revues, les publications et les sains et bienfaisants principes de la Unity Schod of
Ghristiardty, dé Kansas City.
« Son but », lifeons-nous, « n’ést pas de
former une nouvelle secte, mais de signaler aux chrétiens léur but commim et
leur fraternité. Unità est une école de'
christianisme pratique. Elle fonde son œuvre sur les enseignements de Christ... Elle
croit que note sommes tous enfants de
Dieu et que par la prière tout est possible »...
Le rédacteur en chef de là revue est
M.me C. L. FeyJes, de La Tour.
La direction et l'administration sont à
Rome. Via Portaferraio, 15.
Nous souhaitions à la revue de réaliser
dans notre patrie sa belte devise.
* % SÜ “
Elisabeth Tasset-NissoUe - Conquérantes
un volume de 256 pages, 7 portraits hors
texte - Edition «Je Sers» - Paris —
Editions « Labor » - 4, Athénée - Genève.
— Frs. s. 2,75.
«Saphirs, granits, moellons d’angle, il
fa.ut toutes ces piterres pour la Cité de
Dieu ». Pierres vivantes, taillées de façons
diverses mais par le même Esprit, telles
furente ces femmes, ces sept vaillantes
que nous présente M.me Tasset-Nissolle.
Les pionnières à l’initiative pratique, toutes brûlantes de zélé et de courage ; Elisabeth Fry, Catherine Booth, Emmeline
Pankhurat et Joséphine Butler ; les écrivains qui, par l’art, ont su atteindre les
cœurs et les élever, Florence Barclay, Catherine Mansfield, et puis, au faîte de
l’édifice, la pure et mystique personnalité
de Renée de Benoit, hommage a ime vie
intérieure aspirant à la sainteté.
Qu’on ne dise pas qu’elte vécurent au
dessus de la vie, ceS conquérantes ! Toutes mariées, la plupart mères de nombreux
enfants elles ont su vivre au foyer, et
pourtant élargir leurs cœurs, leurs esprits,
le champ de leurs activités jusqu’en des
limites qu’elles-mêmes ne pouvaient prévoir.
Simples, mais combien vivantes et documeaitées, ces esquisses biographiques se
lisent avec un intérêt vibrant ; oh y re
±
vient,* on sfy' eldrièhit ét ce livre (féviend^a^
note én sommes certains’ un dé •ceux que
toute femriiè, toute jeune fille (^nsonsi-y
pour te catéchumènes !) voudra possèdor.
afin de te méditer et d'y pufe’er,; âü travérfi?
drii crilstal de; ces' ârite;’à la force'.inëihè quf
tes fit si gr'àndés. , . î H. BÎ. ‘
*
Jïi^ur Dixéiuis - Sim^es flîatoires du Nwd
- un volume in 8“, de 224 pages - Ediltions
, ^ Je Sers » Paris — EdUtions « Labor »
- 4, Athénée - Genève. — Frs. s. 2,75.
, L’auteur de Sara Alelia, ce rcànan ori
giàiai qui fit sensation l’an demieit,
sente ici une autre faice die son très gtandE
talent : ce sont huit nbüvellès, la plüpàjd;
afesèz courtte, où te sen'tîments profcHwÎs
d'êtres frustes et comme taiHés dans le
roc, s’extériorisent selon leur nature propre. De la Uctive convoitée par le vàlét de
fërme, au GYamd-père qu’attendrît le sort
tràgique de sa" petite Karin, de Zénohia
l’aveugle « qui a de la chançe », au pas-^
teur qui, la nuit de Noël, meurt dans les
tourments, tous ces types sont camiîés
avec vigueur et,, xme fois entrevus, rie
s’effacent plus de votre souvenir. Àh !
qu on est loin ici du récit fadasse ou du
« conte >> à sous-entendus ! Et ce ne sont
pas non plus des « moralités » à la façon
du chanoine Schmidt., Non, tout, ici , est
fc«t, tonique, savoureux; Et la traduoti’on
est exceJtente. G.
