1
[
Quaran.te-’luiitièine année.
U Mars 1912
N. li.
H
>
<
H
¡5
O
O
»
H
0.
O
ü
c>i
L ECHO DES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnemest par an;
Vallées Vaudoises . . Fr. 2^0 — Italie .... Fr. 3,00
Etranger ».......................................»5
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun . » 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Poetai seion Accord de Vienne....................» 3,00
On s’abonne: à Torre Pellice an bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’aranoa.
Peur tontes les aanoacM, s’adrener à l’IiaprlBierle Alpine,
ooncessionnaire. ________________
S’adresser pour la Bédactlott à M. C.*A. I^ir, past., Torre Pellice,
et pour l’Administration à M. J. CoIssoh, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte IS centimes, sauf ceux dn
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. /F, 8).
SOMMAIRE:
Mécontentement — Le riche et Lazare — Miss
Mure of Perceton — « Bilychnis » — La
ligue du Testament de poche — Chronique
vaudoise — Nouveiles et faits divers —
Bibliographie — Feuilieton: Le trésor de
grand prix — Nouvelles politiques — Opéra
Balnearia G. P. Meille.
MÉCONTKl^MENT
Ce qui caractérise notre époque c’est,
sans contredit, le mécontentement que
nous voyons régner uu peu partout.
La grande, nous allions dire, monstrueuse, grève qui vient d’éclater en
Angleterre en est une preuve éclatante. Les mineurs, qui ont obtenu ces
dernières années, des avantages incontestables, ne paraissent pas satisfaits
et réclament encore une augmentation
de salaire. Certes, le travail doit être
rémunéré, car les besoins sont grands
et nombreux; la famille augmente, les
vivres renchérissent, la mode pousse
à la dépense ; de là, un sourd mécontentement. D’autre part, le capitaliste
qui a engagé sa fortune dans la spéculation, se trouve lui aussi serré de
près par les exigences des temps nouveaux; pour lui est en grand, ce qui
pour le mineur est en petit; de là le
mécontentement, la mauvaise humeur,
les coups de tête. — La femme qui en
Angleterre a joué un si grand rôle,
paraît, elle aussi, être mécontente. Tout
ce mouvement, qui ne fait que s’accentuer, devient un danger public, et
nous comprenons parfaitement que les
juges aient, cette fois-ci, appliqué la
loi dans toute sa rigueur.
Les nations, jalouses les unes des
autres, guidées par le plus pur égoïsme, elles aussi donnent des signes de
mécontentement. Elles ont peur l’une
de l’autre, elles tremblent à la pensée
de perdre leur influence, elles caressent ici et là, espérant se sauver du
naufrage qui les menace.
D’où vient ce mécontentement qui
est aussi visible dans notre patrie ? La
science, les arts, les progrès techniques, les plaisirs raffinés et la richesse
ne préservent nullement du mécontentement. Il n’existe rien en ce monde
que les hommes n’aient cherché dans
l’espoir d’y trouver de quoi satisfaire
leurs aspirations; mais toujours et partout ils ont été trompés. Voilà pourquoi nous rencontronsaujourd’hui tant
d’esprits cultivés qui cherchent avec
ardeur et sincérité une dernière vérité
capable de les sauver, une source bienfaisante où l’on peut boire de la vie
immortelle.
Où réside la véritable cause du mécontentement? Nous répondons sans
hésiter: dans l’abandon ou l’éloignefmt de Dieu. Comme im monde chao
gerait à vue d’œil si on voulait faire
de Dieu son Maître et son Roi ! Dans
un monde sans Dieu la solution de la
« question sociale » est une chimère,
une impossibilité. Si nous ne réussissons pas à changer les cœurs, à les
remplir de l’esprit de Jésus, tout secours extérieur est inutile, illusoire.
Les lois sont dans l’impossibilité de
détruire l’orgueil, TégoïsmCjl’ambition,
la paresse, le péché. On extirpera les
vices en changeant les caractères, en
réveillant la conscience, en retournant
à Dieu.
Nous nous associons au Semeur Vaudois lorsqu’il écrit ces mots: € Aussi
les pires ennemis, les pires malfaiteurs
du genre humain, ce sont ceux qui
attaquent la foi, qui se moquent de la
religion et qui sèment partout le désordre et la frivolité. Ce sont eux qui
minent la santé de notre peuple et
l’avenir de notre pays. Si vous voulez
savoir où mène l’incrédulité,-demandez-le à l’assistance publique, aux asiles d’aliénés, aux hôpitaux, aux prisons,
à nos familles désorganisées et à toutes les scènes scandaleuses qui se déroulent le dimanche » !
Mais les chrétiens, eux aussi, ont une
large part de responsabilité dans ce
mécontentement. Pourquoi laisser croire aux ennemis de leur foi qu’ils sont
avec eux, qu’ils forment une seule famille ? Pourquoi s’unir à eux, comme
s’il n’y avait pas un abîme qui sépare ?
Pourquoi cacher leur livrée, avoir
honte de l’Evangile ? Soyons conséquents, soyons le sel, la lumière, joy, eux, et probablement nous ferons disparaître un peu de ce mécontentement
qui ruine notre société, qui paralyse
nos forces, qui affaiblit l’Eglise de
Christ. — Nous sommes placés sur la
teri’e non pas pour plaire aux hommes,
nous plier à leurs caprices, mais pour
faire la volonté de notre Père qui est
aux cieux. C. A. Tron.
LE RICHE ET LAZARE
(Luc XVI, 19-31)
Le riche de notre récit, dont le nom
nous est inconnu, jouissait, suivant l’opinion du monde, d’une position digne
d envie. Pour lui chaque jour qui se
levait était une véritable fête; il possédait tout ce que son cœur pouvait
désirer, et l'inquiétude ne troublait pas
un seul de ses jours. Il ne lui manquait pas non plus cette compagnie
qui retenait comme un honneur de
pouvoir s’asseoir à sa table. Il n’a pas
dissipé l’héritage qu’il avait reçu de
ses pères, puisqu’il laissa à ses frères
de quoi jouir d’une position honorable.
