1
Soixantième année.
26 Septembre 1924
N® 37
L'EGHO DES VHLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
s ^
PRIX D’ABONNEMENT i
Vallées Vaudoises....................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger..................... . . .
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Etats-Unis d’Amérique................
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à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Par an
L
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On s'abonne t
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs
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N* 31 - Torre Pellice.
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de l’année.
vw Le Numéro: 30 centimes <wv
Qne tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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Esaü a été à la chasse. 11 a couru par
monts et par vaux, il a glissé le long des
rochers, a battu les fourrés et avec son
œil d’aigle il a examiné les grands arbres
de la forêt. Rien ne s’est présenté à la
portée de son arc. Brisé de fatigue, affamé
comme un chasseur, la gibecière vide, sans
' poil ni plume, il retourne ses pas vers la
^ tente paternelle. Son frère Jacob, homme
casanier s’il en fut, est resté à la maison et
il fait mijoter sur la braise un potage de
savoureuses lentilles. La demeure familiale
est tout imprégnée de l’odeur de ce met
délicat, cher aux gourmands. Esaü est
pressé, on le voit par le fait qu’il ne se
donne pas même le temps d’articuler les
— paroles : « Laisse-moi avaler de ce roux, de
ce roux-là, car je suis las! ». Jacob n’est pas
pour rien un des repr&entants les plus
attitrés de la race juive et nous voyons
déjà percer dans sa .conduite cet esprit de
marchandage qui commence avec Abraham et formera un des traits les plus caractéristiques de ce peuple de négociantsnés. «Voilà le plat de lentilles à ta disposition, rassasie-toi, mais donnant donnait : Tu vas me céder ton droit d’aînesse.
Touche-là». Esaü accepte, le marché est
conclu par les deux frères coupables.
Esaü, mon frère, gros benet qute tu es,
tu n’iras pas à Rome pour te repentir, tu
répandras des larmes amères, mais ce sera
trop tard ! Ce ne sera pas une consolation
pour toi de savoir que tu as eu, à travers
les siècles, un nombre infini d’imitateurs
qui, pour les misérables avantages matériels, pour l’acquisition d’une fortune toujours inconstante, pour la satisfaction des
plaisirs des sens ou pour la gloriole d’un
jour, ont troqué leurs privilèges d’enfants
du Dieu vivant, le pardon et la paix, et
ont renoncé à leur place dans les demeures
éternelles.!
Quant à Jacob, rusé et méchant, nous allons voir dans .un instant quelle fut la punition qui lui fut infligée par Celui qu’on
ne peut pas tromper.
Faisons la connaissance de Rébecca, la
, maîtresse femme d’Isaac qui, si elle eût
vécu de nos jours, aurait été une féministe
enragée et se serait dra,pée de la toge de
l'avocat ou de la robe du pasteur et aurait
laissé volontiers son mari s’occuper de la
cuisine et de la promenade des marmots.,
Rébecca sait de science certaine, que ne
sait-elle pas ? que son faible mari est sur
le point de donner sa bénédiction à Esaü
et, pour cela faire, il lui a ordonné de lui
préparer un plat de venaison qui, avec
Son fumet, remontera son esprit et l’empêchera die ressentir les atteintes d’une vieillesse précoce. Le lecteur de la Genèse sait
comment la chose s’est passée et n’ignore
pas que la venaison a été remplacée par le
ehevreau, comme Isaac l’aimait. Il y a encore une difficulté. Comme les difficultés augmentent quand nous sortons du
^oit chemin ! Jacob a la peau lisse comme
pomme, Esaü est poüu coinme un
•Uoujic russe.’ Rébecca n’est pas femme à
Be laisser prendre sans vert. Elle couvre la
,, figWre et les mains de son fils avec la peau
chevreau et, ainsi masqué, Jacob se
présente à son père et obtient la bénédic
tion qu’il aurait eue, s’il avait su attendre, sans tricherie, parce que tel était le
plan de Dieu. L’homme est désespérément
mauvais, il n’y a pas à dire. Voilà un père
qui a besoin d’un bon dîner pour bénir son
enfant; une mère qui initie son fils à la
tromperie et un fils qui vole son frère !
Luther disait que s’il avait été à la place
de Jacob, en ce moment, il aurait laissé
tomber le plat et se serait enfui de terreur.
Jacob doit fuir, car Esaü est à ses trousses et il veut se venger. 11 abandonne le
foyer paternel et quitte sa mère qu’il ne
reverra plus ici-bas.
Il s’en va auprès de Laban, son oncle
maternel qui, en fait de roueries, n’a pas
son égal dans tout l’orient. Jacob le sert
pendant sept ans pour obtenir la main de
sa fille Rachel, belle de taille et belle de
visage.’
Les sept années lui semblent bien courtes parce que Jacob aimait Rachel...
Voilà comment on savait s’exprimer à
cette époque requlée de l’histoire.- Les choses ont changé depuis à bien des égards.
De nos jours les parents prodiguent tous
leurs soins à leur fiUe. Ils lui donnent une
bonne instruction et une bonne éducation;
Sis se saignent 'à blanc pour l’envoyer se
perfectionner à l’étranger et quand, après
bien des sacrifices, ils peuvent finalement
jouir de la société de leur enfant, un
étranger se présente et s’il sait se faire
agréer, il la leur emporte et leur demande
encore de la doter! Chez les peuples anciens, la jeune fille était considérée comme
la propriété du père et devait être achetée
par celui qui voulait l’épouser. Quelquefois ôn faisait un présent sans débattre le
prix. Jacob ne possédant rien, offre son
travaü. Il paye sa femme bien cher, car le
prix moyen était de 50 jubs, moins de
1^ francs. Mais la supercherie de Labain
est connue de tous les lecteurs de la Bible :
il donne le change à Jacob et lui destine
Léa qui avait une mine chétive, à la place
de Rachel. Jacob moissonne ce qu’il a semé
et la tromperie dont il est la victime correspond trait par trait à celle dont il avait
usé envers son père. Profitant de l’obsoUrité dans laquelle la cécité plongeait son
père, et se déguisant sous un vêtement
d’empnunt, il s’était mis, lui, le fils dédaigné, à la place du préféré. Aujourd’hui,
gtâce à l’osbscurité de la nuit et au voile
que porte Léa, Laban lui donne comme
femme l’aînée, qu’il dédaigne, à ¡la place
de Rachel qu’ü aime.; QUe de déceptions
dans ce monde J On croit d’avoir épousé Rachel et on s’est uni à Léa pour toute la vie.