R, marito e le famiglie della compianta
[iha Pieri ni Mi
sentitamente ringraziano le gentili persone che in qualunque modo vollero prendere parte al loro immenso ddlorè.
Luserna S. Giovanni, 12 marzo 1936-XÌV.
OSPEDALE EVANGELICO VALOESt
TORINO - Via BerthoIIet, 36
AVVISO DI CONCORSO.
E’ aperto ili con«>rso per titoli a un posto di CHIRURGO, alle condizioni stabilite nel programma relativo.
Il termine per la presentazione delle
domande alla Segreteria dell’Ospedale,
scade ale ore 17 dell giérno 30 aprile p. v.
Presso la segreteria del’Ospedale, sono
visibli il Programma di concorso, lo Statuto, ed il Regolàmento deffOpera.
Torino, li'marzo 1936-XIV.
Il Presidente del Concistoro
A. SiMEom
FERROVIE DELLO STATO
Rldozloni dei 60 OiO da Torre Pollice ;
Palermo: dai 15 Gennaio al 15 Maggio
S. Remo: dal 15 Gennaio al 15 Aprile
Per informazioni circa prezzi, validità, fermate
rivolgersi al Capostazione.
Fails et iVauvetles.
4
Comité d Entente des grandes Associations internationales. Le Comité d’Eritente des grandes Associations internationales, où le Comité universel des U. C.
J. G. est représenté par MM. Z. F. Wilis
et H. Johannot, vient de tenir, à Paris, lia
première de ses assemblées plénières annuelles. On y entendit un exposé du développement actuel des relations des associations-membres avec le Proche et l’Extrême-Orient, et un autre exposé sur Fattitude prise par un certain norhbre d’associations internationales à l’égard* des événements actuels. H fut ensuite que^ion
des suites à donner à la re»ïrimiàndâ(§àli‘‘
sur le chômage des jeunes gens votée par
la dernière Conférence internationale du
Trâvail, Diverses résolutioins furent prises, entre autres cele de donner au contenu de ce document la plus large publicité, et d’agir auprès de l’oipinion et dés
pouvoirs publics en faveur d’une prolongation de la scdarJté, partout où cette
mesure n’a pas encore été adoptée. Il fut
4
.. * . > -«'’’^.'V.'" '-li' *>':^
kIìib^ .1 ' n \ V' , . , ■„
. Î.V'
\¡f' : «’H
Ú>f
\\
"XVv
'> ‘'■‘ ’'•'*«„• "'ín»™ 3
-4>- i ■
L’Bcho des VáUéea - Venditdi 20 Mars'- 1936-Xiyi
^ décidé d’jinacri]:« la questñoti du chônu^e
‘ des jeunes inteUiectúáls à JTordre du jour
de la pmdùùne session du Comité d’EÎitte!nte, 'qiâ'aura dieu à Genèt^, au. début
de Jui^.'Le problème particulièrement
diffìcile de ÿenseigmenient de rUstoire
daiuf l'i^prit de oampréhensimi, mutudte
et de pacification fit, l’objet dé trods, rap- ^
ports. Des indiça/ticfltis fur«it données sur
im récent échange die vues entre historiens Remands et français, qui a donné
des'résultats encourageants. ’
(Service d’Informatîan^des U. C. J. G.)- '
Etats-Unk» — Jeunesse académique.
L'un ,des membres du Comité de PBhtr’aide universitaire internationiale, lie
I^t. G. G, KuBmann a récemment visité Jes Etats-Unis. Dans l'organe de cette
association, il compare ses souvenirs actuels à ceux d’autres voyages Outre-Atlantique. Nous lui empruntons ce qu’il dit du
présent :
J. « Tamids que mes amis £unériciains tenaient autrefois toutes choses pour acquises, ils mettent, aujourd’hui, tout en question, et avec un radicalisme parfois inquiétaht pour nous. Une passion pour les
faits et pour les faits seulement, une méfí¿mce à l’égard de la pensée spéculative
et de ce <11»! émeut, la sincérité, lia crainte
d’être trompés, tout cela se cache sous
une certaine attitude sarcastique, caustique, qui reste, cependant, au service de
l'idéalisme..^ »,
M. Kullmann parle, entre autres, d’une
conférence d’étudiants à laqueille il a assisté. « Ein vieil habitué des congrès studi^tins européens, j’ai été étonné de la
compétence avec laqueie un grand nombre de problèmes furent traités... Des questions pertinentes furent présentées par
des auditeurs... Les débats furent tenus
à une hauteur qui se compare favorablement avec ceux dies étudiants de n’importe quel pays d’Europe...