Et cependant à la fin il est devenu
comme le ^las misérable des mortels.
Le riche mourut et fut enseveli, nous
dit l’Evangile. Que sont devenus ses
maisons, ses propriétés et ses greniers
bien remplis ? Tout a disparu, en passant comme un rêve, devant ses yeux;
et ses amis après avoir versé une larme sincère sur son départ, s’en retournèrent chez eux, pour se préparer à
jouir de la vie, et cette fois, sans lui.
En un mot, de tout ce qu’il possédait,
rien ne lui est resté, pas une pite de
ses trésors ; pas un grain de sable de
ses palais, et pas un fil de ses vêtements de pourpre et de fin lin. Il est
devenu pauvre en vertu de cette loi
que nous connaissons tous: nous n’avons rien apporté dans ce monde, et
nous ne pouvons aussi rien en emporter.
Il y a aussi d’autres biens et d’autres trésors que ce ver, qu’on appelle
la mort, ne peut détruire ; c’est la couronne de la vie qui ne perd jamais
de sa splendeur ; c’est le manteau de
la justice qui ne vieillit jamais; mais
tous ces trésors étaient étrangers à
Thomme de notre récit. « Il mourut et
fut enseveli », voilà le terme de sa vie
terrestre; « en étant dans les tourments > voilà le commencement de son
existence au-delà du sépulcre. Il ne
trouva rien, dans cette nouvelle existence, ni de ses trésors, ni de ses vêtements précieux; c’est une privation
complète de ce qui était sa richesse
ici-bas.
Pourquoi l’Evangile place-t-il cet
homme dans les tourments? Est-ce un
crime que d’être riche ? S’il en était
ainsi pourquoi Abraham et Joseph de
Rama contemplent-ils la gloire du Roi
des rois et du Seigneur des seigneurs?
Non, la richesse n’est pas en elle-mteie
une cause de malédiction ; acquise
d’une manière honnête, à la sueur de
son front, elle est aussi un don de
Dieu. L’homme qui nous occupe, est
allé dans les tourments, parce qu’on
ne pouvait dire de lui, rien autre, si
ce n’est, qu’il se traitait bien et magnifiquement tous les jours. Les hommes, peut-être, n’avaient rien à lui reprocher; il avait même des qualités
dignes d’envie. Il possédait Moïse et
les prophètes, mais il ne se souciait
ni de l’un ni des autres, parce que ses
richesses lui suffisaient; et le jour de
son départ devant laisser tout, il devient pauvre jusqu’au point de soupirer après une goutte d’eau pour rafraîchir sa langue desséchée.
*
* *
D’un autre côté la route de la richesse est encore ouverte à celui qui
est pauvre; c’est ce que nous atteste
Lazare de notre récit. « Il était couché à la porte du riche ; couvert d’ulçères: U désirait sç rassasier 4^ qq
qui tombait de la table du riche; les
chiens venaient lécher ses ulcères ».
Quel triste tableau Luc met sous nos
yeux par ces simples mots! C’est le
tableau d’une misère telle, que nous ne
rencontrons nulle part, depuis le jour
où l’Eglise a senti le besoin de pren^
dre soin de ses pauvres. Lazare, au
contraire était abandonné de tous ;
seul avec sa souffrance et son indigence. Mais tout à coup la scène change; il se trouve dans le sein d’Abraham ; la misère est arrivée à son terme ;
il contemple le soleil de justice dans
toute sa beauté; en un naot il est heureux. La terre, ne lui avait donné que
des larmes, voilà pourquoi son regard
s’était élevé jusqu’aux choses invisibles et éternelles. Il était un de ces
pauvres, que Jésus au commencement
de son ministère, proclame heureux,
parce qu’ils écoutent l’Evangile d’une
autre manière et avec des besoins que
ne semblent pas avoir, en général, ceux
qui sont favorisés par les biens de ce
monde.
En plaçant ces deux hommes en face
l’un de l’autre, Jésus, semble avoir eu
un but plus élevé que ce que nous
croyons au premier abord. Il semble
nous dire que si notre corps a besoin
de vêtements et de la nourriture que
nous lui devons donner en proportion
des moyens dont nous disposons, nous
ne devons pas oublier que nous avons
une âme. Heureux sommes-nous, si en
traversant la vie, nous apprenons à
ouvrir les ailes de notre foi, et nous
envoler vers l’infini, vers Dieu!
P. Giraud.
MISS Müfr£ OF PERCETON
Dix ans passés, lorsque j’étais à Palerme en qualité d’aide du pasteur
François Rostan, celui-ci me prit un
jour avec lui pour aller faire une visite à deux dames Ecossaises, amies
de l’Eglise Vaudoise, descendues à l’Hôtel Helvétique. On nous accueillit très
poliment, on nous fit traverser nombre
de corridors et de salles magnifiquement tapissées, jusqu’à ce qu’on nous
pria d’attendre les deux dames Ecossaises dans un petit salon à elles réservé. Mon rôle fut plutôt passif, car
après avoir échangé quelques paroles
de politesse, je me bornai à écouter
la conversation de mon principal avec
ces dames. Il me resta l’impression
que ces dames étaient très nobles,
avaient des manières distinguées, étaient d’excellentes amies de l’Eglise
Vaudoise, mais leur nom échappa
bientôt à ma mémoire.
L’année dernière, en ma qualité de
député de l’Eglise Vaudoise, je fus in*
yité & passer deux |oupi les
2
ses Mure of Perçeton ^ |’îic
ceptai avec empresi^m0nf ;|t nie l'çndis à Ii'viue à J’|^ûre fiiêe d’avi^e.
Üne voiture attelée d’up^ c|ifeva| i|*jattendait pour me conduire ràpideniënt
à disposition. Quel ne fut pas mon
étonnement en me trouvant chez les
dames de Palerme, et en constatant
qu’elles se rappelaient parfaitement
ma visite. Les deux jours passés dans
cette somptueuse demeure, au milieu
d’un vaste et magnifique estate, furent
deux jours heureux pour moi et dont
le bienfaisant souvenir ne s’effacera
qu’avec la vie. Je pus voir de près la
beauté de leur vie chrétienne et la
quantité de bonnes œuvres qu’elles
faisaient.
