1
P
ConipU-courant av«c !a Posu
PRIX O’ABONNKBiKNT PAR AN
Italie .... Fr, 3
Etranger ... » 6
Allemagne, Autriche-Hongrie,
Belgique, Bréeil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède,
Suisse, etc., en s’abonnant
à la poste . . Fr. 3
Oq s’abonne;
Au bureau d’Administration;
Chez MH. les Pasteurs ; et à
limp. Alpina à. Torre Pellice.
L'abonnement part du 1. Janvier
______et se paye d’avance.____
AnmSb XXL N. 45.
7 Novembre 1895.
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun
Annonoe$: *20 centimes par ligne
pour une seule fois — 16 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S’adresser pour la Bédactlon àM.
le Prof. H. Meille, Torre Pellicej et pour V AdmiBistratlon
à M. Jean Jalla, prof., Torre
Pellice,
Tout changement d’adresse est
payé 0.10 centimes._________
LE TEMOIN
ÉCHO ÜES VALLÉES VAUHOISES
Paraissant chaque Jeudi
V«UB loe sBf 6ï témoin». Aet. 1,8. Suivant la vérité avec la charité. Eph. IV, 15. Que ton régne vienne. Jlatth. VI, 10
iioinniiilret
Nouvel arrangement pour le Témoin —
Unions Chrétiennes — Evangélisation
— Nouvelles du Zambèze ~ Société
Pédagogique — Petites Industries —
Nouvelles Religieuses — Revue Politique — Souscriptions — Avis.
NOUVEiJUX ^RRj^NGEpNTS
pour le «TÉMOIN»
Avant la fin de Tannée notre
petit journal changera de directeur,
mais non pas de direction. Il continuera à être Técho des Vallées Vaudoises. 11 continuera à porter dans
nos familles les nouvelles des église,s
des Vallées, de la mission en Italie,
des missions parmi les payens II
continuera à servir de champ courtois où les questions ecclésiastiques
seront fraternellement débattues. Il
continuera à fournir aux personnes
qui ne peuvent fréquenter les cultes
du dimanche des articles d’instructions religieuse et d’édification. Il
conlinuei’a enfin à tenir ses lecteurs
au courant de tout ce qui se passe
d’un peu important dans le monde
chrétien. Mais sans perdre ce cachet
franchement religieux, le Témoin
donnera plus d’importance, à Ta ve
nir, aux intérêts matériels des Vallées, aux questions d’hygiène, d’agriculture, d’industrie, en mettant
une partie de ses colonnes à disposition de la nouvelle « Société d’utilité publique ». Ce n’est pa.s que
notre feuille ait jamais fait mauvais
visage à des communications de ce
genre; mais elles ne lui anivaient
qu’à de longs intervaHes pai'ce qu’il
n’y avait personne de chargé pour
les lui fournir. Il n’en sera plus de
même à l’avenir. Le Témoin obtiendra, pour les dillérentes matières
qui devront remplir ses colonnes,
cette collaboration que nous avons
si souvent demandée sans jamais
l’obtenir qu’à un degré peu satisfaisant. Nous sommes donc heureux
d’annoncer que M. Jean Jalla professeur a vien voulu se charger de
la direction du journal et que pour
la partie des intérêts que représente
la Société d’utilité publique il aura
la collaboration valide de M. le Pi'of.
Tourn.
k Dieu sois-tu, et plus que jamais,
cher petit journal qui as cependant
une si grande œuvre à accomplir.
Qu’Il fasse de toi toujours plus un
instrument élu pour convertir les
oœuis à Lui, pour fortifier les faibles, pour consoler ceux, qui pleurent, pour occuper les esprits et les
2
362
cœurs d’une foule de choses utiles,
aimables, de bonne réputation. Puisses-tu devenir dans nos humbles intérieurs un hôte toujours plus agréé,
mais aussi toujours plus utile et
béni !
H. Meille.
pioivs CHRÉTIEM1\ES
itc 'Comité "Gentral Jnternational
aux Unions 'Ghrètiennes de jeunes
'Qens de l’alliance Universelle.
Chers amis et frères.