Durant son service qui dura sept
Jacob, dans ses nuits d’insomnie, aura souvent pensé au mauvais tour qu’il avait
joué à son père et au mauvais tour que
Laban lui avait joué et il en sera venu à
la conclusion que la sincérité et la droiture sont préférables à la tromperie et à
la s^lpercherie !
Les années passent. Jacob est marié,
trop marié pour son bonheur. Il a une
nombreuse famille. Ses fils paissent ses
troupeaux dans les environs de Sichem.
Joseph est auprès de lui, le patriarche a
rapporté sur lui l’amour qu’il avait pour
Rachel, pe,rdue il y a quelques années et
toujours présente à son cœur.- 11 dépêche
Joseph auprès de ses frères pour en avoir
des nouvelles. Ils voudraient le tuer, mais
ils finissent par le vendre à des Madianites en route pour l’Egypte ; et, pour couvrir leur crime, ils prennent la longue
robe de Joseph, la trempent dans le sang
et l’envoient à Jacob avec ce message :
« Voici (ce que nous avons trouvé ; reconnais si c’est la robe de ton fils ou non ».
Oh si le malheureux père la reconnaît la
robe de son fils ! « La robe de mon fils ! Une
bêté féroce l’a dévoré. Joseph a été mis en
pièces ! ».
Jacob s’est laissé couvrir la figure et les
mains de la peau d’un chevreau pour s’emparer de la bénédiction de son père. Maintenant ses fils se servent du sang d’un chevreau pour le tromper à leur tour ! Quelle
leçon pour celui qui sait s’en faire l’application. ¡Votre péché vous atteindra, disait
Moïse au peuple d’Israël. Il nous atteint
souvent dans cette vie. Il nous atteindra
sûrement dans l’autre si nous n’obtenons
pas le pardon que nous offre le Christ.
Fr. Rostaw.
MENUS PROPOS
, > Le travail des enfants.
Les Vaudois ont leurs défauts, tout comme les autres ; ils en ont même, croyonsnous, de particuliers qu’ils n’aperçoivent
probablement pas et dont, par conséquent,
ils n’éprouvent pas le besoin de se dépouiller. Mais hâtons-nous d’ajouter, plus ou
moins modestement, qu’ils ont aussi leurs
qualités, de remarquables qualités, celle,
entre autres, d’aimer le travaü. Le Vaudois edt travailleur, il ne redoute ni la fatigue, ni la peine, ni l’effort. Si quelqu’un
en doutait ü n’aurait qu’à interroger ceux
qui, en Italie et à l’étra,nger, embauchent
nos ouvrie,rs dans leurs usines, les gérants
des établissements de toute sorte qui ont
à leur dépendance un personnel vaudois ;
il n’aurait qu’à se transporter dans nos
chères Colonies de l’Amérique du Sud où,
par leur travail opiniâtre, nos frères ont
su faire de vrais miracles et se procurer
une honnête aisance par la seule vertu du
constant emploi de « l’huile de coude ». La
vie dure qu’on mène dans nos montagnes
leur a été salutaire.
C’est qu’on travaüle pour tout de bon
chez nous, dans la belle saison surtout,
d’une aube à l’autre ; de 12 à 14 heures
par jour : grands et petits, femmes et enfants, sans perdre une minute, et ce n’est
qu’à ce prix qu’on a son pain quotidien.
Notre petite causerie d’aujourd’hui a
précisément pour sujet le travail des enfants, car — nous venons de le dire — il
nous faut, dans nos Vallées, compter aussi
sur le travaü des enfants. 11 en est même
qui leur en demandent trop, qui leur imposent des travaux qui sont au-dessus de
leurs forces ; il y a des parents égoïstes
qui exploitent, avant le temps, leurs jeunes enfants, les arrachant à leurs petites
études « pour se faire aider » à la maison.
Par contre, vous en voyez d’autres — en
petit nombre, à la vérité — qui ne se donnent pas la peine de les occuper ; des mères très actives ayant le grand tort d’élever leurs filles en demoiseUes alors que
celles-ci pourraient déjà, sous leur direction, être d’un précieux secours dans les
travaux du ménage ; d’autres enfin qui
n’ont ni la patience ni le talent d’ensezgner Ije travaü aux enfants et qui vous diront : « J’ai plus tôt fait de le faire moi »j
Or, il en est des travaux de la maison et
des champs comme d’un cours d’étude : il
faut des leçons pour apprendre à tricoter,
à laver les plats, à balayer les chambres,
à laver, repriser et repasser le linge ; il
en faut pour aPPrendrè à piocher, à faucher, à marteler et aiguiser une faux, à
traire une vache. Ces leçons ils faut les
donner avec une patience constamment renouvelée, avec intelligence, avec méthode
et ne pas se borner à dire à l’enfant : « Regarde comme je fais moi ».