Maintenant la triste nouvelle m’arrive que Miss R. M. Mure a été rappelée par le Père Céleste. Beaucoup
de personnes, surtout les pauvres, pleureront ce départ. Nous nous unissons,
nous Vaudois, au deuil de la famille
Mure et envoyons à Miss Mure l’expression de notre profonde sympathie
chrétienne. E. Bektalot.
Glasgow, 2 mars 1912.
L’Eglise Vaudoise perd en Miss Mure
un ami dévoué. Que Dieu console la
sœur qui pleure celle qui a noblement achevé sa tâche. C. A. Tron.
< Bl LYCHNIS »
Voilà un drôle de mot, nouveau pour
bien des gens. C’est le mot par lequel
ou distingue, en archéologie, la lampe
à deux becs, qu’on retrouve souvent
près des tombeaux dans les catacombes, et il vient d’être employé pour
distinguer une nouvelle revue d’études
religieuses, bimestrielle, dont le 1' numéro, janvier-février, a été publié avec
les caractères de la société typographique coopérative de Ascoli Piceno.
C’est un fascicule extrêmement soigné,
et qui fait voir que les éditeurs —
c’est à dire « la faculté de l’école de
théologie baptiste de Rome » — ont
cherché de le rendre extérieurement
digne du sujet; les deux fiammes du
bilychnis la science et la foi, alimentée
par la même huile, ne doivent pas
être en antagonisme, mais donner une
lumière deux fois puissante pour l’humanité qui tâtonne dans les ténèbres.
On comprend la réussite extétique
quand on voit dès l’abord sur la couverture le sigle du peintre Paolo Paschetto, natif de Torre Pellice, dont le
talent et la finesse de goût s’imposent,
qu’on la voit répétée au bas des planches qui illustrent le texte, et qu’on
la devine dans les ornements. Le rédacteur en chef est le prof. Lodovico
Paschetto, le frère du peintre, un jeune
homme fort capable lui aussi, professeur à l’école de théologie baptiste et
connu surtout comme archéologue, à
cause d’un travail sur « Ostie, colonie
romaine » primé il y a quelques années par l’académie pontificale romaine, qui maintenant est en train de
le publier en un vol. de plus de 550
pages, avec 160 illusti ations et 1 planche. Un chapiti’e de ce volume sur
« le culte du Vulcain et l’antiquité
d’Ostie » est reporté à pages 74-85 de
ce N° de « Bilychnis ». Les autres collaborateurs de la nouvelle revue d’études religieuses sont, à peu d’exceptjonsprès, les mêmes que nous trouvons
dans la Rivista Cristiana, Fede e Vita,
La Luce, L’Evangeiisia, Il Testimonio,
etc., enfin les publications évangéli(jues eu Italiej gefgçflQes dont les idées
,et les tendances nous sont assez fa
?• :•_ »
>. S ^ I
.filières;’ Le npuveau (fonc de c Bi*
^ÿchnis *1 consiste dans son bel ext^
jpîeurœë qui fet4 qu’il sera bien reçnlà'^
où il se présentera, puisqu’on est reçu
d’après l'habit que l’on porte, et qu’on
est congédié... d’après l’esprit qu’il a
montré.
Souhaitons-Iui la bienvenue. Disonslui: bon courage! pour le développement de son programme qui promet
d’être large,honnête, scientifique, chrétien, non pas sectaire, comme pourrait laisser supposer l’épitète baptiste
qui fait partie du sous-titre, et dont
on saisit la nécessité dans ce cas.
Bon courage, puisque la moisson est
grande, puisqu’il y a place pour tous
et que c’est un ouvrier bien intentionné
de plus! P.
LA LIGUE DU TESTAMENT DE POCHE
Cette ligue doit son origine à l’initiative d’une pieuse dame, Mrs. M.
Alexander de Birmingham (Angleterre);
avec la bénédiction de Dieu cette organisation s’est répandue sur toute la
terre, et elle compte à présent plus
de 200.000 membres. C’est une organisation individuelle, pour ceux qui
acceptent honnêtement de lire chaque
jour au moins un entier chapitre de
la Bible, et de porter toujours un Testament ou une Bible sur eux. Le but
de la ligue est de' fortifier les chrétiens et de conduire au Christ ceux
qui ne le connaissent pas encore, en
usant et en faisant circuler la Parole
de Dieu. Les membres donc ne sont
pas seulement encouragés à lire la
Bible pour leur propre compte et à la
porter toujours avec eux, mais aussi
à la distribuer à'ceux qui seraient
prêts à faire part de la ligué et à en
observer les conditions.
Il n’y a pas de taxes à payer, on
reçoit les cartes de membres en écrivant au « Segretario della Lega del
Testamento Tascabile, 107, Via Nazionale, Roma » ; qui les expédiera « franco » de port.
Tous les pasteurs, toutes les associations d’activité chrétienne et toutes
les personnes de bonne volonté devraient en faire partie et chercher d’y
enrôler de nouveaux membres. Cette
ligue pourra faire beaucoup de bien
aussi dans notre patrie.
CHRONIQUE VAUDOISE
Ang;rogne. Nous apprenons avec
peine qu’un certain Rivoire, des Albarins, a été à la rencontre de la mort
en se précipitant dans le torrent d’Aiigrogne. Sa sépulture a eu lieu samedi.
dernier.
Derna. Nous avons déjà fait mention du soldat de la croix rouge, M.
J. B. Chauvie d’Angrogne, mort du typhus à Derna et enseveli hors du cimetière commun. Une enquête a été
faite par ordre supérieur, et nous apprenons maintenant de source certaine
que l’insulte va être réparée. En effet,
S. E. Thon. Facta, nous écrit que Tordre vient d’être donné d’agrandir le
cimetière et la tombe du soldat Chauvie et celle d’un allemand seroqt comprises dans Tenceinte. En remerciant
Thon, député de Pignerol qui a su agir
avec promptitude, nous sommes heureux que la liberté soit z'espectée, après
avoir été lésée, de propos délibéré, par
quelques malheureux fanatiques.