Conformément aux décisions de
la 13.me Conférence Universelle,
nous venons vous rappeler que la
semaine commençant avec le deuxième Dimanche de Novembre, soit
celle du 10 au 17 Novembre, sera,
comme toujours, consacrée à la
prière en faveur des Unions et de
la jeunesse tout entière.
Reconnaissons - le, chers amis:
un danger menace des institutions
telles que celle de notre semaine
annuelle ; en se perpétuant elles
risquent de péricliter; d’année en
année le souffle qui les a fait naître
peut aller en s’affaiblis,sant. Serait-ce
le cas de notre semaine de prières?
Non,, d’après nos renseignements,
pour beaucoup de groupes d’Unions,
Mais pour d’autres qu’en est-il ?
Que notre onction soit donc d’une
huile toute fraîche; ne vivons pas
de vieille, manne; ranimons, plutôt,
le don de Dieu qui est eu nous, et,
dans ce but, préparons par la prière
ces réunions de prières; quand elles
seront là, gardons-nous d’un autre
piège, qui serait de prier pour nous
dispenser d’agir. A chaque sujet mis
devant Dieu demandons-nous ce que
nous avons à faire en vue de l’exaucement; enfin, la semaine terminée,
à l’exemple de Samuel, disons, nous
aussi; « Que Dieu me garde de
pécher contre l’Eternel en cessant
de prier pour vousl »,
Le Comité Central Internationel
est heureux de pouvoir constater
une marche régulièremetil progressive dans Jes collectes que les Uiiion.s
font en faveur de l’œuvre internationale durant la semaine de prières.
Merci à tous, et bon courage pour
de nouveaux progrès. — Nos cbarge.s vont être beaucoup accrues par
la nomination d’un second secrétaire; que vos dons s’accroissent en
proportion.
Croyez, chers amis, à nos sentiments altectueux.
POUR LE COMITÉ CENTRAL INTERNATIONAL;
G. TOPHBL GH. FERMAUD
Président. Secrél. général.
SUJETS PROPOSÉS
Sujet général: FIDÉLITÉ!
Dimanche 10 Novembre.
B'idéliié dans l’action de grâce et
humiliation. — Prières pour que
nous aimions Dieu de tout notre
cœur, pour que Sa Parole nous devienne plus chère.
Lundi 11 Novembre.
Fidélité dans nos relations individuelles et collectives avec Dieu. —
La place de la parole de Dieu dans
notre vie et dans nos Unions. —
Notre vie en Christ. — L’action du
St.-Esprit dans notre âme et dans
notre vie unioniste. ~ Prières pour
qu’à tous ces points de vue la pensée de Dieu s’accomplisse pleinement.
Mardi 13 Novembre.
Fidélité dans la lutte contre le
péché. “ Prières en faveur de l’œuvre de la Croix Bianche et de celle
de la Tempérance; que les Unions
participent toujours davantage à la
lutte contre les formidables ennemis de la jeunesse et soient aussi
purifiées de toute miondanilé; que
‘ l’égoïsme disparaisse de nos cœurs.
3
— 363
Que le péché sous toutes ses formes
nous devienne de plus ' en plus
odieux.
Mercredi 13 Novembre.
Fidélîlé dans la vie intérieure
des Unions. — Prières pour le
progrès de l’amour fraternel avec
tous ses fruits; de la soumission
fraternelle; de l’esprit d’intercession.
— Prières en faveur des comités,
secrétaires, journalistes de nos Unions; en faveur du Comité Central
International; des unions isolées,
faibles.
Jeudi 14: Novembre.
Fidélité dans l’esprit missionnaire.
— Prières pour que chaque unioniste soit animé de l’amour des
âmes — Prières pour que nos
Unions puissent pénétrer davantage
dans les milieux des ouvriers, des
étudiants et des jeunes gens riches.
■Vendredi 16 Novembre.
Fidélité au sein de la famille et
de la société. — Devoirs envers les
parents, les patrons et les maîtres;
conscience parfaite dans les affaires;
devoirs envers l’État; les unionistes
au service militaire. Qu’à tous ces
points de vue les membres de nos
Unions glorifient Dieu toujours davantage.
Samedi 16 Novembre.
Fidélité vis-à-vis de l’Eglise. ~
Zèle sans étroitesse. Activité au sein
des écoles du dimanche et des Unions
cadettes. "Vocation pastorale et missionnaire; dévouement à toutes les
bonnes causes. Prières en faveur de
l’union de tous les enfants de Dieu.