Et maintenant, à l’appui de mon dire,
voici deux petites scènes croquées d’après
nature;. Une maman, les manches retrousr
sées jusqu’au-dessus du coude, lave du
linge à un petit lavoir, ayant à ses côtés
deux fillettes — liO et 12 ans — qu’eüe
dresse à la besogne. Une des petites lui
tend une chemise d’enfant qu’eüe vient de
laver. La mère l’examine en souriant et,
d’abord, saisissant le gros morceau de savon, elle en frotte vigoureusement le linge;
ensuite, appliquant les menottes de la fillette sur la chemise, eüe lui enseigne comment il faut la frotter sur la « îavoire ».
La petite regarde attentivement, reprend
la chemise, essaye de « faire comme maman », voit disparaitre peu à peu les taches et, au bout de quelques minutes :
« Regarde, maman, comme c’est devenu
propre », et elle lîii tenl la chemise d un
air triomphant. Quelques jours plus tard,
les deux sœurettes — je les ai vues —
lavaient et rinçaient, sans l’aide de maman, un gros baquet de linge et je sais
vous dire qu’eUes se tirèrent joliment
d’affaire.
Un grand diable d’homme, solidement
musclé, est en train de marteler sa faux
au milieu d’un pré. Debout, à ses côtés,
un garçon de 14 à 15 ans le regarde faire
« pour apprendre ».■ Au bout de quelques
minutes, sur l’ordre du père, il s’assied,
l’enclume entre les jambes, et saisissant le
marteau il tape à son tour sur la faux.
Seulement, les coups beaucoup trop rudes,
tombent tantôt sur l’enclume, tantôt sur
le fil de la faux en produisant des « becs »
et des rainures d’un effet déplorable. Furieux, le père awaehe la faux des m,ains
du pauvre garçon qu’il qualifie de « bon à
rien », et l’envoie, avec un juron, tourner
le foin à quelques pas de là. Si notre
jeune ami veut apprendre à « marteler »,
il lui faudra trouver un professeur plus
patient et plus bienveillant.
Deux méthodes opposées, comme vous
voyez, avec des résultats absoliunent dissemblables aussi. A la maison, tout comme
à l’école, l’enfant doit être encouragé et
non rudoyé. Si un premier essai ne réussit pas, on en fait un deuxième, un troisième, en ayant soin de constater à chaque fois les progrès, même lorsqu’ils sont
à peu près invisibles ; « Ce n’est pas encore très bien, mais ça va déjà mieux ; essaye encore ».' A la maison, comme à l’école, la bonne méthode consiste à attribuer à l’enfant désireux de s’instruire des
qualités et des mérites qu’il n’a pas encore, mais qu’on veut lui faire acquérir.
J’en appelle à l’expérience de tous les hommes et de toutes les femmes d’âge mûr
qui élèvent ou ont élevé des enfants.
y. c.
2
CORRESPONDANCE
•mi*
FÉDÉRATION VAUDOISE.
Qiers Amis,
C’est Ife tour de Chicag'o, et j’en suis
bien content, car j’ai une parole de sino^e reconnaissance à dire à l’adresse de
nos frères [Vaudois et des membres en général de la première Eglise Presbytérienne
italienne,- Cette parole, c’est depuis longtemps que j’aurais dû la faire entendre ;
si je ne l’ai pas fait, ce n’est pas que l’occasion m’ait m,anqué, c’est que j’ai manqué l’occasion.
Mes collègues d’Italie qui ont visité Chicago savent avec quel empressement, avec
qudle générosité cette congrégation répond à tout appel pour l’œuvre de Dieu
lui venant d’un pasteur vaudois. Il est vrai
que le(ur qualité de délégués de la Vénérable Table, et quelquefois de vénérables
délégués, ^ pu favoriser cet élan. Mais
leur expérience est bien celle qu’a faite
aussi un simple, mortel comme celui qui
vous écrit. 11 semble vraiment qu’il suffise qu’un besoin inhérent à notre Elglise
doit présenté à nos amis de Chicago pour
qu’une somme de.« soit bientôt souscrite.
J’en ai eu tout dernièrement encore une
preuve touchante. Il s’agissait d’un jeune
homme vaudois, venu en Amérique, comme tant d’autres, pour faire fortune et
qui, après ntûre réflexion, s’était décidé
pour le ministère évangélique. Il av,ait les
recommandations et les certificats d’étude
requis pour entrer au Séminaire de Hoomfield, N. J. Seulement, ne connaissant pas
ou très peu l’anglais, il a dû se contenter
d’être admis aux derniers cours de l’Elcole
préparatoire^ Dès l’automne prochain,, et
pendjant trois ans, il jouira d’une bourse.
Mais pour l’année préparatoire il lui fallait (nous nous rapportons au mois d’octobre dernier) pourvoir à ses propres besoins. Ce qui lui était littéralement
impossible.
Convaincu que des pasteurs pouvant
prêcher en, anglais aussi bien qü’en français ou en italien sont de plus en plus nécessfiires à nos colonies, il m’a semblé que **
je n’aurais rien pu faire de mieux que de
chercher à intéresser à la chose les Eglises
italiennes d’Amérique formées de Vaudois
ou dont les pasteurs sont Vaudois. Bref,
deux semaines ne s’étaient pas écoulées
depuis la réception de ma lettre, que l’Eglise de Chiqago, à laquefle j’avais demandé vingt dollars, répondait par un
chèque de 30 dollars.
Esprit de solidarité, cela : qu’en ditesvous?
Même attitude quand il avait été question de doter un lit au Refuge. Comme
vous voyez, je dis «Refuge» tout court,
sans «Roi Charles-Albert» qui y entrei..;
beaucoup moins que Naiwléon, à mon avis,
s’il est question de r,appeler le bien que
des Souverains ont fait à notre peuple.
Surtout, je me garde d’ajouter la désignation «des Incurables» qui renferme une
idée, selon moi, anti-chrétienne, suffisante
à elle seule à rendre incurables les pauvres
malades qui franchissent le seuil de cette
demeure et rapp^ant terriblement le vers
de Dante : Lasdate ogni speranza, o vci
ch’entrate !