La l'our. Mardi dernier a eu lieu
la bénédiction du mariage, par M. le
pasteur P. Chauvie, de M. Adolphe
Jouve avéc M"* Lydie Chauvie, la fille
de M. Barthélemy Chauvie. Nous adressoDs( aux époux nos meilleurs vœux.
S Répondant à une invitation lancée
par un Comité provisoire, une cinquantaine de personnes se sont réunies
mardi soir dans une salle du Collège
pour s’entendre en vue de fonder un
cercle d’amis de l'Esperanto. Un éloquent plaidoyer du président, M. le
prof. Alexandre Vinay, en faveur de
la nouvelle langue internationale a été
suivi d’une discussion amicale, dans
laquelle on a établi les bases statutaires de la société et décidé de commencer incessamment un cours de leçons, présidées, naturellement par Tinfatigable apôtre de VEsperanto parmi
nous, M. le chev. Vinay lui-même. Les
leçons commenceront lundi prochain,
18 courant, à 8 h. du soir, dans une
Siille du Collège. Tous ceux qui s’intéressent à ce mouvement grandiose,
destiné à nouer de nouveaux liens
parmi les membres de la grande famille humaine, sont priés d’intervenir,
pu d’envoyer leur adhésion: ils seront
membres effectifs au moyen d’une petite cotisation annuelle donnant droit
au cours de leçons gratuites et à la
jouissance de la bibliothèque sociale,
dont l’agrandissement sera en proportion directe du nombre des membres.
S Conferenza. Sotto gli auspici delTA. C. D. Gr. il Sig. Giampiccoli, pastore a Torino, darà una conferenza
con proiezioni luminose, nell’Aula Magna del Collegio, alle ore 20,30 di domenica 17 corr., sul tema: Roviìie dell’antica Roma, sulle tracce dell’apostolo Paolo. — Ingresso: Primi posti,
cent. 50 - Secondi, cent. 25.
Perrler. On nous écrit à propos de
l’élection de deux anciens, mais comme
la lettre est anonyme, nous ne pouvons
pas la publier.
Pouiaret. Dimanche 3 courant, la
Commission Exéc uti ve, représe ntée par
son Vice-Président et son Secrétaire,
a pi'océdé à la visite réglementaire
de notre Eglise.
Après le culte présidé par M. le pasteur J. Bonnet qui nous a donné une
excellente prédication sur les paroles
de St. Paul aux Romains (XII, v. 11)
«Soyez fervents d’esprit», un entretien fraternel d’une heure et demie a
visiblement intéressé l’assemblée entière en mettant tour à tour sous ses
yeux les lumières et les ombres de la
vie et de l’activité chrétiennes au sein
de notre paroisse.
Six réunions spéciales ont eu lieu,
le dimanche même et les deux jours
suivants, dans les localités les plus centrales. MM. les pasteurs Bonnet, Sou
lier et Comba et M. l’instituteur L.
Rostagno nous y ont édifiés par des
appels chaleureux et nourris de la sève
même de l’Evangile.
En remerciant de cœur ces chers
frères pour la peine qu’ils ont bien
voulu se donner pour nous, nous demandons instamment au Seigneur de
bénir leurs vibrantes exhortations pour
toutes les âmes qui ont eu le privilège de les entendre. l.
l*ramol. Bounous Jacques de Barthélemy, des Pelencs, vient d’être frappé d’un coup de couteau par un de
ses parents. Nous ignorons la cause qui
a pu pousser ce malheureux à agir
d’une manière si brutale mais on peut
l’attribuer à l’alcool.
ikome. M. le candidat Ernest Tron
a débuté comme conférencier d’actualité dimanche 3 mars; U parla d'un
« roman mis à l’Index »; c’était le roman de Mario Palmarini, « Quando
non morremo». Il en fit l’histoire et
résuma la question, en s’élevant à de
justes considérations, au point de vue
évangélique. La réussite fut bonne; et,
encouragé par l’auditoire sympathique,
il donna dimanche 10 mars une seconde
conférence, et traita du « Christianisme
primitifenTripolitaine et Cyrénaïque».
Beaucoup de personnes qui avaient
assisté le matin aux beaux sermons
deM. Comba, étaient revenues au Temple le soir, parfois de fort loin, pour
goûter le conférencier.
S Mercredi 28 février, la fine fleur
du protestantisme romain, était invitée pour un thé à T « Institut Gould ».
Le temps délicieusement printanier
favorisa la belle réunion et permit aux
invités de s’entretenir dans le jardin
de l’Institut. Les enfants exécutèrent
quelques chœurs dirigés par M. Arthur
Muston, M. Green et le M° Sallustio,
les maîtres de musique anglais et italien, et ensuite M. Muston, qui est aussi
membre du conseil d’administration,
donna quelques notices sur l’Institut,
dont le 36° Rapport (1911) fut distribué.
Pendant Tannée dernière, les locaux
ont été transformés (grâce surtout au
vif intérêt qu’a pris à cette institution
le Rev. W. Lowrie, recteur de l’Eglise
épiscopale américaine de St. Paul) en
sorte qu’on a pu y admettre 60 orphelins pauvres, provenant d’à peu près
toute Tltalie et même un de Marseille.
L’Institut est dirigé par un napolitain,
M. Angelo delTOglio, qui s’acquitte
« d’une façon louable et satisfaisante »
de sa tâche peu aisée. Les enfants sont
tous bien portants, et 20 d’entre eux
qui ont d’assez bonnes voix chantent
dans le chœur de l’Eglise américaine
de St. Paul, et ont appris à bien prononcer l’anglais. Le bilan 1911 accuse
un total de frs. 26.349,15 avec une
avance en caisse de frs. 207,25.