La jeunet est prête à aborder les
grands problèmes nationaux et intemaà préndré ses responsabilités...
L'kiéaliisme Social ne relève plus de l’utopie,
et on n© se borne plus à une lutte négative contre des abus dans des sphères ümitœs. Quels que soient les résultats des initiative du président Roosevelt, eles ont
ertsinement amiené la jeutwsse à se préoccuper vivement du chômage, de la législation sociale, diu rôle de l’Etat dans l’étad’une structure écOTiomique
pour, le pays. Les isolationnistes n’empêcheront pas cette jeunesse de croire que
nos probdèmes euroi)éens sont identiques
aux leurs, et qu'il n*y a aucune possibilité
de découvrir une solution partielle ».
(Service d’information des U. C. J. G.).
Abonnements payés et Dons.
(Le don est entre parenthèses).
1936. Boimous Henri, Ribet, Pramollo Bounous Théophile, Peumian, Id. - Bounous Giovanni, Id., Id„ et 1935 - Sappé Alexis, Bouchardon, Id. - Bouchard
Emile, Id., Id. - Long Alexis feu Jacques,
Pitene, Id. - Peyronel J. Jacques M. N.,
Piene, Id. - Bertalot Henri feu Jaeqees,
Id., Id. - Plavan Nancy Peumian, Id. Long Adolphe, Ribet, Jd.- Peyronel Théophfle M. N., Piene, Id. - Sappé Charlés, Bouchard, Id. - Clot Attilio, Id., Td. - Ribet
Jean Jacques, Peumian, Id. 1935 - Re3maud
Eugenio di Enrico, Id., Id. - Long Henri
feu Jacques, Piene, id. ■ Sappé Henri feu
Jacques;, Id. - Long Emile Id., M. - Beux
Daniel, Beux, Id. - Rostan Ermano, Id.
(12) - Long Jean Jacques, Peumian, Id., et
1935 - Bounous Eh, Id., Id, 1935 - Reynaud François, M., Id. - Jouvenal Teofilo,
Torino - Henri Guigou, Faetto, et 1935 Jahier Lydie, Marseille - Rcstain Giuseppe,
Torino - Tron Gustavo. S. Germano Ch. Bleynat Emilio, Id. - Aw. Lidia Poet, Pineroljo - Eîmeato Lantelple, Gianas^oni,
S. Germano Ch., et 1935 - Alberto Lantelme. Cardini, Id. - Zecca Pauline, NewYork (0,30) - Grill Henri, Chicago lU.
^,30) - Cotta Vola Linette, Torre Pellice (1) - Forneron Laurent, Les Pennes
Mirabeau, EVance - Long Ilostan Marie,
Pagnun, Prarostinq, 1935 (2) - Rivoir Paul,
Miloun, Id. - Codino Matteo, Caneuva, Id.