Même attitude pour revenir à Chicago — plus tard, lorsques?, mais peut-être
ferais-je bien de passer sous silence ce;i>
tains faits pouvant pjaraître trop personnels et d'en venir à notre Fédération.;
(Grâce à l’activité d’Antoine Pons, 16
fVaudois représentant 16 familles ont donné
leur adhésion, et avec leur adhésion 30 dob
larS) Rs fom^nt ainsi le premier .groupe.
.Votre Mfectionné
PlERBE GbKJHO
2118, Murray HiU Road
&evéUmd (Cftiâô).
Miiliiw tate HllialHl
Vedere tn
4* pagina il
della Libreria «LA LUCE».
STORIA LETTERARIA DELLA BIPPIA
È uscito il volume (3® della serie), redatto dal prof. Ernesto Comba :
I LIBRI POETICI E QLI APOCRIFI
DELL'ANTICO TESTAMENTO.
In esso è anche tratteggiata la Storia del Canone e del Testo dell' A. T.
Prezzo li. 4 — (Estero L. 5)
Rimane per poco tempo aperta la sottoscrizione per i cinque volumi al prezzo
complessivo di 1. 13,50 (Estero l. *0).
Indirizzare le ordinazioni alla
lilBRERIA “liA LUCE,,
(Prov. di Torino) TORRE PELLIGE
' L’Evangile à Canosa.
Combien nous insérerions volontiers, si
.une âme charitable nous les envoyait directement, des « nouvelles de l’Evangélisation» — qui dise.nt réellement quelque
chose — du genre de celes que nous reproduisons de notre confrère La Luce.
A Canosa, une viUe de 38 mille âmes,
sur les bords de l’Ofanco, un mouvement
évangélique vient de se déclarer grâce à
l’initiative et^au zèle d’un homme courageux
qui a connu l’Evangile sous les armes lors
de la grande tourmente. Sa maison fut
bientôt convertie en temple où parents,
amis et voisins se réunissent pour prier,
lire et méditer la Parole de Dieu.
Aussitôt que les prêtres eurent vent de la
chose, ils invitèrent le peuple de l’endroit
à se tenir éloignés de cette maison « où se
cachaient des serpents venimeux». Ils firent pis : le 10 août une patrouille de gardes (sur leur initiative) envahit soudainement l’habitation de notre frère, à
l’heure du culte, saisit toutes les bibles et
les recueils de cantiques et invite les présents à se rendre chez le maréchal des
gendarmes,..
Celui-ci reconnut bientôt que ces braves ’
gens n’étadent pas un danger pour Tordre
public et il les renvoya èn leur disant ; « Vous êtes heureux d’avoir une parère
foi ». R garda cependant quelques jours une
Bible pour l’examiner. A peine libres, nos
frères retournèrent dans le local des réunions et reprirent le culte interrompu, par
le chant de l’hymne fort connu : « Qu’il
fait bon à ton service... ».
La nouvelle de ce fait parvint à nos frères de Cprignola qui décidèrent d’envoyer
à Canosa de nombreux représentants de
leur congrégation, pasteur en tête, pour
se réjouir avec eux du bon témoignage
qu’ils venaient de rendre de leur foi. La
visite eut liqu le dimanche 17 août, et ce
fut un beau jour autant pour lés frères
de Cerignola que pour ceux de Canosa qui
étaient venus les attendre sur le « pont
romain » de l’Ofanto. A neuf heures eut
heu le culte présidé par le pasteur, avec
la participation des frères et des sœurs de
Cerignola et de nombreux « étrangers »
qui restèrent jusqu’à la fin. Plusieurs personnes, hommes et femmes, prirent à leur
tour la parole, après le sermon du pasteur, pour exhorter, encourager et « inviter les présents à suivre le Christ » et à
ne pas être un obstacle pour leurs conjoints qui auraient déjà embrassé l’Evangile.
La journée mémorable termina par une
agape fraternelle où l’on parla encore
«des choses appartenant au règne de
Dieu » ; et l’on se sépara en souhaitant
que le grain de semence tombé à Canosa
devienne bientôt, un grand arbre.
Boite aux questions?
Un vieil ami et vieil abonné de l’Echo
tunfô ^propose d’instituer, à l’instar de telle
autre feuille religieiBe de l'étranger, une
boîte aux questions : cqueations l’eligieoses
et tout particulièreroent id’exêgèse biblique, si nous comprenons bien, La chose en
elle-même a évidemment son bcai côté ;
mais nous nous demandons où eda nous
mènerait — sans parler de l’espace f<H’t
restreint que nous pourrions consacrer à
la nouvelle rubrique — et où nous trouverions la personne dévouée et compétente (surtout compétente) qui serait à
même de répondre convenablement et avec
autorité ?
loDmiptioii poor ia "im liaiiana delle OiaiODeue,..
Quinzième Liste.