Le bazar annuel en faveur de l’Institut aura lieu vers la fin du moisj et
Madame Comba (6, Via del Caravita)
et les autres dames qui en sont à la
tête, adressent à toute personne animée du désir d’aider cette œuvre philanthropique et chrétienne, un appel
spécial pour qu’ on leur envoie des
objets. En viendra-t-il des Vallées?
O Le président du Comité d’Evangélisation est parti de Rome lundi 11
mars, pour un voyage prolongé de collecte en Angleterre et en Ecosse.
St Jean. Jeudi dernier, à quatre
heures, expirait M. le chev. Albarin,
très connu non seulement dans sa paroisse, mais dans toute la vallée. Après
avoir été longtemps à Paris où il honora le nom de Vaudois, il revint au
pays natal où il dépensa ses forces au
service de sa commuue. Ou lui doit
la belle Maison Vaudoise qui porte sou
nom, comme aussi i’iuiiiative de la
société d’assurance contre l’incendie,
de laquelle il était le président. Le
conseil perd en 1-ui un de ses membres
les plus assidus. Ses obsèques qui eurent lieu au Temple furent imposantes.
Messieurs Tron, J. D. Cougn, prof. Jahier, Auguste Coïsson et D. Peyrot ont
pris successivement la parole. Son
corps a été incinéré à Turin. Nous exprimons à M“° Albarin, à M. et M“°
Gardiol, ainsi qu’ à tous les parents
notre vive sympathie dans leur deuil.
'1 ripoii. Une lettre de notre aumônier, M. le pasteur C. Jalla, nous apprend qu’il se dispose à visiter Bengasi, Homs, Tobruck et Derna, où il
trouvera partout de^ coreiigioûnttirès,
-1
M
3
Nous le suivons par la pensée et avec
nos prières.
Valdese. Une correspondance de la
colonie ayant pour but de corriger
l’appréciation qui a été faite sur le
chant et la générosité de certaines personnes, ne peut pas être insérée dans
le journal, étant trop personnelle.
Nouvelles et faits divers
Chine. Destruction des idoles. - M.
Charles Bone, missionnaire à Canton,
écrivait à la fin de décembre au Methodist Times: « Le jour que nous attendions, que nous avions prévu et
prédit, est arrivé. Cette semaine, à
Canton, le grand centre commercial du
Sud de la Chine, toutes les idoles des
temples les plus fréquentés et les plus
fameux ont été tirées de leurs sombres retraites et jetées dehors pour être
décapitées. Dans toutes les villes fortifiées on trouve un « Shing Wong
Miu », temple du dieu protecteur de
la ville, celui de Canton est le plus
beau et le plus grand que j’aie jamais
vu. Il a été envahi par des troupes
révolutionnaires qui voulaient le brûler et détruire les idoles. Comme la
décapitation est le châtiment légal en
Chine, les idoles furent condamnées à
avoir la tête tranchée : on exécuta la
sentence dans la cour même du temple».
Un missionnaire de Shangaï raconte
d’autre part comment, dans bien des
cas, les missionnaires, leurs femmes
et leurs enfants, ont été protégés et
ramenés sains et saufs à la côte, par
des bandes révolutionnaires, composées parfois d’anciens pirates.
Des centaines de missionnaires sont
encore dans leurs stations, isolés, les
communications étant presque partout
coupées, et exposés à bien des dangers.
Plusieurs églises ont fait sur place de
grandes collectes pour soutenir l’œuvre, en attendant que les missionnaires
puissent recevoir de l’argent.
La Christ Mission, de New-York,
fondée par le regretté pasteur James
A. O’Connor vient de lui donner un
successeur dans la personne du Dr
Ferrando.
Manuel Ferrando appartient à une
famille de Castille, Espagne. Il entra
dans l’ordre des Capucins en 1888.Quatre années plus tard, il était nommé
supérieur du monastère de San Lucar
de Barrameda. S’étant opposé à la
canonisation de la Mère Sacramento,
de l’ordre des Adoratrices, qu’il ne
croyait pas digne de cet honneur, il
jugea à propos de quiter l’Espagne
et il obtint un poste de missionnaire
chez les Indiens de l’Amérique du Sud.
Un jour, le vent lui jeta dans les mains
une page détachée d’un recueil de
cantiques chrétien dont la lecture lui
apporta un premier rayon de lumière.
En suivant ces indications, il fut conduit hors de Rome dans la pleine lumière du christianisme. Il renonça
publiquement aux erreurs du romanisme à Curaçao, Caracas. Son abjuration fit sensation et les catholiques de son entourage tentèrent de
le faire arrêter. Se plaçant sous la
protection d’un attaché de la légation
des Etats Unis, il réussit à sortir du
pays, et en 1895 il arrivait à la Christ’s
Mission, où il fut recueilli avec bienveillance par le pasteur O’Connor.
Après avoir fait des études théologiques à Princeton, le Dr Ferrando
se fixa à Porto-Rico, où il se consacra
à l’évangélisation des catholiques Romains. Il fonda six églises protestantes qui ont aujourd’hui environ 1000
membres communiants.
Le nouveau directeur de la mission
évangélique est admirablement qualifié pour continuer le travail de son
fon^teur. Tout en faisant son travail
à New-York, il continuera à surveiller
l’œuvre qu’il a fondée à Porto-Rico.
O Mariages mixtes. Il ne s’agit pas
de les recommander, au contraire !
Mais un journal catholique de NewYork, {’Amérique, affirme qu’il y va
0e la vie du catholicisme, s’il ne com
bat pas les unions entre papistes et
protestants. La statistique montre que,
en Hollande, sur 3.320 enfants qui
avaient une mère protestante et un
père catholique, 1.747 devinrent protestants, contre 1.312 catholiques et
376 sans religion. Sur 3.455 enfants
de mère catholique et père réformé,
1.242 devinrent protestants. Rome en
garda 1.851 et 362 devinrent sans religion. Mais sur 61.047 enfants nés de
parents tous les deux catholiques,
61.017 adoptèrent la religion de leurs
ascendants. 30 seulement l’ont abandonnée. (L’Eclaireur).