- Gardiol Lidia, Saret, T|d. - Forneron Cornélie, Ruà, Id. - Bertin Simound Maxleleine,
Eh-alaroasa, Inverso Porte, 1935 • Robert
Judith, Colaretto, Prarostino - Gaudin Marguerite, Ruà, (H. - Gaudin Marie, Veirolera,
Id., 1935 - Gardiol Enrico, Borg. Tilla,
Id. - Brosia Matilde, M. (1) - BertaJot
Michele, Peracoula, Id - Bertalot Ernesto,
New-York - Paschetto Lu^ia, Ciahot Cardoun, S. Secondo Pxnerolo - Paschetto Margherita, Ciabot Grotta, Prarostino (0,50)
- Vicino Giovanni, S. Secondo Pinerolo Jenny Ribet, Santo Barbara, California
(12,46) - Louis Richard, New-York,'■I* semKrtre 1935 - Marie Sappé, Id. (0,30) Jean Pierre Rostan, Id. (6,30) - Henriette
Thide, Mi, (0,30) - Alice Duvoisin, Id: (0,30)
- lien, Hdi. (2 examp.) 2* sejnestne 1935 ‘et
année 1936 - Première Eglise Vaudoise
de New-York - Pmis Marie Luise, Marseille 116) - Peyronel Marguerite, veuve
Clot, Rivoira, Ridiaretto,-et 1935 - HÎd»
Genre Beatin, Pinerpio - Bertaljat .Giovanni, Pra Catinat (2) - Péllegrin Marje,
Torino, et 1935 (2) - Martin Pellicihi E-.
Nice (1) - Fîorio Armando, Civitavecchia
(5) - d)ót Cesare, Luserna S. G. (2) - ;Tron
Mary, Torino (2) - Barus Luigia ved Çrumière, Villar Pellice (2) - Gay Federico
Margaria, Torre P^ice (2) '- Famiglia Lavizzari, Milano - P’ons Darius, Inverso Pinasca (2) Tobler Corradini, Firenze (2) Aw. Fuhrniann Alfdo, Omega - Henri
Martinat, Valdese N. C. (1) - Antonio Grill,
Id (1) - GrìHl Filippo, Firenze - Caporale
Travers Mario, A. 0. - SalVarani Maddalena, Rorà (5) - Gourdin Etienne, Vülar
Pellice (1) - JaJlla Etienne, Torre Pejlilìce
(1) - Varese Gughehno, Milano (2) - Micol Alessandro, Massello - Costantìn Louise, Raggio, Angrogna - Bouchard Celesstina, S. Germano Chisone - Plavan Maddalena, Ponte S, Martino - Reynaud J,
Pierre, Ponmretto (2) - Baret Jules, Gran-, «
gianova, inverso Pinasoa - Ribet Louis,
FayoJIe, ild. - Ribet Antoine, dot Bulard,
Pomaretto - dapier Margherita, Id., Id. Peter Corrado, Perosa Argentina - Richard
Edouard Cadrò Egitto - Carlo Gril, Cotonificio, Perosa Argentina (5) - Genre
Davide, Pomaretto - Genre Emanuele, Rodcretto (Perrero) - Long Jean, Masselli,
Pomaretto - Bertalot Enrichetta, Pons, Id.
- Garibbo EUsa, imperia - Costabel Margherita, Torino - Messa Angelo, Milano (5)
- Peyronel Jean, Silas Peyronneo, Riclaretto, et 1935 - Peyrot Enrico, Grange, Bovile - Costantin Madeleine, Olivieri, Riclaretto, 1935 - Bounous Auguste, Albarea,
Id. - dot Jean Pierre, Olirier, Id, 1935 Henrii Ferrier, Mouras, Id (1) - dot Jean,
Id., 1935 - Alessandrina Peyronel, Peyronneo, Id, 1935 * Avondet Caterina, Buffeu
Prarostino, 1° semestre 1936 - Alessio Alfonso, Pachino - Cattaneo Felice, GenovaSampierdarena - Gril Luigia, Mondoni, S.
Germano - Pons Elena, Roma - Bertalmio
Long Maria, Inverso Rinasca - jEihièr Felicie. Riano, Pomaretto, et 1935 - GiaJèrO
Enrico, Perosa Argentina - Ribet Jeanitó,
dot B-. Pomaretto - Poët Pierre, Id, Idi' Peyrot Giov. Alberto, M-^ ®t 1935 - Lòn^
Louis, Faycflle, inverso Rinasca - Coucourdè
Michel, Clot, Id- - Poët Adolfo, Brancati,’
Perosa Arg. - Marchetti Henri, Masselli,
Pomaretto - VMossich Giuseppe, Milano
(40) - Obialero Teresa, Torino (5) - Louise
Peyrot, Nefw-York (0,50), 1935 - Pauline
Geymonat, Id. (0,50) - Lydie Pons, Id.