»
Listes précédentes L
Mesdames et Messieurs :
J. Arnoletto, Torre Pellice
J. M„ Turin »
H. Bertalot, pasteur, Suisse »
Ing. E. et L. Dedker, Turin »
Marie Dtecker-Peyrot, Id. »
S. Avondet, Coulombins,
.Prarustin »
Famile Avondet, Fransoi, Id. »
Bart. Bahnas, Brusis, Id. »
M. Bourne, St-Barthélemy, Id. »
Emile Gay, Serro, Id. »
L. Gay, veuve, Poca,paglia, Id. »
Michel Gaudin, Godina, Id. »
Gj Griglio, ass,, Giacoutin, Id. »
Fanny Pasquet, Cardonats, Id. »
F. Pasquet, conseiller. Gay, Id. »
Henr. Rasquet, FYansoi, Id. »
Sophie Pasquet, Brusis, Id. »
M. Rochon, Brusis, Id. »
Collecte E^glise Vaudoise de
Prarustin »
Consistoâxe Id. Id-, Id. »
Prof. T. et Mme Ix>ngo, Rome »
Louis Cardon, Torre PeUice »
C.' Goss-Rostain, Turin (2.me
versement) »
Ej Peyrot, avocat, Pignerol »
P. Benech, Rivoire, Angrogne »
Prof. N.- 'Tomn, Milan »
Collecté par Miss M. Grill,
Etats-ilrds :
Une amie $
Miss Duvoisin »
71.819,05
10,25,50,—
40,10,
10,
3,—
10,—
6,40
5,5,—
25,10,—
10,25,—
5,—
5,2,—
71,12,60
25,—
10,
5,50,—
5,50,—
Miss Lauclair
Miss Coppella
Miss GriU
5,
2,50
2,-50
1,
2,45
$ 13,45 » 300,
Total L. 72.604,05
CHRONIQUE VAUDOISE.
ECOLE NORMALE.
Nous ne croyons pas être indiscrets en
annonçant aux élèves de l’Eccie Normale
et à leurs familles une bqnne nouvelle : à
savoir que la tV. Table a décidé de tenir
ouvert le 3.me Cours pour l’année scolaire
1924-25. La direction de l’Ecolb est confiée au prof. M. AchiUe Maian.
**»
BORSA DI STUDIO PEYROT.
Il Sindaco notifica che è aperto il concorso
ala Borsa di studio Daniele Peyrot a favore
di un giovane studente di Torre Pellice od
oriundo di esso, di religione protestante
ed inscritto in una deÙe Facoltà di medicina, ingegneria, notariato, farmacia o in
una Scuola veterinaria o nella seconda
classe dell’Istituto tecnico per il concorrente geometra.
Le domande coi relativi documenti devono presentarsi al Sindaco entro il 25
Ottobre prossimo.
RIAPERTURA DELLE SCUOLE ELEMENTARI,
Le Scuole elementari saranno riaperte
col 1® Ottobre p. v. Nei giorni 1, 3 e 4, si
riceveranno le inscrizioni nelle varie classi
e scuole ; col giorno 6 Ottobre avranno
principio ile lezioni.
Si ricorda ai genitori l’obbligo di inviare
regolarmente i loro figli a scuola, obbligo
che va dai 6 ai 14 anni compiuti (o da
compiersi entro il 1924).
Per l’inscrizione alla Classe 1® occorrono
i certificati di nascita e di vaccinazione :
per le altre classi la pagella scolastica coitt^
provante la promozione. ^ ^
Gli alunni provenienti da scuola privai»^
0 paterna, possono essere inscritti
classe cui aspirano, salvo dopo un m^’*'
di prova a decidere in modo definitivo.*-'
Torre Pellice, 24 Settembre 1924. kl
Il Direttore: A. Rrvom.
Wi *
^ TOUR. Jqudi 18 courant, l’institu«^
trice. du Teynaud, M.lle Clémentine Poè\ ^
célébrait son mariage avec M. Albert
Bouissa, du iVil1a,r.
Le dimanche 14 courant, le prof. Jeaß
JaUa a béni, dans le temple du Chabas, le
mariage de M.lle Giulia Poët, cou.sine de
la précédente et ci-devant maitres.se d’é-^i
cole des Chabriols, avec le capitaine
M. Carlo Ëynard, attaché au Ministère de
la guerre.
Nous adressons aux heureux époux nos
plus cordiales félicitations et nos meilleurs
vœux de bonheur. '
■— UAsüe d’enfance s’ouvrira le l.er octobre. Les enfants qui voudront ¡le fréquenter pourront s’y inscrire dès le l.er
octobre auprès de J’institutrice, M Ue Arias.. ^
LUSERNiE SAINT-JEAN. Asüe des Vieil,.
lards. Fn faisant, la semaine dernière, un
abrégé de compte-rendu des dons de M.‘"
Aniato Jalla à notre Asile, nous avons par
még^rde omis les capitaux dont l’intérêt ;,
est à la disposition inconditionnée, de no-’
tre Administration, c’est-à-dire L. 25.000.
Tandis que nous faisons amende hono-'*^
rable de notre omission involontaire, nous
ajoutons aujourd’hui que, en plus de ceuxlà, M. Amato Jaflla nous a encore donnée
d’autres 9.000 lires en réservant le revenu,
leur vie durant, à quelques personnes de
la P|a’"uislse en faveur desquelles il avait/,
été intéressé.
Nous saisissons l’occasion pour porter I;
la connaissance des lecteurs que M. te ,
comm. Robert Brochet, désirant associer
le souvenir de sa regrettée compagne à
notre chère institution, vient de doter -,
cellie-ci de la sranme de L. 2.000, qui do- '
vra être capitalisée avec le nom de Fonds
Nadine Brochet.
tTraridement reconnaissants à ces deux Î
généreux donateurs qui rendent de cette
manière teHeanent plus facile la tâche de.
notre Comité, nous souhaitons qu’i]]s trou- *"
vent beaucoup d’imitateurs. B. *
PFRRIFR-iMANEILLF. — Fn moins ■
d’un mois nous avons eu quatre décès, ÿ
Le 14 août, Botunous Livia laissait cette’fe
terre à l’âge de 9 mois (Barbencio). "1
Le 15 août la mort fauchait, à l’âge de
22 ans, Doscal Albert, du Laurens, et le 17 ;
un cortège très nombreux et ému l’acconj-^
pagnait au champs du repos. ’ *
Le 24 août décédait Micol Anne (Per- ,
rier), dans sa 85.me année, après une
lente et pénible maladie.