Dimanche 47 Novembre.
Réunions de clôture. — Prédications à la jeunesse.
ÉVANGÉLISATION
NAPLES. — Installation du nouvel évangéliste. Après deux mois
d’attente, l’église de Naples a fait la
connaissance de son nouveau pasteur, M. le D'' Th. Gay. Le Dimanche 22 septembre nous avons eu
le plaisir de revoir, pour peu d’heures, le cher M. Pons qui nous avait
édifiés pendant 21 ans et demi et
qui ce matin-là prit la chaire.
L’église présentait l’aspect des
grands jours et si tout le monde
avait été averti à temps, l’assemblée
aurait été encore plus nombreuse.
Le but de M. Pons n’était plus
celui de prendre congé de sa chère
congrégation ; il l’avait fait déjà le
28 Juillet dernier; mais de nous
présenter son succe.sseur, le D*" Th.
Gay. 11 ne nous adressa que trois
paroles; mais elles étaient bien
choisies :i deux au nouveau pasteur
et une à l’assemblée.
À M. Gay il dit: « Tu as bien
fait de venir » « (Actes 10(33) en en indiquant les motifs. Arrivé au sein
d'une église que tu aimeras plus
que je ne l’ai aimée moi- même, tu
seras en bénédiction » (Gen. 12(2),
et il en dit les conditions.
S’adressant, enfin, à l’assemblée
il nous dit: Pour ce qui est de M.
Gay envoyé pour vous évangéliser,
puissiez-vou.s toujours répéter les
paroles de Corneille à Pierre: «JVows
sommes ^^lous ici {présents devant
Dieu pour entendre toutes les choses
que Dieu t’a ordonné de nous dire
(Act. 10(33) ».
Soyez toujours tous présents, et
prêts à entendre ce que M. Gay
vous annoncera au nom de Dieu.
: Ainsi vous faciliterez ta tâche. Priez
tous les jours pour lui. Aimez votre
nouveau pasteur... Je sais par expérience que vous en êtes capables.
Ce discours dont nous n'avons
donné qu’un bref résumé nous a
vivement émus.
M. Gay monta ensuite dans la
4
364 —
1
chaire où il reçut de son prédécesseur et lui donna une accolade fraternelle. D’une voix brisée par l’émotion il nous dit: «J’ai demandé
comme une faveur à M. Pons de
venir me présenter à vous. Je le
remercie d’avoir accédé à ma demande. Ses chaudes ptiroles m’ont
ému. Je remercie le Comité de l’avoir envoyé. Je trouve une église
bien préparée et acheminée. Je désire continuer l’œuvre de MM. Appia
et Pons sous le regard et avec l’aide
de Dieu. Mais pour réussir, j’ai besoin de l’aide du Saint Esprit tout
d'abord et puis aussi de votre coopération à tous. Je prends l’engagement devant Dieu de'vous aimer».
En somme ce fut un service édifiant et émouvant dont nous remerciâmes le Seigneur. Qu’Il veuille
bénir M. Pons dans son nouveau
champ de travail comme il l’a béni
à Naples et dans la vaste diaspora
Napolitaine. Et qu’il enrichisse de
nouveaux dons et de nouvelles grâces aussi bien M. Gay que l’église
et la mission qui lui ont été couliées. Qu’il soit le bienvenu, liétli et
en bénédiction parmi nous. X.
PIEDICAVALLO. — La Tribuna
Biellese. annonce l’inauguration à
Piedicavallo du premier temple protestant qui ait été fondé dans le territoire de Biella. Elle affirme que
Piedicavallo est le centre du foyer
de la propagande protestante et que
nos coreligionnaires y sont nombreux
et convaincus, malgré les elîorls du
clergé catholique romain conti’e l’œuvre de l’Eglise Vaudoise.
Les Vaudois possèdent actuellement dans le Biellese un beau temple dû en partie aux membres de
l’église, qui ont fourni de l’argent
et du travail, et dans la máme bàti.sse une école florissante, malgré
l'opposition acharnée des ennemis
de l’Evangile.
l.,es Vaudois, conclut la Tribuna
Biellese, jettent dans ce pays de.s
racines pi'ofondes et durables.