(0,50) - Henri Ghigo, id- (0,50) - Rita
Poët, Maneile, Perrero (2,25) - Gunetti
lima Paschetto, Pinerolo - Prof. Carto Comba, Firenze (10) - Jacques Henri Pascal,
Valdese N. C. (0,50) - Jean Tron, Id, 1935
(0,50) - Reveil Gustavo, Tripoli (5) - Plavan Henri, Torre Pellice (2) - Marie Pons,
Chicago ni. (0,50) - Malan Ernest, Strambeviffle. N. D. (0,50) - Ernest Mûris, Chicago II. (0,50) - Reymond Gardiol, Genove
- Gril Eltienne feu Etienne, Malzat, Praly
- Rostan Susaaine, Pommier, Id. - Rostan
Henry, Id., Id - Pascal Oneste, Orgères, Id.
- Pascal François, Ancien, Vàie, Id - Barus
Jeanne, Chianavasso, Inverso Pinasca (2)
- Enrica Gamma, Milano (6) - Pons GiuMo,
Massello Perrero (2) - Simeoni Aessandro,
Torino - Avondetto Paòb, Id. -, Geom. A.
Albarìn, Geneva-Sampierdarena (2) - Alessandro Tron, . Asmara (5) - Calissano Giovanni, Torre Pellice - Nicolet Rosina, Villar Peffiice (2) - Mumenthaler Richard
Catania (5) - Monnet Barthélemy, Inverso
Perte (2) - Long Elena, Biela, 1" semestre
- Prof. Emilio Guigou, Torino (2) - Ettore Serafino, Abbadia Alpina (6,50) Adèle Peyronel, New-York (0,50) - Henri
A. Jahier, Id. (0,50) - François Grill, Id.
(0,50) - Philippe Garrou, Id (0,50) Elise
Vaucher, Id. (0,50) - Mathilde Lauclair,
Id. (0,50) - Jacques Balma, Chicago (0,50)
- Jean Daniel Pascali, Valdese (0,50) Negri Celina Milano - Maddaléna Seddon,
Johannesburg, Sud Africa - Veuve J. D.
Michelin Salomon, Bobbio Pellice - Baridon
Etienne, Arbaud, Id, - Daniel Davit feu
Joseph, ViUle, Id. - Judith Planchon, Id Catalin Elisée, Ciampas, Id., 1935 - Eltóe
Michelin, Bruxelles, Belgique, 2* seme^re
1936 et !"■ semestre 1937 - Pastore Federico, Roccapiatta et 1935 - Gay Lidia ved.
Avondet, Baravaiera Prarostino - Avondet, Lorenzo, Alaraanda, Td. - Pasquet
Louis, Id, Id - Ribet Virginie Rostan,
Mass. U. S. A. - Demaria Jean, Nice. A. M.
(1) - Revel Henri, Genève - L. ZwiUmgBesson, Frankfurt - Rostan Cesare, S. Germano Chisotie - Avondet Alessandro, Inverso Porte - Baret G. G., S. Germano CL
-, Balimas Margherita Ponte S.,Martino“
Scarincì Giuseppe, Forano Sabina (2) I^f. Dott. Giorgio Tron, Milano, et 19341935 - Codino Anna Nida^ Prarostino Ribet Paul, Baravaiera Ild.Costantin MaddMena," Id, - Gay Jacquelne, Car
dloUnati, Id, 1935 - Pasquet Margherita,
Piàno^ Id. - Gaudin Jenny, Bric Molere,
Id; - Bertalot Giovanni, ,S. Bartolomeo, Id.