Le 6 septembre Dieu appelait à Lfii
Ferrier Alexandre, du Cassas, âgé de 49
ans, et le 18 on l’accompagnait au chan® '
du repos. ÿ
Que Dieu donne sa paix et sa consotf
tion aux famüles éprouv^ées.
— Le 14 septembre la chaire du Per-;
rier a été occupée par le pasteur M. Ri-'
naldo Malan, de Palerme, que nous remer-’
cions vivement. 0
— Nous avons commencé dans la pa*r
roisse une collecte pour l’achat d’un
monium pour le Perrier ; mais, comme i ;
nous sera impossible de trouver ici la,^
somma nécessaire, nous faisons appel â;
tous les amis de notre église et surtout Sses membres dispersés ou en Italie ou à
l’Etranger. Les contributions peuveôt^
être versées directement au Pasteur local*
L. M.
La solennité du XX septembre, la .
significative si ce n’est la plus impaitSl*^
parmi nos grandes fêtes nationales,
cette année célébrée dans toute rltafab ^
parmi nos colonies’ de l’étranger a'veo U®
ferveur et un emthousiasme tout Pi^rilii^’'
liers surtout de la part des libéral** ®
toute nuance.. On a voulu, en raP'Pda*’^
« lia consécration de l’unité définitive
Patrie» affirmer la néc^sité —
d’hui plus que jpiais — de sauvegaiia«Î
le précieux patrimoine politique qui
fut légué par les artisans du
mento. « L’Italie », dit un des
festes publiés pour l’occffôictti, «
damne les luttes fratricides et î
'phère de violence obscurcissant le ci^' jn;
la Patrie, ne veut renier l’héritage^
Risorgimento et moins encore, le droit
liénable aux libeirtés statutaires-.. »•
haitons que ce langage énergique
3
■vienne aux oreilles de ceux qui on^; réellement besoin de l’entendre.
Nous n’alons nfiturqUement pas vous
faire la chronique des manifestations, cortèges, discours, banquets patriotiques qui
tomt eu lieu dans toutes nos grandes villes
même dans nos plus petites communes,
manifestations faites partout avec une
.jgpont^néité de bon aiigure;. Nous vouions
.œpendaut souligner : 1" La phrase du téJégramme du Roi au Commissaire de RoLine, par laquelle il exprime «la foi dans
l’immariquable ascension de la Patrie dans
la concorde disciplinée ^ tous Ses enfants;
i2“ le manifeste de l’Association Nationale
,'Evangélique Italienne (Anjei) de Turin,
pljacardé dans tous les grands et les peîtits centre^ du Piémont, manifeste coura^geux, éloquent dans sa simplicité, affirmant crânement les grands principes de
.la liberté de conscience et les droits siacrés
des minorités confessionnel!; s.
Ainâi que nous l’annonçions dans no'tre dernière chronique, 40 nouveaux sénateurs ont été nommés à l’cccasion du XX
septembre. Il n’est pas nécessaire d’ajou.ter que la plupart d’entre eux sont tout
naturelement favorables au Gouvernement du jour, quoiqu’ils aient été pris
^ians les différentes catégories de personnalités où l’usiage et le Statut exigent
qu’ils soient choisis. Nous tenons plutôt à
.nous réjouir en particulier avec deux des
nouveaux élus qui nous touchent de plus
.près, à savoir : MM. Luigi Facta, notre ancien représentant au Parlement, auquel
nous süimmes redevables, en tant que Vaudois. des plus précieux services, que nous
n oublierons jamais, et David Diordano, le
célébré chirurgien, dernièrement commisspjre. de Venise, un enfant de nos Vallées
qu ifi a constamment honorées et qui se
réjouissent de grand cœur avec lui, ainsi
qu’avec ses vénérés parents, M. et Mme
J. Jacques Jourdan, ex-instituteurs, de
Torre PeRice.
Parmi les nombreux congrès de la saison, il nous faut signaler celui des avocats
du royaume qui, au nombre de plus do
700, se sont réunis à Turin la semaine
■dernière. Il vaut la peine de mentionner
la discussion fort animée qui eut lieu au
sujet de la liberté de la presse,.et qui aboutit à l’adoption à une très grandie majoï^rité de l’ordre du jour que voici i «IDe
eet-fe Terne qui fut le beiceau de la liberté,
le Congrès affirme à nouveau le principe
de l’absolue liberté statutaire de. la presse».
Sur la proposition du Ministre de l’Intérieur, le Conseil des IMinisltres décide de
porter le contingent des carabiniers de
55.000 à 60.000 et d’augmenter de 2.000
le nombre des « agents investigateurs ».
Le 20 courant, le Gouvernement italien
a conclu avec la Suisse un « traité d’arbitr^e obligatoire» établissant que toutes
les questions qui pourraient surgir entre
les deux pays — sauf celles qui intéressent l’autorité judiciaire — et qu’on ne
pourrait résoudre par la voie diplomatique, devront être soumises à l’arbitrage
d’un tribunal permanent de conciliation,
ou, si les décisions de ce dernier étaient
récusées par l’une des deux parties contractantes, on recourra à la Cour permanente de Haye. La haute importance
de ce tmité n’édiappera à personne.
, LE CflTHOLKISnE
jnge par qaelqaes houes Ulastres.
{Suite, voir iV“ 31).