IVoiivelles <lu Zambèze
Des lettres de i^oatile, allant jusqu’au J Août, nous apprennent que
le roi a fait un pas important: il a
annoncé publiquement <à ses chefs
et conseillers qu’il laissait Nolianga,
une de ses femmes, libre de le quitter pour pouvoir vivre selon l’Evangile; et il lui a fait bâtir une demeure en dehors du liarem royal.
Pour la première fois depuis bien
longternp.s, il a été ouvertement désapprouvé par ses principaux cliefs
qui affirment que, le roi ayant ,se.s
femmes comme un don de la nation,
il ne peut .s’en séparer sans l’avis
de son peuple I Un des chefs, polygame lui aussi, Kalonga, dont la
femme Maoanyayo l’a quitté l’année
dernière avec l’autorisation du roi,
a juré que, en dépit du pouvoir de
celui-ci, il étranglerait la première
convertie qui à l’avenir quitterait
son mari. Mais le roi est bien décidé
à laisser Nolianga suivre la voix de
sa conscience, imi-même semble
toujours plus prés du royaume de
Dieu et se plaît à discuter .sur le.s
conséquences que produirait sa conversion dans le pays. Ce qui lui
manque c’est le sentiment de son
péché et de sa misère, et chaque
chose qu’il fait pour faciliter aux
siens l’accès à l’Evangile semble
l’en' éloigner lui-même parcequ’il
y donne une valeur méritoire. Nolianga, elle, est ciiaque jour plus
radieuse, elle a fait à l’église une
profession de foi magnifique par sa
franchise et sa simplicité et qui a
profondément touché toute l’assemblée. Ce qu’ il y a d’étrange c’est,
qu’au moment où , les grands s’affirment plus directement opposés à
l’Evangile, le Ngambela ou premier
ministre, jusqu’ici le vrai chef de
l’oppo.sition, s’est mis à suivre régulièrement les cultes et sernble
être lui aussi sérieusement touché.
Ohl si tous ceux qui oui entendu
La voix de Dieu voulaient Lui obéir !
5
36è —
L’élat (le sanlé du personnel de
ijoalile laissait assez à désirer. «Tout
le monde est peu hien sur la station », écrit le 20 Juillet M.me E.
Jalîa, « M. Coillard, les évangélistes,
Adolphe ; tous soulVrent plus ou
moins du vent et de la chaleur extraordinaire pour la saison. Vaido
seul se [lorle à merveille ». L’état de
M. Coillard élait même des plus inquiétants et on se demande avec
angoisse s’il sera longlern|)s conservé
à son entourage. Il laudrait qu’ il
pût ronlrer en Europe au plus tôt
mais, écrivenl-ils, le Zambèze est
une souricière où l’on parvient non
sans peine, et d'où il est d'autant
plus malaisé de sortir. La saison
l’raîche allait heureusement commencer, et les santés de nos frères
ne pouvaient que s’en re.‘-sentir en
bien, mais les infirmités de M. Coillard sont organiques et ne dépendent qu’en petite partie des variations
de températui'e.
29 Juillel. — « Nous apprenonsde JNalolo que Kaïba et Akabana
se sont déclarés liier, et que^nos
amis Béguin ont dés à présent 23
catéchumènes. C’est un sujet de joie
et de reconnaissance; mais notre joie
serait bien plus grande si nous n’avions a[tpris que Mokouae a fait
pression sur la plupart de ces jeunes gens,, pour que sa capitale ne
reste pas en arriére. Mais n’importe,
ces enfants seront plus directemeut
sous rinflueiice de l’Evangile, qui
agira dans leurs cœurs.
Ce n’esl pas la connaissance du
salut qui manque à Kaïba el Aka- ^
baua, ils en sont saturés depuis piès
de 7 ans; i! ne manque là qu’une
étincelle du S. Esprit ».
A. JALLA.
À la dale du 15 Août, M. L. Jalla,
sa famille, et sans doute aussi M.
Davit, étaient à Sesbeke en roule
pour Loalile où* devait se tenir la
Conférence du Zambèze. C’est tout
ce i[ue nous apprennent les quelques
mots ajoutés à la lettre précédente
par M. ij. Jalla.
