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Soixante-septième année - Anno X*.
25 Décembre 1931
M» 51
L ECHO »E$ VALLEES
Sp^t: ..BiMjpÉec?^ Valiteâe ^
PARAISSANT CHAQUE VSNBBEDI
^----
PRIX D’ABONNEMENT;
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,» 24,—
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Admiiystration d^l’EcAo(Via Arnaud, 25)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
iT
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Prof. Giiio Cosiabel - Le Collège Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du Journal, Via Arnaud, N” 25 Torre Pellice.
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Tous les changements d’adresses coûtent 90 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
an. Le numéro: itO centimes an.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., lignes de ïonangee, occnpent vos pensées (Phil. IV, 8).
H
S
L*Écho des Vallées
souhaite un bon Jfoël à fous
ses collaborateurs et à ses
lecteurs.
Héliothérapie de Noël.
La nuit était à son déclin.
Déjà les signes précurseurs se multipliaâent au ciel. Les étoiles pâlissaient et
commençaient à s’effacer. C’était l’heure
où, à travers la croisée, le maladie voit
s’approcher le matin tellement attendu et
poiuase un soupir de soulagement.
La: nuit, donc, était à son déclin.
, Israël — car il s’agissait de lui — attendait le matin. Pour lui aussi le temps
se hâtait. lOn pressentait quelque chose
de nouveau. L’aii' vibriait à l’approche
d’un changement de température. Déjà à
l’orjent le ciel se colorait et annonçait le
jour naissant. Et voilà que, dans lueur
crépusculaire, un cri se fait lentendre :
Poîtr vous qui craignez VEtemel, se lèvera
le soleil de justice et la guérison sera dam
ses rayons. — Ce cri est le dernier de l’ancienne àEiance et résume à merveille les
aspirations prophétiques d’Israël et de
i fâmeTiumaine. Il est enregistré dians la
, dernière page de l’Ancien Testament (Mal.
■ IV, 2). Ce soleil s’est levé peu après, et
nous avons eu Noël î
* :ü »
Le soleil de Noël !
Nous avons été habitués à entendre parler davantage de la nuit et de l’étoile de
Noël que idiu soleü de Noël. Quel mystère
,|nos âmes enfantines n’ont-elles pas deviné
dans la nuit de Bethléem |! Quel doux
rayonnement n’ont-eUes pas jattribué à
■ cette étoile qui traverse silencieusement
le ciel pour guider les mages jusqu’à l’étable '! Oh la charmante poésie de notre enr
fance, quajid, devant l’arbre illuminé, nous
chantions dans le ravissement : Notte he
notte tramiquillai, et Sahut ! blanche
étoile ! Mais au soleil de Noël nous n’avions
guère ]3ensé ! Et pourtant, c’est lui qui
s’est levé le matin de Noël, c’est lui qui
resplendit dans notre ciel et nous récliauffe
et nous vivifie. C’est lui qui est Noël
tnéme !
Le soleil de Noël est le soleü de justice.
Moise avait recherché la justice par la
loi Ce fut un effort vers l’impossible. On
n'atteint pas la justice en marchant sur
les traces de la loi,,! Et pourtant la justice est une nécessité pour notre âme :
non seulement la justice dans ses manifestations sociales, mais notre propre justice. Le soleü qui s’est levé le jour de
Noël porte avec lui ce double bienfait.
U offre à la terre, toujours assoiffée de
Justice sociale, le moyen de se désaltérer
^ lui portant la solution des problèmes
de la lutte des classes, des rivalités inter•'utionales, de la distribution des richesses,
®t ü offre, en même temps, à l’âme angoissée, la certitude qu’elle est justifiée
^ par les œuvres de la loi, mais par la
^ en Jésus-Christ, en celui que le prœ
Jdiète Jérémie (XXIII, 6), appelait déjà:
Seigneur, notre justice.
* *
Jésus, le sdeil de justice, porte dam
rayons la guérison. L’héliothérapie est,
”iacun le sait, la cure de soleil. Aujour
à
d'hui, plus qxte dans le jxassé, on la prar
tique. Maintes maladies ne se soignent
plus qu’avec le soleil,, avec ces bains de
soleil qui font souvent des mirades. Il y
a une autre héliothénapie : celle pour
l’âme. EUle consiste à se placer directement sous I’infl'inence de Jésus, à se laisser Dluminer pair sa lumière, chauffer
par ses rayons, guérir par sa puissance.
Tout est là : il n’y a rien de plus simple. Comme il suffit d’ouvrir toutes larges
les fenêtres de notre malison pour nous
baigner dans ce soleü qui sème sur sa
route la beauté et la vie, ainsi il suffit
d’ouvrir nos âmes à l’action bienfaisainte
de Jésus. Que de coeurs ulcérés, que d’âmes
endolories, que de blessures, que de plaies,
que d’infirmités qui ont pu et d’autres qui
IKïurraient ainsi être guéris ! Plus que ça,
ce soleü n’a pas de couchant, il n’a pas
non plus de taches qui le ternissent, il resplendit toujours et partout, même sous la
neige de décembre. Il ne demande qu’une
chose,; c’est qu’on ne ^ cache pas volom
tairement à ses rayons. Son but est de
guérir.
Et ce soleü, qui veut-il guérir ? Ceux
qui craignent mon. nom, répond l’Eternel.
Les anges, dans leur participation de la
naissance du Sauveur aux liergers, parieront des « hommee» de bonne volonté ».
Cela revient à peu près au même. La
bonne volonté porte à la, crainte de Dieu,
et la crainte de Dieu conduit à la guérison de nos âmes.
Se sentir pécheur, c’est désirer la, sainteté. Se sentir faible, c’est aspirer à être
fort en Christ. Se sentir perdu, c’est avoir
besoin de salut. Il faut que ces extrêmes
se touchent, sans quoi le soleil de justice
ne se lèvera jamais sur notre horizon.
it! it. S:
Est-ce que tous les chers lecteurs de
l’Echo peuvent se ranger dans le nombre
de ceux qui craignent le nom de l’Eternel ?
Est-ce que tous peuvent s’unir et répéter
en chœur, dans ce jour de Noël :
Soleü de justice.
Salut des pécheurs,
D’un regard propice
Réjouis nos cœurs ! H. T.
Woël Ú le? ^an?-Dien.
L’état-major des Sans-Dieu annonce et
prépare une campagne énergique contre
la fête de Noël. Elle doit surtout atteindre les maisses croyaintes, les ouvriers nouvellement embauchés et les femmes. On
projette de faire une propagande intense
sur les chantiers de travail et dans les
exploitations agricoles : par distributions
de brochures et l’affichage de placards, par
l’envoi de brigades de choc dans les chantiers de construction, par des conférences radiophoniques, par des expositions
et la diffusion d’articles de journajux dans
la presse quotidienne.