Suisse. Nous apprenons avec douleur la mort du prof. Dandiran, doyen
de la faculté de théologie de Lausanne.
BIBLIOGRAPHIE
Nouveautés de la maison U. Hoepli de Milan.
A. Bruttint. — Azione dell’elettricità sulla vegetazione e sui
prodotti delle industrie agrarie. Un voi. in 16“ illustrato con 59
incisioni. L. 4,50.
Savant Mémoire couronné par la Société
Agraire de Lombardie.
Dott. Prof. Carlo Labus. — Per l’oratore e per il cantante, principi
di fisiologia e fisiologia patologica
della voce e di estetica ed igiene
vocale. Volume di xl-497 pag. con
illustrazioni. L. 7,50.
Ouvrage posthume du regretté spécialiste
professeur à l’Université de Pavie.
Prof. C. P. Goggia. — Fisica Medica.
— Un volume di pag. xii-960, con
300 figure e 1 tavola a colori. L. 8,50.
Adalberto Morgana. — Storia della
pedagogia con 'prefazione di Alberto Straticò. — Un volume di
pagine xx-554. L. 4.
Ouvrage élémentaire mais complet et précis
qui sera très utile aux professeurs et aux jeunes gens qui sortant de l’Ecole Normale, désirent compléter leur instruction pédagogique.
Minerva
Conferenze e Prolusioni.
Sommario del i-i5 marzo Ì9i2.
La rivoluzione messicana; conferenza tenuta da David P. Bahrows, all’Università di
California, il 13 ottobre 1911. — Del grado di
certezza alla medicina ; conferenza tenuta
alla « Société des Amis de l'Université » da
A. Cauffard, professore all’Università di Parigi. — La citologia ; discorso inaugurale
dell’anno accademico 1910-1911 nell’Università
di Liegi, tenuto dal rettore prof. A. Gravis.
175) l_E
TRESOR DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIGIEUX
— Elle s’est mise au lit hier soir; je ne vous
dit pas qu’elle était malade, ni qu’elle se portât bien ; ce que je vous dit maintenant, c’est
que je ne compte plus répondre à vos questions. La demoiselle dont je vous parle est
très nerveuse aujourd’hui et forcée de garder
la chambre, et pour peu que vous restiez là
en face de nous, je ne répond pas de ma sœur,
qui pourrait bien vous régaler d’une attaque
de nerfs. Ne croyez-vous pas que c’est contagieux ?
Voyant le prêtre hésiter :
— 11 me semble que Bruno est bien agité ;
il a peut-être les dents agacées (le chien montrait en grognant ses crocs formidables), et il
ne fait pas bon être aux prises avec un SaintBernard qui a « ses nerfs ». On ne sait jamais
de quoi il peut être capable.
— Soyez mon interprête auprès de M”® Brindini, dit enfin le père Gaspard en reculant de
quelques pas, et veuillez lui trasmettre les
souvenirs affectueux de son confesseur.
Avec un profond salut il parti sans paraître
entendre Bruce qui lui disait qu'il n’oublierait
pas de dire à son oncle qu’il avait manqué la
visite de M. Gaspard.
— Bruce, lui as-tu vraiment dit que Rita
était malade ?
— Non, c’est lui qui me l’a dit; je l’ai con
tredit une fois, mais comme deux négations
valent une affirmation, je me suis tu.
A ce moment un télégramme arriva ainsi
conçu : « Des billets pris pour Rome. Personne
parti. Vais voir à Montebagni ».
Chapitre XX - La voix intérieure.
Pendant son trajet en voiture jusqu’à la gare,
Marguerite asseyait de se persuader qu’elle
remplissait un devoir en allant à Rome ; mais
malgré tout, sa conscience n’était pas à l’aise.
Elle n’avait pas agi ouvertement, elle avait
pris des voies détournées pour en faure à sa
tête. « Si mon père avait été là », pensait-elle,
« il aurait approuvé mon empressement à me
rendre près de ma tante, et je suis bien sûre
que dans le cas actuel il ne m’aurait pas taxée
de désobéissance. Je devais partir et je suis
partie. Il est temps qu’Henri Baldi ne me traite
plus en enfant ».
La voiture s’arrêta dans la cour de la gare ;
Marguerite se précipita au guichet. L’employé
murmura quelque chose qu’elle ne comprit pas;
elle réintéra sa demande de billets plus péremptoirement que la première fois; on lui
remit deux tickets pour Rome, et, suivie de
Jeannette, elle courut sur le quai.
— Mademoiselle, vint lui dire son cocher
Mathieu, croyez-vous bien que ces imbéciles
d’employés ont laissé partir le train il y a à
peine cinq minutes ?
Il semblait au brave homme que la moindre
politesse d’une compagnie était d’attendre sa
jeune maîtresse quand celle-ci voulait partir.
Un instant interloquée par cette nouvelle,
Marguerite se remit très vite en disant :
— Nous attendrons le train suivant; cela
nous obligera a coucher en ville mais il n’y a
pas moyen de faire autrement. ^
(A suivre).
Nouyelles poliüqaes
Les cinq grandes puissances qui toutes ont des intérêts considérables en
Turquie, commencent à s’émouvoir de
l’état de guerre avec l’Italie. Elles voudraient voir bientôt la paix conclue,
mais elles ne réussissent pas à trouver
une formule satisfaisante pour les deux
belligérants. Un premier pas a été fait
cette semaine ; les cinq ambassadeurs
à Rome se sont rendus séparément chez
M. San Giuliano, ministre des affaires
étrangères pour lui demander à quelles conditions minimes nous serions
disposés â faire la paix. Le ministre
s’est réservé de répondre dans deux
ou trois jours. Il le fera verbalement
et sans doute il posera comme condition sine qua non la souveraineté
pleine et entière sur la Lybie, tel est
le nom officiel de notre nouvelle province en Afrique.