Dans lenr journée en canot de
Kazoungoula à Seslieke ils avaient
rencontré plus de' 20 liippopotames,
le vent les avait fort contrariés
et 2 canots avaient failli chavirer
dans les rapides, mais’^ la main du
Père tes avait arrachés à tons ces
dangers. Ils devaient quitter Sesheke
le 19 Août; les Goy, en se joignant
’ JJ --- ----------
a eux, portaient .leur flottille à 12
canots.
Société pédasoiiiiue évanflélipo
La Commission nommée [>ar la
Cuhférence de l’année dernière, dans
le hut de choisii- parmi les bons
livres de lecture italiens un manuel
à proposer à nos écoles paroissiales,
a enfin achevé sa lâche, du moins
elle l’espére.
Voici mainlenant les ouvrages
qu’elle recommande tout })aiticulièrement:
1® Fontana. « Letture istruttive
ed educative ». Paravia. L’ouvrage
complet comprend 5 vol , un pour
chaque classe; mais dans la plupart
des écoles on pourrait adopter avantageusement le 3® vol. qui ne chûte
que fr. (J,90 et qui olire une as.sez
grande variété (le sujets pour nos
élèves des écoles « uniques », des
trois classes.
2° Santini e Aniidel. « Gino e
Clelia ». Paravia. 5 vol., 1 pour
chaque classe. La forme de ce dernier ouvrage a quelque* chose de
plus captivant, de plus dégagé, mais
il nous a semblé inférieur à l’autre
pour le fonds, et la variété des sujets. Nous n’hésitons pourtant pas
à le recommander à nos maîtres
d’école, d’autant plus qu’il a eu
l’honneur d’êire choisi par la Commission centrale de Rome; tandis
que les excellents ouvragés de Fontana n’ont été compris, et nous le
regrettons vivement, ni dans le ca-
6
— 366
lendrier scolaire, ni parmi ceux qui
sont recommandés pai- le ministère.
Les maîtres «l’école qui voudraient
l’adopter devront par conséquent
en envoyer un exemplaire à l’inspecteur qui le transmettra au Ministère, . lequel le fei a (ou ne le
fera pas) examiner, et accordera,
nous n’en (louions pas, l’aulorisaiion
demandée.
La Commission.
PETITES INDUSTRIES
Nous croyons utile de rappeler
qu’un avis de concours a été pu
blié en date du 22 avril 1895 en
faveur de ceux qui auraient introduit
avec succès une nouvelle industrie
dans les Vallées Vaudoises.
Nous nous contenterons, de citer
te.s dispositions les plus importantes,
renvoyant, pour plus de détails, au
profîramme qui a été publié dans
le Témoin (25 avril) et dans VAvvisatore Alpino (26 avril), et dont
nous tenons des copies à la disposition de tous ceux qui nous les demanderont.
1) Le coticours aura lieu au
mois de septembre 1896 devant
une commission composée des membres du Comité d’eneouragement et
de trois auti’es personnes au moins,
que Îe Comité devra s’adjoindre.
2) Ceux qui voudront concourir
devront en taire la demande au
Comité avant la lin d’avril.
3) il y aura deux prix, un de
150 francs, l’autre de 50.
4) Pour donner le droit (le
concourir, les induslries à introduire
doivent être de celles que l’on oompreu(J sous le nom de petites industries, qui ne demandent pas de
grands frais d’installation et que
chacun — et en particulier les agri
, culteurs — peut exercer dans sa
propre habitation. 11 faut, en outre,
que leurs produits puissent facilement se vendre et soutenir la con
currence, soit pour la bonté du travail soit pour le |)i'ix, avec ceux
que l’on fabrique ailleurs.
Nous serions reconnaissants à tous
les Vaudois qui ont à cœur le progrès des petites induslries dans les
Vallées s'ils voulaient bien faire
('onnaîire ces dispositions à ceux
d’entre leurs connaissances que cela
pourrait intéresser.
Le Comité de son côté sera très
heureux de fournir à ceux qui désirent concourir tous les renseignements qu’ils voudront bien lui demander.