Don ROMOLO MURRI, dans son discours sur Libertà e cristianesimo, tenu à
San Marino, le 24 Août 1902, d4dore la
décadence du catholicisme romain et invoque sa « liberazione dalle costumanze semipagane rinverniciate... dalle idee filosofi/che ® teologiche scolastiche..., da certe osìservanze esteriori, bagaglio d’innumerevoli
ingombri ».• Il ajoute que l’on retrouve
«nelle anime, una certa nostalgia diffusa
^e spesso acuta d’un cristianesimo più puro,
iPiù intenso, più pratico, più cristiano, un
ritomo accorato, pieno di desiderio, alle
ì^orjgini, all’Evangelo più specialmente ». Et
b termine par ces mots : « Torniamo al
Vangelo. Liberiamo, liberiamo il Cristiane; simo nascosto e quasi coperto nella vita del
popolo nostro, restituiamolo a sè stesso ed
^ noi nella divina bellezza de’ suoi linea*Penti, nell’alito «alido del suo puro fuoco
spirituale... L’ora che corre, se sembra triste per il cattolicismo ramano, è straordiJlftriamente buona pel Cristianesirno »•
SAINT-BERNARD de Clairvaux (1091 t
1163), illustre moine français, écrit au
P^pe Eugène III : « ...Qui me donnera,
ûvant de mourir, de voir l’Eiglise de Dieu
’A Genève, la Société des Nations continue à s’occuper activement du grand projet — voté en principe se,uiement, jusqu’ici — du désarmement, de la sûre.té et
de l’arbitrage. Les débats vont, tout naturellement, être laborieux, mais tout le
monde ^père qu’on finira par s’entendre
sur le projet Benes, modifié piar la « Commission des douze»;
En 'Chine, la guerre civile bat son plein.
L’armée des rebelltes s’approche de Pékin,
maUgré les troupes que le Gouvernement
a C|nvoyées pour arrêter l’inviasion. La dê
faite complète de l’armée du général CiéKiang, par les rebelles, est désormais inévitable. iL^ situation de l’Espagne au Maroc demeure toujours fort critique, malgré
les renforts de troupes considérables
qu’elle a envoyés dernièrement sur le.
théâtre de la guerre. Jon.
NOUVELLES RELIGIEUSES.
'Angleterre. On pouvait lire sur diverses affiches, dans la cité, à Londres, cet
appel de l’Union Chrétienne de jeunes filles : « Londres, à l’aide pour vos jeunes filles!». Il s’agit de réaliser un projet qui
dépasse de beaucoup, par sa largeur, tous
ceux que l’Union Chrétienne a présentés
jusqu’à ce jour : le but du mouvement est
d’édifier et de meubler, au centre de la
grande viUie, une vaste construction destinée à servir de club central et de restaurant pour les jeunes filles qui sont employées dans la cité. Les jeunes gens possèdent déjà, à Tottenham Court-road, un
édifice édifié en vue d’un objet analogue.
Il s’agit d’atteindre le même but pour le
« Triangle Bleu » ; on compte, en effet, environ 800.000 jeimes fiUes retenues par
leur travail' journalier dans cette fourmülière qu’est le centre de Londres. Sur ce
. nombre, quelques-unes ont le privilège de
vivre en famiUe,, mais la majorité habite
des logements souvent éloignés des bureaux ou des magasins, et leur dure existence est compliquée par ces circonstances. Elles trouveront dans leur foyer
nouveau tout ce qui peut contribuer au
bien-être physique et au développement
intellectuel; un certain nombre de chambres ^ront, en outre, tenues à la disposition de celles qui se trouveraient momentanément sans abri. La somme prévue
pour cette utile entreprise s’élève à 200.000
livres sterling. Il est facile de comprendre
que les plus hautes personnalités s’intéressent à ce grand projet : la reine a déjà
souscrit 100 livres sterling, la duchesse
d’York, présidente du Comité, voue tous
ses efforts au succès de l’entreprise ; quatre banques ont souscrit chacune 1000
livres, d’autres 1500 livres, et l’on peut
prévoir que la somme demandée sera
promptement atteinte.
— Le rapport présenté au meeting annuel des « Homes » du doct. Bernardo, cons
comme elle était dans les jours anciens, où
les apôtres jetaient leurs filets, non pour
prendre de l’or et de l’argent, mais des
âmes ? ».
L’abbé DE LAMENNAIS (1782 t 1854),
célébré écrivain français, aime et apprécie
le Catholicisme, mais, ajoute-t-il, je pense
que, pour réacquérir son ascendant sur
l’homme et sur la vérité, il doit se dépouiller des divers éléments étrangers à sa
vraie nature que la faiblesse des hommes
et leurs passions y ont abusivement introduits » (Lettre du 2 juillet 1853).
L’archevêque allemand SPIEGEL, écrit,
à la date du l.er septembre 1825 : « Ici,
dans le diocèse de Cologne, tout va très
mal : la vraie religion de Christ est dégénérée en un repoussant culte des images ».
iLe docteur bavarois JCfâEPH MUILER
écrit dans son autobiographie Dos lebeneines Priester in unserem Tagen (page 80) ;
« Nous, catholiques, .grâce aux principes de
notre foi, nous sommes habitué à une discipline forte, et cet esprit moutonnier est
exploité par des fourbes pour atteindre
des buts qui n’ont rien de commun avec
la religion. Dans le Catholicisme, il manque
le souci de l’individualité, de la pensée et
du sentiment personnel, le développement
des dispositions particulières. De ces principes dépendent les reculs désignés par le
tate qu’à la fin de Tanné dernière, 4034
garçons et 3101 fiU)es, soit un total de
7135 enfants, étaient hospitalisés. Lesi dépenses de Tannée se sont élevées à 452.000
livres sterling environ, contre près de
437,000 livres de recettes.
{Evangüe et Liberté).
H: « $
Palestine. La revue Dos evangélische
DelutscMa'nd de juin, reproduite par Evangile et Lü>erté, donne les résiiltats suivants d’un recensement récent de la population palestinienne. Ce recensement,
dit-eUe, est le premier qui ait été pratiqué
selon les méthodes modernes d’exactitude.