C’est encore la Russie qui a pris l’initiative de cette démarche, qu’elle
aurait voulu tenter d’abord à Constantinople, mais une entente entre les
puissances n’a pas été possible. Un
événement imprévu qui est certainement en rapport avec notre guerre
contre la Turquie, c’est le rappel et
la disgrâce de l’ambassadeur russe à
Constantinople. Ce monsieur avait déjà
été désavoué par son gouvernement à
cause des intrigues qu’il poursuivait
auprès de la Porte, sans aboutir à
grand’ chose. On annonce aussi que la
fiotte russe est mobilisée vers les Dardanelles et des troupes sont concentrées aux frontières de la Russie et
de la Turquie. Cela ne manque pas
de jeter une certaine inquiétude dans
le monde politique. On s’attend aussi
à ce que notre fiotte, d’un jour à l’autre , tente une action décisive sur
quelque autre point de l’empire ottoman.
Trois combats cette semaine encore.
Une attaque nocturne au Mergheb,
dans l’espoir de reconquérir cette position perdue par l’ennemi la semaine
précédente, a été repoussée vigoureusement. De même une tentative contre
l’oasis d’Aln-Zara. Un combat victo
<L".t
rieux à Tobruk a été plus meurtrier :
nous avons eu 13 hommes morts et 70
blessés. Il semble que les troupes qui
tentaient de reprendre Derna, voyant
leurs efforts inutiles veuillent maintenant faire une tentative analogue à
Tobruk. ;
Le Gouvernement a disposé qüe les
soldats de la classe 1888, rappelés au
service en septembre, seront congédiés
dès le 20 courant. Ceux de la môme
classe qui servent en Afrique seront
rapatriés graduellement à mesure qu’on
pourra les remplacer.
La Chambre des députés a discuté
et approuvé les budgets de l’intérieur
et de la guerre, voté pour de nouveaux
crédits de guerre la somme de 215
millions. Toutefois les nouvelles sur la
solidité de nos finances continuent à
être rassurantes.
La Chambre a pris connaissance du
rapport de la Commission qui a examiné le projet de loi de réforme électorale et sur le suffrage universel, rédigé par M. Bertolini.
Le député M. Ferri a été jugé et
condamné à la démission par un tribunal composé d’électeurs socialistes
du collège de Gonzaga. La Chambre
des députés n’a pas accepté cette démission.
M. Antonio Maffi qui fut le premier
ouvrier élu à la Chambre des députés,
en 1882, vient de mourir à Milan. Il
fit partie du Parlement pendant trois
législatures. C’était un intime ami de
Cavallotti.
Un télégramme annonce quelle capitaine norvégien Amundsen a atteint
le pôle Sud entre le 14 et le 17 décembre 1911 et enregistré d’importantes observations géographiques sur ce
point du globe, le seul qui avait été
jusqu’ici inaccessible aux tentatives
de découverte de l’homme. D’après
d’autres nouvelles le capitaine anglais
Scott serait aussi arrivé au pôle Sud,
peu de jours avant, mais la nouvelle
n’est pas confirmée. E. L.
OPERA BALNEARIA G. P. MEILLE
Souscription précédente L. 795,
M. Pons Joseph, la Tour . » 1,M““ M. Meille .... » 30,—
M. et M“® Charles Voila » 10,M. J. D. Rivoire .... » 2,A. T. F » 10,Bourse des pauvres de Saint-Jean > - 100,—
Total L. 948,
Ab. payés et non quittancés.
Reçu de M. Pons de Rodoret l’ab. pour 1912
de MM. J. P. Tron, J. P. Genre, El. Garrou,
Paul Balme, Jean Barai, Jules Ti’on, Auguste
Talmon et Michel Tron.'
1912: Marthe Balmas, St-Germain - A. Bertalot. Envers Portes - J. Peyronel, Cannes B. Bounous, Id. - Pellegrini Enrico, Turin.
C.-A. Tron, Directeur-responsable.
La famille du regretté
Chev. ETIENNE ALBARIN
remercie vivement toutes les personnes qui ont pris part aux obsèques de
son cher défunt, et qui, dans ces moments d’épreuve, lui ont démontré leur
vive sympathie. —Elle remercie d’une
manière spéciale les « Autorités Municipales », la Société du « Tiro a Segno», les « Unions Chrétiennes », la
« Cooperativa Incendi, Val Pellice » la
« Unione Cacciatori », le « Circolo Letterario » de St-Jean, ainsi que les amis
et les Sociétés qui ont envoyé des couronnes et des fleurs.
Luserne St-Jean, 12 mars 1912.
4
BAIN3 PE IVIER
Datae vaudoiae prendrait eu peutiiou, pour séjour d'ua mois, iillettes,
jeunes fllies ou dames. S’adresser à
l’adminis^tion de rÆ'cAo,
Pi/NTURE MODERNE
. Il-stèmes nationnanx et étraugers
Mmt MUx ^ jpuk
Via Venti Sellembre - W. 3
iiiii'iiiiHmiiiiimiaiiHi^MtiiiiiiiiiiiMitmii!ii
Peinture à la fresque et à l'huile
Tapisseries en papiers et incrustations
Blanchissages à la chaux
Dorures, etc.
Prix modérés —JV\/\/Vv—
1Ü) A WMW, , POLVERE
¿E §§ DENTIFRICIA
del l|r. 40H1 IMAVA, American Dentisi.
g, Via Quintino Sella — MILANO.
Prezzo della scatola Lire una. — Per posta
contro vaglia o francobolli, Lire 1,10. ’
UN iVENIR ASSURE
est offert à toute personne active qui
se chargerait d’un genre de
MAISON D’EXPÉDITION.
Affaire très sérieuse convenant à
tous, citadins ou villageois. Pas besoin
de magasin, pas de connaissances nécessaires. L’affaire est complètement
agencée par nous. Grandes réclames
à nos frais. Grand débit et grands bénéfices dès le début. Pas de risques.
Peut être exploitée sans quitter profession actuelle. Ne seront prises en
considération que les offres de gens
hQporables, même d’une grande simplicité. Renseignements gratuits.
Peralia Export, Valhenhurg (Hollande). Affranchissement; Lettres 25
centimes; cartes, 10 centimes.