Pour le Comité d’encouragement
N. TOUKN.
al
Nouvelles Religieuses
Ecosse, Le Numéro du Free Church
of Scotland Monthly pour Octobre
contient une correspondance des plus
bienveillantes de M. Wood BrowB
sur notre dernier Synode. Elle se clot
par ces mots : « J’ai eu l’honneiH'-j
de représenter le Comité Continental'
de l’Eglise liibre. Si ç’a été un
honneur, il a été accompagné d’une
épreuve, celui de préparer mon
premier discours en italien; car j®
jugeai convenable de faire cette tentative plutôt que d’infliger au Synode,
l’ennui de m’entendre interprété' ■
(QueM. Brown se rassure; l’épreuve^
n'a été que pour lui; pour nou®'
nous avons été charmés par
choses qu’il nous a dites et par 1®
langue si coirecte et l’accent f
distinct avec lesquels il les a ài'
tes. Réd.) Si les lecteurs du MontMÿ
avaient pu entendre les paroles chaudes et, atîectueuses que m’adress^
le Prés. M. Geymonat, ils auraient
senti que la. sympathie que le Co',;
mité continental de notre église t®'
moigne aux Vaudois, n’est pas tonu'
bée eh un terrain ingrat.
Toujours tout droit. — Ne faite®]
pas attention aux amateurs de scao-
7
- 367 —
claies ou de bavardages. Suiveï tout
droit votre course, et méprisez leurs
attaques et leurs morsures sournoises. A quoi sert de passer des
nuits blancbes à lélléchir sur les
paroles mécliantes d’un (aux ami?
A quoi bon vous tatiguer et vous
tourmenter pour des propos désagréables? Si ce qu’on dit de vous
est vrai, mettez-vous en règle tout
de suite; si c’e.st faux, laissez courir. Lorsqu’une abeille vous pique,
irez-vous détruire la ruche? Est-ce
qu’un millier d'autres insectes ne
vous attaqueraient pas ? Il est sage
de ne parler que fort peu des in ■
justices qu’on vous fait et des calomnies qu’on répand sur vous. Au
bout du compte, nous y perdons
toujours quand nous nous arrêtons
à repousser toutes ces attaques et
à répéter toutes ces rnédisanee.s.Cela
ennuie, c'est vrai, mais c'est peu
dangereux. G’est nous mêmes, c’est
nos actions, et nos projets qui nous
font ce que tlous sommes, et non
' pas les autres. Ayons toujours à l’esprit qu’il sera fait justice des ca^ lomniateurs et des calomnies par le
temps, et par le lent mais sûr jugement de ro'j)inion publique.
(Extrait du Christian, de Boston).
; WURTEMBERG. — En 1899, il
y aura 200 ans que les communautés dite.') vaudoises ont été fon
! dées en Wurtemberg. Dans toutes
,;les églises dont la persécution a
i. provoqué la formation sur terre
- étrangère, on recueille des fonds en
¡ Vue de la célébration de ce second
i jubilé. Le point central de la fête
[ anniversaire sera Scbœneiiberg, où
kse trouve le lornbeau du chef de.s
^Vaudois du Piémotit, le célèhrê Ar[ naud. Pour raviver les souvenirs de
i cet émouvant exode, et plus encore
• pour réveiller une nouvelle vie spi'ïituelle, des Gonlérences seront don;Pées alternativement dans toutes les
i.paroisses.
L’incrédule au lit de mort de
SON ENFANT.
La petite Lneié était étendue sur
son lit de maladie, et tout ce que
les soins d’une ten Ire mère avaient
pu faire pour lui rendre la santé
ou pour adoucir sa soulïVaneé avait
été fait eu vain. L’ange de la mort
était sur le seuil, prêt à prendre
l’enfant, à travers la sombre vallée,
vers son éternelle demeure. Elle
avait été quelques heures tranquille;
enfin elle se réveilla et vit ses parents debout près d’elle, un de’
chaque côté du lit. Elles les regarda
tous les deux d’un œil pénétrant,
comme savent seuls le faire des
yeux qui sont sur le point de se
fermer pour toujours à toutes Içs
scènes de celle vie terrestre ; puis
tendant avec peine sa main vers
son père, elle lui ditPère, je
suis sûre que Je vais mourir; je le
sens. Que désires-tu que je croie?