Ces directives se terminent par des recommandations pressantes invitaint les autorités à faciliter cette campagne, afin de
réparer les erreurs de tactique commises
à l’cccasion de la campagne contre la fête
de Pâques.
Les ligues de Sans-Dieu organisent des
concours de groupes, dans lesquels chaque
groupement doit s’efforcer d’en dépasser
un ,autre dans sa lutte antireligieuse. De
tels concours existent entre les groupes
suivants : la Türinge et Leningrad ; Leipzig et Odessa ; la Tchécoslovaquie et Charkow,; la Hollande et la Sibérie occidentale ;
la Prusse et la Qarélie ; Berlin et Moscou ;
la Poméranie et l’Arménie. S. p. p.
Trois Noëls.
« Îh ne nmnqmront pas (vos ennemis)
de vous dire que vous n'y pouvez ternir
toujours (dains vos combes et dans vos
l’iOKShers) et que toute la France et l’Italie
se tourneront là contre; mais dites que
voué ne craignez rien, ne craignant pas
la iàort, et que si le monde tout entier
était ,contre vous, et vous seuls contre le
inonde, vous ne craignez que le Tout-Puissant qui est votre sauvegarde ».
Il me semble le voir, Janavel, le noble
vieiBard, plus habitué à manier Tépée que
la plume, graver, pour ainsi dire, ces paroleiS, qui pjurraient résumer ces fameuses Imtructiom qu’il léguait à Henri Arnaud, la veüte de la Glorieuse Rentrée.
5 Janiavel connaissait les hommes de son
temps ; il savait que les Vaudois auraient
à cri^ndre les paroles de leurs ennemis,
leurs promets et leurs menaces, les dangers les plus grands et les épreuves les
plus angoissiajn.tes ; aussi, exhorte-t-ü ses
frères à dire, à proclamer ouvertement
et toujours leaiir foi en Dieu, leur Sauveur.
Ces quelques lignes, à la distance de plusieurs siècles, nous indiquent encore )a
véritable valeur de Noël.
Jésus est né ; rhumanité souffrante peut
(infiin comprendre toute la force de ce
nom ; « Emmanuel ».
Dieu n’est plus loin de nous, II nous
donne son Fils, Son Livre ; un guide dans
notre marche, une nourriture j)our notre
esprit. Et dans l’histoire de notre peuple,
Jésus et le livre de Jésus seront liés d’une
façon indissoluble ; nos pèr^ pourront
faire chaque jour l'eX,périence bienfaisante qu’il est notre sauvegarde. Le vieih
lard y puise des forces pour vivre, au
milieu de la tuine de ses Vallées ; le jeune
homme y retrempe ses énergies pour rnourir dans la fleur de sa jeunesse.
«c * «
Noël 1561. Malgré la persécution, l’Eglise Vaiïdoise, de Carail §e prépare à chanter, avec un saint zèle, les hymnes de la
joie chrétienne. Ce n’est pas que la vie
soit facile ! Le 26 septembre, le duc n’a-t-ü
pas signé un édit proclamant que tous les
livres de la religion doivent être remis
aux magistrats ? Et les Vaudois de Garai! n’ont-üs pas refusé, en masse, de remettre le Livre, leur Bible ?
Et quelques jours avant Noël, une nouvelle se répand : Le duc ordonne à tous
ses sujets d’assister aux prédications des
missionnaires qu’ü va leur envoyer. Ce
n’est pas gai, car ü faut écouter ces discoiurs, ne fût-ce que pour savoir quelles
méthodes ces propagandistes vont préconiser, car ils ont une imagination très fertile et s’entendent fort bien à persuader
leur procheiin par des arguments pratiques : voire la puissance logique du feu
d’un bûcher.
Oh ! ces semaines de l’Avent, où un hiver fort doux, un ciel pur, semblaient dire
que la, Nature elle-même voulait porter
un peu de paix, qui pourrait les décrire ?...
Au milieu des jchants, de l’encens, une
voix s’élève, le misskmirmre parle : « Dieu
envoie un hiver si doux, afin que l’on
puisse économiser le bois nécessaire pour
brûler les hérétiques ».
Et une voix subtile suggère : « Noël
s'approche, apportez vos livres, le Livre,
aux magistrats, et vous passerez en paix
ce Noël et tous les Noëls.
« Jeune homme, jeune fille à qui la vie
sourit, qui avez appris à aimer, qu’importe
une Bible ? Vaut-elle le sacrifice d’une
journée radieuse, pleine de promesses ?
« Vous maris, vous femmes, qui, après
de longues années d’un rude labeur, avez
droit au repos, »liez-vous sacrifier votre
paix à un Livre ? Ne craindrez-vous donc
jamais les Puissants de la Terre ? »,
Mais à la voix subtile répond une parole du Livre, un ordre de Jésus : « Toi,
viens et suis-moi ».
Et la veille du 25 décembre, le 25 décembre, ces jeunes gens se réunissent encore ; ces hommes, ces femmes, unissent
leurs cœurs et leurs voix dans un sentiment de consécration si profondé, que Noël
est véritablement Noël : « ,Le nombre de
ceux qui refusèrent d’obéir à l’édit fut si
grand », qu’on ne put l’exécuter. Sans armes, sans temple, menaicés de toute part,
ils fêtent la naissance de Jésus comme
bien peu d’entre nous sauraient le faire
aujourd’hui : ifs lèvent leurs fronts vers
le ciel, d’où leur Maître est descendu, et
Üs répondent à l’appel, comme répondit,
jadis, le diæiple : üs le suivent jusqu'à la
mort !
* * *
Noël 1639. Dans une miséraible grange
de la colline de Saint-Jean, une famüle est
■ abritée. RÂen de cet appaîrat qui aujouTd’hui paraît indispensable à cette fête, au»Qun de ces accessoires qui agrémentent un
Noël modehne.
Donc, visages tristes, allez-vous dire,
manifestation navrante des misères, heureusement lointaines, d’iUne époque de persécutions, 'quii ne saurait plus parler à
notre esprit.
Mjais voici le fait. C’est le 14 décembre 1639. Un vent de nord-est, impétueux,
souffle dans nos Vallées, courbant la tête
des chênes, brisant les châtaigniers, heurtant violemment portes et palissades.
« Un vent qui apportera la neige », espèrent les Vaudois, « pour rendre les abords
impraticables à (la soldatesque effrénée ».
« Un vent qui dissipera le brouillard »,
espèrent les soudards, qui s’acharnent en
vain sur les traces des bannis.
Mais ce vent grossit un incendie qui
s’étend entre Briquéras et Saint-Second,
jusque sur les hauteurs de Prarustin, dévoilant, SUT son passage, maisons, bois,
tout... ; et de oette humble grange, ces
pauvres gens contemplent, au loin, dans
ce jour de Noël, la terre noircie, les murs
brûlés que l’on entrevoit dans la brume.