- Avondet Emilio, Gaydou, Inverso Pbirte Avondet Levi,» Garoussin, Id. - Beux Paolina, Gaydou, IdBertalot Luigi Castella^, Id. - Menusan M., New-York, (1) ^inay Léonard, dos, Riolaretto (2) - Clot
Federico, Bameo, Id., et 1935 - Ólot Al
« Rivoira, Id. (2) - Cath. Bounous, Serre
:o, Id.' ’ - i Pierre Clot, Oliviers, Id. ud Carlo, Oioa, Id - Peyronel Bascal
Aline,'Trussan, Id., 1935 - Berthoch César,
Albarea, Id, 1934-35 (3) - Viillidm David,
Id. - Peyronel Alberto, W., et. 1935 (1) Poet Marie, Piani di Faetto (1) - Bert
Eugenio, Boùvil - Barai EÌdouard, Clos Inf.,
Riclaretto - Grill Etienne, I(d.,,i:d - Ferrier Ferdinando, Mouras, M. - Malan Fanny, Luserna S, G. - Malan Susaima, H,,, 1935
(2) - Balhia ; Alexandre, Villa;’ San Germano Chisòne - Balriiàs Giulio, Id., ìd
(2) - Balmas-Turin, Paoline, Id., I(d. (2) Beux Barthélemy, Id, id- - Bounous Enrico, Albergo Órso, Id. - Bleynat Alberto,
ViEa, I|d. (2) - Bouchard Giovanni, Id., Id.
(2) - Bounous-Vittgon Emmàl Id,' Id Bounous Elnrico Id., Id - Bonetto Lmgia,
Bounous Elnrico, Id.i Id. (AsmvreJ.
■".Î >
EOHPE^ FILTRI
par Acqua, Acati, Vini, Liquori, Sciroppi,
OHI, Medicinali, Profumi, Golia.
IMPIANTI PER CANTINE
par Vini Spumanti, por Acque Oaaaosa
a Sella - Catalego gratis.
BELLAVITA - viaTZ ,
gli P.lo PARIMI S
La Ditta non ha dapoiltl aa rapprwontantl.
La TIPOGRAFIA ALPINA 8. A.
si distingue per :
precisione, accuratezza dei lavori;
puntualità nelle consegne;
onestà dei prezzi.
Sottoponeteci I vostri fabbisogni
chiedendo Prezzi e Preventivi
GEOMETRA
PAOLO ROSTAGNO
' VIA WIGRAW, N. 6 - PIANO“ I* "
—i TORRE PELLICE —
Tutti I lavori lecnici relativi alla professione
Agisce da Intermediario per la compravendita
di stabili di qualunque natura
ed accetta le relative commissioni
Denunzie di successione
fatte con criterio razionale
SCIATICA
CASA DI CURA
VISMARA-GASTEL
SAROSHO - ViaProY. Varesina
(Presso Santuar. della Madonna)
Telef. 22-35 — Suppl. 23-35
TARIFFA ÌNSERZIONI
Avvisi Commerciali, L. 0.50 la linea Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. I
la linea - Avvisi economici, L. 0,#5 per
parola per una volta - L. 0,®0 per due
- L, 0,15 per tre. - Minimo L. 9.
Tana sovaraativa in più.
Paaamaata anticipato.
RAGGI X
Doli. GARDIOL ENRICO
Medico Chirurgo
Via Mazzini, 2 ::
Maisoii avec terrain, à vendre, à Luserna
San Giovanni, — S’adresser au journal.
Bottega e Camere affittatisi al presente.
— Rivolgersi Tipografia Alpina S. A. Torre Pellice.
RICEVE DAI-UE -I A ALEE -t 6
L’iVVDDiliO glEFiJIO PEYROT
riceve in TORRE PELLICE
Via Roma, 9 — ogni giorno feriale
dalle ore IO alle I*.
Prof. Doit. DOMENICO BORSELLO
Specialista Malattie degli Occhi
riceve in TORRE PELLICE - Ospedale Valdese
ogni Venerdì dalle ore 9 alle 12.
Jwiet Tr«n, d1reet«ur-rMPonc&bl*
Intr'rtmerie ^loìne S. A.
IMTEMOMK
IL LAVOIO
MENTRI LA MAGNESIA
S. PELLEGRINO AGISCE
BENEFICAMENTE SENZA
ARRECARE NOIE NÈ
DISTURBI.
MAGNESIA
SPELLEGRIND
AQtorlssazioDe Decreto Prefettliio Torino N« 0006 - 12 Marzo 1928-VI