MALADIES
DES VOIES URlNMRESl
Reins - Vessie
Prostate - Urèthre Û
fioelenr S. COIOHBINO i
SPECIALISTE «'S- Q
ancien assistant à l’hôpital Necker 0
de Paris Q
- 0
Turin - 30, Via Orto Botanico
n Téléphone 23-26
&000(
Studio Dentistico Mccc°
diretto dal Sig. P. A. MOAinOil O. O.
Laureato o PfCBP^to offUniversitii di Cincinnati (S. U. d’America), Vice-Presidente
Onorario dell’Associazione dei diplomati Dentisti della suddetta Università.
T9Rima> via S. Qwintipo, N. 15 - Piano I®
angolo Corso Re Umberto (lato Nord)
--- TOfARE PEI.MCE ----------
Gasa Ugo - Piano H® - Ogni Sabato.
8888888888*88880808080
I Doel. ARDUINO FERREI^
ex-elief Interne
DE U CLINIQUE OTO-RINO-URINGOLOGIQUE DE TURIN
et ualstaut dee hdpitaiix de Parie.
Spécialiste pour les maladies
dll MEZ
iiiiMiiiiiiiiiuiiiiuiiiiiiiiiiuimiiiiimiimmcmiiiiiimiiiiiiiiMiiiH
de la OORGË
m,mm et dos OitEILLES
Q Guérison sûre et rapide (en 24
0 heures) des défauts de respira0 tion nasale.
0 TURIN - Via Goito, 6 (près de la
Gare Centrale) de 1 h. à 4 de l’après-midi.
L’ivrognerie n’existe plus
Éehantillon gratuit.
La Foudre COZA produit
l’effet merveilleux de dégoûter l’ivrogne de l’alcool (bière, vin, absinthe, etc.). La poudre Goza opère
SI silencieu-sement et si sûrement
que la femme, la sœur ou la fille
de l’intéressé peut la lui donner
à son insu et sans qu’il ait jamais
besoin de savoir ce qui a causé
le changement.
, La Poudro COZA a réconcilié des milliers de familles, sauvés des milliers d’hommes de la
honte et du déshonneur et en a
fait des citoyens vigoureux et des
hommes d’affaires capables ; elle
a conduit plus d’un jeune homme
sur le droit chemin du bonheur et
prolongé de plusieurs années la
vie de beaucoup de personnes.
La maison qui possède cette
merveilleuse et inorfensiTe poudre envoie gratuitement à tous
ceux qui en font la demande un
livre de remerciements et un échantillon. Ecrire en français.
Méflez-TOU8 des contrefaçons I
On trouve la poudre Goza dans toutes les pharmacies
et aux depots indiqués ci-dessous. Les pharmaciens ne
donnent pas d’échantiilons, mais donnent gratuitement
le livre d’attestations à ceux qui se présentent à leur
pharmacie. Toutes demandes par la poste sont A envover
directement à '
COZA HOUSE - 76, Wardour Street
LONDRES 966, Angleterre.
DèvàU TORREPELLICE: Pharmacie Geymonat.
VOLETE
SALUTE ? %.
52 ^
ai O 0
o Cl
O)
O
Chez le prof. ém. N. TOTJRN
Torre Pellice
PENSION DE FAMILLE
I
Education des enfants de Vaudois disséminés et éIoigné.s des
moyens d’instruction.
D.* D. RIVOffi
MÉDECIN DENTISTE
REÇOIT TOUS UES JOURS
dans Taprèa Rildi d’uae heure à quatre
dents et dentiers artificiels
L’EMULSION MUSTON
à base de pure huile de Foie de Morue ambrée de Bergen (60 ®/o) et
d’Hypophosphites de Chaux (1 ®/o) et de Soude (0,50 ®/o); est d’une
efficacité incontestable dans tous états de déchéance : Tuberculose, Bronchites, Rachitisme, Scrofulose, Lymphatisme et Neurasthénie,
et surtout chez les Enfants faibles et chloroanémiés, comme médicamment prophylactique de toute valeur.
Le g'oùt en est très ag'rèable
•S\S'>S\S‘.®vS‘
Elle est fraîchement et soigneusement préparée par les
PHARMACIES D’ GEYMONAT & MUSTOIV
TORRE PELLICE
TÉLÉPHONE INTERCOMMUNAL 8S.
laiîit
GRANDIOSO ASSORTIMENTO di
CARTOLINE ILLUSTRATE E AUGURI
pgj. Feste l*aMquali
Recenti fortissimi arrivi di Scatole fantasia con
Carta da lettera e Buste - da Cent. 50 a Lire 3
Fascie gommate per spedire i giornali .sns’.svs
STAMPATI pronti per tutti gli uffici pubblici opere pie ed alberghi
PREZZI MODERATISSIMI
PERLO SVILUPPO PADCllI
ECONSERVAZIOMEDEI LMltLLI
<C:
i =
a=
'•'icr -iy '
SI puoY’
AVER^^
tonico ricostituente del Sangue.
ACQUA-NOCERA-UMBRA
4t Sorgente Angelica >
Ssportaclone in tutto il mondo.
froduUoAM futniui IQ,000.000 di bottigliM.
profumatì
IN ODI
OD AL PETROLIO
Gradevolissima nel profumo
Facile nell’ uso
Disinfetta il Cuoio Capelluto
Possiede virtù toniche
Allontapa T atonia del bulbo
Combatte la Forfora
Repòe lucida la chioma
Rinforza le sopraciglia
flantiene la chioma fluente
Copserva i Capelli
Ritarda la Canizie
Evita la Calvizie
Rigenera il Sistema Capillare
Si vende da tutU i rarmaciatl, Droghieri, Profumieri e Parrucchieri.
Deposito Generale da MIOOME A C. - Via aan u .
la Toletta e di ChinetBliaria Ter Farmso^« S»P»"i • Articoli par
L DEPOSITO IM ^ «rmaBiati, Oroghiapi, CbingaBliari, Prafumiapi, Pappucebiari. Basar.
XOWIIP PW9I ^ WPWRia