Et, malgré leur tristesse, les regards
sont encore confiants. Leurs biens sont
perdus, mais au prix de leur vie, üs ont
sauvé ce qui, alors, pour eux, valait plus
que l’or et l’argent ; un petit livre, aux
pages noircies, ouvert, là, sur une table
rustique :
Quand même je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais
rien !
» m *
Noël 1686. C’est la veille de Noël; ü
est cinq heures, et les cloches viennent
d’annoncer quelque fonction extraordinaire, dans la glorieuse viUe de Mondovï,
rempart de la Sainte Foi.
Les portes de la prison, où sont encore
renfermés de nombreux Vaudois qui y
pourrissent depuis la Débâcle, comme celles de l’Enfer, semblent dire ;
« Abandonnez toute espérance... ».
Dans de véritables caveaux ils sont entassés, sans lumière, mal nourris, mal vê-
2
tus, ces Vamdois qui n’ont pas voulu renoncer à leur Mlaâtre, à leur LivsBe.
« Noël arrive, Jésus est né », et 4es cloches de la cathédrale semblent se rire,
dans leur Orgueil, de oes misérables hères
qui, sous les voûtes humides, osent encore
être fidèles à leur Dieu.
Il est cinq heures du soir ; l’obscurité
commence à envelopper la ville ; il a neigé
et la glace couvre les chemins.
Assis devant la vaste cheminée, le commandant lit un Ordre d’après lequel il doit
mettre en liberté les Vlaudois qui remplissent sa prison; il est tout content, le
brave homme, car, pour les nourrir, il en
•faut du pain... et de l’ealu ! « Il est déjà
tard, ce soir », songe-t-il ; qu’importe 9. Il
faut qu’ils partent ; diemiain c’est Noël ; il
ne faut pas que les yeux des nobles orgueilleux, des riches ;bougeoises doivent
s'arrêter sur ces mécrêmts,; voir tant de
loques, cela serait trop ‘douloureux ! Aussi
la porte s’ouvre ; « Il faut partir tout de
suite, ...ou rester pour toujours».
La sombre porte s’est ouverte, et le cortège des rescapés s’avance dans la nuit ;
ils marchent,, ils courent, nu-pieds, couverts de misérables haillons, ne sentant
pas la douleur d’un pied que les pierres
et la giaice ont blessé.
Ils sont là, malades, impotents, perclus ;
visages blêmes, hagards, demi-tfous ; ils ont
marché « cinq lieues sans s’arrêter » ; et
maintenant ils se sont laissés choir sur les
talus, le long de la route, pour se compter (« cinq-icents des leurs moururent dans
cette marche »).
...Au loin (n’est-ce pas minuit ?), les cloches annoncent : « Paix sur la terre, bonne
volonté... ».
Et du cœur de ces rudes roantagnards
s’élève, sans haiine, leur prière :
« ...Nous nms humilions devant Ta face
pour Te demander le pardon de nos pèches, au nom de Jésus-Christ notre Seigneur, afin que, par Ses mérites. Ton
ire soit apaisée envers nous qui Tavons
tant offensé par notre vie perverse et
corrompue ».
Noël tçji. Chaque maison ai sa Bible,
chaque village a son temple ; ...oih! si chaque cœur pouvait sentir, en ce jour, qu’il
a offensé son Dieiu, duquel la juste colère
s est apaisée en Jésus, et dire, humble
et sincère ;
« Jésus est né,
A Toi ce cœur ;
Il est à Toi,
Sois-en le Roi ».
g. c.
Etudes Missionnaires
II. Ponpi te paltg si nnvitiit.
(Suite).
Malgré les otetacles qui se dressent devant les pàïens qui veulent se convertir,
il en est un nombre considérable qui font
un premier pas sur cette route ; mais
sans, peut-être, se rendre bien compte de
ce qu’implique cette démarche par laquelle
ils viennent demander d’être inscrits à la
première classe des catéchumènes. Chaque
fois qu’une personne venait vers moi pour
demander de suivre l’instruction religieuse, je lui demandai ce qui la poussait à cette demande, et j’ai presque toujours été frappé par les réponses très
vagues que j’ai reçues. La plupart de ces
réponses témoignaient d’un désir indéfini
de trouver quelque chose de mieux que la
vie païenne, mais sàns qu’il y eût une
conscience nette des raisons déterminant
ce désir.
Nous ne nous arrêterons pas à ceux que
pousse l’espoir de recevoir beaucoup de
cadeaux des missionnatres ; ou bien, à
ceux qui ressemblent aux deux ouvriers
de notre station qui, sachant qu’un seul
allait être gardé pendant la période de
l’inondation, s’empressèrent de faire profession de foi, avec l’espoir que le plus
zélé dans la religion serait gaaidé. Mais il
est certain que l’espoir de ‘bénédictions
, matérielles, aide beaucoup de païens à se
décider au grand pas.
Il 'faut nous rappeler que le païen prie
ses dieux pour obtenir de bonnes récoltes,
ou pour êtïe déliyïé de la maladie et de
la mort. Jaraalis Û ne les priera pour avoir
un cœur honnête et bon. Aussi, ayant entendu parler de ce Dieu, de Jésus, qui
aime les hommes, et qui est tout-puissant,
il se décide à le servir (« prendre le travail de Dieu»), avec l’espoir qu’il saura
mieux bénir ses champs et le protéger de
la maladie et de la mort. De là, la vogue
extraordinaire du mouvement qui a éclaté
dernièrement au Zambèze. Il s’agit d’un
homme qui guérit pair la prière, « comme
faisait Jésus », dit-ü. Il laisse de côté tout
ce qui, dans l’Evangüe, se rapporte à la
régénération de Tâme, et n’apporte que la
guérison des icorps. On ne peut lui nier
une puissance particulière, et un nombre
toujours croissant d’indigènes se « convertissent » à son « évangite ». Conversion
bien faidle, et évangüe tout terre à terreiet matériel.
Il y a de plus la crainte de ce Dieu
des chrétiens. Pbur le païen, la puissance
d’un Dieu se mesure à la prcepérité dp
ses adorateurs. Voyant donc la puissance
matérielle de la civilisation des euroxjéens,
leur richesse, leur habileté (ne les a-t-on
pas vus voler dans les cieux comme des
oiseaux!),, le païen se dit qu’un peuple
aussi grand, doit avoir un Dieu bien puissant. Il n’est pas rare de trouver chez
les païens, avant même qu’ils se convertissent, cette attitude respectueuse envers
Dieu ; combien suivent les cultes, observent scrupuleusement le dimanche, avec
l’espoir que le Dieu des missionnaires leur
en tiendiia compte, même s^ils ne font pas
profession de christianismie.
Voki un exemple, pn 1895, Coillard
avait fait un voyage d’exploration vers
le nord du pays des Ma-îotse. Il reçut
partout un accueil bienveillant, si oe n’est
auprès du chef Kakenge, qui se montra
tout ;d’abord d’une hcstüîté dangereuse.