Palestine compte 757.181 habitants,
dont 598.339 sont mahométans, 83.957
juifs, 73,024 chrétiens, et 1.862 hindous et
sihks. Les mahométans forment donc le
73 0|0, les juifs le 11 OjO, les chrétiens à
peu près le 10 0|0 de la population. Des
chrétiens, 33.369 (donc près de la moitié)
sont grecs orthodoxes,, 14.245 sont catholiques-romains et 11.191 sont grecs car
thohques. Jérusalem a 62.578 habitants qui
se répartissent comme suit : 33.971 juifs,
14.699 chrétiens et 13.411 mahométans.
« H: H:
Une nouvelle Idole, A propos de l’article de M. Paul Besson, dans le dernier numéro de l’Eglise Libre, du 15 août, sur Marié et la IMariolâtrie, le clergé a fait une
nouvelle trouvaille.
Du moins c’en est une pour moi, car je
nè^ connais^is pas le. cultè à Marie-enfant.
C’est dans une petite église catholique
ide la côte bretcame, à Etables, non loin de
Saint-Brieuc, que j’ai fait cette découverte,
l’an dernier, étant en villégiature,.
On a exposé dans une des chapellœ latéraJjE^ ido il’église,, ,à k dévotion des fidèles,
une énorme j)0upée reluisante et dorée,
toute fanfreluchée, dans un riche berceau
capitonné, avec l’inscription ; à Marieenfant.
C’est le don d’une grande dame catholique du lieu pour cette nouvelle chapelle à
la vierge.
iEt voilà comment on nourrit la piété des
paroissiens avec un culte nouveau, mensonger et idolâtre; pauvre église et pau■vres fidèles. Abel Vautrin.
OUVRAGES REÇUS.
L’Amico di casa - Almanacco popolare
illustrato - Anno 72“ - Tipografia Claudiana, Firenze, 1925 - L. 0,40. — Un très
vie.il ami que nous revoyçns chaque lannpe
avec un plaisir renouvelé. Une des meilleures, des plus moralement saines, parmi
les publications du genre, que nous ayons
en Italie et qu’ü est désormais superflu
de recommander à tous nos lecteurs.
Sundar Singh - Il peUegnno indiamo.
(S’adresser à l’Institut Comandi, Florence.
L. 2,50).- — Une biographie du fameux
terme désormais technique : infériorité des
catholiques. Le catholique est éduqué à
penser et à sentir seulement en masse, à
se plier inconditionnellement à une autorité, à laquelle s’il le faut, il sacrifie le
meilleur de sa science et de .¡ sa connaissance ».
DOLLINGER, vieux catholique, écrit;
« Depuis une série d’années j’observe les
influences du papisme à travers les siècles.
Le résultât est celui-ci : l’influence de Rœ
me est excessivement nuisible, pernicieuse... On le constate en Allemagne,^ en
considérant les causes qui ont amené à la
ruine notre vieil empire».
GORGES TYRREL écrit des paroles sévères contre l’Eglise de Rome a laquelle il
ap,partenait, et dont il a été chassé à cause
de ses idées libérales. « Si je pouvais croire
que religion et Eglise Romaine s’identifient, je serais vraiment au désespoir...
l’Eglise Romaine n’a pas le monopole du
Père G#este, et Jésus de Nazareth n’est
pas sa propriété ni sa création.;. ».•
« L’Eglise, au lieu de retirer les hommes
de la fange, bénit la fange même et les
laisse s’y embourber... C’est reconnaître la
faillite de l’Eglise qui, ne réussissant pas
à élever les hommes à l’idéal chrétien,
abaisse cet idéal à leur niveau ».■
C’est encore 'Tyrrell qui écrit : « Rome
ne peut pas se réformer d’elle-même ».
Sadhou (pèlerin) indien duquel la presse
évangélique du mondé entier s’est occupée
et s’occupe depuis des années; biogpaphie
traduite de l’allemand où la vie et l’œuvre
— qui tient du miracle — de cet homme
de Dieu est Sjobrement mais efficacement
racontée. Un livre susceptible de remuer
les cœurs et les consciences, d’allumer le
zèle des chrétiens qui sommeolent, et
qu’on ne peut que reconnnander à toute
personne ayant d% besoins religieux.
Sommaire de Revues.
FOI ET WE (N“ du l.er septembre 1924).
P. Doumergue : Paraboles de la montagne — G. Bouttier : Education liturgique
— P. Lestringant : Le problème de Texode
rural — Z.: En Queyras, autrefois et aujourd’hui — Notes et documents — E.
Doumergue : Les temps nouveaux.
Cahier B. ; 'P. Doumergue : Quelques
notes signalétiques sur la pensée catholique et la pensée protestante.
Jean Colsson, dIrectenr-renioPWtMe
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VINCENZO GIOBERTI (1801 t 1852),
illustre philosophe et homme d’Etat piémontais, président du Conseil des Ministres en 1848, écrit : Il cattolicismo è ridotto nominalmente a un terzo d’Europa,
effettivamente a pochissimi: è destituito,
d’ogni virtù generativa... iLa mancanza di
vita è il verme che rode il cattolicismo attuale, ed è cento volte peggiore della eresia
e dello scisma. Queste sono malattie da cui
un corpo robusto si può riavere; quello è
un morbo cronico che adduce alla morte...
Da tre secoli in qua non passa un istante
che la virtù del cattolicismo non si assottigli nei cuori e negli spiriti... Il languore
del cattolicismo non fu mai così grande
e spaventevole come al presente...
« In molti fra i chierici è ignoranza, in
tutti scienza insufficiente e sproporzionata
al secolo. Quindi esso stagna, s’impoltrìsce,
perde le cognizioni dei tempi e il maneggio delle cose e degli uomini» (Cité par
M. Minghetti dans son lìvre Stato e
Chiesa): ,
Gioberti disait à Mazzini, à Paris, en
1847 : € Io so che differiamo in fatto di
religione, ma, Dio buono! il mio cattolicismo è tanto elastico che potete mettervi
ciò che volete ! ».
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