Est-ce ce que tu m’as enseigné au
sujet (le Jésus?» — 1/tiomme trembla de la tête aux pied.s, comme
.s’il était percé d’un dard. Il répondit; (( O ma Lucie bien aimée, crois
ce que la mere l’a enseigné». —
n Ah ! OU', alors c’est... c’est vrai...
vrai, mère chérie: 1! est vôtre Jésus
et il est le mien ». — Elle parlait
avec difficulté. Un accès de toux
l’en empêcliail. Pendant quelques
minutes, tous furent silencieux, puis
elle regarda encore, sourit, et ses
lèvres mourantes murmurèrent:
« Bien aimé Jé.. » Les oreilles de.s
anges seules entendirent la fin du
mot, tandis que l’àme s’envolait vers
le ciel. La mère fit le tour du Ut,
se jeta à genoux à côté de son mari,
et prenant sa niaiii, elle lui dit:
« il a été son Jésus; Il est le mien;
B vent être le tien. Ohi prie,! pile,
je t’en supplie, adresse à Dieu cette
[u'ière: « Seigneur, je ciois, àidemoi daris mon incrédulité ».
Quelques années se sont écoulées
depuis que cette scène a eu lieu,
et le père incrédule est devenu un
humble et heureux chrétien.
8
- 368
Ikviie Politique
1TAI>IE. — La Chainlire et le Sénat sont convoqués pour le 21 cour,
l^es vacances parlementaires n’ont
rien cliangé à la force et à l’attitude
des partis.
X
FRANCE. — J.e nouveau njiuistère Bourgeois est de tendance' radicale Dans son discours-programme
Bourgeois a <iéclaré qjje le Gou'verneirferit ferait une pleine lumière
sur les spéculations véreuses des
chemins' de fer du Sud, et qu’il pro
poserait un impôt progressif sur les
héritages et un im[iôt général sur
la rente.
V
TURQUIE. — l.a situation de cet
empire devnent de jour en jour plus
criliijue. C’est un échange d’incendies et de meurtres entre Turcs et
Arrnénién.s'. Le sultan montre craindre beaucoup le parti dit de la jeune
Turquie, qui tout en étant musulman
demánde une constitution. Si seulement les puissances pouvaient s’entendre et se partager la Turquie
Européenne! Mais grâce à l’égoïsme
qui les anime, nods aurons avant
longtemps la guerre.
SOUSCRIPTION
pour la faïuNle Bertot a'
Mr. B. Gai'diol, past, et
(¡.q, paroissiens
» P. Monetti (Rome)
» Jn Bulïa (Fradulour),,
10,
5
0,50
Total (le la souscription L. 492,10
Lu famille Beriol exprime sa vive
re<;onnaissance à toutes les personnes (pii sont venues, à son secours,
suit directement, soit par riiiteVmédjaire du Témoin, en lui donnant
de l'argent, du linge, des vêtements,
etc., etc,
E. Bonnet.
AVIS
Conferenza del Val Perosa.
La lO.ma conferenza del Val Perosa é convocala per martedi 12
novembre in Torino. Argomento:
« Lo Spirito Santo e le Missioni » :
Relatore, Signor G. Weilzecker pastore ex-missionario.
Il lunedì 11 ed il martedi a sera
(12 nov.) avranno luogo adunanze
sjieciaii in combinazione colle adunanze di preghiera per le unioni
cristiane.
[ colleglli delle Valli di San Martino e del Pellice sono cordialmente
invitati ad intervenire u detta conferenza. Troveranno alloggio gratuito
se hanno la compiacenza dì rivolsoltoscrillo per cartolina
Domenica 10 novembre.
gersi al
[iriina di
Per
il Seggio;
D. l^EYROT, presidente.
DA VENDERE
IN LUSERNA SAN GIOVANNI
J. P. Malan, Gérant
f ,
:iM
T E WI P L E DU C I A B A S
Dimanche 10 Nov. à trois h. culte
avec prédication. Sujet: Samuel ou
l’intérêt de Dieu avant tout.
cascina di reddito di etiari 7,50
circa pari a giornate 19 1[2 circa
di antica misura composta dì vigna,
campo, prato e boschi; con fabbricati facilmente adattabili per duè
famiglie. Si vende anche in due lotti.
Rivolgersi, per trattative, alla Se-,
gheria Em ico Renech, in Luserna
San Giovanni.
Torre Pellioe — Imprimerie Alpina