Cependant, grâce à rattitude pacifique,
mais ferme du missionnaire, et au secours
de Dieu, ce chef changea bientôt d’attitude.
Tout de suite après cette délivrance miraculeuse, l’un des jeûnes gens qui accompagnaient Coillard, fit profession de christianisme en ces termes : « Quand notre
père (CoiHard) affirmait que le cœur de
Kakenge lui aussi est dans la main de
Dieu, je me disais, moi : « Nous verrons !
le missionnaire est-il un devin ? ». Cela
nous semblait aussi étrange que la parole
die Jésus à ses disciples : « Il dort, et je
m’en vais l’éveiller ». Et pourtant ü était
bien mort. Eh bien, oui, Dieu a fait un
miracle. Quand nous nous attendions à
être maissacrés, il a changé le cœur de Kakenge envers nous. Dieu entend les prières ; c’est vrai. Après avoir été poussé par
la frayeur à prier, j’ai commenicé à prier
pour le pardon de mes péchés;».
Cette crainte d’un Dieu xlont la puissance se ¡manifeste à lui tout à coup,
pousse le paaen à se donner à Lui. De telles conversions sont souvent peu durables,
car, l’instant de frayeur passé, le cœur
naturel retrouve son pouvoir, mais elles
peuvent être aussi le point de départ d’un
développement qui amènera le païen à la
Croix du Rédempteur. R. C.
□nnnnnn n nnnnn nannnannn
DaDsleU-ApliJflQiaiii.
(Suite).
Le « Ciudad de Corrientes » honore la
Compagnie par son luxe et par la rapidité avec laquelle il remonte le courant ;
il devra cependant voyager plusieurs jours
pour arriver aux derniers ports, sur les
confins du Paraguay. Malgré l’heure avancée de la nuit, je profite de la compagnie
de quelques Colons Allemands, émigrés
en 1921.
Ils sont tous évangéliques, et un d’entre
eux — menuisier de profession — connaît
assez bien rhistoire vaudoise et surtout
celle des exilés du Wurtemberg. Nous
chantons ensemble quelques hymnes aux
mélodies allemandes... ; et les yeux de mes
interlocuteurs s’écarquillent de joie qimnd
je leur dis que le cantique de Luther :
C’est un rempart que notre Dieu, est le
plus traduit et compte actuellement cent
quatre versions daiis les idiomes les plus
variés.
Dans la matinée je quitte mes nouvdles «onnaiaBances, je descends à Barranqueras; et, par une,magnifique route asphaltée, je suis en quelques minutes à Resistencia: la capitale du Chaco.
Charatoi, la ville où l’on m’attend, est
à 270 kilomètres à l’ouest d’ici ; la compagnie ‘d’un grec m’aide à passer plus
vite les neuf heures de voyage.
La région que nous traversons est plutôt sèche, et contnaste avec les alentours
maréqageux du Sombrerito.
Depuis une quinzaine d’annœs seulement on commence à profiter des immenses forêts de <i Jaibi» (bois de fer) et à
travailler ces plaines fertiles (e'Ues donnent deux récoltes de maïs par an).
Les gares sont presque toutes construites à la lisière des forêts et sont caractérisées par les dépôts de miffions de troncs
d’un rouge foncé, que les ouvrfieírs chargent sur les vagons au moyen de pesantes
grues en bois, pair leur parc à corridor
circulaiire, pour élever et charger plus faailement le bétaff sur les fourgons, et par
les nombreux vagons-citernes sur les voies
de remisage.
Je laisse sur mon chemin lai ville de
Saenz-Perkb ; je m’y arrêterali au retour .
La viUe de Charata, où je débarque, n’a
pour toute industrie qu’une « desmotadora » (lieu où l'on sépajre la graine de la
bourre du coton) et n’a rien d’attrayant
lX)ur les voyageurs... ; aussi, par les voies
les plus directes et les moyens les plus rapides, je me rends à la « Pampa del cielo »,
à quelques lieues au sud, où nos Colons
m’offrent la plus généreuse hospitalité.
Le long du parcours, les supports télégraphiques, droits et d’égales dimensions,
semblent sortis d’une même moule... : ils
sont en bois de palmier. De grands vergers réunirent à la fois ; pêchers, bananiers, néfliers, palmiers, figuiers, nopals,
vignes et... mûriers. Les orangers ne croissent pas, ki, mais par contre les mandariniers font fortune.
Un arbre aux formes curieuses attire
mon attention : ü aippartient à la famille
des baobabs et constitue une des variétés américaines. Son immense tronc est
vert ; de même les branches, qui sont
couvertes de nombreuses épines, courtes
et très grosEes. A part son écorce très
dure, l’intérieur est si tendre qu’on peut
facilement le creuser avec la pelle. Frappé,
il résonne au point qu’on le croirait vide.
Son fruit, aussi gros qu’une boule à jeu,
est plein d’une espèce de coton très résistant. On me dit qu’après la pluie il exhale
une odeur forte comme celle de l’alcool ;
sera-ce pour cela qu’on l’appelle vulgairement « polo borracho » (échalas ivre) ?
La terre est ici cédée, dans la mesure
de 100 hectares, aux Colons qui s’engagent à construire une maison en maçonnerie et un puits. Gela n’empêche cependant pas de tragiques disputes entre voisins et même entre parents!
'Autour des habitations, quelques « paraísos » offrent leur ombre ; et un peu à
l’écart on aperçoit le four, généralement
en forme de hutte, construit sur des échalas, à un demi-mètre du sol. Les puits
sont peu profonds ; l’eau est presque imbuvable. L’on cultive le sorgho, le maïs,
le durais ; les plantes oléagineuses : cotonnier, pistache, lin, ricin, héliainte (tournesol) ; dans le voisinage des raiffineries : la
canne à sucre.
Les premiers Colons du Sombrerito cultivaient aussi le coton, que les bonnes mères vaudoises savaient filer.../; aujourd’hui
seulement les « Chxiquenos » sont aptes à
ce travail !
Si les paysans de diez nous, aux Vallées, trouvent que les taupinières font
d’énormes dégâts, les Colons, ici même,
par rapport à l’étendue de leurs champs,
redoutent les fourmilières qui peuvent far
cilement atteindre les cent mètres carrés,
sur demi-mètre de hauteur.
Au contraire de ce qui arrive au Sombrerito, on préfère ici les chevaux aux
bœufs, pour le travail des champs; ils
sont plus agiles et souffrent moins le danger d’une insolation. Le cultivateur a pres
que toujours l’avantage de pouvoir rester
assis sur sa machine ; s’il doit herser, il
“promènera à 'dos de cheval!
Il est facile de se procurer du lait, et
l’élevage des porcs se fait par centaines.
La bassencour est variée et innombraUe. ^
Pour me faire comprendre des élevages ’3
de cette force, M. Travers me dit que la
dernière récolte de mais (80 hectares) lui |
a rendu 328 tonnes ; ü en garde 78 ’
pour compléter ralimentation du gros et s
du menu bétail ! (A suivre).
--------—----------------------------- àsitó
on [NEID pool BIMBI nJHIIIBI
KiS
Ì
par JEAN JALLA
richement illustré, à la Bottega della
Carta - Torre Pellice. - L. 4,50.
Le coin des proverbes.
(Suite).
Le canactère rural de notre peuple se
retrouve, avons-noœ dit, dans un grand
nombre de proverbes : en voici quelques
spécimens, plus connus les uns et moins
les autres, selon les localités ;
L’ê ilno briitto deifourtüno
së trei eiipîa n’ën valën pâ iino !
Encore alujourd’hui la disette est à craindre, chez nous comme ailleurs : mais c’était
bien autre chose dans le passé, quand nos
pères ne savaient ni ne pouvaient sortir
de leurs montagnes et qu’ils devaient vivre exclusivement avec ce que prodmsiait
le pays de lui-même, puisqu'ils n’avaient
ni la liberté de sortir de leurs vallées, ni
même celle de commercer ou de trcxiuei:
les produits de la mcnta.gne avec ceux de
la plaine ; quand les familles étaient tri^
nombreuses et se contentaient pourtant
d’un pain cuit une seule, ou tout au plus,
deux fois par an, comme aussi de travailler avec lacharnement, du matin jusqu’au
soir, et d’avoir, pour toute paye — comme
on raconte encore dans plus d’iun de nos
villages les plus reculés — les quelques |
douzaines de « linsoidet » (noix de terre)
qu’ils trouvaient en défrichant la prœ
priété de ceux qui, honnêtement ou: non,
s’étaient un ¡peu fait «les seigneurs et
maîtres » de l’endroit. L’on comprend aisément ce que devait signifier, dans dies
temps pareils, une année de famine, loisque les épis étaient, comme ceux du rêve
de Pharaon, ,« petits, menus et flétris »
par les vents et la sécheresse, et toute la
récolte ne suffisait pas même pour arriver,
tant bien que mal, jusqu’au nouvel-an !
Comme l’on comprend aussi que b^
nombre de familles devaient vivre plus
que sobrement si elles n’avaient, pour tout
assaisonnement, que le « sabouraire » ou
« savouraire », ce fameux petit morceau de'
lard, si précieux, qu’elles tenaient afctar
ché, pendu à un fil de fer, et qu’elles plongeaient, pour assaisonner leur soupe, une
fois ou deux dans la marmite, afin d’y laisser choir quelques molécules de gras qui
devaient suffire pour toute la famille, vu
que le morceau de lard devait, lui, servir
pour l’année entière !
L’ê iino mario tëmpèto
dount lai aï-est pâ rien !
C’est un cri de commisération qui révèle
le grand cœur des gens de la campagne et
leur sentiment de solidarité vivante envers ceux qui ont été éprouvés, au prjlii
comme au loin, et qui ont eu leurs récal'
tes ou leurs biens complètement dévastlS'
par quelque fléaiu: : la grêle ou l’eau, ^
sécheresse ou le tremblement de terre, Î'W'
cendie ou l’avalanche, le vent ou le gel
la guerre ou la maladie.
C’est que nos montagnards savent ce çtip
c’est que d’être 'dans la gêne, de passer
par les épreuves et ils savent trop bi^
aussi, par leur propre expérience, que :
entô süffrî — për œumpatî ;
qu’il faut être passé par la douleur
comprendre celle des autres et pour sympathiser, dans le sens étymologique
mot, avec tous ceux qui pleurent et
dans l’affliction (!
'■-îSîi
3
«
L’aoro, m vitte ou tart, î fai smn fen.
La fenaison commence, à la montagne,
vers la fin jde juin et diure ordinairement, pour les prés les plus élevés, jusqu’à
la fin du mois d’août, interrompue comme
eUe est par lai moisson. Et c'est très rare
qu’on n’ait pas, pendant ce laps de temps,
à supporter quelques journées de vent, toujours très violent sur les hauteurs et par
là dangereux : parce qu’il peut, du soir
au matin ou dans l’affaire de quelques
heures, littéralement nettoyer un pré de
tout son foin et même de son herbe fraîchement fauchée, et l’enlever en tourbillons dans les airs pour la disperser ensuite aux quatre, points cardinaux, à la terreur des propriétaires impuissants. C’est
de ce fait qu’est né notre proverbe qui
contient une idée de fatalité, très familière du reste aux gens qui vivent en contact quotidien et direct avec la nature et
ses éléments, contre lesquels l'homme doit
souvent combattre et en présence desquels
il se sent si iietit et si faible !
C’est encore cela qui a fait naître cet
autre dicton, lui aussi plein de résignation, et affirmiant que :
Ki a dë ben ëntô k’ n’ën perde ■;
c’est-à-dire qu'on ne peut absolument, malgré tout son trayail assidu, malgré sa
bonne volonté, malgré la diligence la plus
parfa/ite, éviter, quand on possède quelque chose, des pertes, inhérentes à la nature même des biens de ce monde qui sont
tous passagers — souvenons-nous-en bien
— et s’en vont... comme la plume au vent.
L’ê megl im p’d patromi
k’ün grô sërvitour.
Voilà un proverbe campagnard bien net
et bien dair, mais dont l'application vise
surtout à affiirmer et à démontrer que l’indépendance, la liberté d’agir à son gré, de
suivre son propre penchant est très solidement ancrée dans toute créature humaine, même la plus ignorante et la plus
misérable.
Ki sëmeno pâ — ërhâtà pâ.
Au propre comme au figuré : s’il n’y a
pas de causes il ne peiut y avoir d’effets,
et pour recueillir il faut avoir semé, conformément à l’affirmation très connue de
l’apôtre Saint Ralul écrivant aux Galates
et leui’ disant : « Ce que l’homme aura
semé, c’est ce qu’il moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair, moissonnera
de la, chair la corruption ; mais celui qui
sème pour l’Esprit, moissonnera de l’Esprit la vie éternelle ». (A suivre).
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CHRONIQUE VAU00ISE.
CERI6N0LA. Tout le monde sait les
douloureuses épreuves par lesquelles nos
frères de cette Eglise sont passés, dans la
première semaine du mois courant... ; en
six jours, neuf secousses de tremblement
de terre, tient trois a^îez fortes ! Or nous
voulons souligner le noble exemple de notre communauté vaudoise. Le 6 courant,
alors que toutQ la population se préoccupait de questions d’ordre matériel, elle a
accompagné au chiamp du repos les dépouilles mortelles d-un frère en la foi, que
sa famille charnelle avait abandonné, mais
qui avait trouvé dans ses frères en la foi
une aide et une (assistance qui ne se démentirent point, même dans ces conditions si critiques. (D’après La Luce).
FELONICA PO. Nous avons eu, tout
dernièrement, le plaisir de lire une circu•Jaire de cette Eglise, qui nous donne des
nouvelles très encourageantes de la vie de
cette Communauté Vaudoise, dont peutêtre quelque lecteur de l’Echo ne connaît
Que le nom. Nous glanons donc.
— La fréquentation des cultes, le dimanche et le jeudi, est réjouissante ; c’est
Une constatation qui remplit de joie le
cœur du Pasteur ; et nous le comprenons !
L’activité de nos frères est suivie avec
bienveillance par les Autorités et par le
LUCE! LUCE? LUCE?
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public. Preuve en isoit le grand succès obtenu par une conférence publique du pasteur de Felónica, M. E. Geymet, dans le
Théâtre Verdi, sur ce sujet : « La paix ».
Les Autorités civiles étaient préseutes, et
un millier de personnes ont écouté, avec
une grande laittention, le discours du conférencier, fort applaudi.
— Les jeunes gen¡s de l’U. G. V. prennent une part active à la vie matérlielle
et spirituelle de ieur Union et de leur
Eglise.
Un jeque unioiïiste s’en va, le vendredi,
de Felomea à S. Luda, di QuisteUo, diriger une étude biblique. Un autre s’en
vient de Aoste à Felonioa, jx>ur peindre à
neuf le temple.
— Le milieu, semblerait-il, n’est pas hostile : mais les... petits incidents ne manquent pas, à Mantoue surtout, où le
pasteur M. E. Geymet préside les cultes, le lundi soir. Voici deux exemples
caractéristiques.
— Une demoiseile de Felonioa dolit être
opérée, à Mantoue ; elle a posé, à sou chevet, un Nouveau Testament ; une nonne
passe, examine le petit livre, interroge,
d’un regard soupçonneux la nualade, qui
répond, sans hésiter :
« ...C’est mon Nouveau Testament, je
suis évangélique».
« Comment ? Vous êtes protestante ?
Mais, nous n’opémns pas les protestants ! ».
Naturellement, tout finit là, car le directeur n’était pas du même avis !
— Le Pasteur ai fini sa prédication, souvent intérrompue par le bruit de la porte
qui se ferme violeroment, poussée par
quelques voyous, ...dûment inspirés ! On
est en train d’exercer des cantiques, quand
une demoiselle entre.
Voici quelques bribes de l’intéressante
conversation qu’ele a avec un des membres d’Eglise (M. le pasteur E, Geymet
ne reproduit, charitablement, que les plus
...gentilles).
« Les Eglises Protestantes sont la ruine
de l’Italie ».
«Je prie toujours le Seigneur de détruire votre œuvriei».
«Je ne m’ahaisserali jamais à parler à
un pasteur protestant».
* J® ferai tout mon possible pour faire
fermer votre Eglise ».
Conclusion : le néophyte, plein d’enthousiasme, s offre à assumer la charge de gardien de la porte, si je puis ainsi m’exprimer.
FLORENCE. Une soirée très intéressante, celle de mercredi dernier, à l’A. C.
D. G. de Florence. Le pasteur M. Albert
Prochet, de Nice, exposa quelques jidées
très claires, très nettes, très fortes sur
la situation actuelle de la jeunesse, sur ses
aspirtations et ses caractéristiques : désir
de se débarrasser de tout bagage conventionnel inutile, d’aller bien au fond des
choses, de se donner une règle. Jamais il
n’y a eu une plus grande incompréhension entre une génération et l’autre, puisqu’en oe ipoment, ce qui sépare la jeunesse de l’âge mûr, ce n’est plus simplement la différence d’âge, mais c’est un
changement complet en comparaison de la
jeunesse d’avant-guerre. Raison de plus
pour que ceux qui s’occupent de la jeunesse se rendent compte de l’immense effort à faire pour être utiles à cette nouvelle génération qui donne, malgi'é tout,
tant de motifs d’être optimiste à son égard.
Les paroles de M. Prochet furent suivie d’une discussion très animée, à la>
qudle prirent part, entre autres, M. Pedriali, de Turin, et... le gendre de Eenato
Pucini! e. g. b.
HOLLANDE. M. Robert Coisson, fils du
regretté professeur Jean <A)ïsson, après
un examen passé à l’Université d’Amsterdam, le 9 courant, a obtenu le diplôme de
professeur de langue et littérature italienne, qu’il enseignait déjà dans la ville
de Groningue. Félicitations chaleureuses !
MASSEL. Les jeunes gens de notre
Union mixte ont fait passer une belle soirée au public masselin, le 13 courant. Ils
ont représenté le idlrame : « Cmre di Marimro », de D. Chiossone (Léonie Tron, Henriette Pons, Henriette Micol, Emile Tron,
Giosué Pons, Emmanuel Micol, Jules Pons,
Louis Tron), et la farce : « Un’eredità in
Corstoa» (Sylvie 'Tron, Guido Pons, Louis
Tron, Eri Micol, Arthur Meytre, Ernest
Tron). Nous nous réjouissons avec nos braves acteurs pour le succès qu’ils ont obtenu
et nous nous attendons à les voir souvent
sur la scène, dans le «durant de l’hiver.
R.
ROBÀ. Nécrdogie. La parofese vient
d’éprouver une grave perte par la mort
de M.me Delphine MourgUa née Tourn,
déœdée le 14 courant, à l’âge de 55 ans.
Le 16, un nombreux cortège funèbre accompagnait ses (dépouilles mortelles au
champ 'd|u repos.
M.me Delphine; Mourglia aimait son
Eglise et s’y intéressait; s'a place au
culte était rarement vacante. Au cours de
sa longue et .douloureuse maladie, elle a été
puissamment soutenue par sa foi en Dieu
et la certitude de; son pardon en Christ.
Nous déposons sur sa tombe la fleur de
notre bon souvenir et de notre regret, et
exprimons à son mari, à sa' fille, M.me Lillia Tourn, là son gendre, notre symipathie
chrétienne. C.
SAINT-JEAN. L’assemblée électorale, assez nombreuse, a élu, dimanche dernier,
presque à runanimité, trois anciens :
MM. Pierre Malan (G'artera), Auguste
Bonnet (Peyrots), David Pons (Dannes),
et deux dia/mes : MM. Adolphe Coïsson
(Peyrots), Gino Cbstahel (Dannes).
— M.Ue Anna, Malanot a terminé ses
examens à’abüitazione magistrale avec un
plein succès. Nos félicitations.
— Mercredi dernier, M. le pasteur L.
Rivoire a présidé les obsèques de notre
frère Clément Jalla, décédé aux JaUa^ après
une courte maladie, à l’âge de 62 ans.
Nous renouvelons à la veuve et au fils notre sympathie chrétienne, dans la certitude
que nous le retrouverons dans la Maison
du Père.
VENTIMIGLIA. Le 21 courant s’est
éteint, dans sa 66® année, M. Théophile
Jalla, après une longue et douloureuse
maladie, patiemment supportée. Chrétien
humble et convaincu, caractère doux et
paisible, il exerçait, depuis plusieurs années, la charge d’ancien dans l’Eglise de
Vallecrosia. Il était le frère dès pasteur,
missionnaires et professeur Jalla.
Muni d’un diplôme de l’Ecole d’Agriculture de Cernier (Neuchâtel), il avait occupé des situations à Garpi et à Bordighera, avant de s'établir à Ventimiglia
Bien qu’il eût quitté les Vallées dès 1893,
il était resté très attaché à son pays et à
son Eglisa
Nous exprimons notre profonde sympathie à sa veuve, M.me Esther née Scheffer, à ses sept enfants et à toute la nombreuse famille du cher défunt.
Lundi, 21 courant, à 13 heures, Armldo
Mîissolini, frère du Duce, directeur du Popolo d'Italia, est mort subitement, à la
suite d’une attaque d’fungina pectoris.
Durant la grande guerre, il avait accompli tout son devoir de soldat, pour assumer ensuite la direction du Popolo d’Italiot, «l’arme puissante de la bataille politique et polémique du Duce ». Dans cette
charge il s’était fait nemialrquer par ses
articles qui savaient soiuiigner avec un efficace àrpropoe les faits saillants de la Révolution Fasciste.
Depuis la mort de son fils Sandro, « il
semblait que quelque chose de lui fût
mort » ; et tout démièrement encore, il
avait dit à un ami, comme par un pressentiment : « Je le sens près de moi ».
Les drapeaux en deuil qui ont été déployés aux fenêtres disent la profonde répercussion qu’a eue cette perte, dans toute
la nation ; « nous saluons l’homme intègre » tombé sur la brèche.
» H: S:
Voici le télégramme que notre podestat,
M. le lieutenant-colonel De Canolis, insi>ecr
teur fédéral, a envoyé au secrétaire fédéral M. Gastaldi, au nom de la population
du Val Pélis :
«Gastaldi - Segretario Federale - To« riño — Fascisti Val Pellice XIV“ Zona e
« cittadinanza raccolti attorno vessillo ab« brunato inviano suo mezzo almati^m.0
« Duce conforto e promessa marciare com« patti decisi veipo obbiettivi da Lui fis« sati anno X“ — Ispettore Federale Po«destà DeCaeoijs».
SOCIETÀ ANONIMA COOPERATIVA fra i prodatfori di frattA e
prodotti del suolo della Val Pellice*
La 2“ seduta straordinaria avrà luogo
in , Torre Peflice, Domenica 27 Dicembre 1931-X, nel Salone della Società Operaia, Via Roma, àfle ore 14. — Ordine del
Giorno : Seduta per il verbale notarle di
scioglimento.
Tutti ì Soci sono vivamente pregati di
intervenire, per evitare altre spese che
saranno sempre a caribo dei Soci.
Torre Pellice, 5 Dicembre 1931-X,
La Direzione.
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COMUNE DI TORRE PELLICE.
COMUNICATI.
Compilazione Matricole Imposte Comu-mli 1932. L'Ufficio Comunale sta procedendo alla compilazione delle matricole dei
contribuenti alle Imposte Comunali per
l’anno 1932, giusta quanto stabilisce il
Testo Unico per la finanza locale • (R. D.
14 Settembre 1931, N. 1175). Si è dovuto
in proposito constatare che non tutti
lianno fatto la prescritta denuncia e che
altri hanno presentato indicazioni non del
tutto veritiere, fatti questi che costituiscono vere e proprie infrazioni alla Legge
e che sono punibili con sanzioni variabili
dal pagamento di una sopratassa pari al
terzo dell’imposta dovuta all’ammenda fino
a L. 500.
Si fa pertanto invito a coloro che aVes-
4
s
sero omesso di ialie la denunzia o l'avessera fatta, inciompleta, di passare entro il
corrente mese aJJ’Ufficio Comunale per
dtóie Bchiarìmenti, evitando così di incorrere nelle sanzioni della Legge.
— Circolazione veicoli nell’interno delVabitato. Il Podestà porta a conoscenza del
pubblico che dal 1“ Gennaio p. v. andrà
in vigore rOrdinanza 22 Ottobre u. s., debitaimente approvate diaJE’Autorità Prefettizia. per effetto dela quale è stabilito
che nell’interino delVubitato (Via Amaud,
iVia Carlo Alberto, Piazza Eegina Margherita, Piazza Vittorio Emainuele, Via
Garibaldi, Via Roma), i veicoli di qualsiasi
genere dovranno procedere a passo d'uomo.
I contravventori saranno puniti con ammeiHla da L. 50 a L. 300.
— Imposte Consuma. Il Podestà, a nome
anche deirAmministrazione del « Consorzio Esercenti per tei riscossione del’Imposta di Consumo», invita i signori ^uirentì dola «Provvida» di Torino, di pasc
sare all’Ufficio, sito in Piazza Cavour, N. 9,
prima di ritirare la merce daJla Ferrovia,
onde soddisfare rimposta dovuta, qualora
si tratti di generi soggetti : vini, liquori,
carni.
Non ottemperando a tale invito, verrà
applicata la multai prescritta dai vigenti
regolamenti, variante da L. 50 a L. 500.
Il Podestà :
Ten.-col. oav. E. De Carolis.
— Fascio di Combattimento. Tesser>aMBNTO. Rammento che le operazioni di
tesseramento, per gli appartenenti al Partito, si effettuano ala Sede deU’Ispettorato di Zona e Segretario Politico in
Viale Torino, presso i Sindacati, tutti i
i giorni dalle ore 17 ale 18.
Le quote per il rilascio della tessera sono
state così stabilite dal Direttorio : 12 lire
per i Fascisti, 8 lire per i Militi, gratuita
ad Mutilati. Il versamento dellai quota dà
diritto al rilascio della tessera.
Al 31 Dicembre le iscrizioni s’intendono
irrevocabilmente chiuse e i ritardatari rimangono esclusi dal Partito.
■OOi^-O-O-OOOOOOO-O-OO-O-OOOOO-O'
SOCIETÀ BIBLICA BBITAHHICA E FOBESTIEBA.
Contribn2ioni Novembre 1971.
Riporto L. 35255,90 — Torre Pellice : A. Farina, L. 50 - T. G. Pons, 10 — Rapallo : Chiesa
Wesleyana, 10 — Roma : Chiesa Metodista Episcopale, 150 - N. N., 10 - U. Felicetti, 10 - A.
Paielli, 15 — San Salvo : N. Spadaccini, 15 —
Milano: Chiesa Battista. 175 - F. Marchignoni,
25 — Alessandria : Chiesa dei Fratelli, 50 —
Castagnole Lanzer. Adunanza Evangelica, 15
— Mottola : Oliiesa Metodista Episcopale, 10
— Gioia del Colle : Chiesa Battista, 48 — Car
raru : Chiesa Wesleyana, 50 — Omegna : Chiesa
dei Fratelli, 15 —• Bologna : Chiesa Metodi.sta
Episcopale, 207,25 — Inverso Rinasca : S. Paquet, 45 - G. G. Rochon, 25 — Villar Pellice :
Alcuni Credenti, 100 —' Venosa : Chiesa Metolista Episcopale, 10 — Napoli : Cliiesa Battista,
30 - P. Aversano, 10 - E. Santoro, 27,05 — Firenze : Chiesa Battista, 100 - B. Coppini, 200
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Kingston, 55,20 — Fioridia : V. Ador no, 10 —
Matera : Clii&sa .Battista, 25 — Caltanissetta :
G. durato, IO - S. durato, 10 — Caltahiano :
Chiesa Pentecostale, 14 — Palermo : Cliiesa
Pentecostale, 29,60 — Centurano : G. Olivier i,
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20 - Belloli, 12 — Genova-Sestri Ponente : Collettato da L. Rosa, 40 Reggio Calabria : D.
Salerno, 10 — Latiano: G. Settembriniv 10 —
Cariandone d’Asli:: G. Streppiano, 15 - E. Vinçon, 100 — Genova-Sampierdareìia : Clriesa dei
Fratelli, 100 — Calcara d'Asti : Ohiasa dei Fratelli, 25 —Canegrate: Clriesa dei Fratelli, 100
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S. Longo, 20,40 — Arezzo: S'Cuola Domenicale
Chiesa dei Fratelli, 42 — Voghera: E. Girmi,
43 — Palermo : Scuola Domenicale Oliiesa Valdese, 8 — Messina : Scuola Domenicale Chiesa
Valdese, 10 - D. e M. Coluccii, 10 — Civitavecchia : Giovani della Chiesa Apostolica, 30 Scuola Dom. Clriesa Apostolica, 11,50 — GcnovaSampierdarena : G. Fava, 15 — Catania : Fi ¡rteiUr Leotta, 137,15 —Caltanissetta: C. Nastasi,
10 - S. Barone, 10 — Chiese Valdesi : Rio Marina, 27,60 - Palermo, 60 - Messina, 40 - liocchenere, 10 - Vei’ona, 50 - Rlesì, 40 - Brescia,
50,25 - Vittoria, 25 - Pisa, 42,50 - Roma (Via
Quattro Novembre), 430 - Grette, 10 - Siena,
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0,25
1 1,07
1,30
a. —(2) al lunedì
5,06 6,35 7,55 11,10 13,14 17,21 18,42 20,09
5,42 7,13 8 20 11,45 13,49 17,52 19,18 20,44
5,49 7,20 8,26 11,52 13,56 17,58 19,26 20,51
6,17 7,50 8,43 12,13 14,21 18,16 19,51 21,15
- _ 8,12 -,---------14,44 18,41 20,14
8,36 -,---------- 15.05 19,02 20,37
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p. 6,27 7,57 10,45 12,30 14,25 16,50
Ponte Lemina (fac.) » 6,35 8,04 10,52 12,37 14,32 16,58
Abbadia » 6,38 8,07 10,55 12,40 14,35 17,01
Riaglielto-Fiugera(/ac)» 6,43 8,10 10,58 12,43 14,39 17,05
S. Martino » 6,49 8,13 11,01 12,46 14,42 17,07
Porte » 6,52 8,16 11,04 12,49 14,45 17,10
Malanaggio (fac.) » - 8,21 11,07 12,52 14,49 17,13
S. Germano » 7,— 8.24 11,10 12,55 14,52 17,16
Villar Porosa . 7,10 8,31 11,17 13,02 15,— 17,23
Dubbione » 7,17 8,38 11,24 13,09 15,08 17,30
Pinasca » 7,20 8,41 11,27 13,12 15,11 17,33
S. Sebastiano » — — lt,34 13,17 15,19 17,38
Porosa Argentina a. 7,30 8,50 11,40 13,20 15,25 17,41
18,30
18,37
18,40
18,43
18,45
18,48
18,55
19,02
19,09
19,12
0)
20,—
20,08
20,11
20,14
20,17
20,20
20,23
20,26
20,32
20,39
20,42
19,20 20,50
(1) festivo
Perosa Argentina p. 6,07 7,45 11,50 13,40 16,20
S. Sebastiano » 6,10 — 11,53 13,44 16,23
Pinasca » 6,15 7,53 11,58 13,50 16,28
Dubbione , 6,18 7,56 12,01 13,53 16,31
Villar Perosa . 6,24 8,02 12,08 14,— 16,45
S. Germano » 6,31 8,09 12,15 14,07 16,53
Malanaggio (fac.) » 6,33 8,11 12,18 14,15 16,56
Porte » 6,36 8.15 12,24 14,20 17.
S. Martino . 6,39 8,18 12,27 14,23 17,03
Riaglìetto-Fiugera(/ac)» 6,42 — 12,.30 14,26- 17,06
Abbadia , 6,45 S,24 12,33 14,29 17,10
Ponte Lemina (/oc.) . 6,48 8,27 12,36 14,32 17,13
Pinerolo a. 6,54 8,34 12,42 14,40 17,20
(1)
17,50 19,25
18,
18,03
18,10
18,17
18,24
18.27
18,30
18,33
18,36
18,43
____(I)
19,33
19,36
19,43
19,50
19,54
19,57
20,
20,03
20,06
20,09
20,15
festivo
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
Torre Pellice p.
S. Margherita »
Cliabriols »
Villar Pellice »
Via Fourca »
Bobbio Pellice a.
8,40
8,50
8,57
9,04
9,09
9,15
lé',1
15 19,15
15,25 19,25
15,32 19,32
15,39 19,39
15,44 19,44
15,50 19,50 .
(1) Venerdì e festivo.
(1)
BobbioPellicep. 7,15 11,20 18,15
Via Fourca » 7,20 11,25 18,20
Villar Pellice » 7,26 11,31 18,26
Chabriols » 7,33 11,38 18,33
S. Margherita » 7,40 11,45 13,40
Torre Penice a. 7,50 11,55 18,50
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERRERO
Perosa Argentina p. 9,- 13,30 19,30
Pomaretto » 9,08 13,38 19,38
Chiotti-Riclaretto » 9,23 13,53 19,53
Trossieri-Faetto » 9,27 13,57 19,57
Perrero a. 9,30 14,- 20,
Perrero
T rossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretlo
Pomaretto
Perosa Argentina
(1)
5,25
5,28
5,32
5,47
5,55
(2)
7,
7,03
7,07
7,22
7,30
11,10
11,13
11,17
11,32
11,40
(1) solo al sabato (2) escluso al sabato
17,10
17,13
17,17
17,32
17,40